|   Comme une statue
      d'automneLe retour à l'enfance est
      parfois Un rire qui ensoleille l'âme Lorsque la nuit s'en vient Toute habillée d'étoiles Et que la mer apprivoise le
      vent  Dans le silence qui survient Après le jour et les larmes... Des écumes soudaines S'endimanchent de chagrins Et l'amour nous réapprend à
      sourire... Le souvenir s'installe au pied
      du quotidien Comme une statue d'automne Sur nos feuilles jaunies... Nos inespoirs Retentissent au creux de nos
      vies, Horloges du temps arrêté Sur les aiguilles du cœur, Et seul un regard sur la pierre
      de lune éclaire  Ma main qui me dit le
      « Nous » que nous sommes à jamais...     Poème écrit à quatre mains (et deux cœurs…)
      extrait du recueil duettiste Les radeaux de lune de Christian Boeswillwald et Nathalie Lescop-Boeswillwald, 1999
      (reproduit par Nathalie sur sa page
      Facebook, 3 sept. 2025).       Car tout n’est que
      beauté Car tout n’est que beauté pour
      qui sait regarder La douceur d’un oiseau dans un
      long ciel nomade Dérivant lentement et qui vient
      s’attarder Sur une miette d’eau rejoignant
      la cascade,   Et dans le bruit du vent et de
      la pluie qui goutte Sur la peau de l’enfance au si
      près retrouvée J’avance dans ma nuit en
      silence et je goûte Chaque instant qui s’efface en
      le sachant rêvé,   Car tout n’est qu’élégance et
      lente majesté Quand le temps s’en revient à
      la source futile De l’âge qui s’étouffe à petits
      pas comptés Dans la vieille mémoire où dort
      notre inutile…   Alors pour tout l’éclat d’un
      soleil qui décline Au soir si délicieux d’une
      riche journée, Il est cette heure lente
      arrêtée qui s’échine À mettre de l’amour sur notre
      destinée…   17 mai 2024     
       La vie s’évapore
      comme un parfum…Il y a comme cela Certains soirs Des oiseaux bleus Qui traînent par hasard Sur des ghettos de brouillard Engoncés dans nos rêves flous,   Quelques feux rallumés Inutiles et splendides...   Et puis furtivement L’envie d’être très loin   Pour retrouver ces magnifiques
      soleils Où revivent les choses belles De nos passés...   12 mai 2024     La mer comme le
      verbe La mer comme le verbe étend ses bras de lune sur des draps de satin  aux couleurs de la nuit dans un lit de hasard  où traîne mon ennui entre la Mort, la Vie,  allant de l’autre à l’une…   De ces papiers de l’âme  un parfum d’amertume s’échappe doucement  en miettes de soleil, petits grains du passé  tombant sur mon sommeil en silences feutrés  comme une aube qui fume…   À l’horizon désert  d’infinis rendez-vous la mer tient son secret,  le verbe son mystère, dans cet encrier bleu  que la nuit solitaire boit jusque dans vos yeux  quand les mots se font doux...   20 avril 2024     S’il vous faut
      retenir S’il vous faut retenir  Un seul mot de moi C’est un MERCI en majuscule Pour vos messages de l’avril…   En ce onze du mois où vieillir A vos douceurs de surcroît Quand l’âge ne recule Mais file, file, file…   N’est-il plus beau secret Qu’écrire avec amour Dans son bureau en solitaire Ces quelques mots juste pour
      vous.   Alors aucun regret De voir flétrir le jour J’aurai fait mon temps sur la
      terre En vous laissant nos
      rendez-vous…   Merci encore de m’avoir lu De m’avoir dit tout votre
      amour, Votre amitié ou juste rien Mais chaque mot est comme un
      lien   Que le temps tisse sans retour En nous laissant à l’inconnu, Alors prenez grand soin de vous Car sans être rien nous sommes Tout !   12 avril 2024     Poèmes et photo reproduits
      d’après la
      page Facebook de Christian Boeswillwald.     |