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Leezie
Envoyé samedi 17 avril 2004 - 12h38:   

Bonjour à tous et un joyeux printemps à tous !
Voici les publications nouvelles du site
Francopolis

une sélection de six auteurs en poésie et en prose : Jean Gédéon, Patrick Joquel, Angèle Lux, Marcel Maillet, Lionel Morello et Gérald

liste des auteurs


Lisez
présentation de Gertrude Millaire




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Leezie
Envoyé samedi 17 avril 2004 - 12h41:   

Comme chaque mois, une page de textes d'un des membres du comité de lecture
ce mois-ci, Philippe Landreau

Nous avons eu aussi envie de vous faire part de ce qui se passait sur le forum littéraire de notre site. Ce mois-ci, donc, une sélection de haïkus
les haïkus du forum



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Leezie
Envoyé samedi 17 avril 2004 - 12h45:   

des articles dans la rubrique francosemailles :

Cristina Castello
Nicola Kurtovitch
Umar Timol

un billet d'humeur sur
l'attentat en Espagne

et dans vues de Francopolis Gertrude Millaire nous parle de
salon du livre de l'Outaouais


vos commentaires et vos textes sont bienvenus ! bonnes lectures !


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Leezie
Envoyé samedi 17 avril 2004 - 12h48:   

Nicolas, pardon, j'ai mal orthographié ton prénom, c'est avec un "s", bien sûr...

un article passionnant sur les rapports des auteurs néo calédoniens avec le français, langue de l'oppresseur : la tentation caméléon

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nadjaphtaline
Envoyé samedi 17 avril 2004 - 16h16:   

http://www.francopolis.net/francosemailles/Kurtovi tchCameleon.html


Vraiment une belle réflexion étaillée dont je garde plusieurs pistes de reflexions.
Je l'utiliserais volontiers comme lien dans de futurs articles ou textes.

Peut-être y a-t-il une liste de ses oeuvres ou créations qqpart ?



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Nadjaphtaline
Envoyé samedi 17 avril 2004 - 16h27:   

" La sincérité c’est aussi être conscient que ce n’est pas en se niant, en étant son propre fossoyeur, qu’on peut espérer accéder à l’amour de l’autre. On peut créer son propre déséquilibre affectif et mental par la négation de soi même. Je veux dire par là qu’en culpabilisant à outrance sa culture et sa civilisation, on ne peut à court terme, être d’aucune utilité pour concourir à l’émancipation et à la conquête de davantage de justice et d’équité. C’est encore succomber, que de pratiquer le suicide culturel, c’est un autre enfermement que de rejeter ses racines.

Il vaut mieux pratiquer la vigilance vis à vis de soi même plutôt que l’automutilation."



" Gardons-nous de n’être que miroir de l’extérieur car ce qui fait la force d’un cœur c’est sa capacité de puiser en lui l’énergie de vie et d’en irriguer l’espace tout autour."

Tentation Caméléon et Métissage Culturel
par Nicolas Kurtovitch de la Nouvelle Calédonie





Oui, encore Merci. De formuler ces réflexions aussi justement.


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Leezie
Envoyé samedi 17 avril 2004 - 16h57:   

bonjour Nadia !!

oui oui Nicolas Kurtovitch a un site, où tu peux lire une partie de ses oeuvres, que personnellement je trouve d'une extraordinaire beauté

cliquer ici

et il y a aussi
l'association des écrivains de nouvelle calédonie


très heureuse que tu partages avec moi cet intérêt pour cet article !


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khalid
Envoyé lundi 19 avril 2004 - 11h49:   

Je me joins à vous pour surrenchérir sur la pertinence de la réfléxion de Nicolas

A propos de "l'autre" j'avais moi même mené une plus modeste réflexion éditée sous le titre de "Réminiscences" sur Ev
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Il est des souvenirs qui restent gravés dans nos mémoires, comme si celles-ci s'accrochaient à ces bribes de vies pour rassembler les morceaux épars de notre identité, reconstituant le puzzle de nos "moi" quelque part inachevés, y puisant à l'usure en fonction de l'instant, les images, les sons et les odeurs permettant de nous reconnaître dans les événements de nos existences.
Elle est loin l'époque où, justement par l'absence de ces réminiscences, l'enfant que nous étions, au souvenir encore rare, lorsqu'il se mirait dans un miroir, jubilant devant cette complétude enfin trouvée, se retournait instinctivement vers le regard de sa mère pour une confirmation de la certitude apaisante de son être. Elle est certainement loin cette douce époque où, la tendresse d'un regard maternel suffisait à remettre le puzzle désordonné par nos "et moi?" en place et en phase de nos émois.
Nous voilà adultes. Forts de nos certitudes ? pas toujours hélas ! Tant d'images se mélangent dans nos têtes qu'on s'y perd parfois à se demander de laquelle nous vêtir. Si mamans et enfances sont lointaines aujourd'hui, n'en demeure pas moins le désir intense de notre identification à l'architecture que l'on croit être capable, vaniteusement, d'envisager en toute objectivité sans plus attendre ni rechercher les approbations initiales et sentimentales qui nous avaient guidés et rassurés quand nous en étions encore aux fondations. Nous voilà grands et prétentieux de notre savoir, nous complaisant dans un "moi" où le plus souvent l'autre, lorsqu'il nous reflète une image imparfaite, se trouve être l'exutoire de notre imperfection nous poussant à le maudire pour le bonheur qu'il ne nous donne pas.
En fin de compte nos certitudes ne seraient-elles qu'un jeu de miroir ou l'image de soi se trouve sans cesse amarrée au discours de l'autre?
C'est en voulant approfondir cette question, qu'au fil d'une lecture, je découvris ce stupéfiant récit :
Un chinois qui venait de mourir, fut tout d'abord envoyé en enfer afin de mieux goûter le paradis. Il y trouva des hommes tristes et faméliques, attablés pourtant devant des bols pleins de riz. S'approchant d'eux, il vit le handicap qui était à l'origine de toute leur souffrance: leurs baguettes mesuraient deux mètres de long ! arrivé au paradis, le spectacle fut des plus déroutants. Les individus étaient sereins et repus, pourtant les baguettes posées sur la table mesuraient aussi deux mètres de long! Lorsque le repas débuta dans la bonne humeur, notre homme put constater avec stupéfaction que chacun nourrissait celui qui était assis en face de lui…
Je compris alors, grâce à cette parabole chinoise, ce que pourrait être l'humilité de reconnaître nos failles, sans prétendre atteindre à la perfection, car elles témoignent de nous autant que nos acquis . Ces failles que l'on colmate par ce plat préféré de l'âme : la vanité. Je compris surtout, en laissant remonter cette réminiscence de la vision "saine" de l'enfant qui sommeille au fond d'une de ces failles que, justement, parce qu'il est l'écran de toutes mes projections et qu'il participe à la découverte de moi-même, l'autre n'est plus celui qui m'empêche d'exister mais celui qui me permet d'être.

khalid

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