Une traversée de mots au goût de Noël...

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Quelques douceurs

des membres du Comité
 
en ce temps spécial ! 

 

 

Une image contenant extérieur, arbre, neige, plante

Description générée automatiquement

 

2006-2022 : Michel Ostertag

 

 

  2022 – Michel

 

Le chat et le sapin de Noël

 

J’aime les chats, j’ai toujours eu un chat à mes côtés. De ma plus jeune enfance à l’âge de la retraite. Son comportement face à un arbre de Noël est toujours pour moi une énigme, en effet, sitôt l’arbre monté et décoré de toutes les boules de Noël demandées pour les fêtes et les enfants, mon chat commence par inspecter l’intrus entré dans la maison, il semble renifler son odeur, puis, comme s’il voulait se l’accaparer pour lui tout seul, installe à ses racines sa couche pour la nuit, et, en effet, à la première nuit venue, à la nuit descendue, le voilà qui prend possession des lieux, s’allonge de tout son long et commence une nuit des plus tranquilles qui soient.

Le problème vient quand les enfants désirent accrocher les différentes boules, comme c’est bien normal, sinon à quoi servirait un sapin de Noël ?

En effet, je ne sais pas ce qu’il lui prend, mais il a une certaine tendance à jouer avec une boule prise au hasard dans le sac posé à ses côtés ou pire, il lui arrive de secouer un tant soit peu les branches basses du sapin afin qu’une ou deux boules de Noël viennent à se décrocher d’une branche et arrivent jusqu’à sa position et là, sans perdre un instant, se jette dessus, la fait rouler, joue tel un joueur de foot, l’envoi sous un meuble et miaule pour la récupérer, car là où elle est, il ne peut la reprendre. C’est alors que les enfants s’évertuent, à quatre pattes sous le meuble, à la lui rendre.

Bien sûr, je me rends compte que toute cette mise en scène fait partie de l’événement de Noël, scénario attendu et reconnu comme partie intégrante des fêtes de Noël, mais il faut aussi reconnaître que les festivités commencées, voir son sapin pris au piège d’un chat turbulent avec des boules de Noël voler en éclats au point de se mettre en colère, se lever de table, choper son matou par le col de poiles et le virer dehors pour nous laisser en paix le temps du réveillon…

Mais tout cela ne m’a jamais fait reculer devant l’intégration d’un chat dans ma vie personnelle.

 

©Michel Ostertag

Décembre 2022

 

 

  2021 – Michel

 

Cette année, le père Noël en a eu assez de ne travailler qu’une nuit par an, alors il a décidé de prolonger sa soirée à l’infini, enfin, n’exagérons pas, seulement tout au long de la semaine entre les deux fêtes, Noël et jour de l’An… Mais cela ne se passa pas comme il l’avait souhaité. En effet, les enfants qui ont vu, au matin, leur sapin bien garni comme tous les ans de jouets de toutes dimensions et de toutes variétés, la chose ne présenta aucune récrimination, mais pour tous les autres, qui ont vu, au lever leur sapin pareil à la veille, sans aucun cadeau, la chose ne passa pas, cri, pleurs, roulades au sol devant l’arbre, colère mal contenue et les parents décontenancés, ne sachant pas quoi dire ni quoi faire et se contentèrent de prendre dans leurs bras leurs enfants et les cajoler à l’infini, mais cela ne suffit pas vraiment à apaiser ce petit monde.

Le lendemain matin, des voisins vinrent dire que le père noël était passé chez eux dans la nuit et avait apporté quantité de jouets tous plus beaux les uns que les autres…

Ceux qui n’avaient toujours rien reçu se montrèrent de forte méchante humeur, il faut les comprendre ! On parla d’une pétition à écrire et à envoyer dans les plus brefs délais au pays du père Noël.

La nuit suivante, un second miracle se produisit et les derniers habitants du village eurent leurs sapins garnis de cadeaux comme c’était la coutume.

La mauvaise humeur s’apaisa et la population oublia assez rapidement cet incident. La pétition ne fut jamais envoyée et les esprits pensèrent à autre chose comme aux problèmes de la vie journalière.

Mais quand l’année nouvelle vint à penser à Noël, aussitôt les esprits se remémorèrent très rapidement à ce qui s’était passé à la nuit du Noël précédent. On demanda à monsieur le Maire d’intervenir auprès du père Noël ou de son état-major, ce qui fut fait, on fit remarquer à celui-ci que son idée avait été des plus mauvaises pour la population enfantine. Il comprit et promit de ne plus jamais recommencer.

