Le XXIe siècle
est Glissant est le titre
d’un court essai de Hans Ulrich Obrist (1), paru dans le catalogue des
publications de « Documenta 13 »), dans lequel le curator et le
théoricien de l’art rend hommage au philosophe martiniquais disparu
depuis peu, et acquitte solennellement une dette de reconnaissance envers
quelqu’un qu’il considère être un des plus grands penseurs de notre
temps, qui a profondément marqué sa propre démarche intellectuelle, ainsi
que son parcours professionnel. Il lui attribue la même portée
intellectuelle aujourd’hui que Foucault et Deleuze en leur temps.
Obrist,
codirecteur des expositions et directeur des projets internationaux de la
Serpentine Gallery à Londres, organisateur d’un
nombre impressionnant de grandes expositions internationales, et classé
numéro un dans la liste des cent personnes les plus influentes dans le
numéro de novembre 2009 de la revue d’art, Art Review, admet avoir toujours mis en pratique le précepte clef,
leitmotiv de l’œuvre de Glissant, à savoir la recherche d’échanges et de
partages mondiaux qui ne convergent pas à l’uniformisation insipide et à
l’homogénéisation de la mondialisation, mais qui, au contraire, génèrent
la différence, vecteur de l’original et de l’inédit, selon le principe
que le philosophe martiniquais nomme « mondialité » (2). Obrist a été
initié à un âge très précoce, à dix-huit ans, à la pensée de Glissant,
grâce à la rencontre avec le plasticien, Alighiero
Boetti, en 1986, à Rome, lors d’un voyage
scolaire. Boetti a été très tôt, au début des
années 1970, confronté à la réalité de la mondialisation dans la pratique
de son art. Tout imprégné de la pensée « archipélique » de Glissant, il
comprit d’emblée la nécessité et l’urgence de combattre le rouleau
compresseur de l’homogénéisation des différences culturelles. Obrist
révèle ainsi que, depuis ces visites dans l’atelier de Boetti, qui lui avait recommandé la lecture de
Glissant, c’est devenu chez lui un rituel de lire tous les matins,
pendant quinze minutes, tel un bréviaire, des textes de Glissant. Bien
des années plus tard il eut enfin le privilège de faire la connaissance
du philosophe et de l’interviewer de vive voix à plusieurs reprises. Ces
entretiens influencèrent considérablement ses conceptualisations curatoriales pour lui inspirer des textes...
La créolisation du monde
La
particularité historique et géographique des Antilles est la matrice dans
laquelle vient s’enchâsser toutes les grandes idées de Glissant. La
question de l’identité par rapport au passé colonial, thème du roman, La Lézarde (1958),
aborde des phénomènes propres au mélange des cultures sur le plan local,
mais Glissant observe, suite au débat que
soulève la mondialisation dans les années 1980, le même processus continu
de mélange, partout ailleurs dans le monde. Il emploie le terme créolisation pour
désigner ce phénomène culturel dans son essai, Le Discours antillais, paru en 1981 (3).
Glissant
transpose la configuration géophysique des Antilles dans la
représentation métaphorique de ses concepts. L’île, l’archipel,
l’embarcation, l’utopie, le
mouvement, le tremblement, la spirale : ces mots clefs de l’extrapolation de son expérience
poétique et esthétique de l’insularité coloniale constituent le
dispositif conceptuel de sa « Weltanschauung », ou vision du monde. L’île
est à la fois le point de départ et un moyen d’organisation du temps et
de l’espace. Si archipel signifie « symbole de l’interaction entre des cellules
(îles) hétéroclites, sans érosion de l’autonomie identitaire », aussi
bien que « symbole d’un mode de structurer l’histoire et la culture », la
philosophie des archipels de Glissant, respectueuse du pluralisme
culturel, s’oppose donc à vision totalitaire de la pensée continentale. «
Édouard Glissant, le poète du tremblement et de la relation, […], a
coutume d’opposer aux pensées de système qu’engendre le corset
continental la propension archipélique à soutenir le divers du monde »,
proclame Régis Debray (4) à la Maison franco-japonaise de Tokyo le 23
mars 201048. Archipel, embarcation, utopie, mouvement, tremblement,
spirale : tels sont les déclencheurs conceptuels de la pensée de
Glissant.
