Une traversée de mots au goût de Noël... |
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Quelques douceurs 2007-2022 : Gertrude Millaire |
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2022
– Gertie Il manque
une belle couche de blanc pour sentir la venue de Noël... c'est vraiment
surprenant que Dame nature retarde à ce point la présence de ce
blanc !... On garde quand même espoir... qui sait ? |
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2020 - GERTY Oups...le ski arrive ce samedi...vitement
que j'installe mon sapin...le voici et si tu fais la
vaisselle, tu ne peux le manquer... la lumière, l'éclairage change selon les
humeurs du jour... il suffit de regarder par la fenêtre ! Message et
photo extraits de FB, décembre 2020 |
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2017 - GERTY Je garde précieusement ce goût de Noel au fond de
ma poche… et du coup, je trouve, mon pas plus léger, presqu’en apesanteur
quand les lutins de nuit passent peindre le paysage tout en blanc pendant mon
sommeil. C’est un peu comme si l’éveil surfait sur un air de musique à cordes
spéciales, diapason unique, toujours différent des autres années mais dans la
même gamme légère… fébrile et toute en douceur. Oui, je sais, je pourrais faire
l’effort de partager un récit plus riche, plus sérieux, plus solennel pour
cette belle nuit mais quand vient cette magie, je flotte et me laisse
encercler par cet air joyeux et ce rire des enfants. Cette fébrilité dans
l’air, nous porte, nous transporte et nous donne le gout
d’y croire à cette fête, et une fois de plus, on se laisse prendre par cette
nuit illuminée et ce rassemblement, ces rencontres nocturnes au pied du
sapin… et ce rire des enfants, traces profondes dans le sillon de la vie et
veille à la survie de cette mélodie du bonheur. |
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2016 - GERTY Je regarde
par la fenêtre tout ce blanc posé sur les branches et j’entends comme des
grelots de rire se poser sur le dôme de ma planète.
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2014 - Gerty |
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2012 – Gerty En Souvenir de ces
Voyageurs Inter-Planétaires
La Petite Fille et la Poésie (écrit en 1994) Il était une fois, dans un je ne sais où, une
petite fille. Cette petite fille voulait découvrir la Poésie, ce je ne sais
quoi qui embellit la vie. Car tout était triste autour d’elle. Un voile
d’ombres et de brumes l’entourait, un rideau de pluie et de larmes mêlés.
Cette petite fille sans nom, ce je ne sais qui, avait dans le cœur une
chanson, une mélodie qui l’accompagnait et la rendait plus gaie. Elle aurait
voulu que tout fût gai autour d’elle, cela la rendait toute triste de voir un
univers sans couleur, des ombres de vie. C’est pour ça qu’elle se disait :
«je dois découvrir la Poésie, elle rendra l’univers plus beau, aussi beau que
la chanson que j’ai dans le cœur.»
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2011 - Gerty Dis, le Père Noël, un mythe ou une réalité ? Surtout, surtout ne dis rien. Je ne veux pas connaître ta vérité. Ton
vrai est parfois si loin de la vie. Et puis ne suffit-il pas d’y croire pour
que les gens, les choses, les sentiments existent ? Les journaux
nous parlent de guerres, de scandales, de misères, d’injustices et quoi
encore ! De quoi perdre le goût d’y vivre dans ce monde. Et pourtant, le
revers existe. La générosité, l’entraide, les rencontres, l’amour
répand son parfum et nous dessinent un arc-en-ciel. Il suffit juste de
choisir la bonne paire de lunettes. Rien n’est parfait mais tout se
joue au quotidien. Le père Noël existe parce que j'y crois et je peux lui écrire,
l’attendre et même recevoir ses cadeaux. Oui, un temps d’arrêt, un
temps où le rêve devient réalité, un temps de festivités où on enterre nos
haches de guerre, où l’essentiel est le plaisir: en
donner, en recevoir, sentir pour un moment l’euphorie des festivités.
