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ANNONCES 2016


DÉCEMBRE 2016

Anne Mounic, Plus que lune ‒ sur la lente échelle du rythme, éditions Feuilles, Paris, 2016 (168 p., 21 €).

La réalité humaine, cette subjectivité avec laquelle nous embrassons le devenir afin de le modeler de nos œuvres variées, se capte et se communique indirectement, à l’oblique, et au fil du temps. La vie intérieure se meut comme une spirale. Sans cesse elle revient sur l’ombre, et jaillit la lumière.

L’ouvrage s’articule autour de trois temps musicaux, « Symphonie Pathétique », « Invitation à la valse » et « April in Paris », chacun de ces morceaux donnant le rythme particulier d’un moment narratif.

***

Ara Alexandre Shishmanian, Le sang de la ville. Poèmes traduits du roumain par Dana Shishmanian, Harmattan, novembre 2016 (collection Accent tonique)

Ce deuxième recueil en français rend plus aiguë, plus tragique la vision d’un monde en décomposition, tout en cherchant dans l’écriture une issue ultime : « L'écriture est l'unique suicide, quand les lettres s'écoulent comme un autre sang sur le corps de papier, ou peut-être, telle la fourrure oblique d'un animal abstrait (…) car l’écriture est un terrible tissage en détissage, / torture prolongée qui lèche ton corps avec un filet de sang / s’écoulant d’une blessure invisible ».

Pour commander sur le site de l’éditeur ; lancement à l’espace Harmattan (21bis, rue des Écoles, Paris) le 9 décembre après-midi (16h-18h).

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Paul de Brancion, Concessions chinoises. Éditions Lanskine, novembre 2016

Ce livre n'est pas une relation de voyage mais, comme l’évoque la polysémie du titre, une relation d'effroi fasciné dans une langue apparemment tranquille et simple à l'acuité lapidaire. Ce texte poétique interroge aussi la société occidentale, prise en otage entre vitesse, technologie, recherche du gain à tout prix et sa fascination d’un orient fantasmé qui n’est plus. Des photos de l’auteur accompagnent l’ouvrage.

Pour commander : direction@editions-lanskine.fr  

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Madeleine Lefebvre, Une autre forme d’ivresse, éditions La note verte (Québec)

Cette auteure québécoise possède l’art du visuel en écriture… et nous livre ici une poésie sensuelle toute en finesse. Le titre donne bien le ton au recueil qui est parsemé de tableaux de l’artiste américaine Alyssa Monks.

« Au gré des mots / D’un corps indomptable / Des passions transportent / Transgressent, enivrent / Tableaux d’infinis / Farouchement humains. »

Autres Publications : Dans mes veines et  L’Effet tornade, chez Vent d’Ouest.

***

Gérard Bayo, lauréat du Prix Mallarmé 2016 pour son recueil Neigeéditions L’herbe qui tremble – présentera son œuvre lundi 12 décembre dans le Grand Salon de la Bibliothèque de l’Arsenal.

Pierre Dhainaut a reçu le Prix Apollinaire pour l'ensemble de son œuvre à l'occasion de la parution du recueil Voix entre voix - éditions L’herbe qui tremble.

Claude Albarède, Le dehors intime, avec des peintures originales de Marie Alloy, éditions L’herbe qui tremble, décembre 2016.

Pour commander auprès de l’éditeur: http://lherbequitremble.fr/catalogue.html.

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Livres numériques au LIEU IMPROBABLE créé et animé par Alena MEAS :

Alena MEAS, Agathe (récit poétique): cliquez ici pour lire
Alena MEAS, La Part de lumière (poésie): cliquez ici pour lire
Dana SHISHMANIAN, 101 Haïkus et quête d’auteur (poésie)/ gravures d’Alena Meas : cliquez ici pour lire
Anna LAURICELLA, Terre, allée (poésie)/ monotypes d’Alena Meas : cliquez ici pour lire
Anne-Emmanuelle FOURNIER, La Part d’errance (poésie) / gravures de Régis RIZZO : cliquez ici pour lire
Etienne BESSE, Notre Dame de Paris et autres poèmes (poèsie)/ monotypes d’Alena Meas : cliquez ici pour lire http://online.fliphtml5.com/yxurz/jgqb/index.html
Etienne BESSE, Vision du vertige (poèsie)/ gravures d’Alena Meas : cliquez ici pour lire http://online.fliphtml5.com/yxurz/gkio/index.html

 

***

Anthologie poétique Flammes Vives 2016 : les volumes 3 et 4 viennent de sortir.

Réputée dans le monde de la poésie depuis bien plus d’un demi-siècle, l’anthologie annuelle de Flammes Vives, qui paraît en plusieurs tomes et comprends des textes inédits, est un vivier de talents de tous les âges et toutes les tendances, illustrant le crédo de son président, l’infatigable et passionné Claude Prouvost : « La poésie est un flacon où frissonnent la beauté, l’amour, la douleur, les blessures. C’est un écrin où se tiennent des mots en tenue de soirée, prêts à vous expliquer ou à refaire le Monde, voire à commander à l’Univers tout entier. C’est le berceau des élans, des doutes, de tous les sentiments. La poésie est le plus court chemin entre les mots et l’émotion : c’est une ligne droite ! » 

Parmi les auteurs des 2 derniers tomes de cette année : Claire Abel, Adrien Braganti, Alain Morinais, Patricia Mazur, Claude Prouvost, Ara Alexandre Shishmanian, Rebecca Gruel, Rémy Kurowsky, Smahane Rachidi, Raymod Quéré, Dominique Vital, Yacine Zerkoun. Pour commander : http://www.flammesvives.com/Boutique/10.

