Vos textes publiés ici après soumission au comité de lecture de francopolis.



 

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Vous y trouverez des poètes, des nouvellistes et romanciers, des auteurs de pièces de théatre, hommes et femmes, connus et inconnus, venus des cinq continents. Vous pouvez, vous aussi, en faire partie en nous proposant un texte



     
"Orage d'écorce" Coralie Delval

Présentation
de la SÉLECTION

octobre 2009

n*69

fournée
préparée

par

Ali Iken




Présentation de la fournée octobre 2009 par Ali Iken


*L'imagination n'a pas l'instinct d'imitation. elle est la source et le torrent qu'on ne remonte pas. C'est de ce sommeil vivant que le jour naît et meurt à tout instant. Paul Éluard

*De tant aimer de tant marcher naissent les livres. Pablo Neruda

*Parler c'est accompagner la graine jusqu'au noir secret des nombres. Aimé Césaire

N' a-t-on  pas écrit qu'on a que nos voix pour exister ? lui disait-il …!

Et que la parole éclate en mille lueurs et que les espoirs enfiévrés de nos souffles innocents perdurent et abreuvent l'élan phosphorescent des aubes... Et que nos murs déployant leur éloquence se fassent entendre jusqu'aux  poreuses lisières de nos sentes assoiffées.

Et des paroles à vivre à l'air libre des clairières,
sur la terrasse d'un café,
dans un compartiment de train
ou  tout proche de son étoile...,
à l'occasion des fêtes de fin d'année, Francopolis a le plaisir d'en offrir à ses lecteurs et à ses lectrices dans un bouquet aux parfums des forêts. Une anthologie sur papier verra le jour, elle est encore à l'affût de ses pas pour une belle naissance grâce aux efforts de ses membres et particulièrement aux soins des initiateurs du projet, en l'occurrence Michel Ostertag et Serge Maisonnier. " Anthologie Poétique - Francopolis 2008-2009 qui regroupe les poèmes de 80 auteurs publiés dans notre Revue.

Ceci d'un côté, de l'autre nous aimons vous informez que deux nouveaux auteurs viennent d'adhérer au comité du site, il s'agit des bienvenus André Chenet et de Juliette Guerreiro à qui nous souhaitons encore une fois un long et prospère séjour parmi nous.
Comme nous aimons aussi remercier tous les auteurs et les artistes qui ont collaboré à ce numéro et particulièrement nos trois généreux poètes: Hafsa Saifi, Nadjet Tabouri, Luc-André Rey et la nouvelliste Jéromine Beauvoisin, sans omettre bien sûr de remercier Coralie pour son bel "orage d'écorce." qui illustre cette revue d'octobre.


HAFSA SAIFI, d'Alger offre aux lecteurs un texte sans titre composé de cinq fragments.

