Ni désespoir, ni haine.
Seulement espoir.
Extraits.
Le titre de ce groupage est celui du poème numéroté
30, qui finit ainsi :
Ces
haineux, emportés par leur fureur, oublient que
Chaque
goutte de sang versé est une semence de paix.
Le peuple
palestinien à l’âme noble ne cédera jamais
Le peuple
palestinien est condamné à l’espoir.
1. La beauté de
Gaza l'agressée est victoire
Ton regard
calme résilience
La bonté
de ton âme fierté
Tes beaux
yeux volonté de fer
Ton
sourire timide résistance
Ton
optimisme victoire
Ta
souffrance mobilisation
Tu
éclaires le monde par ta belle âme
Ta
patience exemplaire est une force.
Ton visage
innocent espoir
Ton
courage face à la barbarie est un modèle
Ton rêve
simple est une réponse à leur haine
Ton deuil
permanent dans la fierté
Ta
détermination contre cette détresse est la vie
Toi, la
voix des innocents.
Tu es une
vraie Joconde même au milieu des décombres.
Tu es
confiante en dépit de cette horreur absolue
Tes
terribles épreuves, tes pensées chaleureuses
Ta douleur
est révolution
Ton
immense chagrin colère légitime
Ta beauté
enfantine est plus grande que notre malheur
La bonté
de ton âme est le symbole de la liberté.
Dans tes
grands yeux je vois la Palestine
Tu
reconstruiras ta maison, ton quartier dévasté et ta ville natale.
L'avenir
est pour toi et pour tous les jeunes de Gaza.
7. L’éducation à
Gaza sous les bombes est résistance
À Gaza la détruite, on cherche les livres
Avant tout
dans les décombres
À Gaza la
dévastée, on récupère en premier lieu les manuels scolaires
L'éducation
a une place prépondérante
Elle
montre la détermination de tout un peuple opprimé.
C'est un
combat contre l'occupation, la colonisation et l'apartheid
L'éducation
est sacrée en Palestine.
Une
lumière dans les ténèbres
Un
synonyme de libération.
Une lueur
d'espoir malgré les atrocités infligées
Une lutte
permanente pour la justice et pour la démocratie.
Récupérer
un livre dans une maison détruite par les bombardements est un défi
Apprendre
à côté des ruines d'un quartier dévasté une victoire.
Enseigner
à des enfants traumatisés un devoir
Éduquer
une génération en pleine agression une mission sacrée
Poursuivre
les cours dans des écoles visées par l’occupation
Et des
tentes déchirées
Un acte
d'espoir.
Car cet
enfer génocidaire assassine
Également
le droit à l'éducation des enfants
(…)
L'éducation
est résistance. (…).
8. Je ne quitterai
jamais Gaza la rasée
Je ne vais
pas bien
Je suis
très fatigué
Je suis
angoissé
Je suis
épuisé
Je suis
malade
Cela fait
plus d'un an
Depuis le
début de ce carnage
Que de
souffrance et de malheurs
Trop c'est
trop
Que cela
cesse
Je n'en
peux plus
Ainsi
confia Ziad à ses amis proches
Qui
demandaient de ses nouvelles.
Tu dois
quitter Gaza
Tu dois
protéger ta famille
Tu risques
ta vie
Dans ce
carnage que subit Gaza
Et les
bombardements intensifs
Jour et
nuit
Il ne te
reste rien
Ta maison
est détruite
Beaucoup
de tes proches assassinés
Tu ne
trouves ni nourriture ni médicaments
Pas
d'avenir dans cette ville morte
Viens en
Europe
Conseillaient
ces personnes solidaires.
Et
Gaza ?
Je vais
laisser Gaza pour qui ?
(…)
Oui, je
suis traumatisé, bouleversé et la frayeur est grande
Mais
sachez que ma vie est ici
Je suius libre, je ne veux pas être esclave
Ni chiffre
parmi les chiffres des victimes.
Je suis
géant comme l’olivier
Planté
dans ma terre comme mes racines
Ici ma
terre, ici ma Palestine
Oui,
j’adore Gaza même détruite
Mon âme,
mon cœur et mon sang chantent Gaza
Cette
ville magnifique est pour moi le jasmin du monde !