Un moment où on retrouve son innocence, où tous les possibles arrivent,
un temps où on se réconcilie avec l’enfant qui sommeille en nous. Tout
est à la joie : les lumières scintillent, la musique danse dans les
rues… même les flocons de neige deviennent magie. On se sent léger,
généreux, disponible. On se refait une beauté intérieure, extérieure juste pour
le plaisir d’y croire. Le plaisir d’aller à la rencontre du moi et de
l’autre. Mon père Noël, c’est ces rencontres, ces
échanges, ces éclats de rire, ces câlins, ces vœux échangés dans toutes les
langues et à travers tous les réseaux d’échanges des temps modernes. Mon père Noël, un poste d’essence où je refais le plein pour
poursuivre ma route avec ces 365 kilomètres pour m’éviter de tomber en
panne... de générosité. Une station d’air pour gonfler ma voile et traverser
les tempêtes au-dessus des nuages. Une mise au point qui me fera démarrer
même les jours de grands froids. Mon père Noël, c’est toi, c’est moi, c’est nous. Et j’y crois. *** |
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2010 - Gerty Suffit d'y croire Une à une s’allument
les étoiles Il a à peine cligné
de l’œil et la maison est pleine. Son sourire miroite
dans ma coupe, Lente, la nuit prend
possession des alentours Et ce silence opaque
donne à mieux voir, La terre tourne et
tout bouge Les pays se touchent
en cette nuit par le blanc d’un silence Entre les heures, un
espace se crée et l’horloge sonne son minuit. Une colonne de feu
effleure le papier-peint de souvenirs, mais la magie opère, il en oublie
l’existence des raz de marée, des tremblements. Cette nuit, les
volcans dorment. Il se laisse porter
par la musique des rencontres, Loin de son
métronome le cœur bat à sa guise Il a couché sa peine
au pied de l’arbre. |
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2009 - Gerty Blanc tout est blanc, trop blanc Rien à faire, tous les regards
surveillent la porte. Oui la porte. Ah ! Vous ne saviez pas. Mais non
le truc de la cheminée c’est aux oubliettes. La porte, je vous dis. Il va entrer par la porte tout de rouge vêtu avec
son sac à surprises. Que dis-je ? Pas de surprise, tous les enfants ont écrit
au Père Noël! Ils ont tous passé leur commande. Ils
attendent la livraison. Moi, pour Noël, je veux une wi i et des jeux et aussi un téléphone cellulaire pour
parler à mes amis et aussi l’auto téléguidée et aussi... mais son frère
intervient : il faut que tu en laisses pour les autres. Il y a beaucoup
d’enfants sur notre planète. Ah! oui, s’exclame le plus jeune, tu
crois que le Père Noël ne pourra pas m’apporter un papa ? Il faudra que je le
laisse pour les autres ? Non, je ne te crois pas, c’est la seule chose
que j’ai demandé dans ma lettre et les autres, ils en ont un papa. Le cousin, venu de loin pour la fête
s’avance : moi je voulais un fusil mais ma mère m’a dit que les lutins ne
faisaient pas ce genre de truc, alors j’ai dit au Père Noël, si tes lutins ne
veulent pas construire des armes, tu as juste à arrêter la guerre. Sa soeur
intervient : tu as bien fait, moi j’ai demandé au Père Noël de remplir son
traîneau de nourriture pour tous les enfants de la terre. Et de m’apporter
juste quelques bonbons parce que de la nourriture, j’en ai plein mais des
bonbons, pas du tout, ma mère dit que ce n’est pas bon, les bonbons pour mes
dents. Le temps... Temps de rencontre et de festivités. Aux douze coups de minuit, il arrive
avec sa poche... des cris fusent de partout, des éclats de rires font
chanceler l’étoile au faîte du sapin mais personne n’y porte attention,
petits et grands déballent leurs étrennes pendant que la tourtière brûle au
four. |
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2007 - Gerty MAGIE BLANCHE devant l’insistance du gel **** |
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Créé le 1 mars 2002