
Photo
de l’œuvre de Jeanne Gerval ARouff – Visages d’écumes et de bois
1978-2024
À
l’exposition d’art contemporain au Salon de Mai
2024 (Île Maurice)
Le
texte de présentation :
« Voir
le jour 20° Sud, au cœur de l’océan Indien, c’est signer un pacte de
‘fille d’île’ : celui d’avoir – entre autres – une communication
particulière et soutenue avec les écumes de mer. Ces écumes
m’impressionnent. Et me touchent. La réflexion de
Nietzsche à l’esprit : « Plonge ton regard dans l’abîme
et l’abîme te regardera aussi ». D’une pensée à l’autre. Et se
présentent Malcolm de Chazal de l’azalée qui le regardait !… Sa philosophie « part
de ce principe qu'il n'y a pas de solution de continuité entre la nature
et l'homme, et que toutes les formes du corps humain, toutes les
expressions du visage de l'homme, et jusqu'à ses sentiments sont inscrits
dans les plantes, les fleurs et les fruits, et avec encore plus de force
chez cet autre nous-même qu'est l'animal. Le règne minéral même qui est
considéré mort par certains tend dans ses formes – et surtout
lorsque mis en mouvement — vers cette synthèse des synthèses qu'est le
corps humain. "L'homme a été fait à l'image de Dieu". Oui,
mais j'ajoute : "La nature a été faite à l'image de l'homme" –
et je cherche à le prouver. » (Malcolm de Chazal, Sens
Plastique, Gallimard 1948).
© Jeanne Gerval ARouff
Les
images ci-dessous, dont le partage par l’artiste nous honore et nous
touche, nous font entrer dans son laboratoire : des assemblages
divers de sa collection d’écumes avec ses écriteaux gravés à la main dans
le bois tendre du support… autant d’expositions virtuelles qu’elle agence
au gré des saisons dans son petit appartement.






Vue
générale de l’exposition personnelle in situ, mai 2024
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