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Archives : Vue de Francophonie

Novembre-décembre 2023

 

 

Serge Gérard Selvon : Visite d’atelier.

Un état des lieux historico-sociologique de la pratique de l’art dans l’île Maurice

 

Extrait de l’ouvrage :

« Le 21e siècle est glissant »

 

 

 

 

Le XXIe siècle est Glissant est le titre d’un court essai de Hans Ulrich Obrist (1), paru dans le catalogue des publications de « Documenta 13 »), dans lequel le curator et le théoricien de l’art rend hommage au philosophe martiniquais disparu depuis peu, et acquitte solennellement une dette de reconnaissance envers quelqu’un qu’il considère être un des plus grands penseurs de notre temps, qui a profondément marqué sa propre démarche intellectuelle, ainsi que son parcours professionnel. Il lui attribue la même portée intellectuelle aujourd’hui que Foucault et Deleuze en leur temps.

Obrist, codirecteur des expositions et directeur des projets internationaux de la Serpentine Gallery à Londres, organisateur d’un nombre impressionnant de grandes expositions internationales, et classé numéro un dans la liste des cent personnes les plus influentes dans le numéro de novembre 2009 de la revue d’art, Art Review, admet avoir toujours mis en pratique le précepte clef, leitmotiv de l’œuvre de Glissant, à savoir la recherche d’échanges et de partages mondiaux qui ne convergent pas à l’uniformisation insipide et à l’homogénéisation de la mondialisation, mais qui, au contraire, génèrent la différence, vecteur de l’original et de l’inédit, selon le principe que le philosophe martiniquais nomme « mondialité » (2). Obrist a été initié à un âge très précoce, à dix-huit ans, à la pensée de Glissant, grâce à la rencontre avec le plasticien, Alighiero Boetti, en 1986, à Rome, lors d’un voyage scolaire. Boetti a été très tôt, au début des années 1970, confronté à la réalité de la mondialisation dans la pratique de son art. Tout imprégné de la pensée « archipélique » de Glissant, il comprit d’emblée la nécessité et l’urgence de combattre le rouleau compresseur de l’homogénéisation des différences culturelles. Obrist révèle ainsi que, depuis ces visites dans l’atelier de Boetti, qui lui avait recommandé la lecture de Glissant, c’est devenu chez lui un rituel de lire tous les matins, pendant quinze minutes, tel un bréviaire, des textes de Glissant. Bien des années plus tard il eut enfin le privilège de faire la connaissance du philosophe et de l’interviewer de vive voix à plusieurs reprises. Ces entretiens influencèrent considérablement ses conceptualisations curatoriales pour lui inspirer des textes...

 

La créolisation du monde

La particularité historique et géographique des Antilles est la matrice dans laquelle vient s’enchâsser toutes les grandes idées de Glissant. La question de l’identité par rapport au passé colonial, thème du roman, La Lézarde (1958), aborde des phénomènes propres au mélange des cultures sur le plan local, mais Glissant observe, suite au débat que soulève la mondialisation dans les années 1980, le même processus continu de mélange, partout ailleurs dans le monde. Il emploie le terme créolisation pour désigner ce phénomène culturel dans son essai, Le Discours antillais, paru en 1981 (3).

Glissant transpose la configuration géophysique des Antilles dans la représentation métaphorique de ses concepts. L’île, l’archipel, l’embarcation, l’utopie, le mouvement, le tremblement, la spirale : ces mots clefs de l’extrapolation de son expérience poétique et esthétique de l’insularité coloniale constituent le dispositif conceptuel de sa « Weltanschauung », ou vision du monde. L’île est à la fois le point de départ et un moyen d’organisation du temps et de l’espace. Si archipel signifie « symbole de l’interaction entre des cellules (îles) hétéroclites, sans érosion de l’autonomie identitaire », aussi bien que « symbole d’un mode de structurer l’histoire et la culture », la philosophie des archipels de Glissant, respectueuse du pluralisme culturel, s’oppose donc à vision totalitaire de la pensée continentale. « Édouard Glissant, le poète du tremblement et de la relation, […], a coutume d’opposer aux pensées de système qu’engendre le corset continental la propension archipélique à soutenir le divers du monde », proclame Régis Debray (4) à la Maison franco-japonaise de Tokyo le 23 mars 201048. Archipel, embarcation, utopie, mouvement, tremblement, spirale : tels sont les déclencheurs conceptuels de la pensée de Glissant.