Promesse tenue !

©Michel Ostertag

 

  2020 – Michel

 

PAROLES DE SAPIN

 

Sachez qu’en plaçant autant de boules sur le sapin, ce n’est pas ce qu’il demande, le pauvre, lui, si tranquille dans la forêt, il ne demande rien à personne, il a poussé sans aucune aide et voici, qu’un beau jour, un type, l’air peu aimable, est venu avec sa scie à fendre les arbres et vlan il lui coupe ses racines, puis le ligote et le met sous plastique, vous parlez d’un truc peu normal.

Stocké pendant un long temps dans un hangar sans air ni soleil, le voici projeté dans un camion à rouler sur les routes de France pendant des jours et des jours, puis le voici arrivé chez vous, bien au chaud, mis en lumière, arrimé dans un trépied en fer, jusque-là, tout est parfait, puis vient le moment où les enfants s’affairent autour de lui, lui écarte les branches de façon à ce qu’elles soient le plus horizontales possibles, jusque-là ça va encore, mais ce n’est pas tout, arrive le moment où toute la famille réunie autour de lui accroche les boules, par dizaines, ici, là, à droite, en haut, en bas, devant, derrière, il n’en peut plus, il étouffe, il crie grâce, veut retrouver sa légèreté, redevenir comme avant au temps où il était en forêt, mais rien n’y fait, il devra être là, épauler la famille, subir les flashs des appareils photos, rester bien droit et faire attention que ses branches ne retombent pas le long du tronc.

Puis, la nuit finit par arriver, et au petit jour, les enfants accourront à ses pieds, joyeux à ouvrir tous ces cadeaux disposés à ses pieds et pour lui, ça sera sa récompense, la raison de sa présence et de tout ce mal qu’il a subi pour donner cette joie aux enfants.

Alors, ayons une pensée attendrie à son égard et, une fois Noël passé, prenons soin de lui et ne le jetons pas à la poubelle avec mépris et désinvolture, mais avec une pensée de reconnaissance pour la sympathie dont il a fait preuve envers nous tous…

 

©Michel Ostertag

 

  2019 – Michel

 

Voir dans ce même numéro la rubrique Humeurs

 

 

  2018 – Michel

 

BOULES DE NOËL pas si tristes que cela…

 

Je n’accrocherai pas de boules de Noël

Au sapin 2018.

Je n’appellerais pas le Père Noël

Sur son smartphone personnel,

Il est toujours occupé, alors…

Je me contenterais de penser

Aux années passées, aux enfants,

Aux parents s’amusant à accrocher

Boules et guirlandes

Au sapin familial.

Je penserais à tous ces souvenirs

Et je m’endormirais

Pour faire des rêves où, je serai

À côté du Père Noël, sur son

Traîneau, à distribuer les jouets

De maison en maison,

De sapin en sapin et jusqu’au

Matin, je serai à ses côtés.

Et quand je me réveillerai un sourire

Illuminera mon visage et alors

Une vague de bonheur m’envahira

Pour toute la journée.

Cela sera pour moi un moment magique,

Comme le plus merveilleux des Noëls.

©Michel Ostertag

 

  2017 – Michel

 

Comme des boules de feu

Ou des boules de neige

Ou des boules de crépon

Ou de papier

Vous êtes des boules

D’amour que l’on se passe

De main en main

Et dans un sourire

Que nous accrochons au sapin

Comme une décoration

Attribuée à l’enfance

A l’avenir, au bonheur

Comme des boules de feu

Ou des boules de neige

Ou des boules de crépon

Ou de papier

Vous êtes nos ambassadrices

De l’amour que nous voulons

Donner à nos familles, à nos amis,

Comme un rayonnement lumineux

Dans cette semaine de Noël

Comme des boules de feu

Ou des boules de neige…

©Michel Ostertag

 

  2012 - Michel

De mon lit je vois la neige tomber.
Le silence règne dans les couloirs, tout le monde serait-il parti ?
Seuls sont présents les malades.
Certains flocons, plus audacieux, peut-être,
Viennent se coller à la fenêtre
Et donnent une ambiance feutrée, ouatée, comme irréelle.
J’éteins  la télévision, pas envie d’allumer la radio.
Seul avec moi-même
A regarder tomber du ciel ces fragments venant de je ne sais où
Au juste, des signes d’un monde inconnu, des signes pour moi
Seul, je rêve de cela, pour moi seul… Rêveur que je suis !
Demain ou après-demain, je sortirai, la neige aura peut-être fondue,
Ou pas, ma mémoire, elle, gardera ce simple moment, si naturel
En cette période de l’année.
Bêtisier de la mémoire, elle ne retient en elle ce qu’elle veut bien.
C’est elle qui a le pouvoir de garder ou de jeter, de trier ou d’embellir
Aussi.

