TERRA INCOGNITA

 

 

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Archives : Terra incognita

 

Nouvelle rubrique depuis 2019 : découverte…

 

Printemps 2024

 

Louise Guersan :  Poèmes inédits.

 

(I)

« Le grand voyage ».

 

Suivi de :

(II)

« L'ennui de Dieu »

 

(*)

 

 

Le grand voyage

(Le départ)

 

Monte sur le dos de l’albatros

Et vole par-delà l’inconnu,

En des lieux où nulle âme

Jamais

N’est allée,

Vole, vole loin,

Vois s’agiter ses grandes ailes

Qui t’amènent au-dessus des océans,

Plonge dans les courants chauds que fréquentent

Les océanides,

Les filles de Thétis.

 

Tu contempleras le feu de la terre,

Ses explosions,

Son repos dans les glaces du nord,

Ses déserts d’ocre, de bruns et de rouge

Qui chercheront à te séduire

Pour mieux t’ensevelir.

Résiste.

Ou ne résiste pas,

C’est toi seule qui décides.

 

Puis tout là-haut

Suis le parcours de la feuille

Emportée par le vent

Qui tourbillonne,

S’élève vers l’azur

Rêve d’un Eden heureux,

Redescend sur la terre

Et s’abîme, poussant son dernier souffle

Sur un sol humide et gelé

Qui cependant l’accueille.

 

Survole les forêts

Et les bois où Bacchus

S’abreuve du vin des dieux,

Et partage une coupe avec lui.

Enivrement.

Oubli du monde.

Danses lascives au côté des nymphes

Et des satyres.

Bois l’eau de feu,

Laisse aller ton âme par-delà les nuages,

Que l’albatros l’emporte au diable,

Ne garde que ton cœur

Brûlant de désirs.

Assouvis.

 

Si tu le veux, Dana, nous irons

Parcourir la terre, par-delà l’inconnu,                  

En des lieux où nulle âme jamais n’est allée,

Voir ce qu’aucune n’a vu.

 

Tu sauteras dans de fraîches rivières.

Elles semblent si calmes et apaisées.

Scintillement des eaux

Clapotis bulleux sur leurs rives.

Cailloux argentés que nous foulerons pieds nus,

Caresses de l’eau

Apparence de sérénité.

 

Mais sous le calme des eaux

Bouillonnement et rage.

La rage.

Toujours la rage.

La rivière est un guerrier redoutable

Qui blesse la terre,

La creuse,

Lui arrache sa peau, l’écorchant vive,

Et emporte impétueusement

Ce qu’elle lui a arraché.

Et toi, innocente Dana,

Tu foules de tes pieds nus

Ces débris de la souffrance

De la terre.

Nous sommes tous ses bourreaux

Impitoyables.

 

Le savais-tu, cruelle Dana 

Qui ne sait entendre ses cris de souffrance ?

Puis nous irons sur le mont Hélicon boire le vin des dieux,

Nous nourrir du nectar et de l’ambroisie.

Danser nus avec les bacchantes.

Enivrement.

Omar Khayyam l’a dit,

C’est dans le vin qu’est la sagesse,

Mais veux-tu vraiment être si sage,

Toi, déesse de la folie,

Déesse des mots de ta rage.

 

 

(Le chant du monde)

 

Chemins

Où s’est perdue mon âme

Errance au bord de l’infini

Éblouissement et cécité

Aime le purgatoire

Car tu ne sais où tu vas

Douceur de l’incertitude,

Tout est possible

Attends et tu verras

Et pendant ce temps

Rêve.

Apelle le cosmos, univers

Ou bien monde,

Mais qu’importe son nom,

Qu’importe qu’il soit onde

Ou bien lumière, éblouissement,

Couleurs, matières improbables

Quand tout est probable

Il est musique

Qui vibre dans mon cœur

Et muet, je l’écoute.

Il est le chant du commencement,

Le cri des pierres brunes

À leur premier éclatement

L’écho du premier crépitement

Le roulement du volcan

Où sont nées les passions

Aussi rouges que la lave.