 

*


OCTOBRE-NOVEMBRE 2016

Christophe Bregaint, Encore une nuit sans rêve (illustré par Sophie Brassart et préfacé par Jean-Christophe Belleveaux), aux éditions Les Carnets du Dessert de Lune.

Pour commander : http://www.dessertdelune.be/store/c405/nouveautés.html.

Le poète et l'illustratrice dédicaceront ce livre le 12 novembre prochain au Salon de l'Autre Livre à Paris (espace des Blancs Manteaux) de 16h à 17h sur le stand B22, et le 17 novembre à partir de 18h30 à  la librairie de L'autre Livre, 13 rue de l'Ecole Polytechnique, Paris 75005.


Jean-Pierre Lemaire, L’Armoire aux tempêtes.
Éditions Le Bateau Fantôme (collection Lettres écarlates), avec une postface de Jean-Marc Sourdillon  (septembre 2016).
Pour commander  
 « Mais là-bas, il n’y a pas de vie. Rien que des gouffres et du vent. Je ne sais même pas comment j’ai traversé. Sans doute l’ouragan qui m’a ramené était-il plus fort que celui qui m’avait emporté. »

Yves Bonnefoy, Entretien avec Natacha Lafond et Mathieu Hilfiger sur la question du livre.
Éditions Le Bateau Fantôme (collection Vita poetica), (mars 2016). Pour commander
« Pourquoi, comment, le livre qu’on tient entre ses mains peut-il donner lieu à une transmutation des figures qu’on y rencontre, alchimie qui de leur statut ordinaire de simples sténographies de choses et de personnes d’ici tire l’or d’une apparence d’épiphanie ? »

Jean-Luc Le Cleac’h, Lexique élémentaire.
Éditions de la revue Interventions à haute voix, 72 p., 10 € (septembre 2016).
Diffusé par la MJC de la Vallée, 25, rue des Fontaines Marivel, 92370 Chaville.
«
La nuit, le regard, le vent, l’archipel… quelques mots d’un lexique élémentaire ; en priant le lecteur de comprendre "élémentaire" dans le sens de "primordial"».

Nicole Barrière, L'Homme de Die II. Œuvres vives
Essai critique sur l’œuvre d'Yves Bergeret (2ème partie), 116 p. (août 2016).
Édité et diffusé par Amazon

Clelia Ifrim, Muntele privighetorilor / The Mountain of Nightingales
Poèmes en édition bilingue (roumain / anglais, traduction: Vasile Poenaru), éditions eLiteratura / ePublishers, Bucarest (août 2016).

SORTIR
- Sortie et signature d'un ouvrage d'Isabelle Minière (Serge Safran éditeur) à la librairie L'émoi des mots, 25, rue Descartes Paris (5ème) le 29 septembre à 18h30.

- Le XIVe Festival International des écrivains et artistes
« La moisson lyrique des baies sauvages » samedi 8 octobre et dimanche 9 octobre
Organisé par la Résidence Internationale des Ecrivains et Artistes. Val David, Québec, par Flavia Cosma

SEPTEMBRE 2016

Irène Gayraud,

-  à distance de souffle, l’air, Les éditions du Petit Pois, Béziers, janvier 2015.  Pour commander 
- Voltes, avec des dessins de Jean-Gilles Badaire, éditions Al Manar, mai 2016  Pour commander 
- Chants Orphiques et autres poèmes » de Dino Campana, traduits de l’italien avec Christophe Mileschi, Points Poésie, mai 2016)

Luc-André Rey, Mon pote. Poèmes, L’Arbre à paroles, Bruxelles, mai 2016, édition posthume avec une postface de Tom Nisse. Pour en savoir plus et commander

 

Benjamin Pottel, Le labyrinthe de Jerzy. Conte, L’Arbre à paroles, Bruxelles, juin 2016  Cette seconde édition (la première datant de 2009) paraît posthume, en hommage à ce jeune poète, musicien et artiste belge disparu prématurément. Pour en savoir plus et commander 
et En avant-première : parution prochaine de son deuxième recueil, Infiniments Je, sortie posthume (éd. maelstrÖm reEvolution), à l’occasion d’un événement « HomeMage » qui lui est dédié le 18 septembre 2016 au Senghor, à Etterbeek (près Bruxelles). Pour en savoir plus 

 

Horia Badescu, Le poème va pieds nus, L’Arbre à paroles, Bruxelles, juin 2016 
Pour en savoir plus et commander

Flavia Cosma, The Latin Quarter (traduction par l’auteure), MadHat Press, États-Unis, juin 2016. Revue de presse et notice complète à jour sur l’auteure, en anglais

Jean-Marc Lafrenière, Il faut vivre, disait-elle, Éditions Trois-Pistoles, Québec, parle de l'homme qu'il est, de l'écrivain qu'il est, de son loup qui l.accompagne... du vent qui lui souffle des mots..

 

Journal d'une djembefola, Catherine Veilleux, Gatineau,Québec. Partage de ses voyages en Guinée pour apprendre le djembé qui s'étendent sur 6 ans, texte et photos. Ce livre représente pour elle un autre moyen de faire connaître cet instrument puissant... et bien plus subtil qu'on l'imagine.