 

©Michel Ostertag

 


  2011 - Michel


Noël marqueur du temps


Noël
Marqueur du temps
Qui passe
Flocon après flocon
La hotte s’emplie
De souvenirs, rires
Et larmes de joie, embrassades,
Cadeaux attendus, gardés
Au fond de sa mémoire
Pour des heures futures

Mais la vie souffle sur la neige
Chaque année un peu plus
Les souvenirs s’estompent
Les cadeaux perdent leurs
Couleurs : des rides entourent
Nos yeux, la vision devient
Floue. Doucement cela se fait
En dehors de nous.
Nous ne voudrions pas que cela se fasse
Ainsi, mais c’est ainsi que les choses
Se passent, en dehors de nous.

Je me souviens…
Mais à quoi bon se souvenir
Chaque sapin a été unique,
Les rires aussi. Des échos
Vagues des temps anciens
Viennent battre mes tympans
Je ferme les yeux
Et je pense à l’été, au soleil, moisson
Des blés, vendanges, récolte pour un
Bonheur constant.
La route à parcourir a plus d’attrait
Que le chemin parcouru.


  2010 - Michel Ostertag

La neige est tombée
Mais tu l’ignores
Tu dors

L’absence de bruit
Te réveille
L’absence de trace
T’inquiète.

Le ciel s’annonce gris
La parole devient hésitante
Et ton regard incertain
Je suis moins moi

 
Au démantèlement d’une maison
J’ajoute l’effacement des souvenirs
La mise en silence des voix disparues
Pluie et neige mêlées.

Cet après-midi j’irai devant moi
Au hasard de mes pas
La neige gémira sous mes pas

Son doux chant me charmera les oreilles
Je serai pleinement moi
En paix, je serai en paix
Devant tant d’immensité
Mon rôle humain prendra
De l’insignifiance
Que suis-je devant un arbre 
Revêtu d’un manteau de neige ?

Prendre conscience de sa petitesse
Ne pas se croire noyé dans cette nature
Ni hostile ni amie
Autre.

©Michel Ostertag

 


  2009 - Michel Ostertag

LA CERISE SUR LE GÂTEAU

Au repas de Noël,
Le serveur a mangé la cerise sur le gâteau.
Aux yeux et à la barbe des clients.
Personne ne s’en était aperçu.
Sauf le petit garçon qui s’est mis à pleurer.
On lui demanda pourquoi il pleurait.
Il répondit qu’il voulait la même cerise
que celle du gâteau de la table voisine.
On appela le serveur qui jura qu’il n’y avait
jamais eu de cerise sur ce gâteau.
Alors le petit garçon prit la part du gâteau
que sa mère venait de lui donner
et la balança dans la figure du serveur.
On punit le petit garçon.

©Michel Ostertag

 

 2007 - Michel Ostertag


Noël, Noël


Noël, Noël, je veux des Noëls toute l'année,

des cadeaux, des guirlandes, des boules multicolores, un sapin, des sapins et puis et puis un bonhomme Noël

et puis aussi une dame-Noël jolie comme un coeur, qui me ferait des câlins tous les soirs à minuit ! et sans aller à la messe pour cela,

comme ça, pour moi seul. je veux une hotte pleine d'une quantité de jouets de toutes sortes, des télés en relief, des Dvd en haute définition et des caméras en cinémascope, et un GPS accroché à mon cou pour ne plus jamais me perdre dans les rues de Paris et une voiture qui roule avec seulement un verre d'essence aux 100 kilomètres.


