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Jormunrekk  sélection juin 2008

il se présente à vous.


         Kapo


Croyez-vous que la sensation
s’atténue avec la distance
Les cinémas capitulent
les lessives sont en berne aux fenêtres
devant l’embouteillage
        Sur le parking les prisonniers
        crient quand l’un des leurs
        essaie de s’enfuir
L’œil est toujours las quand il se pose
sur la nouvelle frontière
et ses cuisses béantes
        Comme par réflexe la pluie
        se met à tomber
        sans aucune imagination
D’abord les cajoleries
de quoi tenir à l’écart
les porcs et leurs laquais
        Puis, de la glumelle aux excréments
        voyez comme la moisson périclite
        La nouvelle Europe pétrie d’indignité
Quand on s’approche de la tour ouest
on entend notre propre sang chanter au bruit des bottes.


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-------- >  Quatre saisons / trois bûchers

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Créé le 1 mars 2002

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