Obrist commente en détail, dans une vidéo Vimeo du 11 août 2008 et dans plusieurs vidéos sur YouTube, la réalisation des projets que lui a inspiré ce tourbillon mondial du mélange culturel, de créolisation, pour employer le terme de Glissant. Les expositions, Cities on the Move (5) qu’il a organisé avec Hou Hanru et le projet, Do It, qui s’est développé à partir d’un dialogue entre Christian Boltanski et Bertrand Lavier, prennent ainsi pour principe fondamental le concept de créolisation de Glissant. La méthodologie curatoriale consistait à élaborer des co-productions interculturelles itinérantes et à valoriser les effets de flottement, d’oscillations, de tension et de résistance, convergeant à la gestation de « différences » dans les rapports référentiels entre les contenus (des expositions) et les territoires respectifs. En appliquant ce principe de culture de la différence, Obrist prend le contre-pied de la mondialisation homogénéisante et nivelante, propagée par ces méga-expositions qui sillonnent la planète. Contre le rouleau compresseur de cette mondialisation effrénée et l’idolâtrie de la pensée unique, il propose le relativisme criticiste du concept de la « mondialité » de Glissant, générateur de « différences ».

 

Interculturalité, créolie, indianocéanisme, coolitude

L’univers postcolonial des Caraïbes a engendré des concepts novateurs, inspirant des attitudes transculturelles dans la pratique de l’art contemporain. L’océan Indien, espace de circulation, de rencontres et d’échanges, quoique « espace sans supranationalité ni territorialisation précise » (6) et aussi théâtre de turbulences historico-politiques de l’ère coloniale, n’a pas été en reste dans la conceptualisation de « Weltanschauungen », de visions du monde inédites, dans le sillage de la philosophie des archipels de Glissant...

L’indianocéanisme (7) figure de proue de la nouvelle prise de conscience de l’unité historique et culturelle de l’océan Indien, est d’abord une idéologie identitaire mascarine, mais aspirant dans la foulée à un humanisme à vocation universelle. Conçue dans la tourmente géopolitique qui préfigure la vague des décolonisations des années 1960 à 1970, à un tournant historique où l’hétérogénéité de la configuration des îles de l’océan Indien devenait l’objectif d’une lutte d’intérêts où s’entrecroisaient des manœuvres habiles de puissances étrangères manipulant les composantes archipéliques comme des pions sur d’obscurs échiquiers, l’indianocéanisme, concept échafaudé par Camille de Rauville, constituait une première tentative de rallier les îles disparates sous la bannière d’appartenances conjecturales. L’indianocéanie de Camille de Rauville est au départ le territoire d’un imaginaire francophone et recouvre les archipels des Mascareignes, des Seychelles, des Comores ainsi que la grande île de Madagascar, tout en déterminant les premiers contours d’une représentation mentale de la complexité de l’aire culturelle des Mascareignes, enchâssée dans le pourtour d’un océan Indien imprégné d’autres civilisations : africaine, arabe, indienne, indonésienne... Le néologisme, Indian-Oceanism, désigne à la fois un territoire ou une convergence (un flux migratoire), un regroupement de données anthropologiques, un dispositif classificatoire et une démarche comparatiste. L’originalité de la notion n’est entachée que par l’accent soutenu placé sur la culture (occidentale) dominante, donnant ainsi des assises à une dichotomie qui maintient les prérogatives de l’héritage colonial, d’un côté, tout en dissimulant les relents d’un néo-impérialisme culturel, de l’autre, pérennisant ainsi les rapports de force du système colonial. À rebours de la critique des sources occidentales du savoir et de l’histoire qui accompagnait la décolonisation, et l’avènement des postcolonial studies (8) une décennie plus tard (1970-1980), le regard colonial et paternaliste de l’indianocéanisme (axé sur les degrés d’interculturalité des littératures francophones de l’océan Indien) a comme un arrière-goût réactionnaire. Néanmoins le concept fit florès dans le milieu intellectuel du contexte transitoire des années 1960-1970 à Maurice.

