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il se présente à vous
![]() Dès notre union levée, debout jusqu' la canne Et jusqu'au dernier jour tu m'as cassé les pieds, Et voilà qu'à présent tu me brises le crâne; Même au fond du caveau je n'aurai donc la paix ! Cela fait si longtemps que tu me décomposes Comme dans un tombeau j'ai vécu dans ta main, Et bien qu'aujourd'hui nos miasmes m'indisposent Il reste en cette odeur beaucoup de mon parfum. Si ton corps était frais, cette chose craquante, Je me demande encor par tous les Saints du ciel Comment morte peux-tu demeurer si vivante; Ah parlez-moi Seigneur d'un repos éternel ! J'ai souvent désiré à ce qu'on m'incinère Et qu'on jette ma cendre au-delà de la croix; Notre alliance a toujours vécu six doigts sous terre, C'est hélas un peu tard que je m'en aperçois. * Texte commenté par le Comité Francopolis
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Créé le 1 mars 2002
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