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 CUEILLETTE D'AUTOMNE
19ième Edition de Francopolis

 
" l'arbre au visage"
création de Catrine Godin


Présentation des textes

de la SÉLECTION 

du mois d'octobre

par

Philippe Vallet

Francopolis : sélection d'octobre 2004


Entends-tu lecteur la collecte venir,
les fruits en récolte
préparés ils sont prêts à s’offrir
 
Entends-tu le sens qui danse des mots d’une cueillette d'automne ?
 
à Francopolis nous avons travaillé à cela et Jean-Marc La Frenière nous propose dans son deuxième texte matière à débuter cette sélection d’octobre.
 
« Je pulse doucement dans cette chair de papier que j’irrigue de l’encre de mon sang. Entends tu le battement de mes mots ? Je me tiens là, ouvert dans ce livre écrit à plusieurs mains »
 
Presque une maxime pour cette sélection d’octobre 2004
sélection écrite à plusieurs mains depuis plusieurs continents,
et voici donc ces mains qui nous ont conquis par leurs mots.
 
C’est sur le vent secoué d’un vaste continent que nous découvrons Jean-Marc La Frenière, venu de la belle province avec sa récolte de mots travaillés au sens de sa sensibilité.
Pour nous trois textes entiers de leur singularité. Jean-Marc nous offre un engagement total, il nous propose trois évocations différentes mais étrangement pareilles, cela dans l’usage très personnel qu’il a de la réalité très poétique de ses mots «  le vol du papillon dessine son cocon sur les page du vent »

« Enfin, une voix juste dans l’émotion. Dans ce glissement entre la nature folle de vie et la femme disparue un espoir végétal, une « flore d’espoir ». Très beau poème dont le langage est maîtrisé. Mais difficile de dénommer prose ce qui n’a rien de prosaïque, ni dans le fond, ni dans l’image » Yves Heurté
Voici le premier texte passage en douce « pour la vie dans cette écriture, la présence et l'absence mêlées et ces graines, cette terre faite comme la peau d'une femme, comme la peau d'une page... » Juliette Schweisguth

puis jusqu’au cœur « pour ce chant qui s'envole du poème, un poème organique, poème-monde... tous ces plis qui portent en eux la mémoire du monde, l'univers se déploie et s'envole hors de ces mots. les couleurs sortent des mots noirs et des blancs qui s'espacent, le souffle pulse, jaillit... » Juliette Schweisguth
 
enfin les jardiniers du labyrinthe « L'écriture n'est pas une réflexion. C'est un réflexe, comme un souffle de bête ou un soupir d'enfant »
« Si ce qui fait l’excellence d’un poème est le détail inattendu, in-entendu, on y est » Yves Heurté
 
Écoutes lecteur les trois textes de Jean-Marc
 regardes les horizons qu’il nous propose et souviens-toi
 «  quand ont regarde l’infini les yeux remontent jusqu’au cœur » Jean-Marc L.
 
Il ne pouvait venir seul de si loin Patrick Pacwood l’accompagne d’un texte clair et léger
c’est un extrait qu’il nous propose en deçà des reflets du miroir aux vagues changeantes une seule question
« Qu’est-il au fond d’une rivière ? », 
« la fin "un cercueil pour les os" rend l'atmosphère de ce poème, cette fin de plus coule, l'eau, le fond, les mots et les sonorités vont vers ce final » Juliette Schweisguth
 
 
Parfois notre quotidien tourne à la formule toute faite aux banales ritournelles, Aglaé Vadet nous dresse un inventaire partial, où peut-être un extrait seulement ?
Lire très vite plusieurs fois pour ne rien oublier de « Mâche les mots » elle ne les mâche point Aglaé sinon depuis assez longtemps qu’elle à su trier ceux qui savent danser ensemble.
Avec son second texte Aglaé  nous le promet « Nous n’irons plus en mer » texte nostalgique, un peu triste comme un soupir, le port à marée basse en quelques sorte
et Juliette Schweisguth nous dit « ce rythme est vraiment joyeux, comme des chocs, des bonds d'images qui jouent entre elles, se répondent et s'échappent pour créer une autre surprise, des images libres, quoi ! oui à l'odeur de liberté ! » comme quoi on peu aimer un texte pour des effets radicalement différents,
à lire avant que la marée n’enlève le dernier bateau à quai, vite !