En tant que regroupement de faits empiriquement repérables, la dimension heuristique de l’approche fédérait les courants de pensées du débat géopolitique de cette époque et le terme mua conséquemment en concept entrant en relation, d’abord, avec celui de créolie, initié par le poète réunionnais Jean Albany (9) et, ensuite, avec la notion un tantinet irrespectueuse de coolitude (10) - calque sans équivoque de négritude (11) -, conceptualisée par Khal Torabully. Amarres*, manifeste identitaire (réunionnais) de fraîche date, précisera les contours d’une indianocéanité contemporaine et s’affranchissant des démagogies ethnoculturelles qui habituellement, du moins dans les Mascareignes, occultent le paradigme multiculturel. L’interculturel ou la guerre (12), de notre compatriote Issa Asgarally, (ultimatum, sommation ou slogan coup de poing qu’on imaginerait bien se propager graphiquement dans le paysage urbain de l’île comme le el socialismo o la muerte sur les murs de la Havane*), avertissement fatidique, tel le Mene tekel biblique, et sanctifié par une préface de J. M. G. Le Clézio, prix Nobel, nous rappelle la fragilité de notre multiculturalisme de façade. Cet essai alarmiste démystifie le trompe-l’oeil idyllique de l’entente multiculturelle paradisiaque qui est véhiculée par la publicité touristique.

Le concept de créolie, en accordance avec la démographie socio-ethnique de l’île sœur et la dialectique républicaine française, est communément jugé incompatible avec la classification multiculturelle de Maurice et son acception exclusivement ethnique du terme, créole. Une des raisons déterminantes de cette incompatibilité ne serait-il pas le brouillage sémantique que suscitent instinctivement le signifiant créolie (terme propre à véhiculer à Maurice un sens fâcheusement assimilable ou identifiable à la mixité biologique et à son cortège de fantasmes), et le signifié (le concept culturel de créolie), considéré ainsi impropre à l’utilisation pratique ? Or, le concept d’indianocéanisme (dans son exclusion explicite de l’africanité et de la créolité), n’est-il pas a posteriori contestable pour à peu près le même raisonnement ?

L’indianocéanisme, par ailleurs, ne fait-il pas abstraction de la violence fondatrice que créolie et coolitude évoquent formellement ? Les deux derniers concepts, contrairement au premier, n’escamotent pas le letan margoz des plantations esclavagistes, ce socle mémoriel de notre édifice identitaire.

Françoise Vergès (13), présidente du comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage (consultante du « Documenta11 » à Cassel en 2002 et « curator » de Intense proximité, la Triennale - Palais de Tokyo, 2012), utilise ses recherches sur les pratiques vernaculaires de la mémoire comme dispositif conceptuel de la créolisation de l’océan Indien et dénoncera les ambiguïtés de l’abolitionnisme français, aussi bien que l’image d’Épinal de la muséographie postcoloniale française.

L’indianocéanisme rauvillien, par contre, n’est-il pas in fine une apologie larvée de la domination et une hypocrite affirmation de la mission civilisatrice de la colonisation, bref, un statu quo ante, une effraction de l’impérialisme culturel par la porte de service ?

