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Textes de l'atelier d'écriture
par Philippe Vallet Année 2009/2010 Partie II - (La suite... de la publication d'octobre)
Cette année encore je dois dire
l’étonnement de cette continuité et la volonté de chacun à faire exister ce
lieu de créations, de critiques, d’expérimentations, de partages, de
réflexions, de découverte du monde de la littérature au sein d’un établissement
scolaire. Bonne lecture et à bientôt en
atelier. Philippe TEXTES -PARTIE II
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hard classe Je ferme les portes sur
le chemin, les feuilles des arbres tremblent et mes prévisions, tentent
l’avenir. D’un tremblement convulsif les bruits sourds se font entendre à toute
allure et je m’enfuis. M’égarant des sentiers, j’écoute tes mains me parler
imaginant toutes les choses me liant aux visages de notre souffle. Je respire
ta naissance devant tes yeux allumant mon nom dans le jour. Yves ***
Les dieux sont désolés Du haut de leur cristal de lune Ils escargotent loin loin loin Et crachotent leurs malédictions Sur les forêts sombres sombres Âmes blêmes des aurores boréales Ils manigancent un amer avenir Que les hommes tentent De déchiffrer au profond des archives Du temps L’abeille oriente ses antennes vers le soleil Nous puisons dans le creuset des mots Des raisons de secouer nos chaînes Infernale est la rengaine Des rêves insoumis Lancinant l’espoir
***
capteur je rêve de construire d’inventer de grossir le fleuve fait rêver demain je rêve de consumer l’avenir de fédérer des demains de bonne humeur je rêve aux nuits désassemblées d’un calendrier où hier où avant-hier et demain puis aujourd’hui se mélangent sans argument sans calendrier je rêve ce jour agréé d’un lever de soleil et ce jour ce maintenant ourdit au vivre là ce jour de ma case sur l’organisation hebdomadaire de mes joies inventées je rêve de damner le pion au sacré hiver et de rassembler les autres jours à ne pas veiller je rêve de construire un capteur à ne pas vieillir et recommencer à naître d’une activité à deux pieds qui nettoient au fur et à mesure le passé des poussières obsolètes du semblable du vivre là sans fatigue à souffler des bougies à écouter la musique les mines de rien les bacs à sable perdus les amis aimés les mêmes choses sans fatigue aux demains sans passé aux avenirs sans présent je rêve de construire la preuve du réel Philippe ***
Aléatoire Je te hais. Je te déteste.
Je t’aime. Je t’adore. Je ne t’aime
plus. Emmène-moi danser. Fais-moi
rêver. Envole-moi à l’étranger. Demande-moi en mariage. Prends-moi avec toi à
l’autre bout du monde. Te mettre à l’eau. Te tuer. T’assassiner. Te noyer. Te mordre. Te pincer. T’embêter. Te faire rêver. T’adorer. T’écrire des mots
d’amour. Te jeter depuis le haut
d’une falaise. Et puis finalement, t’aimer.
***
aux chemins d’éclaboussures les dieux toussent sans bruit une promesse de sable je cherche le temps des arènes souterraines les plis de l’éternité comme une flaque de souvenirs à la nuit j’ai grandi avec les genets sur les chemins secrets à la fenêtre ouverte d’un élan ici est ailleurs sans bruit le combat des songes aux chants du voyage incertain je cherche l’inflorescence d’un ciel bleu ton sourire aux pays des étoiles des dunes imaginaires et l’enfant feuille s’invente un automne sans bruit la bouche délivre des pardons de constellations de murmures à la nuit tombante sur la faille des choses les promesses du genet un horizon pareil à un signe j’aime ce bouquet Philippe ***
« Solitude » Comme partout ailleurs, La plaine est morne et morte, La ville est colossale, Pitoyable siècle ! Le cœur à nu, Je suis plantée devant la vie, Mais la solitude est habitable, Même si l’attente est illusoire. Quant à la pierre du silence, Il paraît qu’elle efface le temps, Qui l’aurait dit ? Emmanuelle
***
« Le silence d’un mot » À peine un mot dans le silence planté devant la vie et c’est une nuit de voyage sans lune qui surgit. Le rêve de cette danseuse irréelle aux yeux de fée le cœur à nu est presque fatal. J’aurais pu la dévorer si elle ne s’était envolée. Mélody
DISCOURS BULLIENS
Visage
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There is no alternative
« Utopies » Allongés dans un monde limite flou L’un fredonne dans une barque imaginaire L’autre bâille sous le ciel pur. Allongés dans le silence de la nuit L’un était en l’autre L’autre était dans l’un S’effacent le temps et la caresse Restent l’ignorance et l’erreur. Allongés dans la pourriture qui les ronge Leurs corps s’attirent Mais tous s’effondrent en symphonie. Loïc
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Première Partie ....(octobre 2010)
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Créé le 1 mars 2002
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