 
Cher lecteur voici les nouvelles d’octobre, deux qui nous sont offertes par Bozena Bazin que vous avez lu en septembre, mais cette fois ne vous laissez pas prendre par ses mots, ils sont des pièges dans lequel il semble facile de tomber, et la réalité en vérité n’est pas aussi simple qu’il y parait au début.
Nous le savons tous, tout peut être trafiqué et la logique consommée jusqu’au bout ne peut conduire qu’à l’absurde et nous le savons tous l’absurde n’existe pas !
premier texte : Le journal intime de Sacha
à chat, chat et demi, ne croyez surtout pas les regards du vôtre, il vous trompe allégrement et ses moustaches s’agitent à la pensée de vous regarder devant votre écran.
« On est bien mené en bateau. A relire en boucle à la fin pour tout comprendre et en saisir l’humour. Et ouf, ici au moins on ne se prend pas au sérieux. » Yves Heurté
« le prénom Sacha porte aussi à l'ambiguïté et cela c'est aussi le travail de la fiction, transposer ainsi des personnages, faire que des choses irréelles puissent devenir tout d'un coup très réelles (puisqu'un journal intime c'est souvent réel) c'est cela que j'aime, cette position, et mettre l'irréalité au même point que la réalité » Juliette Schweisguth .
La seconde nouvelle, pourrait commencer par une devinette «qu’elle est la différence entre une fille de joie et un pot au feu ?» Pas grand-chose, seulement une lame de couteau, une fine lame, très fine même sous la plume de Bozena.
« Le récit est d’autant plus digestible (au début) que l’auteur le débite (!) avec un certain détachement. A Classer dans l’humour noir aux rires grinçants » Yves Heurté
Bon appétit et Bonne lecture.
 
 
« Quelques amoureux tout de même naviguaient serrés au chaud de leur paille d’amour fou »
Il est du temps comme de la grammaire un emploi souvent emprunt des dures réalités de notre langue, Gilles Brulet,  seconde visite en notre terre écrite nous offre un regard indirect, un regard et des mots qui jouent avec les répertoires habituels, il nous habitue au mélange, au subtil du conditionnel dévergondé
Gilles passion, Gilles un parcours en mots à suivre, à poursuivre vite, en vous souhaitant de vous perdre
quatre voix pour la coupure
« c'est superbe malicieux et échevelé, parcouru d'un grand "zéphyr" de liberté, un vent de distorsion qui soulève les mots les déplace et les ravive ». Philippe Landreau
 
 
Le final de cette sélection d’octobre est tenu par Suzanne Aigrain, premier voyage en ces lieux proposé par cette auteure bilingue "Bagdad café"
Que se passe-t-il derrière le quotidien on peut croire à la routine. Suzanne nous guide en promenade aux simples d’un ordinaire, sa prétention est de ne pas se perdre de s’accrocher à cette simplicité, celle d’un réel oublié, sinon il faut réécrire encore ce rien qui nous affaire en permanence, le rien de ces jours sans fin où même on se pose la question de la couleur du café, trop ou pas assez noir, amer ou pas ? Un peu de sucre ne fera de mal à personne.
 
 
Au Salon de Lecture octobre  sont venus les poèmes de Cécile Guivarch entre deux gouttes de rosées un éclat de soleil
 
"au fil de tes paupières
splash la grenouille
le lézard a peur
corps nu vertical
couleurs pastels
"
 
Vous découvrirez un univers surréaliste, tendre et léger, des images découpées au ciseaux dans le ciel de ses rêves. Bon voyage avec Cécile que  nous vous avons installée au Salon confortable de Francopolis.


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Cueillette d'automne 2004  présentée par Philippe Vallet
pour le comité de Francopolis


 


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Créé le 1 mars 2002

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