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de Sébastien Tillous
, sélection septembre 2004 :
il nous vient de la Gascogne dans le sud-ouest français.
Il se présente
à vous.
A la tramontane de mes rêves
Neigent des flocons de baisers ;
Ronronnent les bas médiums
Des soupirs délectés.
Aux caresses à dos de névés,
Glissent les flancs de peaux fraîches,
Le long de longues langues,
Des érudits.
Retour au quotidien,
Retour au camp un,
Ici vit le placard de la modestie.
J’ai pourtant bien trimé la corde,
Mouillé le nœud de l’espoir,
Mais la pâte a pas pris ;
Un pétrin détrempé, à quel prix ?
A la tramontane de mes rêves
Nagent des sirènes dénudées ;
S’égrènent de flasques clapotis
Où des coques ricanent.
Des écailles sèches s’effeuillent,
S’effilent et s’effacent,
A la grâce des vents de l’orgueil,
Des airs marins.
Retour à la pesanteur,
Retour au nid des mœurs,
Ici vit le placard de la modestie.
J’ai pourtant bien trimé la corde,
Mouillé le nœud de l’espoir,
Mais la pâte a pas pris ;
Un pétrin détrempé à quel prix ?
Sous quel motif ?
Quel émotif suis-je ?
Frêles séquelles que ces maux m’affligent ;
J’donne ma poire au gratin,
Ma chair aux enchères
A saisir.
A saisir.
Ici vit !
----- > L’été étend son chale
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