Pour commanderVisiter son site.

JUIN 2016

Dominique Sutter, Traversées de l’éphémère, poèmes. Editions du Cygne (collection Le chant du cygne), mai 2016 .

Qu'est-ce qu'on entend dans ces poèmes graves où la pensée se dévide sur un mode lent et retenu ?
Une marche lente au ras du silence et de la méditation d'un être aux aguets, accompagnée par la stance.

Quelqu'un traverse ses jours avec les ressources de l'étonnement et d'une piété. Il n'en finit pas de s'éveiller fasciné sous une lumière affaiblie ou vibrante. Il n'en continue pas moins dans chaque poème à avancer dans le demi-jour de la mémoire ou du présent toujours en quête de la surprise, du hasard qu'on n'attend pas et qui réjouit et pourquoi pas de l'oubli.


Eric Dubois, Chaque pas est une séquence. Editions Unicité, avril 2016

« Ce qui marque en premier dans l’écriture d’Éric Dubois c’est l’économie de mots, des choix mais aussi la pluralité des situations : le monde entier est là et il suffit de s’y plonger pour que tous les signes de la poésie soient aussi là. En toute humilité. » (extrait de la préface de Michel Cosem)

 

Jean Chatard/Jean-Claude Tardif, Choisir l'Été..., (Association «Le Livre A Dire»), avril 2016 poésies. Préface de Werner Lambersy. Premier titre de la collection  « LES NOCTURNES » - poèmes à quatre mains, éditée par la revue  « Á L'index » (Association «Le Livre A Dire»)


Interview de Patrice Kanozsai, directeur des éditions du Cygne,
dans la Revue internationale Ragazine, mai 2016

Dehors, recueil sans abri, éditions Janus

Anthologie poétique de Flammes Vives 2016, Éditions Flammes Vives,
édition et préface de Claude Prouvost, éditions Flammes Vives, mai 2016 (2 volumes)

Animée par Claude Prouvost, cette association très active qui organise 2 concours de poésie par an en tous genres, et publie les recueils collectifs des poètes primés, des recueils d’auteurs, ainsi que des anthologies annuelles de poètes contemporains depuis une bonne dizaine d’années, nous propose pour 2016 une anthologie en 2 volumes bien garnis (165 p. chacun, et plus de 200 poètes en tout). Qu’il nous soit permis de remarquer la présence, au 1er tome, du poème inédit Marsyas d’Ara Alexandre Shishmanian, traduit du roumain par Dana Shishmanian (pp. 135-136). Pour commander

- Autres anthologies :
- Les dixièmes filles de Mnémosyne. Récital de poésie féminine internationale de langue française. Édité par Christiane Laïfaoui, Jean-Claude Rossignol, Les Messagères du poème, Bruit Des Autres Le Traversier, 1999
- Le silence éventré. Anthologie éditée par Christiane Laïfaoui, Éd. le Carbet, 2003
-Tisser les mots contre la nuit.  Anthologie : 29 voix de femmes à travers la poésie contemporaine de langue française. Récital de poésie féminine internationale de langue française. Préface de Claire Krähenbühl, Denise Mutzenberg. Édité par Christiane Laïfaoui, Jean-Claude Rossignol, L'Harmattan, 2000.

 

Disparition de Jean-Claude ROSSIGNOL,
samedi 14 mai 2016 au matin


 Faire-part transmis par Colette Klein
Il y a des jours sur lesquels on devrait comme aux cartes
faire l’impasse refuser de jouer et dire je passe se réveiller
beaucoup plus tard comme la princesse endormie de la fable
qui eut la sagesse d’attendre des jours meilleurs 

(Début de son poème rap Vertigo)

Son humour souvent à froid nous manquera, et je crains que la princesse ne vienne pas le réveiller.
Féru de peinture, il était plongé dans une étude sur Poussin. Il venait de se réjouir de la prochaine réédition de son ouvrage sur les Téniers, (devait faire l’accompagner d’une conférence, fin août, à Rennes-Le-Château.)

 

Il était un ardent défenseur de la cause féminine qu’il partageait avec sa compagne Christiane Laïfaoui qui l’a précédé le 26 janvier 2010. En hommage à Christiane, il avait publié en 2013 une Anthologie féminine contemporaine de langue française regroupant 26 poètes de 12 pays (et 4 continents), et il avait pour projet d’en réaliser une seconde. »  Colette Klein

***

(Voir un peu plus sur cet écrivain sur ces sites
   textes et photos
- le
site Larencore (mars 2014)
- Anthologie poésie féminine...territoite du poème (janvier 2013)


texte seulement
- Patricia Laranco sur l’Anthologie féminine contemporaine de langue française  lecture de Jean-Claude Rossignol (Librairie-Galerie Racine, février 2013)

« Oui, Christiane avait bien initié, mis en marche une dynamique, que cet ouvrage, à sa manière, illustre et salue pleinement. Il est plein d’elle, plein de ce en quoi elle croyait, de ce pourquoi elle s’est tant battue. C’est une sorte de livre d’adieu…mais il résonne tout entier de sa présence.
Elle serait – sans nul doute – grandement satisfaite, et fière de voir que son travail acharné, son œuvre inlassable poursuivie aux côtés de Jean-Claude Rossignol a eu, en définitive – au terme de tant d’actions en faveur de la beauté, de la qualité de la poésie féminine (6 anthologies, toutes parues suite à des récitals de femmes poètes, organisés à Paris de 1996 à 2001) – un tel aboutissement.
Un livre émouvant, beau, précieux que je ne saurais trop conseiller de lire. »

* *

et regard du Québec
Pierre Chatillon, Le grand retour. Éditions aux Écrits des Forges

" Je compose un recueil comme je compose un concerto au piano... les thémes abordés ici sont : la musique, les automobiles, les marchés aux puces... j'aime composer sur des thèmes qu'on croit difficile à aborder."