(…)
11. Les restes de
Gaza : tentes déchirées et larmes sur les vestiges
(…) Les
enfants aux pieds nus
Devant la
file d'attente de la charité,
Attendent
quelques litres d'eau, ou un carton et du bois
Pour
allumer le feu d'un très maigre repas
Du nylon
pour protéger autant que possible l'intimité
Des
familles entassées dans des tentes déchirées.
« Que nous
réserve la nuit, maman »
Ainsi,
demande la petite fille de cinq ans
Le voisin
déplacé répond de la tente d'en face :
« Tout le
monde dort la nuit
Sauf la
ville des tentes
Avec
l'interdiction de rêver
Déjà la
sieste est volée cet après-midi »
Ici, tous
les habitants se taisent
Jour et
nuit.
Une année
longue déjà
Des mois
se répètent
Des jours
douloureux
Qui
effacent les souvenirs,
Et une
population terrifiée.
Une larme
de désespoir coule
D'un œil
qui gémit
Et une
paupière regrette le passé florissant
De sa
ville
Qui après
tout ce sang
Est
débordante de fantômes
En même
temps qu'étouffée par les soldats et les espoirs illusoires !
Gaza,
l'amie de la mer
Craint
pour ses tentes les vagues
Et les
attaques de la marine noire
Gaza la
glorieuse
A donné à
la Palestine dignité et lumière
Gaza, la
ville des pierres rebelles
Transforme
l'obscurité de la nuit en aube !
Gaza la
ville mille fois millénaire
Capable de
remplir son cœur brisé de patience
Nous
pleurons de toute notre âme
Les
outrages que l'on te fait subir
Toi la
princesse des cités
Tous les
citoyens de cœur et de justice dans le monde
Sont
bouleversés par ton douloureux destin
Avec toi,
Gaza nous balaierons
Les nuages
de l'angoisse
Et même si
le monde entier devait nous abandonner
Tu
resteras à nous, Gaza!
13. Peut-on rêver
avec la poésie dans Gaza sous la peur ?
(…) Je
suis la justice qui ne pourra être étouffée indéfiniment, et j'ai un
rêve.
Je suis
l'humanité préservée dans l'adversité et le combat, et j'ai un rêve.
Avec force
et foi j'annonce ce rêve.
Ce rêve
beau de fierté et d'espérance
D'une
parole haute, avec respect, j'exprime ce rêve.
De ma
terre tolérante de patience et de fraternité, je révèle ce rêve.
Sur la
colline des oliviers, je le proclame.
Sur les
feuilles du printemps, avec le sang qui rougit nos visages, j'écris ce
rêve.
Alors que
le monde en cage est muselé, sourd et muet, je dévoile mon rêve.
Avec les
mots qui traduisent l'espoir qui traverse les murs,
Avec ma
poésie, cette arme de paix, je crie mon rêve.
Elle veut
affirmer la primauté et l'universalité de l'humain
Elle est
une force sans pareille
Elle se
moque des frontières
Ils ne
peuvent la bâillonner et l'obliger à se résigner
Car oui,
ma poésie raconte ce rêve.
Pour la
paix inéluctable, je dis mon rêve
Même si
l'ignoble est toujours au bout de l'injustice, je dis mon rêve
Même si
l'actualité est brûlante, la violence extrême, je dis mon rêve
De ma
prison à ciel ouvert, je parle de mon rêve
Avec
l'intensité des mots magnifiés par le combat, voilà mon rêve.
Mon rêve
est lucide et clair.
Mon rêve a
été bâti avec patience et humilité.
Mon rêve
est l'ultime espoir face aux bourreaux.
Mon rêve
renversera les montagnes et traversera le fleuve des années.
Mon rêve
dénoncera le comportement ignoble de l'occupant.
Mon rêve
dépassera le sentiment d'impuissance.
Mon rêve
pressent les premières fraîcheurs annonciatrices de notre liberté.
Mon rêve à
la différence de mes geôliers et leurs complices est d'humanité
Mon rêve
est écrit par les ultimes larmes de nos cœurs.
Mon rêve
s'inscrit dans la pensée universelle.
Mon rêve
brille comme une paume laborieuse.
Mon rêve
pour remplir de joie le coeur des opprimés.
Mon rêve
est beau comme l'odeur généreuse du café de nos mères
Et le thé
vert, fleuri et délicieux de nos grand-mères.
Ce rêve
qui se fait assassiner tous les jours, sans décence !