Je me laisse emporter dans ce flux

Sanglant

Où je renais

En écoutant le chant du monde.

 

 

(Origines)

 

O Dana, avons-nous accompli le voyage

Ou allons-nous le faire ?

Illusions ?

Souvenirs d’un monde qui n’a pas existé

Dans un temps qui n’a pas existé

Où je me suis perdu.

Formidable explosion,

Fracas démentiel,

La terre expulse ses excréments

Et son sang rouge

Par une blessure profonde,

Une lèvre meurtrie,

Et son cœur bat comme mille tambours.

Fureur des éléments,

Hurlements de douleur,

Éclaboussures,

Déchirure,

Souffrance.

Souffrance.

Souffrance et terreur.

 

En cette sombre nuit

Quelles sont ces ombres qui avancent

À pas feutrés ?

Elles écoutent brâmer la terre

Et attendent, patientes,

Que reviennent la sérénité.

Soudain, au milieu de la tempête,

Un cri strident et faible à la fois.

Fin du tumulte.

Je demeure,

Songeur.

 

 

(Chemin de nuit)

 

J’ai suivi le sentier

Sans savoir où j‘allais.

La nuit était profonde,

J’avançais à tâtons.

Et je ne te voyais plus.

Oublier d’où l’on vient

Ignorer où l’on va

Fouler les cailloux bruns

Et les pierres moussues

Qu’on ne voit.

Entendre des bruits inconnus

Et sentir sous ses pieds

Le cœur de la terre dormante,

Qui bat tout doucement.

 

Ne pas la réveiller,

Sa colère pourrait nous anéantir.

Courroux, rage, fureur,

Explosion de son cœur

De roches ardentes,

Feu de son haleine torride.

Ne pas la déranger.

 

Sur quels vestiges oubliés

Avons-nous marché ?

Quels secrets endormis ai-je piétinés ?

Quels mots murmurés par la nuit

N’ai-je su écouter ?

Mystère de la création

Dans mon voyage onirique.

 

Au loin, tout là-bas,

En des lieux qui me sont inconnus,

Des notes de musique percent la nuit.

Je tends l’oreille.

C’est la plainte d’un violon,

Les pleurs d’un archet,

Une histoire émouvante

Qui se dissout dans la nuit

Puis s’éteint.

 

Tremblements.

Au loin une lueur rosée

Semble apparaître.

Mirage.

Ma nuit sera-t-elle éternelle ?

 

 

(Morte beauté)

 

Morte beauté

Flétrissure du temps

Terreur devant la décrépitude,

Comme dans une toile de Munch.

Fuir l’horreur, fuir mais où ?

L’odeur du sang putride

A inondé cette terre en tous lieux.

Est-ce la colère divine,

Ou celle des hommes devenus fous ?

 

Est-ce le cri de la terre,

Qui reprend ce qu’elle a donné ?

Corps en décomposition,

Remugles et puanteur,

Épouvante.

 

Que reste-t-il du monde,

Où entendre à nouveau le concert

De l’espace des premiers temps,

Ou voir le ballet des étoiles,

Ou retrouver les pluies tièdes

Ruisselant sur nos peaux réceptives,

La caresse des vents chargés

De capiteuses fragrances,

La splendeur des nuits adoucies par la Lune,

Les couchers du soleil au bout de l’océan ?

Morte beauté

Flétrissure du temps

Ballet des morts dansant sous la Lune,

Leurs chairs déchiquetées.

Cliquetis des os tapant sur un tambour

Tandis que l’astre du jour se tord de douleur.

Cauchemar.

 

 

(Il faut suivre ta route)

 

Ne te retourne pas, Dana,

Tu verrais l’empreinte de tes pas,

Ceux des chemins où tu t’es fourvoyée,

Où tu as pleuré et gémi.

Ne foule plus ce chemin

Où tu es déjà allée et écarte le doute.