Lessard Rosalie, L'Observatoire. Éditions au Noroît. Remporte le prix Émile Nelligan.

Lecture publique:
- Collectif, À fleur de mots,  le 5 juin à la Maison des Auteurs, Hull, Québec. Fruit du labeur des participants aux ateliers d’écriture offerts par Michel Lavoie, en collaboration avec l’Association des auteurs et auteures de l’Outaouais, le recueil est un heureux cocktail de nouvelles, de poèmes et de slam.
- Le temps du paysage. Hélène Dorion, le 10 juin, Librairie du Québec à Paris.
- "instants poétiques"  Louisa Nadour, franco-algérienne le 3 juin, Paris (Amphithéâtre C,  Paris 3e) et plus.


 

 

MAI 2016

- Bernard Fournier, Histoire de l'Académie de Mallarmé, Les éditions du Petit Pavé, mars 2016

Cette Histoire remonte à 1923, peut-être à 1913, avant même l’heure de gloire de l’Académie Mallarmé, fondée en 1937 par Paul Valéry, Paul Claudel et André Gide, refondée en 1976 avec Jean Rousselot, Michel Manoll, Alain Bosquet et Guillevic , et poursuivant toujours son activité. Le prix Mallarmé, la maison-musée Mallarmé de Valvins sont à mettre à son actif. L’ouvrage reconstitue cette histoire encore parcellaire, s’appuyant sur des documents inédits.  Dans cet ouvrage il s’attache aussi à faire reconnaître des poètes majeurs un peu oubliés :Maurice Maeterlinck, Francis Viélé-Griffin, Saint-Pol Roux, André Fontainas, Albert Mockel ou encore le curieux Edouard Dujardin.


- Colette Klein, La guerre, et après…, éditions Petra, octobre 2015

Il s’agit d’un livre-document dans lequel s’entrecroisent un journal de deuil, la recherche de l’auteur qui tente de déceler dans ses origines son obsession de la mort incarnée dans un destin qui trouve ses racines dans L'Histoire,  et le journal de guerre que son père a rédigé au retour de ses années de captivité.  L'auteur s'interroge,  et interroge le lecteur,  sur la nécessité de survivre dans un monde dominé par la guerre, tout en construisant, malgré elle, une œuvre qui inscrit sa mémoire individuelle dans le livre de la mémoire universelle.


- Jacqueline Persini, Cascades et Séquoias, éditions Unicité, mars 2016

Dans le parc de Yosemite, la puissante nature confronte l’auteur à sa petitesse, à une interrogation sur le temps et la fragilité de l’homme. De courts poèmes naissent, offrant comme un espace de méditation propice à l’écoute des voix, en particulier celles des cascades et des séquoias. Jacqueline Persini nous invite à retrouver une mémoire ancestrale afin de nous relier, par des fils invisibles, au plus loin de l’humanité. Les dessins de Pierre Delcourt, parce qu’ils préservent silence et secret, font résonner plus encore les voix. Ils rythment et agrandissent les chemins du lecteur appelé, comme chacun de nous, à inventer sa place dans l’univers.

 

- Eliane Biedermann, Éclats de chemin, éditions de l’Atelier de Groute, illustrées de linogravures couleurs de Pascale Etchecopar, mars 2016
Ce portfolio est le treizième recueil de poésie d’Eliane Biedermann et accueille 55 haïkus, mis en images par Pascale Etchecopar. Les haïkus suivent leur chemin de peu qui dit beaucoup. Ils sont parfaitement ancrés dans les paysages contemporains : on y voit, par les vitres des trains, battre lentement les pales des éoliennes. Ajoutons que l'artiste plasticienne a su, par ses linogravures, et avec la complicité de l'imprimeur, mettre un rythme dans les 64 pages du recueil et lui donner cette lumineuse unité.


- Anise Koltz, Un monde de pierres, Editions Arfuyen, septembre 2015

« Nous sommes en exil. Nous vivons, nous aimons, nous souffrons. Nous puisons dans ce monde où nous sommes nés notre subsistance, nous nous y accrochons, le façonnons, le détruisons, et en même temps nous restons des étrangers. […] Ce paradoxe d’être au monde et de ne pas y être interroge constamment le livre et confère aux poèmes d’Anise Koltz cette saveur très particulière qui mélange subtilement sensibilité et métaphysique, celle-ci plutôt dans une tonalité orientale. » (Note de lecture par Alain Roussel)


- Cécile A.  Holdban, Poèmes d’après suivi de La route de sel, Editions Arfuyen, avril 2016

Elle a inclus dans son premier livre des poèmes traduits du hongrois et de l’anglais. Car autant que la Hongrie de sa famille, la Nouvelle-Zélande de Katherine Mansfield marque sa poésie. De l’Île du Long Nuage Blanc, elle a fait la terre d’Emilia Wandt, son hétéronyme, à qui sont dédiés les poèmes de La route de sel. «Ce n’est pas nous qui écrivons les poèmes, note-t-elle dans sa postface, ce sont eux qui nous écrivent.


