Vos textes publiés ici après soumission au comité de lecture de francopolis.



 

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Vous y trouverez des poètes, des nouvellistes et romanciers, des auteurs de pièces de théatre, hommes et femmes, connus et inconnus, venus des cinq continents. Vous pouvez, vous aussi, en faire partie en nous proposant un texte



      Le lac Vert                                                                                  photo H. Soris
Selon la légende rapportée par l'abbé André Vuillermoz, il est possible d'apercevoir, certains soirs de pleine lune, une forme ressemblant à un chamois tout blanc, qui aurait été tué il y a longtemps par un chasseur de Chamonix. Après la mort de l'animal la bonne Dame de la Montagne serait apparue et aurait versé une larme verte comme l'émeraude légendaire qui dort dans la profondeur des glaciers. Cette larme finit par recouvrir complètement le corps de l'animal et donna dorénavant à l'eau du lac sa couleur particulière. Certains soirs d'hiver sur la glace gelée se « profile impalpablement » la forme du petit animal et « une plainte à peine perceptible » semble monter du lac.

Présentation
de la SÉLECTION

septembre 2009

n*68

fournée
préparée

par

Hélène Soris




Présentation de la fournée septembre 2009 par Hélène Soris


Les danses de bien des automnes voudraient ce soir recommencer au village hanté de rouets ivres d'un vin de vigne folle. Jean Vincent Verdonnet

Un rayon de soleil maintenant trace un chemin jusqu'à la source entre les mousses de commentaires et les reflets des nuages.
… La chanson des récoltes envahit l'horizon et du pressoir du texte enluminé ruisselle un élixir de longue vie. Michel Butor

C’est accompagnée de Serge Maisonnier qui nous a rejoint dans l'équipe, et de ces deux poètes, haut savoyards que je reviens avec Francopolis.
J'apporte les couleurs d’auteurs de cette région de lacs et de sommets aux étés verts et ensoleillés en attendant que s'installent les roux et les pourpres de leur saison préférée.
Il y a de la vie dans leurs montagnes. Un poète a rencontré un robot dans la forêt pendant qu'un autre en dénombrait les arbres, une autre encore nous avoue rêves et incendies, une seconde fait de son poème une automobile avant de prendre un train.


MARIE JO THABUIS revient des Caraïbes avec DRÔLE DE TRAME
pour parler de tissages et de fleurs de coton à la satisfaction de Gert qui remarque : oui... tout file, même les mots... l'auteur tient bien sa trame.
Kelig pense que les jeux sur les mots ne sont pas tellement originaux ni surprenants, mais plutôt réussis. De la jolie dentelle...
Trame d’un espoir à vivre où les mots se tissent pour donner cette admirable fin, ajoute Ali

... Pour filer je prendrais
La clé de tous les champs
Et leurs fleurs de coton

Lilas aime aussi ce passage et approuve : à ce pur désir d'échapper à “l'étoupe des jours”, aux “habits” en “tissu de mensonge”… J'ai particulièrement aimé de cette trame la belle image finale ouverte par le double sens du verbe “filer
Serge aime cette trame ourlée par un vocabulaire bien choisi et ce beau vers “en tissu de mensonge.puis il nous dit du second poème “CARAÏBE - L'exotisme ressort bien et j'aime :

“ Aujourd'hui comme hier
Ton soleil meurt en mer”

Gert répond : le début surtout nous transporte dans ces îles de rêve.

***

SOLANGE JEANBERNE ouvre sur ce texte : TES INCENDIES
Gert approuve l'originalité des couleurs. Le rythme vif et soutenu et aime “La pincée de sel sur tes ailes
Kelig : la concision de l’écriture, le déroulement des pensées mêlées de rêve et d’images.
Ali apprécie ce texte simple orné de quelques belles phrases fluides.
Serge aime beaucoup cette prose onirique nimbée d'une pincée d'hermétisme (comme dans tous les rêves). Ce pourrait être dit-il, une séquence de scène d'un film de David Linch dans Mulholland drive par exemple.