Obrist commente
en détail, dans une vidéo Vimeo du 11 août 2008
et dans plusieurs vidéos sur YouTube, la réalisation des projets que lui
a inspiré ce tourbillon mondial du mélange culturel, de créolisation, pour
employer le terme de Glissant. Les expositions, Cities on the Move (5) qu’il a organisé avec Hou Hanru
et le projet, Do It, qui s’est développé à partir d’un dialogue entre Christian
Boltanski et Bertrand Lavier, prennent ainsi
pour principe fondamental le concept de créolisation de Glissant. La méthodologie
curatoriale consistait à élaborer des co-productions interculturelles
itinérantes et à valoriser les effets de flottement, d’oscillations, de
tension et de résistance, convergeant à la gestation de « différences »
dans les rapports référentiels entre les contenus (des expositions) et
les territoires respectifs. En appliquant ce principe de culture de la
différence, Obrist prend le contre-pied de la mondialisation
homogénéisante et nivelante, propagée par ces méga-expositions qui
sillonnent la planète. Contre le rouleau compresseur de cette
mondialisation effrénée et l’idolâtrie de la pensée unique, il propose le
relativisme criticiste du concept de la « mondialité » de Glissant,
générateur de « différences ».
Interculturalité, créolie, indianocéanisme, coolitude
L’univers
postcolonial des Caraïbes a engendré des concepts novateurs, inspirant
des attitudes transculturelles dans la pratique de l’art contemporain.
L’océan Indien, espace de circulation, de rencontres et d’échanges,
quoique « espace sans supranationalité ni territorialisation
précise » (6) et aussi théâtre de turbulences historico-politiques
de l’ère coloniale, n’a pas été en reste dans la conceptualisation de
« Weltanschauungen », de visions du
monde inédites, dans le sillage de la philosophie des archipels de
Glissant...
L’indianocéanisme (7) figure de proue de la nouvelle
prise de conscience de l’unité historique et culturelle de l’océan
Indien, est d’abord une idéologie identitaire mascarine,
mais aspirant dans la foulée à un humanisme à vocation universelle.
Conçue dans la tourmente géopolitique qui préfigure la vague des
décolonisations des années 1960 à 1970, à un tournant historique où
l’hétérogénéité de la configuration des îles de l’océan Indien devenait
l’objectif d’une lutte d’intérêts où s’entrecroisaient des manœuvres
habiles de puissances étrangères manipulant les composantes archipéliques comme des pions sur d’obscurs
échiquiers, l’indianocéanisme, concept
échafaudé par Camille de Rauville, constituait
une première tentative de rallier les îles disparates sous la bannière
d’appartenances conjecturales. L’indianocéanie
de Camille de Rauville est au départ le
territoire d’un imaginaire francophone et recouvre les archipels des
Mascareignes, des Seychelles, des Comores ainsi que la grande île de
Madagascar, tout en déterminant les premiers contours d’une
représentation mentale de la complexité de l’aire culturelle des
Mascareignes, enchâssée dans le pourtour d’un océan Indien imprégné
d’autres civilisations : africaine, arabe, indienne, indonésienne... Le
néologisme, Indian-Oceanism, désigne à
la fois un territoire ou une convergence (un flux migratoire), un
regroupement de données anthropologiques, un dispositif classificatoire
et une démarche comparatiste. L’originalité de la notion n’est entachée
que par l’accent soutenu placé sur la culture (occidentale) dominante,
donnant ainsi des assises à une dichotomie qui maintient les prérogatives
de l’héritage colonial, d’un côté, tout en dissimulant les relents d’un
néo-impérialisme culturel, de l’autre, pérennisant ainsi les rapports de
force du système colonial. À rebours de la critique des sources
occidentales du savoir et de l’histoire qui accompagnait la
décolonisation, et l’avènement des postcolonial studies
(8) une décennie plus tard (1970-1980), le regard colonial et
paternaliste de l’indianocéanisme (axé sur les
degrés d’interculturalité des littératures francophones de l’océan
Indien) a comme un arrière-goût réactionnaire. Néanmoins le concept fit
florès dans le milieu intellectuel du contexte transitoire des années
1960-1970 à Maurice.