Mon rêve
se heurte au refus même pour un droit élémentaire
Mais il
est impossible à briser.
On ne peut
le faire taire
Car c'est
le rêve juste de chaque enfant palestinien.
Mon rêve
pour la paix ensemence les cœurs.
Mon rêve
résiste comme notre branche d'olivier, symbole de cette paix
Que
l’occupant veut déraciner, étouffer et anéantir.
Mon rêve
maintient la flamme de la vie et ne cache pas ses espérances.
(…)
Que la
lumière de la paix brille sur notre pays,
Que
justice soit faite,
Que nos
enfants grandissent dans la paix !
Alors,
oui, je rêve d’écrire le poème de la victoire
Mais
surtout je rêve
De pouvoir
témoigner de la vie et non de la mort !
16. Une année
d’enfer à Gaza
(…) Une
année terrible s'achève
Une autre
dramatique commence
Une année
qui s'est écoulée
Dans une
tragédie sans fin
Une année
d'horreur sans trêve
Un triste
anniversaire
Des vies
ont été perdues
Perdues
également les maisons et leur chaleur
Et les
rires disparus, remplacés par des larmes.
Gaza la
belle ville méditerranéenne
Écrasée
par un an de chaos sanglant :
La ville
pacifique vit un génocide sans fin.
Une trop
longue année de crimes répétés
De
violence extrême,
De
destructions impitoyables
Une
blessure indélébile
La ville
innocente devient un champ de ruines
Une folie
meurtrière
Des pertes
irréparables
Une armée
sans foi ni loi
Un horizon
bien sombre
L'enfer
génocidaire
Le carnage
inimaginable des Palestiniens
Une vie
est en suspens depuis un an
Dans
l'enfer de Gaza
La
souffrance est constante, perpétuelle
Renforcée
par la pénurie extrême
Et un
blocus implacable
Et le
monde sourd
Des
dirigeants assoupis et indifférents
À la
souffrance infinie.
Une
violence inouïe
Un
déchaînement de folie destructrice
Et un
engrenage de violence meurtrière
La mort
est suspendue sur les têtes
Selon le
bon vouloir
D'une
armée sanguinaire.
Gaza avec
son courage inimaginable
Attend un
miracle
Elle rêve
d'une paix
Même si
elle est d'argile
Même si
elle est fragile
Une paix
universelle
Qui soit
rempart contre le massacre
Des civils
innocents.
Jamais la
vie ne fut autant inaccessible
Autant
désirée dans la cité dévastée
La ville
terrifiée essaie d'échapper à cette mort programmée
D'effacer
les larmes des yeux des mères
Elle sort
avec ses belles olives
Une
mélodie orientale.
La ville
martyre lance un appel à l'humanité entière
Pour
qu’elle dise haut et fort
Que la
justice et la vie sont assassinées en Palestine
Mais qu’en
vain on essaiera d’anéantir Gaza
L’anéantissement
de Gaza est impossible
17. Les enfants de
Gaza, des chiffres et une mort rapide
(…)
Terrifiés face au vacarme de la violence
Privés de
leurs écoles et de leurs loisirs,
De
nourriture, de bonheur et de compassion.
Souvent
ils sont paniqués et traumatisés.
Les
missiles les rattrapent même dans leurs tentes
Et leurs
centres d'accueil.
Et quand
ils voient que le monde officiel trahit l'humanité
Ils
assèchent leurs larmes avec des larmes.
Les
ennemis de la lumière étranglent leur vie
Déjà entre
parenthèses.
Eux qui
vivent des lots d'atrocités depuis leur naissance
Ils ne
connaissent que le déplacement forcé et
L'insécurité
dans une région agressée jour et nuit.
Tout est
tragique dans cette ville martyre.
À Gaza,
trente secondes vous séparent de la mort.
Et
quelquefois, en une fraction de secondes,
Vous
pourrez être enterré sans un linceul.
Dans cette
ville abandonnée,
La nuit
disperse les âmes.
La peur
échoue à franchir les plus petites barrières
L'arbre
des rêves roses est allongé sur le sol, immobile.
Les
enfants, au lieu de compter les étoiles,
Comptent
leurs défunts.
Et au lieu
de respirer la mer bleue de la ville,
Ils
inhalent les décombres des rues détruites.
