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TEXTE 1
J’aime
Disais-tu
Que rien ne ressemble au possible
De notre vivant
On appelle cela vivre
Le mouvement de son propre mouvement
En périphérie des allures paralysies
L’écho de l’horizon défie les coutures
Du silence
Où sont remisées les suites d’images
Le temps a beau jeu d’effacer les durées en continu
Pendant bien des années encore
Tout entrera de plain-pied dans le flétrissement
Déjà l’obscurité coule
Sur tes désirs singuliers
Etc etc
* Commentaires sur
ce texte
Dominique
: Oui
Karim : Non, texte obscur
Gert : Oui… une recherche, un questionnement.
Michel : Assez bien, sans plus. Un petit Oui
Dana : Oui
« L’écho de l’horizon défie les
coutures
Du silence
Où sont remisées les suites d’images »
**
TEXTE 2
Et à nouveau
La nuit
Demain est un frêle possible
Dans un flou sinueux
Hier est une maison rasée
Les crépuscules du temps
Submergent les printemps de la terre
Entre chien et loup
Respire
Le parfum de l’instant
**
Commentaires sur ce texte
Dominique : Oui
Karim : Non texte flou
Gert : Oui, j’aime ce style de poésie courte qui nous
laisse en attente
Michel : Petit bijou. Oui
Dana : Oui
« Entre chien et loup
Respire
Le parfum de l’instant »
***
TEXTE 3
De ce que l’aube fût
Plus rien ne reste
C’est comme si
Le jour
S’était ravisé
Sous les cils de l’horizon
La mer emmenait
Guère moins
Que l’oscillation
Des vagues
*** Commentaires sur ce texte
Dominique : Oui
Karim : Non pas convaincant
Gert : Oui… juste assez pour éveiller l’imaginaire du
lecteur.
Michel : Oui. Mais trop court à mon goût
Dana : Oui
« C’est comme si
Le jour
S’était ravisé »
**** TEXTE 4
Nous ne pouvons changer la fin
Au sortir du début
S’il est une autre route
Elle sera à contre-lumière
Comme une silhouette dépitée
S’élève un chant éteint
D’une masse en perdition
En dessous de l’abîme
Tout revient toujours à zéro
Un pas de plus au travers du vide
Nous gravitons autour du chaos
Comme cette mort qui tourne autour de nous
****
Commentaires sur ce
texte
Dominique : Oui
Karim : Non compliqué : les premiers vers du poème
nous le confirme : « Nous ne pouvons changer la fin/ Au
sortir du
début »… sauve qui peut !
Gert : Oui… texte plus philosophique que poétique… une
belle réflexion… quoi !
Michel : Petit oui
Dana: Oui
« S’il est une autre route
Elle sera à contre-lumière »
***** TEXTE 5
Sur ce banc
Quelle que soit la saison
Tu regardes à peine la
Foule hermaphrodite
S’écouler
Et revenir
Comme un cheval au galop
Pour se fondre
A nouveau
Dans la confusion stérile
Au cœur des boyaux de la ville
Qui te remarque
Dans l’angle mort
Ton costume d’invisible
Tes bagages d’inconnu
Sont
Non connectés
Aux temps d’argent
Qui en précipite d’autres
Semblables à toi
Dans les basses-fosses
De la vie
***** Commentaires
sur ce texte