Thélyson
ORÉLIEN,
sélection mai 2012
il
se présente à vous
1.
L'alphabet imprononçable
L’alphabet
imprononçable
des noms prononcés
Spirale aiguisée d’ex-île
Surréaliste bleu - nuptial
La transparence des brises
hypnotise le parfum
qui frôle l’insolence du vent
en soutenance de la voix
Voix d’éléments hormis ma voix
Voix fulgurante
Floraison également voix
Voie pulvérisée de filets
d’écume
Voir ces voies sans voix
Cent voix enlacées
qui au fond de moi
font de moi une fumante fumée
Je fume pour dessiner la faim des vipères avec ma fumée
..........> 2. Je refuse d'écrire
Je refuse
d’écrire les cassures
refuse d’écrire les déchirures
d’écrire les éclaboussures
les actes circulaires
et l’hiatus
Le commencement d’une haine
et la fin d’un mensonge
Bouches croisées
préméditation réussies
à la faillite de l’humble échec
Mes attachements à l’encre
de l’alphabet nocturne
Mon mouchoir mon épée
Mon espoir ma virtualité
Virgule ?!
Un plan d’arrêt à mon encre
qui sèche et qui saigne
au mièvre Vésuve de temps inclus
Je refuse d’écrire la sérénité
L’adversité de têtes urbaines
Ces conjonctivites
La souffrance de mon être
L’audition de mes aveuglements
L’ancre qui m’observe
L’or de mon fond blanc
brusquement vieilli terni
La beauté des circonstances
Le sommeil de mes yeux ébouriffés
Les choses en obstacle
L’effritement de mes obnubilations cuites
La télévision du Nord
Les bruits inaudibles en soleil
Mes incompréhensions
Les perplexités fameuses à l’écoute de mes
aboiements
Je refuse d’écrire les splendides moments inachevés
Les doléances
Les remords à l’encre sèche
Aux carcasses détendues
La saison en absence de pérennités
La vieillesse du sol
L’air obscurcit la démarche du rouleau
Le sens burlesque prouvant l’air sérieux
Le Montesquieu de ce siècle
Les normes dissoutes
Les aphones dégâts
Ces visages aussi précieux que chers
Je refuse d’écrire
toute envie de nourrir leurs fuites
sans entendre préalablement
J’aspire à être esclave de la liberté
libre penseur
captif qui foule
les champs de sagesse
la consciente connaissance critique
l’unanimité du grand sceau
Et alors la muse se confond
se résume sans espoir
à cette femme qu’on n’a jamais aimée
Femme oui femme
* texte
commenté par le comité.
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