- Marilyne Bertoncini - La Dernière Œuvre de Phidias, éditions Encres Vives,
n. 453, avril 2016
On disait de lui qu'il était le seul à connaître l'image des dieux, et qu'il la révélait aux hommes, par ses sculptures. Accusé d'impiété par ses concitoyens pour de sombres raisons politiques, il est jeté en prison, puis exilé à Olympie : c'est là qu'il pourrait être mort mais sa trace se perd après Athènes... Le mot exil a sans doute fait naître dans mon imaginaire l'idée qu'il finit sa vie dans l'île de Lemnos, attaché à chercher, jusqu'à la fin, dans les veines des marbres bruts, le visage des dieux qu'il lui fallait extraire…. » (extrait de la présentation par l’auteure).

 

- Jean-Claude VILLAIN, L'Ombre, l'effroi, éditions Encres Vives, n.452, mars 2016.
Illustration de couverture Marie-Lyne Constantini.

« Ce poème est si violent dans sa concision que chacune de ses parties tranche dans le vif d'un espace qui s'en trouve bouleversé : blessure doublée d'une révélation. Une contradiction se trouve ainsi résolue : une violence syllabique, puis mentale, puis charnelle, signifiée." (Bernard Noël).

 

-Tant de Philomèles en ce monde ! Muses & Poètes. Poésie, Femmes et Genre, sous la direction de Camille AUBAUDE, éditions de la SIÉFÉGP Pan des muses et la revue Le Pan poétique des muses, N°4 / Hiver 2015-2016 « … À travers de la figure de Philomèle, ce numéro de la revue Le Pan poétique des muses rend hommage aux femmes meurtries dans leur chair et/ou dans leur âme. Cet hommage poétique et théorique permet de questionner nos sociétés en désarroi et fracture. (…) Voici en illustrations, articles, poèmes, témoignages et critiques des bribes d'une poésie de soi, « telle une aubade » (cf. Camille Aubaude, La Malcontente, 2015) dédiée à notre humanité, telle une longue prière pour l'amour et la paix… » (extrait de la présentation par Dina SAHYOUNI)
recherche de ces nouveautés, Dana Shishmanian

 

et regard du Québec
- Élise Turcotte, La forme du jour, Éditions Au Noroît, 2016
Elle livre la forme du jour au cœur même de la fragilité et de l’intimité d’un corps qu’elle nomme histoire en acceptant de l’habiter... tiré des Édtions du Noroît et voici sa lecture de Arbres, lierre sur Lyrikline

- Patrice Desbiens, Vallée des cicatrices, L'oie de Cravan, 2015

On s'approche parfois du haïkus : de mots qui sont comme de courtes cicatrices bien droites, bien définies et refermées mais qui laissent deviner toutes les douleurs.( tiré des Éd. l'oie de Cravan)

- Warren Louise,
poète québécoise, au Festival International "Lettres Nomades" à Béthune en France du 23 au 28 mai 2016 (Voir aussi sa page sur Francopolis 2014)

- Le 13e Festival International des écrivains et artistes de Val-David (Québec) aura lieu les 4 et 5 juin.
Nous y serons présents par la présentation de "L'autre est ta demeure" du poète québécois Jean-Luc Proulx. Et Notre poétesse Flavia Cosma présentera la traduction anglaise de son recueil "Quartier latin", (Ed. du Cygne- Facebook)

**

 

AVRIL 2016

Des mots comme des caresses, J.Fleuret (Michel Ostertag),Poésie  Édilivre (extraits à lire)
"Une caresse de mots comme un tourbillon
Qu'on prend dans la paume de la main"
....
"Les mots sont des êtres vivants qu'ìl est bien
De nourrir à satiété."


La Vieille Dame Seule, J.Fleuret

(Michel Ostertag, Nouvelle  Édilivre (extraits à lire)
"Léa Tournier, ancienne comédienne, vit sa retraite dans son petit appartment parisien, entourée de ses souvenirs de théâtre q'elle aime partager avec de rares amis. Mais, petit à petit, la solitude vient s'installer dans son quotidien."
- Membre de l'équipe de la Revue Francopolis. Laissons-lui Libre-Parole.

 

Guénane [Cade], La sagesse est toujours en retard, Rougerie éditeur, mars 2016 .

"...C'est un fameux recueil ! Une poésie forte, puissante, surgie (et mûrie) des profondeurs de l'être. Une poésie riche de toute une expérience de vie, un témoignage marqué du sceau de l'authenticité....Un uppercut par page ! Vous ne trichez pas : c'est votre marque de fabrique. Un ton, percutant, une langue, précise, tranchante, concrète et imagée qui n'appartient qu'à vous...Votre recueil donne envie de relire les précédents, ce n'est pas si fréquent..."
Yves Loisel, journaliste ER et biographe, 28 mars 2016


François Bordes, Le logis des passants de peu de biens précédé de L’âge obscur. Editions Corlevour, juin 2015
 