L'espoir
devient luxe pour ces anges
L'avenir
sombre
La vie une
courte durée
Et les
souvenirs tombent devant la porte toujours
Ouverte de
la tente abîmée.
Une
question innocente :
Qu'est-ce
que ces enfants de Gaza vont manger aujourd'hui ?
Légumes
introuvables où les bombes sont en abondance.
23. Ma plume,
force et résistance
(…) J'ai
choisi de m'exprimer en vers.
Chacune de
mes lignes porte l’espérance !
J'exprime
avec pudeur et sans haine le vécu d'un peuple,
Un cri
légitime contre l'injustice.
Mes mots
se perdent parfois dans les méandres de l'absurde.
Ils errent
entre les chimères de la vie.
Ils
plongent dans l'effroi et l'incertitude,
Mais ils
échappent facilement aux fantômes de la nuit !
Ce sont
des mots de lumière qui folâtrent et palpitent
Pour la
joie, le rire et l'avenir.
Ma poésie
est une poésie qui bouscule les âmes.
Ma plume
est une plume lourde de la souffrance de mon peuple.
Je compose
mes poèmes de Gaza ma prison :
Gaza est
l'âme libre du poète.
Gaza est
le sourire brûlant des innocents.
Gaza est
l'étoile magique de l'espoir
Qui trouve
dans la poésie l'échappatoire
Nécessaire
à sa survie !
Avec cette
inquiétude, étrangeté du printemps de notre vie
Et la
fragilité du sourire de notre existence,
J'écris
mes poèmes, car
C'est dans
la poésie que respirent les belles âmes,
C'est dans
l'espoir que se glisse leur grandeur.
Ma poésie
cherche des solutions de paix et prône l'amour.
C'est une
poésie de l'espoir inébranlable et serein,
Une poésie
qui nourrit l'âme et fait vibrer le cœur !
Une poésie
pour donner un message de quiétude
Qui montre
que la vie jaillissante emporte le voile du deuil,
Une poésie
qui dit qu'il y aura une fin victorieuse pour les opprimés,
Que le
soleil de la paix brillera
Et que la
lumière de la justice éclatera !
Mes mots
écrits sans rancune et sans violence,
Avec leur
force et leur profondeur,
Apaisent
ma colère contre la laideur.
J'ai
refusé le désespoir.
Ma plume
est déchirée
Mais elle
distille la vérité.
Je partage
ma poésie avec les braves solidaires tourmentés
Qui se
battent pour nos droits
Eux, notre
soutien face à ce désastre.
La poésie
devient pour moi le creuset d'un feu inextinguible,
Une façon
de panser la blessure.
Je veux
redonner parole à la justice
Car le
bruit de l'injustice est insoutenable.
Ma poésie,
avec son élan d'espoir si puissant, résiste !
Ma poésie,
avec foi et abnégation, persiste !
Ma poésie
aux couleurs pacifistes dénonce l'oppression !
Ma poésie
rallume l'espoir au creux d'une aube rougissante !
Ils ne
savent pas, les ennemis de la vie
Ils ne
savent pas que, s'ils peuvent enlever la vie,
S’ils
peuvent brûler les corps,
Jamais,
ils ne tairont les cris de ma plume,
Ma poésie
est une poésie que personne ne t’enlèvera, ô ma Palestine !
Une poésie
qui continue à cultiver cet espoir irréductible.
26. Inscris ! Cette terre est
palestinienne
Inscris ! Cette terre est
palestinienne
Inscris ! Le sourire en
Palestine est lutte,
C'est notre arme pacifique !
Une citadelle d'espérance au
milieu
De l'enfer de Gaza !
Une leçon d'abnégation et
d'humilité,
Une brise qui effleure les
mers.
Une pluie rare à la saison
d'un pénible été.
Que la paix et la sérénité
soient sur cette terre occupée, mais bénie et mille fois millénaire
Chargée d'histoire et de vie,
Une terre qui nous chérit par
sa beauté et sa douceur
L'amour inconditionnel de la
terre est devoir,
Autant qu'au cœur de la
Palestine est doctrine !
Avec mon sourire permanent,
je défie l'occupant et son appétence,
En semant l'espérance.
Un espoir poétique, un espoir
épanoui,
Qui réchauffe notre vie, et
brille sur la liberté
Pour dépasser nos chagrins.