En tant que
regroupement de faits empiriquement repérables, la dimension heuristique
de l’approche fédérait les courants de pensées du débat géopolitique de
cette époque et le terme mua conséquemment en concept entrant en
relation, d’abord, avec celui de créolie,
initié par le poète réunionnais Jean Albany (9) et, ensuite, avec la
notion un tantinet irrespectueuse de coolitude (10) - calque sans
équivoque de négritude (11) -, conceptualisée par Khal Torabully. Amarres*,
manifeste identitaire (réunionnais) de fraîche date, précisera les
contours d’une indianocéanité contemporaine et
s’affranchissant des démagogies ethnoculturelles qui habituellement, du
moins dans les Mascareignes, occultent le paradigme multiculturel. L’interculturel ou la guerre (12), de
notre compatriote Issa Asgarally, (ultimatum,
sommation ou slogan coup de poing qu’on imaginerait bien se propager
graphiquement dans le paysage urbain de l’île comme le el socialismo o la muerte sur
les murs de la Havane*), avertissement fatidique, tel le Mene tekel biblique, et sanctifié par une préface de J. M. G. Le
Clézio, prix Nobel, nous rappelle la fragilité de notre multiculturalisme
de façade. Cet essai alarmiste démystifie le trompe-l’oeil
idyllique de l’entente multiculturelle paradisiaque qui est véhiculée par
la publicité touristique.
Le concept de créolie, en accordance avec la démographie
socio-ethnique de l’île sœur et la dialectique républicaine française,
est communément jugé incompatible avec la classification multiculturelle
de Maurice et son acception exclusivement ethnique du terme, créole. Une
des raisons déterminantes de cette incompatibilité ne serait-il pas le
brouillage sémantique que suscitent instinctivement le signifiant créolie (terme propre à véhiculer à Maurice un sens
fâcheusement assimilable ou identifiable à la mixité biologique et à son
cortège de fantasmes), et le signifié (le concept culturel de créolie), considéré ainsi impropre à l’utilisation
pratique ? Or, le concept d’indianocéanisme
(dans son exclusion explicite de l’africanité et de la créolité),
n’est-il pas a posteriori contestable pour à peu près le même
raisonnement ?
L’indianocéanisme, par ailleurs, ne fait-il pas
abstraction de la violence fondatrice que créolie
et coolitude évoquent formellement ? Les deux derniers concepts,
contrairement au premier, n’escamotent pas le letan
margoz des plantations esclavagistes, ce
socle mémoriel de notre édifice identitaire.
Françoise
Vergès (13), présidente du comité pour la mémoire et l’histoire de
l’esclavage (consultante du « Documenta11 » à Cassel en 2002 et « curator » de Intense proximité, la
Triennale - Palais de Tokyo, 2012), utilise ses recherches sur les
pratiques vernaculaires de la mémoire comme dispositif conceptuel de la
créolisation de l’océan Indien et dénoncera les ambiguïtés de
l’abolitionnisme français, aussi bien que l’image d’Épinal de la
muséographie postcoloniale française.
L’indianocéanisme rauvillien,
par contre, n’est-il pas in fine une apologie
larvée de la domination et une hypocrite affirmation de la mission
civilisatrice de la colonisation, bref, un statu quo ante, une effraction
de l’impérialisme culturel par la porte de service ?