« Je me tais dans ma parole. Plus je parle, plus la parole me fuit (…), je n’est plus qu’une attente, une attente désespérée et silencieuse du vide », écrit François Bordes, se tenant néanmoins au bord de ce vide pour le nommer, s’arracher à lui « qui ne doit pas nous avoir vivants. »
Voir Alain Helissen, Cahier critique de poésie


Luc Vidal (poèmes), Gilles Bourgeade (photos), Les yeux du crépuscule. Les éditions du Petit Véhicule, mars 2016

« Le poète ne peut terrasser le mot... le silence peut-être ? et encore ! Dans cette tâche incertaine la solitude serait certainement plus exemplaire, mais non, car où seraient alors les rencontres avec les êtres aimés et parfois rêvés, la douceur jamais aigre de ta poésie ? »
Claude Bugeon, février 2016 

Le Temps du paysage, Hélène Dorion, Ed. Druide (lancement 31 mars 2016)
" C'est celui de la mort dont on ne sait rien, de la beauté dont on sait si peu et de l'amour dont on voudrait tout savoir. C'est un récit méditatif qui nous convie autant à la contemplation qu'à la transformation intérieure."  (Page couverture)
"Plutôt qu'on accompagnement, l'image constitue ici un langage en soi. Elle n'illustre pas le texte mais résonne avec lui et s'accorde à ma démarche même d'écriture...H.D.
Présente chez Francoplis : article fevrier 2012-Francopolis - Visiter son site


Revues

La belle revue A l’index dirigé par Jean-Claude Tardif publie dans son dernier numéro (30) des poètes français et étrangers dont François Teyssandier, Werner Lambersy, Hervé Martin, Isabelle Rebreyend, Sophia de Mello Breyner et Cecilia Meirèles, Ara Alexandre Shishmanian, Dana Anton,  des courts textes en prose de Fabrice Marzuolo et Louis Porquet, des notes de lecture par Jean-Claude Tardif. Un plaisir de l’avoir entre les mains.

 

MARS 2016

Isabelle Lagny et Salah Al Hamdani, Contrejour amoureux, Le Nouvel Athanor, février 2016, 100 p., 15 €. Préfacé par Jacques Ancet.
« Ce dialogue poétique s’est développé au rythme lent de nos déplacements dans différentes villes ou régions de France et s’est déployé sur plusieurs saisons. (…). Il est question de l’amour bien sûr dans ce contrejour amoureux, de sa face existentielle presque sous-terraine qui traverse parfois silencieusement notre écriture personnelle mais l’interroge en permanence. Nous nous retrouvions en France sur une terre accueillante, dans un espace de pensée et de sensibilité que nous voulions universel et que nous souhaitons partager avec d’autres. » (reproduit à partir de la page FB de Salah Al Hamdani).

 

Eric Chassefière, Déambulations du sable. Editions Alcyone (Collection Surya), édition à tirage limité entièrement numéroté sur beau papier de création blanc subtil 120 gr., mars 2016, 16 €
Poèmes, avec la reproduction d’un dessin acrylique de Catherine Bruneau. au prix de 16,00€ France l’exemplaire
« La poésie d’Eric Chasse1ière suggère la sensualité et la densité charnelle du monde de la nature, tout en exprimant sa subtilité, sa quintessence : les jeux de sa lumière, la qualité de son silence... Certains de ses poèmes font songer à des aquarelles dans lesquelles le particulier rejoindrait l’universel ». (extrait de la présentation par Silvaine Arabo)

 

Voix intermédiaires. Une anthologie de poésie contemporaine, Ed. Publie.net, mars 2016 (édition papier et numérique).
Anthologie choisie et composée par ses lecteurs sur une proposition de François Rannou. De nombreux livres de poésie d’auteurs vivants sont proposés à la lecture et tous les courants poétiques actuels sont représentés. Les auteurs présents dans cette anthologie : Olivier Apert, Hervé Bourgel, Lionel Bourg, Jean-Patrice Courtois, Samuel Dudouit, Sylvie Durbec, Mohammed El Amraoui, Antoine Emaz, Sylvie Fabre G., Petr Král, Marc le Gros, Camille Loivier, Sophie Loizeau, Christophe Marchand-Kiss, Emmanuel Moses, Gérard Noiret, Lionel Ray, Valérie Rouzeau, Jean-Luc Steinmetz, Franck Venaille et Jean-Jacques Viton.

 

Interventions à Haute Voix : Lisières (numéro 55, février 2016)
Dirigée par Gérard Faucheux et éditée dans le cadre de la Maison des Jeunes et de la Culture de la Vallée (Chaville), cette revue a trente-neuf ans. Elle publie des numéros thématiques qui constituent autant de micro-anthologies de poésie contemporaine. Dans ce dernier numéro (104 p.), des poèmes sur le fil de rasoir d’un motif autant ambivalent qu’évocateur : lisières… Limite, bord, rêve, séparation, obstacle ou passage, suscitant le désir, la crainte, l’audace  du dépassement, « la possibilité de pénétrer dans cette autre chose »… (extrait de la préface de Guy Chaty). Parmi les auteurs : Eliane Biedermann, Guy Chaty, Béatrice Gaudy, Rebecca Gruel, Gérard Lemaire, Pascal Mora, Lucile Negel, Jacqueline Persini-Panorias,  Mireille Podchlebnik, Ara-Alexandre Shishmanian, Dana Shishmanian.