Jean-Georges Prosper (14) dans son texte, Le créole indianocéaniste : un humanisme planétaire, ne fait-il pas fausse route en élevant le concept à l’idéal d’une « culture globale humaniste », lui reconnaissant hâtivement une légitimation universaliste ? Cette envolée utopique de postmodernité complaisante de Prosper, hélas, passe outre à la complexité des mutations identitaires qui s’opèrent à l’échelle mondiale et dont on est témoin aujourd’hui, ne tenant pas compte du fait « que la mondialisation techno-économique ait pour envers et conséquence la balkanisation politico-culturelle de la planète », comme le constate Régis Debray (15). Le nomadisme intellectuel de la postmodernité, boosté par les technologies de la communication, les médias modernes et la grosse artillerie de l’industrie culturelle américaine, a beau accélérer l’universel métissage des patrimoines psychiques et culturels ; il n’en demeure pas moins vrai que cette fatidique mondialisation est aussi perçue comme une machine à broyer les cultures, provoquant les affrontements civilisationnels qui déterminent désormais le Zeitgeist de ce début de siècle.

Le phénomène de crispations d’identités culturelles, se propageant sournoisement sur la planète comme une traînée de poudre, est pourtant abondamment analysé et commenté depuis les dernières décennies. Suscitant un regain d’intérêt depuis les attentats du 11 septembre, l’essai prémonitoire de Benjamin Barber, Jihad vs. McWorld (16), publié en 1996, naguère jugé outrancier, anime désormais la controverse, tout comme Le Choc des civilisations de Samuel Huntington (17) publié la même année. Si le premier emploie le concept de McWorld pour symboliser l’inquiétant expansionnisme culturel des USA (Microsoft, McDonalds, Nike, Coca-Cola, Hollywood, Internet, American-way-of-life...) que le fondamentalisme réactionnaire du djihadisme perçoit comme agression spirituelle et morale, - bref un casus belli -, le second défend la thèse d’un monde divisé en grands bassins de civilisation, cloisonnés à l’intérieur de religions ancestrales, prêts à en découdre avec toute avancée ou menace du matérialisme laïciste de la mondialisation triomphante.

Pour peu qu’on la présente sous un certain angle, mettant en relief sa caractéristique multiculturelle, notre société mauricienne n’illustre-t-elle pas, en modèle réduit (format bonsaï, pour ainsi dire) la configuration simpliste des monolithes civilisationnels du schème tant décrié de Huntington ? Cette circonstance n’a pourtant jamais été associée à l’imminence irrationnelle d’un choc. La cohabitation forcée dans l’exiguïté, la précarité existentielle des plantations et le huis clos insulaire de territoires épars n’ont-ils pas, au fil des années, engendré des compétences transculturelles, des aptitudes à gérer l’altérité et à respecter la différence, des stratégies de vivre-ensemble ? N'a-t-on pas vite assimilé la réalité d’autrui en apprenant à traverser expertement dans les deux sens les frontières culturelles ? Ne s’est-on pas exterminé mutuellement ? Il semblerait que la proximité physique, propre au milieu archipélique, neutralise le choc hypothétique des civilisations. Même si les flambées passagères d’affrontements inter-ethniques de l’histoire récente soient hélas des preuves tangibles de la fragilité de nos prédispositions transculturelles, péniblement acquises et cultivées pendant la longue expérience de vivre-ensemble depuis ce letan margoz. D’ailleurs, ces prédispositions transculturelles que nos ethno-démagogues, hélas, démontent honteusement pour propager le communautarisme, instrumentalisent l’ethnicité comme dispositif mortifère, au service d’intérêts politiques, engendrant fatalement ces « identités meurtrières » dont se lamente Amin Maalouf (18).

Le sommeil de la raison engendre des monstres, s’intitulait une gravure prémonitoire des Caprichos de Goya (19)... Caprichos, implacable narratif de la société espagnole de son temps. « Le grand mérite de Goya », écrivait Baudelaire, « consiste à créer le monstrueux vraisemblable. Ses monstres sont nés dans le sens de l’absurde possible (20) ». Nos plasticiens pourraient-ils, à l’instar de Goya, être des carillonneurs, des donneurs d’alerte, des démasqueurs de ces monstres en puissance qu’engendre le sommeil de la raison dans l’espace postcoloniale ?