 

Tu ne dois pas t’inquiéter

Car nul n’a tracé ton chemin.

Il n’est point nécessaire de rechercher la gloire

Dans ce monde insensé

Ni de chercher à ta vie une raison

Quand Dieu est muet.

 

Suis ton chemin avec audace

Et sans plus regarder en arrière,

Laisse retomber la poussière

Des sentiers anciens,

Confie l’oubli aux temps passés.

Nous marcherons sur le bord des volcans

Là où gicle le sang de la terre

Par des plaies béantes.

Grondement sourd de la souffrance

La souffrance, toujours elle

Blessure de la terre.

 

Tu penses à tes propres blessures

Celles de ton cœur, Dana.

La terre.
La terre et toi, sa fille,

Unies par-delà la mort.

Tu la blesseras et elle t’ensevelira.

Match nul, zéro à zéro.

L’entends-tu hurler sa douleur ?

Son sang est rouge quand le volcan s’épanche,

Il est noir quand tu la creuses pour lui voler son énergie,

Il est vert quand tu abats ses arbres. 

 

Et ses cris, Dana ?

Sais-tu seulement les entendre ?

Le veux-tu ?

Tu trembles.

Tu as peur de savoir.

Tu abaisses tes paupières

Comme un rideau épais qui cache la lumière du soleil

Aveuglement

Déni

Ou indifférence.

 

Tu as fermé les yeux

Puis soudain

Sauté d’un bond prodigieux tout là-haut,

Sur les sommets enneigés

Et tu contemples le monde qui semble si petit.

 

Silence absolu.

Sérénité.

Blancheur.

Purification.

Mais de quoi espères-tu te purifier ?

Tu as laissé des traces sur la neige immaculée.

Souillure.

Violence.

 

N’y aura-t-il nul endroit de la terre que tu laisseras intact ?

Ne te plains pas de l’avalanche,

C’est le voile tombé de la mariée

La pureté violée

La colombe touchée en plein vol.

C’est un cri de douleur.

Un pleur.

Cache-toi au plus profond de la forêt,

Qu’elle ne te voit pas

Qu’elle oublie ton impiété.

 

Beauté des arbres,

Sève qui monte,

Le secret de la vie.

Miracle

Cent fois recommencé.

Écoute-le en silence, Dana.

Le silence.

Le tien, pas le leur.

 

Laisse s’exprimer le bruissement des feuilles,

Le craquement des branches,

Le chuchotement des racines qui se rejoignent,

Le crépitement des glands qui tombent

Le gazouillis des oiseaux cachés dans leur nid,

Le murmure discret d’un ruisselet.

Tu peux caresser la feuille

Tombée au sol.

Chéris-la

Car elle t’offre ses couleurs de cuivre et de sang.

 

Enivre-toi des odeurs du sous-bois,

de l’humus qui couve les prochains rameaux,

des fleurs sauvages et timides

qui cachent leur splendeur à l’abri des buissons.

 

Contemple l’âme des forêts.

Mais sais-tu, Dana, que sous ce sol tranquille

Bat un cœur ardent ?

 

Le cœur de la terre.

Union

Et communion.

 

 

(Regarde la mer)

 

Regarde ! Regarde !

C’est la mer que tu n’as jamais vue.

Regarde-la, comme elle est claire et court jusqu’à l’infini. Tout là-bas, aux confins du monde,

Elle semble arrondie,

Comme un ballon bleu de géant. Regarde ! Regarde comme elle est apaisée et sereine,

Celle qui cache en son sein les forces de la vie. Doucement ses vaguelettes viennent

S’épandre sur le sable

Qui est l’âme de milliards d’êtres.

 

Écoute, maintenant ! Écoute la mer !

Entends son clapotis, comme le chant d’un oiseau.

Mais il arrive qu’elle soit en furie,

Roulant comme un tambour,

Mugissant et laissant éclater sa rage.

Orage dans le ciel, tumulte de la mer,

Déchaînement des éléments dans leur colère.