EVÈNEMENTS

- Un festival de poésie francophone en Transylvanie
Du 14 au 20 mars 2016 auront lieu à Alba Iulia, ville au passé multimillénaire située au cœur de la Transylvanie (Roumanie), Les Journées de la Francophonie, organisées avec le concours de plusieurs institutions roumaines (universités, bibliothèques, associations culturelles, collèges et lycées). L’animatrice et la coordinatrice de ce festival, qui arrive à sa 5ème édition, est la poétesse Sonia Elvireanu, créatrice par ailleurs d’un cénacle francophone de poésie réunissant de  jeunes auteurs, lycéens et étudiants d’Alba Iulia.
Au programme du festival, cette année : des conférences sur Constantin Brancusi et Georges Enesco, un récital de poésie bilingue, présentation d’auteurs français ou francophones en traduction roumaine (Michel Ducobu, Denis Emorine, Isabelle Poncet-Rimaud), et inversement, d’auteurs roumains traduits en français (lancement du recueil Umbrele curcubeului/Les ombres de l’arc-en-ciel de Sonia Elvireanu).


- « CAFÉ BOHÈME » soirée poésie
À LA RENCONTRE DES MOTS ET DES NOTES

MERCREDI, 30 MARS 19h (salle des feuillus de l’Auberge du Draveur)
Laissez-passer GRATUIT disponible à la bibliothèque J.R.L’Heureux, Maniwaki (Québec)


FÉVRIER 2016

- Svante Svahnström, Navigateur au sommet du vide, chez L'Harmattan, fin 2015

Finalistes 2016 // Catégorie Poésie québécoise
-L’année de ma disparition, Carole David
(Les Herbes rouges)
"J'ai donné un congé définitif aux vies qui m'habitaient. Je ne sais rien de ce que j'écris. Ces poèmes sont l'écume de ma chute."
- Vallée des cicatrices, Patrice Desbiens (L’Oie de Cravan)
"On s’approche parfois du haïkus : de mots qui sont comme de courtes cicatrices bien droites, bien définies et refermées mais qui laissent deviner toutes les douleurs."

 
-Chasse aux licornes, Baron Marc-André Lévesque (L’Écrou)
" l'aveu débroche les ruelles qui creusent mon front/cambriole les poubelles..."
- Je suis la fille du baobab brûlé, Rodney Saint-Éloi
(Mémoire d’encrier)
"Je suis la fille du baobab/Qu'une étoile insoumise/A enfanté sur une terre d'épices..."

*

- Sanda VOÏCA, Epopopoèmémés. Poèmes. Editions Impeccables, 136 p.(mars 2015). 
Présenté sous l’aspect trompeur d’un journal de notations quasi-quotidiennes, cet ensemble de poèmes, volontairement inachevé, compose en réalité une forme d'épopée, habitée par la conscience d'un pari lancé à soi-même : écrire TOUT, au fil des jours. Alors l’épique, roulant entre une forme de pure saisie phénoménologique et un absurde « à la roumaine », roulant entre la sensualité du corps et l’ennui des jours, entre le littéraire très référencé et le quotidien cru, – l’épique donc, permet de « piquer » la chair du temps. Nombreuses notes de lecture à ce recueil qui intrigue autant qu’il fascine, dont les dernières (fin janvier 2016) dans Poezibao (par Mazrim Ohrti) et Libre-critique (par Jean-Paul Gavard-Perret).


- Károly FELLINGER, Bétonnière ivre, traduction du hongrois et préface de Károly Sándor Pallai, Editions du Cygne, 104 pages (novembre 2015).

« (…) La transcendance se complète d'un éventail étendu de la dimension tangible du réel, de l'approche simple et directe des moments quotidiens, des choses futiles et très humaines. L'auteur présente avec une franchise et une familiarité intime ses souvenirs, ses émotions, le côté factuel et souvent factice de la vie. Les dichotomies marquent des lieux de rencontre et d'échange où la logique poétique et structurelle traditionnelle est bousculée pour rendre toutes les nuances et couleurs du vécu contemporain… » (extrait de la préface).   
Notons, pour faire un clin d’œil supplémentaire à Sanda Voïca, sa chronique au recueil du poète hongrois dans La cause littéraire (27 janvier 2016).


- François TEYSSANDIER, Equilibre instable de la lumière, Editions du Cygne, 86p. (janvier 2016).

Rien ne peut naître, pousser, et vivre sans lumière.  Mais elle n'existe que parce qu'elle s'oppose à l'ombre, à l'obscurité qui nous entourent. (…) La lumière est fragile, inconstante, volatile. Elle peut nous échapper sans crier gare. A nous alors de l'apprivoiser, et de la reconquérir patiemment, comme on escalade une pente abrupte, à nos risques et périls. Car la lumière, comme l'homme, est toujours en équilibre instable.


Francis CANDELIER, Par l’argile et l’ortie, Editions du Cygne, 68 p. (janvier 2016).

À l'origine, dans l'enfance, « la noyade au sein froid de la négation ». Et puis, de poème en poème, c'est la recherche d'une lumière à tâtons, dans les ténèbres de la vie, avec ses avancées, ses reculs, ses haltes nocturnes. Peu à peu le pas s'assure, de la clarté vient, de la paix s'installe ; la « lumière du très simple », un moment, apparaît. L'âme se trouve « en lavant les pieds de l'Infime », se guérit de l'idéalisme brumeux « par l'argile et l'ortie ». Elle aborde enfin aux rives heureuses, acceptant même
« la transcendance, à condition qu'elle ait de la terre sur les ongles ».