Nos plasticiens ont-ils conscience de ce précieux patrimoine immatériel qu’est la résilience (trans) culturelle, cette longue expérience de comportement adaptative, historique et éminemment utile comme approche conceptuelle pour appréhender les interactions culturelles de la mondialisation galopante ? N’est-ce pas là une aubaine pour articuler une contemporanéité originale ? Pourquoi chercher ailleurs quand on a à portée de main les moyens de décliner son positionnement face à l’ethnocentrisme ambiant, par rapport à l’ethno-relativisme de la mondialisation ? L’intentionnalité intime de tout plasticien n’est-il pas d’abord d’articuler une image de soi, aspirant à l’équilibre entre son identité (culturelle, nationale et globale) et ses engagements personnels ?

Carrefour de civilisations, mosaïque de cultures, nation arc-en-ciel, culture patchwork, costume de Harlequin : toutes ces épithètes métaphoriques, plus ou moins kitsch, qui tentent de mettre notre expérience culturelle sous cloche, ne documentent-elles pas une désuète imagerie d’Épinal à déconstruire et à problématiser sur le plan esthétique ? Nos plasticiens contemporains font-ils l’effort de sortir de ce cadre vieillot de référence pour être enfin agents de la contemporanéité, et non spectateurs passifs ?

 

Notes

NB Dans le livre les notes correspondant à cet extrait sont numérotées de 83 à 102. Pour cette publication elles ont été renumérotées à partir de 1.

(1). Hans Ulrich Obrist Curator, critique d'art et historien d'art. Codirecteur international de la Serpentine Gallery à Londres.

(2). Mondialité – Une pensée archipélique. Néologisme de Glissant. Au cours d'un entretien avec Laure Adler en 2004, Glissant expose la différence fondamentale à ses yeux entre mondialisation et « mondialité ».

(3). Glissant Édouard. 1981. Le discours antillais. Essai canonique de Glissant – phénomène culturel de créolisation ; langues de compromis dans les civilisations…insularité…

(4). Debray Régis- Régis Debray et Renaud Girard- Que reste-t-il de l'Occident ? - pos 389. Grasset.

(5). Cities on the move/Urban Chaos- East Asian Art, Architecture and Film Now - Hayward Galleryco-curated by Hou Hanru and Hans Ulrich Obrist,

(6). Indianocéanie – espace sans supranationalité ni territorialisation précise.

(7). L'indianocéanisme – néologisme proposée par Camille de Rauville pour désigner notre aire culturelle…

(8). Post colonial Studies – Nicolas Journet – Les Postcolonial Studies – Retour D'empires – Éditions sciences humaines – Identité(s).

(9). Créolie – initiée par le poète réunionnais Jean Albany.

(10). Coolitude – Néologisme inventé par Khal Torabully – Marina Carter, Khal Torabully (2001). Coolitude : an anthologie of the Indian labour diaspora.

(11). Négritude – courant littéraire et politique – le terme désigne les valeurs culturelles des peuples noirs.

(12). Asgarally Issa. 2005. L'interculturel ou la guerre (Préface de J.M.G.Le Clézio) : Editions M.S.M.Ltd.

(13). Verges Françoise. 2005 – Amarres – Jean-Claude Carpanin Marimoutou-Françoise Verges. L’harmattan.

(14). Prosper Jean-Georges. 1978 – Histoire de la littérature mauricienne de langue française..

(15). Debray Régis. 2010. Éloge des Frontières. pos. 39-Folio.

(16). Barber Benjamin. 2011. Jihad vs McWorld. Paperback.

(17). Huntington, Samuel . 2002. The clash of civilizations. Taschenbuch.

(18). Maalouf Amin. 1998. Les Identités Meurtrières. Grasset.

(19). Caprichos de Goya – « Le sommeil de la raison engendre des monstres ».

(20). Baudelaire Charles. Écrits sur l’Art, Le livre de poche.

 

 

© Serge Gérard Selvon

 

 

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