 

Hume ! Hume maintenant son étrange parfum

Sorti des profondeurs,

Un peu salé, un peu soufré.

C’est la senteur de la vie, celle des profondeurs sibyllines où se tapissent sirènes et néréides.

Celle d’un monde scellé où sombrent les marins.

 

Touche, touche la mer !

Va tremper tes pieds au bord de l’onde

Après que tu auras foulé

Le sable fin et cueilli un coquillage d’or.

Tu y laisseras la trace de ton corps qu’effacera

Bientôt la marée.

 

Puis plonge au sein de l’eau,

Trempe tes lèvres,

Embrasse-la

Et souviens-toi !

Souviens-toi du

Temps lointain où elle fut notre mère.

 

 

(Arrête-toi, Dana)

 

N’as-tu assez profané la terre,

Que tu veuilles maintenant

Fouler le Cosmos ?

 

Les pieds joints,

En riant,

Tu aimerais sauter d’une étoile à l’autre.

Écoute plutôt la musique de l’univers.

Sens battre son cœur dans le tien.

Rythme lent et continu

 

Mais si tu sais écouter,

Tu comprendras qu’il est orchestre.

Chacun y joue sa partition.

Tends l’oreille.

Roulement de tambour,

Plainte lancinante du violon,

Trompette qui annonce la naissance

D’une galaxie.

 

Mais sache que jamais tu n’en verras le chef.

Peut-être est-il mort

Ou en hibernation.

Peut-être s’est-il désintéressé de ce monde

Ou est-il parti en créer d’autres,

Nous laissant seuls dans cet infini,

À en crever.

Déchire le ciel,

Crie ta haine, Dana,

Hurle ta colère

Que ton cri se réverbère

Et ébranle cet univers dément.

 

©Louise Guersan


 

 

(*)

 

 

Pas grand-chose à dire sur moi. Grande banalité. Une simple femme très désabusée par une vie qui n’est qu’une longue suite de trahisons et de souffrances. Mais bourrée de résilience.

Docteur en Histoire de la Sorbonne, et diplômée du Conservatoire des Arts et Métiers de Paris, passionnée par l’Égypte ancienne, j’ai enseigné un temps la langue égyptienne ancienne et son extraordinaire écriture hiéroglyphique.

Je suis également passionnée par l’histoire des religions et fais depuis 20 ans des recherches. J’ai écrit un gros pavé de 700 pages mais impubliable si je ne veux mourir de la main de fanatiques de tous poils, toutes religions confondues. (Mais au moins je mourrai moins idiote).

En 2020 et 2021, avec la crise Covid et les obligations de retrait imposées aux populations bâillonnées, l’ennui prédominant, je me suis lancée dans l’écriture de nouvelles et de poésie avec des amis et nous avons décidé de concourir dès 2022 pour voir ce que cela donnerait. Pour l’instant j’ai obtenu les récompenses suivantes (bien sûr la liste des rejets doit être plus longue, mais chut !!! je la tiens secrète pour ménager mon ego) :

-                2022 : Dijon, Poètes de l’amitié, 1er prix de nouvelles

-                2022 : Dijon, Poètes de l’amitié, 3è prix de poésie

-                Mai 2023 : Oye Plage, 1er prix de poésie

-                juin 2023 : festival du prix de Trégastel, 1er prix de nouvelles

-                juin 2023 : Médiathèque Simone Veil , 1er prix de poésie

-                juillet 2023 : Paris,  prix Arthur Rimbaud,  ouvrage collectif de poésie

-                juillet 2023 Béziers,  festival du fantastique,  demi-finaliste

-                octobre 2023 :  Arras, rose d'or du prix Anacréon de poésie

-                octobre 2023 :  Arras, rose d'or du prix de la ville d’Arras de poésie

-                octobre 2023 : Orléans, amitiés littéraires d’Orléans ; 1er prix de nouvelles

-                novembre 2023 : Les Sens retournés, ouvrage collectif, Haikus

 

Rien à dire de plus si ce n’est : lecteur qui t’égares dans ces pages, couche sur le papier tes propres émotions, tu en seras le premier surpris. Ton esprit recèle des trésors que tu y as enfouis profondément et que tu as voulu oublier. Déterre-les, navigue sur les sentiers vierges de ta propre pensée, laisse-toi aller au gré de ton envie du moment. Carpe Diem.