Je veux tout cela et encore bien des choses comme un robot qui me ferait le ménage à la maison et aussi la cuisine, simplement en lui demandant gentiment…

Je veux, je veux,
au fond, je ne veux que du bonheur, être en paix avec moi et les autres, tous les autres, ceux d'ici et d'ailleurs et que m'importe tous ces produits électroniques si je suis bien avec toi, mon amour, cela suffira pleinement à  colorer ma vie, à me rendre heureux et à rendre heureux tous les gens que j'aime.

****


 

Flocons de neige

Flocons de neige, les anges perdent leurs plumes,

Oui, je sais ! Gouttes de pluie, comment faire son nid ?

Il fait froid, j'ai les doigts gercés, comment vais-je faire

pour t'embrasser ? J'ai les pieds froids, voudrais-tu

me les réchauffer ? Demande au père Noël, me réponds-tu,


comme si le père Noël avait le temps de s'occuper de mes pieds !

je demanderai à ma voisine, elle est gentille, je suis sûr qu'elle acceptera.

Les guirlandes brillent et clignotent dans ma rue,

je suis comme aveuglé de tant de lumières, prend-moi la main,

guide-moi à-travers rues et boutiques, ne fait pas la tête,

je ne connais pas ma voisine, l'ai vue qu'une seule fois,

je veux t'acheter des fleurs, et puis une bague et t'inviter à dîner


et te demander de m'épouser !

Je rigole ? Pas du tout. Je suis ivre ? Pas le moins du monde,

ivre de toi, oui, sûrement. Tu es mon alcool, ma drogue, ma raison

de vivre, sans toi, je ne suis rien, tu le sais.

Oui, peut-être, mais en attendant, passe au boulanger acheter

deux baguettes de pain et un gâteau, n'oublie pas

que ma mère vient dîner ce soir !

***



 

Père Noël, donnez-moi envie de croire en vous.



Père Noël, donnez-moi envie de croire en vous.
Encore une fois, un jour, une heure, un instant.
Pour le plaisir, histoire de revenir à l'enfance,
A l'innocence. Je ne veux pas de vos cadeaux,
gardez-les pour les autres, les vrais petits, les pas riches,
ceux qu'un train électrique, une poupée, font
écarquiller les yeux comme plus jamais une seule fois après.
Mais donnez-moi la foi en vous, enfin, à l'espérance
d'une vie meilleure. L'espoir, vous, vous savez ce que c'est,
une année sur l'autre, à la même date, la même heure,
vous revenez, votre hotte pleine de cadeaux pour
remercier ceux qui ont cru en vous l'année écoulée,
à ceux qui n'ont pas perdu espoir, avec une hotte
pleine de cadeaux pour adoucir la dureté de la vie,
des cadeaux de miel, de bisous, d'embrassades, de câlins.
Père Noël, sans vous, que serait le monde ?

 

©Michel Ostertag

 

2006 - Michel Ostertag

 

 

Noël est un jour de fête et de paix…

Je n’ai pas connu les boules de sapin, la neige et le froid et le givre qui glacent le bout du nez et donnent aux pieds des engelures…
C’était pourtant décembre et la nuit du 24.
Mais de l’autre côté de la méditerranée, en ces temps où la France se croyait chez elle, c’était pas vraiment l’hiver, plus vraiment l’été non plus, bien qu’il fasse encore bon en ce mois de l’année, il fallait un peu d’imagination pour se croire enfouis sous la neige, rêver au père Noël et son traîneau, à sa hotte pleine de jouets…

Et puis, on ne pouvait pas lui en vouloir, à ce pauvre père Noël, c’était la guerre, alors, vous pensez, il était tout chamboulé, le pauvre homme, il ne retrouvait plus son chemin, entre les ennemis, les Alliés, les bombes, il ne savait plus où donner de la tête. Et sans GPS comme aujourd’hui, comment retrouver sa route ?

Alors, mon père, ma mère, pour me consoler de cette absence bien normale avaient placé sous la crèche des oranges, des mandarines, des gâteaux que ma mère avaient confectionnés.

Ce n’était pas des jouets, sûr, mais par ces temps de pénurie, quand on les mangeaient, ces gâteaux, ces mandarines, ces oranges, c’était comme un petit soleil qui vous entrait dans les entrailles, vous chauffait cœur et âme  et vous faisait croire en une vie plus belle.

Noël est un jour de fête et de paix, vous ai-je dit…

PS : Avec le recul, je n’en veux plus au Père Noël !

©Michel Ostertag

 

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Créé le 1 mars 2002