Gilles GRÉARD
Blue wood
Le bois bleu de tes yeux
A des reflets d’argent
Son écorce vive tranchante
Me transporte sur les récifs de l’âme
Le souffle saint de ton sein
S’élève souple colline des soupirs
Le souffle sain de ton sein
Me subjugue sur les vagues de ton âme
Les cheveux d’aromates de tes noirs desseins
Se transforment en lumière sacrée
Notre part d’ombre s’harmonise
Sur le tremplin de tes cuisses
O senteur des lys
O senteur délice
Les bois bleus de tes yeux
Ont des reflets d’argent
Leurs écorces vives tranchantes
Te transfigurent en icône vivante
Éclipse
Ellipse d’éclipse au fond de ton regard
Lac intérieur sur les rives de l’amour
Éclipse d’ellipse virage à 180 degrés
La vie va vite
Toboggan de lumière dans tes prunelles élargies Par le bonheur
Ellipse d’éclipse au fond de ton regard
Chaque humain s’y reflète
Miroir candide
Éclipse de lune-yang
Éclipse solaire-yin
Le temps de rêver est bien court
Dans les méandres de nos amours
Ellipse éclipse
Salut de la terre à la lune
Salut aux terriens
Salut aux humains
Construisons ensemble un pont arc-en-ciel
Au-delà des nations des races des religions
Éclipse d’ellipse au puits de ton regard
L’étrange « êtreté » du monde
S’y reflète
L’âme du monde
L’Anima Mundi
Granite de voix
GRAIN DE FOI, grain de voix
Granité de la voix, souffle de gorge
ô forges des fontaines du vent.
Grain de voie, grain de foi
Granité de granit d’une voie
Ardeur de l’ascèse, rigueur d’ermite
Pourquoi ? Pourquoi pas sous le
souffle
De l’esprit qui prie.
Grain de roi, graine de reine
Qui enfante la luzerne du cri ardent
Sous le souffle libérateur
Des peuples en jachères.
Grain de foi, grain de voie, grain de voix
ô soufflets de forge dans la main de
l’archange androgyne
ô l’orge du sentiment libéré.
Rondo - Silencio
Ton silence est plus fort que mon cri
Ce silence dense serre ma poitrine
Cette poitrine colline du souffle
Ce souffle qui nettoie les miasmes murmurés
De nos peurs
Ton silence est plus fort que mon cri
Montagne de silence dense
Soufflet de forge délicat
Qui n’est plus
Ton silence est plus fort que mon cri
Ton silence tel un sceau sacrifié
Sur l’autel de ma foi
En la vie
Ton silence est plus fort que mon cri
Ton silence tel un sceau calligraphié
Dans le cours de mes veines sereines
Ton silence tel un sceau scarifié
Sur l’autel de mon cœur
Ton silence purifie mes humeurs salines
Ton silence comme un sentiment
Océanique
La vie même
La vie m’aime
La vie même
La vie m’accueille
Il n’y a plus de cercueil de cerfeuil
Sous les souvenirs anciens
Il n’y a que la menthe vivace du présent
La vie m’aime
La vie m’accueille
Elle a autorité naturelle sur
Tout tyran de l’âme
La vie m’aime
La vie m’accueille
La vie m’accueille dans sa magnificence
Danse sa magnificence
Jusqu’au souffle du soir
La vie m’aime
La vie m’accueille
Dans un souffle intérieur libérateur
Oh la vie m’aime
La vie m’accueille
L’oiseau siffleur chante son mantra matinal
Le canard vole haut dans sa
sphère bleutée
L’iris le genêt d’or le blé sauvage
Chantent à eux seuls
Un cantique dynamique
Oh la vie m’aime
La vie m’accueille
***
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