 

Louise Guersan

 

***

Une rencontre littéraire forte et intense bien que relativement fortuite puisqu’occasionnée par la messagerie Francopolis… Et la découverte – après un premier échange autour de textes poétiques d’un style différent, qui ne m’ont pas convaincue – brusquement, merveilleusement, d’un autre ton, d’une autre inspiration, jaillissant comme un geyser qui venait de naître en surface après une longue pression des eaux contenues en des profondeurs inconnues. Louise a raison de conclure elle-même, sur cette expérience d’écriture dont elle est si riche que le jaillissement est presque sans effort, sinon continu, en aiguillonnant ainsi son « lecteur implicite » : « Ton esprit recèle des trésors que tu y as enfouis profondément et que tu as voulu oublier. »

J’ai aimé inconditionnellement bien que je fusse gênée par l’adressage de l’autrice, justement, dans le cours du poème, à une sorte de « lecteur implicite » qui porterait mon prénom… sinon à une sorte d’héroïne imaginaire. J’ai insisté pour le faire gommer du texte mais Louise a tenu bon, en m’assurant que cela n’avait rien à voir avec ma modeste identité onomastique : il s’agit d’un nom mythique qui l’obsède depuis longtemps et qui renvoie, m’expliqua-t-elle, à plein de références culturelles anciennes.

« C'est d'abord le féminin du prénom Dan qui fait référence à Dieu, à sa justice. On le trouve dans la mythologie mésopotamienne (je suis historienne de formation)… Ensuite Manau a sorti, un peu avant le début du siècle, un album intitulé La Tribu de Dana qui leur a rapporté le disque d'or ou de diamant, je ne sais plus ; j'en ai l'un des centaines de milliers vendus et il m'émeut toujours autant. Et puis il y a la fameuse vallée de Dana que j'ai visitée en Jordanie, il y a longtemps, et qui m'a beaucoup remuée. »  

En fait, c’est la charge symbolique voire mystique que Louise y voit associée : « Et réellement ce prénom évoque en moi des mondes mystérieux et perdus qui ont laissé dans notre inconscient collectif des images fortes et émouvantes… Pour moi il représente l'âme de la terre, ou la jumelle humaine et mortelle de la terre. C'est un prénom d'une intense évocation. Et c'est ce prénom, lui seul, qui a guidé mes doigts sur les touches de mon ordinateur. Rien d'autre. Sans lui, je n'aurais rien écrit. Alors je le garde. Je refuse de le changer, il est mon inspiration absolue. Je le répète, c'est pour moi l'âme de la terre, l'âme de la création, l'âme de Dieu fait femelle, et vous ne pouvez l'arracher à ma poésie. On n'arrache pas à un poète ce qui l'inspire, sinon on l'assèche. »

Bien entendu, j’ai capitulé.

Évoquer cet échange autour de « Dana » permet en fait juste de lever un petit coin de rideau sur l’univers fascinant de Louise Guersan. Je lui souhaite un long et riche parcours en poésie, à la mesure de la puissance de son fleuve intérieur !

 

Une écoute musicale s’impose pour rendre raison à Louise :

Manau, La Tribu de Dana (1998, remasterisé 2017) : écouter ICI.

 

PS « Rien à dire de plus si ce n’est… » disait-elle dans sa présentation : oui, si ce n’est qu’elle vient de se faire décerner le prix de la Fondation des poètes français, prix Campion-Guillaumet pour le poème Un Violon dans la Nuit !...

(D.S.)

 

 

Louise Guersan

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