J’ai avalé des primevères
La tête à l’envers
Sur la balançoire de l’univers
J’ai renversé avec mon doigt
Un brouillon d’étoiles et me suis assise
Pour regarder son Présent
Il était merveilleux avec de l’or et du blanc
Le ciel est duvet je m’y suis endormie
Entre plumes de vierges tricoteuses
Et fantômes bienveillants.
Je me suis réveillée
J’ai fumé une cigarette assise sur le pallier
En compagnie de Françoise Sagan, elle avait raison
Toutes ces maisons que j’ai traversées
Et celle-ci sans pont vers ce qui devrait
Dans laquelle je reste
Infirme des autres et de moi
Seule face à ces murs miroirs
Je me rencontre et je fuis
Je suis la même et toujours une autre
Je suis restée assise seule sur le pallier
J’ai vu le soleil partir se coucher et
Je suis rentré.
* texte commenté par le Comité
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