Pour Phillipe, ces textes sont à retravailler, il se demande: Pourquoi a-t-il choisit de nous faire parvenir des textes découpés comme ça, petits fragments à la première lecture: j’accepte.. Si je relis, ça coince.... Certains passages à la ligne,  le début du texte trois .. .. D’où vient donc ce sable... Des “qui” pour moi un peu de trop....faut- il décortiquer ligne à ligne ?
C’est un texte que j’aimerai retravailler,  mélanger découper,  tambouille nouvelle,  finalement trop de choses, trop petites , trop d’images, des couleurs  en écarts,  pas assez de mystère, de silence, d’ombre,  d'espace. Je dis oui pour ces textes comme étape du travail d’un texte,  du lâcher prise  pour aller  vers un... Pas de mots pour cela.  Michel  ajoute : C’est un auteur à l’approche difficile et qui mérite plusieurs lectures successives. Après cet effort, je dis OUI à tous ces textes. Avec un bémol pour le texte 1 un peu abscons pour moi. J’aime particulièrement sa manière de casser le rythme et ainsi de laisser en suspend le lecteur. Le poème 5 est très réussi, abouti.
Lilas dit oui pour l'ensemble des textes : J'aime le style de cet auteur qui écrit avec une savante simplicité venue du cœur. J'ai aimé également la portée universelle de cette sélection : il pourrait s'agir de l'évocation des oubliés de l'Histoire, ou bien -mais aussi- de n'importe quel homme, de ceux qui ont oublié leurs racines, les "saisons du vent" qui rendent libre, et la "prière du silence. Une enfance de l'être et de l'humanité." Kelig, après quelques hésitations écrit : On en souhaiterait un peu plus ! C’est un peu court présenté ainsi, on y sent pourtant des belles choses… Il y a là quelque chose, comme qui dirait... J'hésite quand même, comme retenu.... un petit non pour l'ensemble.  André commente brièvement le texte 1 . Oui, pour ce souffle primitif, alors qu'Hélène elle, y sent une amère douce nostalgie à l'enfance et aux origines:  Moi aussi j'ai lu une seconde fois et j'ai ressenti beaucoup de nostalgie, il évoque bien le regret de l'enfance des affections perdues
" lorsque nous enfantons nos ancêtres ne nous parlent plus "
J'aime aussi " la silhouette d'un homme qui écoute l'eau lui dire qui il est" . Il ressent ses origines dans les cours d'eau , peut être la pluie... On le sent seul un peu égaré. " le corps qui ne connaît pas le vent tiède de la voix , la prière du silence…" et pourtant…! La poésie ne vient- elle pas de cette prière ?
Gertrude à propos du texte 2 dit : oui... pour cette révolte mais surtout cette douleur toujours présente, ce questionnement sans réponse. Ça vient nous chercher. Serge réplique: Le sang oui mais la révolte, elle, ne se desséchera pas.
Hélène : oui . Mon préféré, dans celui-ci,  il retrouve l'enfance. Et toujours à propos du texte 2 André  écrit : Oui, la chute est superbe!
                  
"Et lorsque nous enfantons

Nos ancêtres ne nous parlent plus
Nous n'avons plus de nom"

En écho au texte3, Serge commente :  L'amour, les dieux comme du sable sous la peau dans la solitude de la nuit. André dit oui et estime que : la beauté est proche tandis que Lilas dit non à ce même texte en raison du manque d'originalité et de rythme: Non.  Il me semble que la première moitié manque d'originalité et de musique. La suite est meilleure grâce à son rythme évocateur que l'on entendrait bien scandé par des instruments appropriés. Même critique de la part d'Hélène qui suggère ceci : Je supprimerais les articles au début des trois premiers vers pour planter le décor .Les vers sont trop souvent coupés . Regroupés certains seraient plus expressifs. Il vaut la peine d'être retravaillé . des idées mais pas de méthode.Quant à Gertrude, elle accorde un Oui, on y sent la nostalgie... la solitude d’un   peuple.
Passons au texte 4. André le commente ainsi:  Oui, la simplicité est justesse, comme dans les belles chansons.
"Passent
Des chevaux dans un ciel sans nuage(s),
Les saisons du vent
Qui toujours nous ont rendu libres.
Le merveilleux chemin de notre enfance."
Pour Gertrude, ce texte 4 mérite d'être publié malgré qu'il est .un peu court.. mais le visuel est là. Hélène à propos du texte 5 écrit son oui en gras :  OUI …montre qu'il n'a pas oublié les émotions de l'enfant plus près de la nature que l'adulte et cite : "Notre âme c'était l'herbe" dans le même sens  et toujours à propos du texte5, Gertrude parle d' une écriture jeune qui exprime bien ce passage difficile à l’adulte. André dit : Oui, le poète a su retenir les sensations de l’enfance…

"Jours d'enfance
Une heure durait longtemps.
La nuit était vie infinie,
Les nuages,
Terribles cavaliers de l'océan.

Tout était grandeur!"