L'APPARENCE DU RÊVE

Kelig : Une réflexion sensible et intéressante. Serge : un très beau texte, profond et sensuel même si en bon matérialiste je n'adhère pas philosophiquement à la dissociation (et encore moins à la négation) du corps d'avec l'esprit (rêve) qui semble émaner de ces très jolies lignes. Philippe voit ces deux textes se rejoindre se complèter et ouvrir, même prose limpide où rien ne nous est épargné où l’auteur veut tout placer ne pas nous laisser de liberté, il tient la laisse du texte très serrée. Pouvons-nous, nous éloigner sans l’oublier.

SEULE LA BEAUTÉ
Gert sent bien l'arrêt sur image... on met nos pas dans ses pas en silence, complicité du regard. Kelig, rêveur : "Seule la beauté..."- Ai-je envie de laisser pour tout commentaire à ce poème, qui me laisse coi. On a rien envie de retoucher ici, que se laisser porter par la lecture. Ali :  j’y vois les mots danser et leurs consonnes s’échanger en harmonie quelques doux échos. Alors que Philippe demande :L’allitération en L.. est-elle voulue ? dans ce cas... C’est un exercice, un travail que l'on peut exhiber pour cette raison. ( pour moi un peu... inachevé...) Serge : Très emballé par ce texte. Son rythme, sa fluidité, ses images comme dans le vers “Seules les lagunes, épongeant la lie des cités aigres”, sa structure et sa visibilité, tout concourt, selon moi, à faire mouche. Je suis touché.

***

DANIEL LEVY, un style bien différent et qui détonne et pourquoi pas quand la cour est pleine, remarque Gert pour l’ensemble de ces textes.
Nous avons retenu : MAIS..., POUR QUI ÉCRIS-TU ? et elle ajoute : fidèle à son style dénonciateur... l'absurde tient la route. J'aime bien cette lucidité. Serge : C'est joliment désabusé avec plein d'humour, d'auto dérision, de lucidité et de profondeur.
Ali : De l’ironie insolite ces raisons joliment dites... de belles images !

LE TRAGIQUE CHEZ L'HOMME
... poésie... ? mais toujours dans la même continuité, c'est court mais bien d'aplomb, ajoute Gert et Kelig : Je dirais même plus, ubuesque.
Serge remarque : C’est plus un aphorisme qu'un poème mais très réussi en tout cas.
Ali : Le mal est cru, difficile de le dire en douceur !

***

JACQUES HERMAN nous vient de Suisse. Philippe est d'avis que cet auteur élargit l’idée que lui lecteur peut se faire de l’écrivain qui est derrière les mots qu'il lit .
DÉSOEUVREMENT a été sélectionné.
Ali : Texte bien ancré dans le socle de la narration poétique qui crée à partir de grands enjeux des petits jeux, à divertir et à consoler les hommes. Gert : pas pour la poésie... mais pour cette courte scène qui nous laisse voir l'essence de l'humain.

***

SYLVIE DOMENJOUD nous offre POÈME AUTO-MOBILE
Serge : De la poésie ludique mais ce texte là ne manque pas de carburant
Gert : oui... ça carbure un max !

et une Nouvelle MARCELLINE
Serge : Oui pour la réflexion qui se dégage en fin de texte même si la description de l'anecdote me semble racontée trop prosaïquement.
Kelig : Je verrais très bien ce texte en «billet d'humeur », plutôt.
Gert... j'aime bien. Ce style cadre bien avec le sujet. Une scène au
quotidien bien branchée, mais sans fil conducteur qui démontre bien... l'absurde :
plus de moyens de communication, plus large réseau mais chacun dans sa
bulle. Une belle réflexion.
Ali : Amusant! mais ce n’est pas une nouvelle c’est plutôt un « article » puisque l’histoire de la vieille dame n’est qu’un exemple ou prétexte pour disserter sur un sujet de la communication.
Lilas : oui pour ce texte dans lequel l’auteur, à partir de faits observés et relatés, développe une réflexion que l’on trouverait par exemple sous la plume d’un journaliste dans une rubrique du
type “Sur le vif”.

***

Ne nous quittez pas trop vite et surtout pas avant d'être allés prendre place dans un des fauteuils du Salon de lecture pour y découvrir la poésie de notre nouveau francopoliste Serge Maisonnier.



Hélène  et le Comité de lecture de Francopolis

septembre 2009

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Créé le 1 mars 2002