Acquérir la victoire, vaincre
l'oppression,
Créer l'intensité d'une
lutte,
Illuminer cette terre de
renaissance et de résistance.
Une terre jalonnée
d'épreuves, mais une terre fertile.
Si le sourire était une
maladie incurable, je dessinerais un oiseau et je l'enverrais dans les
nuages.
Mon sourire est mis en valeur
face à l'injustice,
Une lueur d'espoir dans la
nuit de nos rêves,
Qui sourit et caresse l'herbe
de cette terre innocente.
C'est une pierre dans nos
cœurs
Je dévoue mon sourire à ma
patrie,
À mon peuple, injustement
abandonné,
Qui se bat contre le silence
et la douleur.
Le sourire en Palestine est
plus qu'un amour,
C'est un acte de résistance !
Ici notre Terre ; ici notre
Palestine,
Jamais nous ne partirons ;
Ici notre maison ; ici notre
vie.
Et nous n'abandonnerons
jamais notre sourire !
31. La nuit à
Gaza, rêves oubliés et cauchemars présents
La nuit de Gaza sous les
bombes
Une nuit de cauchemars
répétés
La ville est plongée dans le
noir tous les soirs
Le bruit des bombes domine
L'horreur qui n'en finit pas,
Qui anéantit chaque jour
davantage la ville.
Les étoiles remplacées par
les drones
La lune cède sa place aux
avions militaires
Les couleurs d'un arc-en-ciel
absentes
Même la lueur de l'aube
arrive tardivement.
Les horreurs succèdent aux
horreurs
Les oiseaux n'arrivent pas à
déployer leurs ailes.
La nuit, le son des obus sème
Peur et terreur
La nuit, ni les cœurs ni les
esprits ne dorment,
Les yeux et les paupières ne
se ferment pas
Nous comptons les minutes
jusqu'au matin.
La ville meurtrie n'a plus
l'indispensable
Nécessaire au maintien de la
vie
Elle n'est que famine
organisée et destructions systématiques
La ville rêve d'une nuit
calme
En vain
Avec cet univers fracassé par
la guerre.
Gaza est le phénix majestueux
qui, enraciné partout
Sortira des décombres
Dissipera l'obscurité extrême
Et la tristesse cachée
Il lui ramènera ses belles
nuits
Cette ville impressionne le
monde
Son courage et sa sérénité
une prouesse.
Elle a réussi à transformer
l'aliénation en une patrie temporaire
Et transférer le rêve en
bataille
Elle voit dans chaque mur une
fenêtre sur l'horizon lointain
Son sourire même petit
réveille les cœurs endormis
Une vraie étoile qui
scintille dans sa grande nuit
Une lumière qui illumine le
chemin de la liberté
Avec l'espoir que l'aurore
vienne
Les Palestiniens ont un tel
réservoir de vie
Espoir constant d'un soleil
levant
À travers leur audace, la vie
renaîtra des ruines.
La liberté n'est pas
seulement un droit volé,
C'est une idée née de la
douleur.
C'est le cœur de la Palestine
qui ne cesse de battre
Gaza s'accroche à la vie
comme la racine s'accroche au sol.
33. Quand l'espoir
devient luxe à Gaza
Quand l'espoir devient luxe à
Gaza
Et la survie fortune
Le bonheur trésor
Le sourire un passé lointain
La tristesse réalité absolue
Être heureux à Gaza est
miracle
Un verre d'eau diamant
Et un médicament monnaie rare
Un morceau de pain bienfait
Une minute d'électricité
richesse
Une connexion Internet même
limitée chance énorme
Dormir deux heures par jour
sous les bombes est avantage
Obtenir un peu de nourriture
est défi
Avoir des nouvelles de sa
famille exploit
Rassurer les amis réalisation
Trouver un refuge sur cette
terre brûlée est rêve irréalisable
Tenir bon face à l'atrocité
grâce
Et survivre au milieu de
l'enfer est grande victoire
Quand la mort devient quotidien
L'enterrement banalité
La destruction massive d'une
belle région réalité
La folie meurtrière loi
Le génocide répété doctrine
La punition collective
principe
La catastrophe humanitaire
fatalité
L'injustice système
L'impunité acte légitime
Le droit international
mensonge
Et la souffrance routine
Tout est très cher à Gaza
Sauf le sang qui coule jour
et nuit
Et devient le moins cher à
Gaza.
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