Vos textes publiés ici
après soumission au comité de poésie de francopolis.

ACCUEIL  SALON DE LECTURE  -  FRANCO-SEMAILLES  -  CRÉAPHONIE  -  UNE VIE, UN POÈTE

APHORISMES & BILLETS HUMOUR  -  CONTES & CHANSONS LANGUE EN WEB  -   

 LECTURES CHRONIQUES  -  VUES DE FRANCOPHONIE  -  GUEULE DE MOTS  & LES PIEDS DE MOTS  -

 SUIVRE UN AUTEUR  -  PUBLICATIONS SPÉCIALES  - LIENS &TROUVAILLES  -  ANNONCES

 LISTES DES AUTEURS PUBLIÉS & COMMENTAIRES  -  LES FRANCOPOLIS POÈMES DU FORUM  -


 


    Christine Normand (alias Ekimoz)

    elle se présente à vous.


   De l'infini troublant...


Emportés au vent tes volets, bâillement aux corneilles de tes fenêtres,
ton oeil croyant dans l'azur le plus lent à promettre...

Laisse entrer l'air, qu'il vibrionne autour de toi, oui, laisse-toi encore étourdir
par le souffle poétique et sa chanson lyrique, son appel profond,
irrésistible attraction comme incision charnelle jusqu'à l'infiltration ...

Poésie, impalpable pouls mais dont la puissance gronde en toi, chaos salutaire
qui laisse son tremblé sur le portant de ton âme...histoires chuchotées, bruits de nuit et de mer rugissante...
éclats de soleil qui brûle sous la peau...l'instant rare sous la pierre précieuse dans tes spasmes étouffés...

Respires-tu le même air que moi ? suivras-tu ce chemin de parole ?
toucheras-tu la fleur d'éternité ? veilleras-tu sous le réverbère pour éclairer l'obscur de tes puits sans fond ?
Chasse la profonde indifférence de l'humanité, mêle tes pleurs à ceux du ciel,
écris de toute ta terreur d'être mortel...

Ne te condamne pas à la perpétuité de l'errance...et laisse dire
ce que traduit le geste de ta main suspendue entre deux embruns cinglants de bord d'amer....
invincible océan contre les remparts silencieux de l'abandon...

Chemin faisant, tutoie ta solitude, apprivoise la en amie des mauvaises aubes,
viens étancher sa soif au bord de l'onde qui soupire et étends la sur la marge blanche d'un lieu de survie...
éclabousse la sans fioritures inutiles, sans prétextes puérils, sans s'encombrer de paroles futiles...

Histoire de naufrage pour l'ultime abri des intempéries, renaître ou agonir dans ce lieu d'exploration
mais se rouler dans le jardin d'herbes folles et toucher le coeur fragile des pierres dormantes,
ressentir le ruissellement de l'infini troublant...

Livreras-tu au vent le mal entendu de tes complaintes intérieures
et sauras-tu voler le butin du recommencement des choses à la lisière du trépas ?
Cloue la gravité sur l'accent des évidences et suis l'empreinte de l'étoile dans le fond de tes cieux...





* texte commenté par le comité et commentaires sur l'ensemble de ses textes mars 2011



--------------- > J’ai des fièvres rugissantes



-> Vous désirez envoyer un commentaire sur ce texte?
        

Créé le 1 mars 2002

A visionner avec Internet Explorer