Ce qu'on y voit, ce que cela nous inspire,
aux quatre coins du monde.








 
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FESTIVAL  DE  POÉSIE  DE  TROIS-RIVIÈRES,
 
 

CAPITALE  MONDIALE  DE  LA  POÉSIE

10 jours de poésie... plus de 150 poètes
  la poésie se promène nue dans les rues avec quelques escales dans les bars, les parcs, les restaurants, les centres d'exposition, les bibliothèques...
des instants de magie, d'émotions qui touchent le coeur de tous les gens.
 

Des  poètes venant de presque tous les continents:
France-Mexique-Russie-Argentine-Allemagne-Sénégal-Roumanie-Irlande-Maroc-Suisse-
Liban-Bulgarie-Chili-Belgique-Espagne-Colombie-Luxembourg-Pologne-Burkina Faso-
Kurdistan Irakien-Japon-Danemark-Macédoine-Etats-Unis-Canada-Québec
 

OCTOBRE    2002
 

Ce qui me fascine dans ce festival, c'est que  la poésie sort dans les rues et se donne en spectacle aux amoureux de la poésie qui viennent voir, sentir, vibrer. Trop souvent les évènements poétiques s'adressent aux poètes: vous entrez sur la pointe des pieds, intimidé par le sérieux de ces gens qui vous accueillent du bout des doigts et vous demandent si vous écrivez de la poésie, si vous avez publié...?  Ce côté hermétique m'a toujours grandement dérangé. Pourquoi faut-il que j'écrive de la poésie pour étancher ma soif de poésie?  Faut-il être musicien et chanteur pour apprécier un concert? Être vigneron pour apprécier un bon vin ?


La rencontre avec ses poètes donne à leur écrit une luminosité différente. Je ne lis pas le poème, j'entends le pouls de leurs émotions, leur battement de vie, le souffle de la voix  avec son propre accent.
Je découvre leur poésie jour après jour et chaque fois je me sens un peu plus près du monde comme si j'habitais un grand pays sans frontière.

 

Il neige du silence sur le corps tout entier
Il neige du silence jusque dans le coeur
Nul artifice  Je m'éclaire du dedans
La fenêtre donne sur l'infini
 
 

Béatrice Libert
Le rameur sans rivage aux Editions de la Différence

J'ai tellement peur des années qui fuient
que je cours à toute allure dans ma tête
le vent toujours plus loin
toujours ailleurs la fleur
inclinée vers sa chute
sans avoir encore
reconnu le soleil

Marcelle Roy
Longitudes aux Editions du Noroît

vitrine d'une librairie
un chat assoupie
sur la poésie de Rimbaud

sous l'escalier
tout près des crocus en fleur
veille une pelle à neige
 

Jeanne Painchaud
Soudain aux Editions David

ALberto Kurapel a donné un spectacle et des frissons aux québécois en chantant en espagnol quelques-uns de leurs  poètes connus:  Gaston Miron - Emile Nelligan - Janou St-Denis.

Voir aussi en vidéo sur Poésie-québécoise.org 
_____________
par Gertrude Millaire

(photos copyright gt)

 

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Créé le 1 mars 2002

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