Jean-Georges
Prosper (14) dans son texte, Le
créole indianocéaniste : un humanisme
planétaire, ne fait-il pas
fausse route en élevant le concept à l’idéal d’une « culture globale
humaniste », lui reconnaissant hâtivement une légitimation universaliste
? Cette envolée utopique de postmodernité complaisante de Prosper, hélas,
passe outre à la complexité des mutations identitaires qui s’opèrent à
l’échelle mondiale et dont on est témoin aujourd’hui, ne tenant pas
compte du fait « que la mondialisation techno-économique ait pour envers
et conséquence la balkanisation politico-culturelle de la planète »,
comme le constate Régis Debray (15). Le nomadisme intellectuel de la
postmodernité, boosté par les technologies de la communication, les médias modernes et la grosse artillerie de
l’industrie culturelle américaine, a beau accélérer l’universel métissage
des patrimoines psychiques et culturels ; il n’en demeure pas moins vrai
que cette fatidique mondialisation est aussi perçue comme une machine à
broyer les cultures, provoquant les affrontements civilisationnels qui
déterminent désormais le Zeitgeist de ce début de siècle.
Le phénomène de
crispations d’identités culturelles, se propageant sournoisement sur la
planète comme une traînée de poudre, est pourtant abondamment analysé et
commenté depuis les dernières décennies. Suscitant un regain d’intérêt
depuis les attentats du 11 septembre, l’essai prémonitoire de Benjamin
Barber, Jihad vs. McWorld (16), publié en
1996, naguère jugé outrancier, anime désormais la controverse, tout comme
Le Choc des civilisations de Samuel Huntington (17) publié la même année. Si le
premier emploie le concept de McWorld pour
symboliser l’inquiétant expansionnisme culturel des USA (Microsoft,
McDonalds, Nike, Coca-Cola, Hollywood, Internet, American-way-of-life...) que le fondamentalisme réactionnaire
du djihadisme perçoit comme agression spirituelle et morale, - bref un
casus belli -, le second défend la thèse d’un monde divisé en grands
bassins de civilisation, cloisonnés à l’intérieur de religions ancestrales,
prêts à en découdre avec toute avancée ou menace du matérialisme laïciste
de la mondialisation triomphante.
Pour peu qu’on
la présente sous un certain angle, mettant en relief sa caractéristique
multiculturelle, notre société mauricienne n’illustre-t-elle pas, en
modèle réduit (format bonsaï, pour ainsi dire) la configuration simpliste
des monolithes civilisationnels du schème tant décrié de Huntington ?
Cette circonstance n’a pourtant jamais été associée à l’imminence
irrationnelle d’un choc. La cohabitation forcée dans l’exiguïté, la
précarité existentielle des plantations et le huis clos insulaire de
territoires épars n’ont-ils pas, au fil des années, engendré des
compétences transculturelles, des aptitudes à gérer l’altérité et à
respecter la différence, des stratégies de vivre-ensemble ? N'a-t-on pas
vite assimilé la réalité d’autrui en apprenant à traverser expertement
dans les deux sens les frontières culturelles ? Ne s’est-on pas exterminé
mutuellement ? Il semblerait que la proximité physique, propre au milieu
archipélique, neutralise le choc hypothétique des civilisations. Même si
les flambées passagères d’affrontements inter-ethniques de l’histoire
récente soient hélas des preuves tangibles de la fragilité de nos
prédispositions transculturelles, péniblement acquises et cultivées
pendant la longue expérience de vivre-ensemble depuis ce letan margoz. D’ailleurs, ces prédispositions transculturelles que nos
ethno-démagogues, hélas, démontent honteusement pour propager le
communautarisme, instrumentalisent l’ethnicité comme dispositif
mortifère, au service d’intérêts politiques, engendrant fatalement ces «
identités meurtrières » dont se lamente Amin Maalouf (18).
Le sommeil de la
raison engendre des monstres,
s’intitulait une gravure prémonitoire des Caprichos
de Goya (19)... Caprichos,
implacable narratif de la société espagnole de son temps. « Le grand
mérite de Goya », écrivait Baudelaire, « consiste à créer le
monstrueux vraisemblable. Ses monstres sont nés dans le sens de l’absurde
possible (20) ». Nos plasticiens pourraient-ils, à l’instar de Goya, être
des carillonneurs, des donneurs d’alerte, des démasqueurs
de ces monstres en puissance qu’engendre le sommeil de la raison dans
l’espace postcoloniale ?