Denise BORIAS, Silence étoilé, Editions du Cygne, 52 p.  (janvier 2016).

Denise Borias puise dans le nature omniprésente un réseau de symboles où les éléments expriment une subtile harmonie entre la vie, la mort, le temps et son passage...

Une vague en recouvre une autre...
L'écume tourne la page
Où se prolongent en lisière
Les mots du poème
- Silence étoilé.




JANVIER 2016

Daniel Martinez, Vega
Éditions du Contentieux, Toulouse, octobre 2015, 10 €.

Recueil de poèmes, dont certains sont traduits en italien par Annick Farina et Christian Travaux, et accompagné de photographies en couleur de Philippe Merlet. « Dans cette esquisse d’art poétique on perçoit déjà une alliance profonde entre une soif de vie et de sensualité (ou de sensations), une précision des notations naturelles tracées, semble-t-il, d’"un pinceau de lavis", et la quête poétique même… » (extrait de la préface de Jean-François Sené). Pour commander : PagePaysage


Gabriel Mwènè Okoundji, Le quêteur de souffle

Numéro 29 de la revue A l'index, été 2015 (collection Empreintes), 153 p., 17 €
Ce numéro spécial dédié au poète congolais Gabriel Mwènè Okoundji réunit une vingtaine de contributions autour de son œuvre, dont l’allocation prononcée par Salah Stétié a en 2008 à l’occasion de la remise du Prix Poésyvelines, et un entretien de 11 pages avec Jean-Claude Tardif, ainsi qu’un long poème inédit de 21 pages, Mots totems.
« J'aime à penser que la parole, comme la beauté, comme la vie, est une énigme. Toute parole est, comme on dit en tégué, nombreuse, immensément nombreuse, elle n'a pas de limites, et donc, elle ne finit pas de nous échapper. » Pour commander


Les Poètes et le Cosmique.
Sous la direction de Jean-Pierre Béchu & Marguerite Chamon.

Editions du Net, décembre 2015, 204 p., 29 €
Cette deuxième anthologie de poésie contemporaine réalisée par Jean-Pierre Béchu et Marguerite Chamon – après L’éveil du myosotis en 2014 – est préfacée par Daniel Kunth, astrophysicien au CNRS, initiateur de la Nuit des étoiles en 1991 et auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation scientifique. L’ouvrage, accompagné de photographies, rassemble 72 poètes contemporains (parmi les contributeurs : Ara Alexandre Shishmanian, Dana Shishmanian). Pour commander

Nouvelles parutions de poésie à l’Échappée belle édition
La maison créée et dirigée par notre amie la poétesse Florence Issac a publié plusieurs recueils de poésie à l’automne 2015 (dans sa collection Ouvre-boîtes) :
 

Jeanne Morisseau,  Eaux d'avant
Octobre 2015, 74 p., 15 €

Nicolas Grenier, Rosetta (suivi de Philae) Octobre 2015, 67 p., 14 €

Face au macrocosme de l'Univers, le haïku est un microcosme. Poétique et cosmique, l’ouvrage rassemble cent soixante-seize haïkus qui évoquent les exploits scientifiques de la fusée Ariane, de la sonde spatiale Rosetta et du robot Philae. Pour reprendre le poète Sully Prudhomme, « les étoiles brillent toujours, et les yeux se sont remplis d’ombre ».


Anna Gaïotti, Parfois je suis le chevalier parfois je suis le cheval
Octobre 2015, 80 p., 15 €

L’écriture est le dernier témoin. Il s’est épuisé dans les corridors de l’insomnie, dans les espaces vides des studios de danse pour archiver ce qui s’est passé dans la chair : celle-là qui danse, celle-là érotique, celle-là violente, celle-là amoureuse, celle-là qui explore le jeu tissé des fantasmes. L’écriture est une aire d’images et de matières où s’achemine la traduction des présents d’un corps vivant.


David R. Belair, Au delà la nuit,
Octobre 2015, 136 p., 20 €

Suite et fin de l’Eternité retrouvée et Vanités infernales, Au delà la nuit sonne le glas d’une décennie de réécritures poétiques instinctives, écorchées, exaltées.  Entre prose et vers libres l’écrivain retrouve la liberté de composer (…). Comme la généreuse invitation à se donner à soi même un sens à la vie, dessiner une voie, avancer, tenir bon, se transformer, maintenir le cap, se dépasser, s’élever et être heureux un jour, au gré du pire et du meilleur de sa vie.


ANNONCES SPÉCIALES
Quand il est mort le poète, tous ses amis pleuraient.../le monde entier pleurait (G.Bécaud)

-  SCHNELL Agnès
(d.c.d  déc/2015 si discrètement que nous venons de l'apprendre par  Carmen Carmeno sur Facebook, Le Collectif Francopolis )
Quelques publications sur Francopolis
- Salon de lecture en 2013  et voir toutes ses publications dans notre Revue, rubriques Librairie

- REY Luc-André  (
d.c.d  juillet/2015)
Quelques publications sur Francopolis - Salon-décembre 2012
Créaphonie déc 2014 et suite janv.2015 et Salon-janvier 2016 et Vie-Poète-janvier 2016
 

 

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ARCHIVES ANNONCES 2016-2012

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Créé le 1 mars 2002

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