***

NADJET TABOURI,  elle aussi d' Algérie  (Sidi Bel Abbas), elle nous a gratifié de deux beaux textes en prose l'intitulé comme-ci:  "…!" et " Epilogue"

Commençons par ce que dit Hélène sur le premier texte: "…!" Oui J'aime la dernière phrase "entendre son cœur battre et l'ouïe éclatée , faire jaillir du silence tous les bruits qu'il contenait " et j'ajoute pour moi cette réflexion : "écrire pour ne rien perdre" et Kelig enthousiaste écrit : Elles sont vivantes ces paroles, elles me parlent, je me laisse entraîné .. avec mon gré. André estime que ce texte  "…!" est moins réussi que le texte "Epilogue". Du premier  il dit:  Oui, cette quête d’une voix intérieure chute malheureusement sur les deux dernières phrases (Chercher, chercher…) dont l’expression est forcée et confuse."
Et à propos de "Epilogue" il écrit: "Oui, cet épilogue tient le lecteur en haleine.
Gertrude revenant sur le texte "…!" écrit : oui...une suite de contraste... les mots qui se faufilent par les trous de la pensée -paroles en gestation, mettent du désordre dans la pensée. Hélène hésitante s'arrête sur quelques aspects négatifs du texte "Epilogue" ... peut être !!?? j'hésite . beaucoup de maladresse . Le rythme pourtant à la lecture à voix haute évoque regret et angoisse Je changerais le titre parce qu'elle demande où est l'épilogue évoque regret et angoisse. Contrairement à Serge qui voit que : Cet épilogue laisse place à l'imagination, celle d'une passion amoureuse en fin de vie par exemple. Il me fait penser aussi à cette vivacité des conteurs d'Afrique et du Maghreb. Gertrude confirme :  Épilogue... oui... une simple histoire amoureuse qui se termine mais raconter dans un style différent... bien rythmé et quelques images :
“s'en va déchiffrer le passé, les mures qui ne pourrissent pas - ... les toussotements du diseurs”
Lilas en dégage quelques traits aboutis: Oui. Plutôt réussi cet épilogue dont le rythme mime les secousses de la vie, les soubresauts de l'être qui tente une défense. Kelig résume son idée sur "Epilogue": Difficile même impossible d’être dans la vie comme dans un roman ou comme dans un conte, c’est juste... Un texte qui a une histoire.

***

LUC-ANDRÉ REY, il nous vient de France avec Nuit de lumière, en six fragments.
texte retiré à la demande de l'auteur.


***

 JÉROMINE BEAUVOISIN de France, son texte est un conte bien réussi :  L'arbre plumes

Serge en retient l'essentiel : J'aime assez l'image de cet arbre à oiseaux en tant qu'hospitalier chef de chantier. Sachant combien l'homme est redevable à la forêt et inconséquent avec les arbres, l'empathie doit être bien réciproque. Phillipe trouve que : Ce texte n’est pas dangereux.. ( les précédents non plus...) Il est gentil. Doucereux, Enfance... Alors qu' André commente en ces mots : Oui, pour le merveilleux et l’intention humanitaire, mais ce conte pourrait être mieux construit, débarrassé des expressions-clichés qui l’émaillent. Gertrude ajoute : Oui...pour ce parallèle entre l’arbre et l’humain... Et comme l’auteur dit :“Tout le monde a une vue panoramique sur la campagne et une terrasse attenante.
En effet, une meilleure observation de la nature nous rendrait plus humain. .J’aime bien cette vision, l’arbre à plume, chef de chantier, responsable et pour l’humain,  chacun pour soi !
Une belle réflexion. Et Kelig : Un petit passage m’a fait tiquer : « Il n’a pas de nom, c’est une sorte de grâce, de révélation. Divine. » Sinon, je me suis laissé prendre par cette jolie histoire, sa petite philosophie me plaît… Oui, on pourrait en prendre de la graine.
Lilas : Oui à cette métaphore… ou utopie (pas incompatible !)  Et Hélène de conclure : Original conte ou fable,
Métaphore de l'arbre à plumes. Arbre image du monde des origines? Belle comparaison avec le monde que nous vivons. On pense à un film  un peu dans l'idée de Fantasia. Il exprime des idées sérieuses, une interrogation de façon ludique , agréable pour le lecteur .


***

Et enfin pour que la soif ne vous attrape en chemin nous vous invitons à prendre au Salon de Lecture quelques rafraîchissants verres de poésie en compagnie de Juliette Guerreiro.


Ali et le Comité de lecture de Francopolis

octobre 2009

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Créé le 1 mars 2002