Nos plasticiens
ont-ils conscience de ce précieux patrimoine immatériel qu’est la
résilience (trans) culturelle, cette longue expérience de comportement
adaptative, historique et éminemment utile comme approche conceptuelle
pour appréhender les interactions culturelles de la mondialisation
galopante ? N’est-ce pas là une aubaine pour articuler une
contemporanéité originale ? Pourquoi chercher ailleurs quand on a à
portée de main les moyens de décliner son positionnement face à
l’ethnocentrisme ambiant, par rapport à l’ethno-relativisme de la
mondialisation ? L’intentionnalité intime de tout plasticien
n’est-il pas d’abord d’articuler une image de soi, aspirant à l’équilibre
entre son identité (culturelle, nationale et globale) et ses engagements
personnels ?
Carrefour de
civilisations, mosaïque de cultures, nation arc-en-ciel, culture
patchwork, costume de Harlequin : toutes ces épithètes métaphoriques, plus ou moins kitsch,
qui tentent de mettre notre expérience culturelle sous cloche, ne
documentent-elles pas une désuète imagerie d’Épinal à déconstruire et à
problématiser sur le plan esthétique ? Nos plasticiens contemporains
font-ils l’effort de sortir de ce cadre vieillot de référence pour être
enfin agents de la contemporanéité, et non spectateurs passifs ?
Notes
NB Dans le livre
les notes correspondant à cet extrait sont numérotées de 83 à 102. Pour
cette publication elles ont été renumérotées à partir de 1.
(1). Hans Ulrich Obrist – Curator, critique d'art et
historien d'art. Codirecteur international de la Serpentine Gallery à Londres.
(2). Mondialité
– Une pensée archipélique. Néologisme de Glissant. Au
cours d'un entretien avec Laure Adler en 2004, Glissant expose la
différence fondamentale à ses yeux entre mondialisation et
« mondialité ».
(3). Glissant Édouard. 1981. Le discours
antillais. Essai canonique de Glissant –
phénomène culturel de créolisation ; langues de compromis dans les
civilisations…insularité…
(4). Debray Régis- Régis Debray et Renaud Girard- Que reste-t-il de l'Occident ? - pos 389. Grasset.
(5). Cities
on the move/Urban Chaos- East Asian Art, Architecture and Film Now - Hayward Gallery – co-curated by Hou Hanru and
Hans Ulrich Obrist,
(6). Indianocéanie – espace sans supranationalité ni territorialisation
précise.
(7). L'indianocéanisme –
néologisme proposée par Camille de Rauville pour
désigner notre aire culturelle…
(8). Post
colonial Studies – Nicolas Journet – Les Postcolonial Studies
– Retour D'empires – Éditions sciences humaines – Identité(s).
(9). Créolie – initiée par le poète réunionnais Jean Albany.
(10). Coolitude
– Néologisme inventé par Khal Torabully – Marina Carter,
Khal Torabully (2001). Coolitude : an anthologie of the Indian labour diaspora.
(11). Négritude
– courant littéraire et politique – le terme désigne les
valeurs culturelles des peuples noirs.
(12). Asgarally
Issa. 2005. L'interculturel ou la guerre (Préface de J.M.G.Le Clézio) : Editions M.S.M.Ltd.
(13). Verges Françoise. 2005 – Amarres – Jean-Claude Carpanin Marimoutou-Françoise Verges. L’harmattan.
(14). Prosper Jean-Georges. 1978 – Histoire
de la littérature mauricienne de langue française..
(15). Debray Régis. 2010. Éloge des
Frontières. pos. 39-Folio.
(16). Barber Benjamin. 2011. Jihad vs McWorld. Paperback.
(17). Huntington, Samuel . 2002. The clash of civilizations. Taschenbuch.
(18). Maalouf Amin. 1998. Les
Identités Meurtrières. Grasset.
(19). Caprichos de Goya –
« Le sommeil de la raison engendre des monstres ».
(20). Baudelaire Charles. Écrits sur
l’Art, Le livre de poche.
© Serge Gérard Selvon
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