Revues papiers, |
|
________________________________________________________ La joie, pourtant - Il y a toujours un chien qui court sur une
plage - les poèmes de Ziani ... et plus
|
"Ma Frange, la voici" (Hay ak tawnza) poésie amazighe par Gertrude Millaire
" Tant de gens, la
vie leur a promis le lait Nous lisons dans l’introduction
quelques explications : Izli, au pluriel Izlans, est le haïku des
berbères. Courts poèmes récités ou
chantés avec ou sans musique et qui est très présent au quotidien :
moissons-battage-cérémonie de mariage et plus. Ali nous donne ce
recueil pour nous « faire apprécier la verve d’une langue que les acolytes
de la haine essaient de condamner à l’oubli. » Et comme dit le proverbe : les
paroles s’envolent et les écrits restent. À
la lecture de ce
recueil, je prends conscience du débat que se livre le Maroc
pour sauvegarder
sa langue et sa culture et j’y vois un certain parallèle entre
le combat et de cette société
distincte » entre le Québec et le Canada. Il y a dans ces
izlans, une sagesse bien enracinée et une forte résilience de ce peuple qui
mène son combat depuis tant d’années, un combat au quotidien, le combat du
peuple. En publiant ces izlans de l’oralité,
non pas des grands poètes mais du cœur même du peuple, Ali nous donne à mieux
saisir l’âme vivante de son peuple et de ce fait à sauvegarder la tradition de
l’oralité. Ce recueil est comme une invitation au voyage. Et comme le dit si
bien Ali : « L’izli veut dire fluide… ce genre est très présent dans
la vie quotidienne, chacun peut en créer à sa guise pour exprimer :
- ses attentes : À ce qu’elle revienne au pieu
Sur les chemins des tombes
- ses remords :
- ses exploits :
- sa sagesse :
- et ses joies : Que le soleil chante son aurore
« L’homme ne s’est jamais passé de poésie, c’est l’un des premiers moyens
après ses doigts qui lui a permis d’apprivoiser la cruauté et la beauté du
monde. L’écriture est une invention, la parole est une nature, l’absence de la
plume aiguise le génie et la mémoire. » Ali
Iken : marocain
amazighophone, enseignait au lycée Sijilmassa à Errachidia; chef-lieu de la
région de Tafilalet... Né un certain 15 novembre de l'année "La vache
Noire"! ;-) d'une famille de paysans, dans la commune de Tidjit
un village minier de la province de Figuig.. *** Quelques liens sur Francopolis: Sur Francopolis : puis ailleurs : Journal Maghress Vidéo : Entrevue au sujet du recueil : Ma franche , la voici dans sa langue Traduction par Ali Iken des "Derniers poèmes d'amour" trouvés sur le site Paul Éluard d'Émilie Codaire Journée mondiale de la poésie, mars 2010 Selon Ali Iken (Maroc), ''...la poésie amazighe demeure foncièrement orale, elle est ancrée dans la tradition. Découvrir sa Poésie sur : Terre-à-ciel Écho parfumé Salon de lecture Francopolis 2005 : 6 Poèmes germés au lait lunaire et 7 graines de haïkus cuites au soleil Salon de lecture décembre 2009 Site Zigvalley : - Pas de silence - Ne reste rien - Pas d’errance Site expression free : Refus 2005 Francopolis juin 2011 par Gertrude Millaire
|
Créé le 1 mars 2002
A visionner avec Internet Explorer