DÉCEMBRE 2015
Dominique ZINENBERG, Les feuillets d'obsidienne, éditions du Cygne, novembre 2015,
Le deuxième recueil de Dominique, paru un
an après le premier, est à découvrir comme une expérience où vie et
écriture sont inextricablement liées : « Je fais appel aux mots connus
et inconnus qui sont comme un jardin de curé plein d'arômes. Ils sont lampe
et sentes ; ils sont gangues et fêlures, hétéroclite engeance au prisme
discordant. Dans l'urgence, vocable est prêt à m'étourdir : le goût d'un
mot sur mes lèvres est baiser : je palpe un peu démente son contact
puissant comme s'il était seul à faire jaillir des mondes. »
Julie Huard, Paysâmes et Miroirs du monde, aux éditions David, Qc
Appareil photo en bandoulière et calepin en poche — à mi-chemin entre la
touriste et la journaliste... De Bali à Dakar, en passant par la Thaïlande
et le Tibet, elle sillonne depuis plus de trente ans ces « pays du Sud » où
l’on oublie qu’habitent plus des deux tiers de la population de la planète.
Plus sur ce livre.
Joanne Morency, Prix de poésie Radio-Canada 2015. Elle a
publié quatre livres de poésie chez Triptyque ainsi qu'un haïbun
(récit/haïkus) aux Éditions David. Sa poésie en prose Miettes de moi lui a
valu à Paris le Prix du Premier recueil 2010 de la Fondation L.-A.
Finances.
James NOËL, Anthologie de poésie haïtienne contemporaine, Points, novembre 2015,
« La singularité
de cette anthologie tient au fait qu’elle forme un tapis volant de
subjectivités éclatées. Un brassage de tempéraments passionnants qui
rassemble quatre générations ouvertes et poreuses aux grands flux de
l’Histoire, de l’amour, du pays, du jeu, de la colère, du monde, du sexe,
de l’exil, de la mer, de la joie… » 73 poètes dont nos jeunes
amis Anderson Dovilas, Pierre-Moïse Célestin, Fabian Charles, Thélyson
Orélien. ( Entrevue avec James Noël, Radio-Canada)
Werner LAMBERSY,
nouvelles parutions
Quelques nouveaux
recueils de ce poète belge francophone, honoré par le Grand Prix de poésie
de l'Académie Mallarmé 2015, qui lui a été décerné le 8 novembre dans le
cadre de la 34e Foire du Livre de Brive-la-Gaillarde (Corrèze), et
récemment rencontré avec bonheur au Territoire du poème, le 20 novembre :
- La Perte du
temps, Le Castor Astral éditeur, mai 2015,
« On n’aura
pratiqué dans ce recueil que les contraintes d’écouter et de rendre, sur un
maigre instrument, la partie du souffle qui, comme le vent dans les arbres,
tutoie les feuilles avant d’en emporter plus loin le frisson. »
- Dernières nouvelles
d’Ulysse, avec des peintures
d’Anne-Marie Vesco et une préface d’Hubert Haddad, Rougier V. Éditions,
mars 2015,
« Dernière
nouvelles d’Ulysse a été écrit sur une dizaine d’années. C’est un peu le
journal de bord du poète, son odyssée intime. (…) Ainsi le poète
poursuit-t-il son chemin d’aède, moderne mais véhiculant la tradition
ancestrale qu’il assume et authentifie…» (Jacques Morin dans Poezibao).
- La dent tombée de
Montaigne, éditions Dumerchez,
octobre 2015,
« Privilège de
l’âge, sans doute, et de la fréquentation des philosophies orientales : la
déréliction n’exclut nullement une forme de sérénité qui fait que le monde
dont on nous parle n’est jamais vraiment désenchanté, même si le regard est
désabusé. » (Michel Baglin, dans sa revue Texture).
LIENS : Éditions du Cygne - Éditions Amourier - Printemps des poètes - Recours aux poèmes
Visiter son site : Werner Lambersy
- Crichhh...de
Méliès Bellemare-Caradot, éd. Lulu.com,
premier livre de ce jeune auteur québécois, (Chelsea) (10ans) Un
récit plein d'actions qui vous surprendra. Voir son site.
NOVEMBRE 2015
Recueils :
Griffures sur le
miroir de Flavia Cosma, aux éditions du Cygne
(Poésie du monde/Canada-Roumanie) recherche Gertie Millaire
Ce recueil est à la fois terrible et réjouissant. La poète l'a voulu
ainsi. À la limite de l'ordinaire et de l'extraordinaire, il y a le récit
(car il y a un récit dans ce récital où la peine et le plaisir s'attirent,
se repoussent, reviennent l'un vers l'autre) C.est la voix de l'amoureuse
qui en donne toute la ferveur, une voix qui perce sous le soleil autant que
dans la nuit. La séparation vient très tôt, toujours trop tôt, mais c'est
la vie, n'est-ce pas ? (Louis-Philippe Hébert)
*
L'autre est ta demeure de Jean-Luc Proulx, aux éditions du Cygne,
recherche Gertie Millaire et Dana Shishmanian.
Poème-récit, métaphore d'une longue marche
vers le lieu d'une renaissance probable, L'autre est ta demeure raconte une
histoire : celle d'un homme allant lire à voix haute devant public. Et
c'est le choc ! Le voilà qui voit. Qui voit l'autre ! Projetant sa
propre existence aux brûlures d'une vision. Autre est la lumière dès lors.
Et autre est la poésie. La poésie de Jean-Luc Proulx en appelle ainsi au
consentement. Pareille au passant, elle trouve refuge dans la rencontre.
Natif de Montréal,
Jean-Luc PROULX est d’abord artiste-peintre, c’est à la suite d’une longue
solitude, fondatrice dira-t-il, qu’il découvre, en 2011, la poésie. Il
publie ici son premier recueil. - Rencontré en France pour Dana et
rencontré au Festival Poésie, Québec, pour Gertie, comme quoi le monde est
petit...!
*
Bras du nord de Jean Desy et Normand Génois, aux éditions Mémoires d'encrier, recherche Gertie
Millaire.C’est la nature vivante qui a écrit ce recueil. La vie
sauvage nous a tenu la main, l’a guidée sur le blanc des pages et de la
neige, sur le bleu du ciel et de l’encre. Nous avons voulu nos textes ruis-
seaux enchevêtrés, branches entrelacées, rêves au fond du temps, mirages en
surimpression. Nous savions nos écritures proches l’une de l’autre, nous
les avons bouvetées, aboutées, marouflées.
*
Gwen Garnier-Duguy, La Nuit Phoenix, Recours au poème éditeurs,
octobre 2015, recherche Dana
Légende mystérieuse,
conte des terres celtiques, poème de l’advenue ; l’âme des saints croise le
poète. Il ouvre la porte ; dans le même temps, il précise sa nature, son
origine, sa culture. Un credo initiatique parcourt le recueil, en un
chassé-croisé d’impressions, de formes oniriques, d’émotions et de
réalités. Un dialogue exigeant s’établit entre la nudité et le corps,
occupant l’espace sans le posséder, vers le chemin renouvelé d’un lumineux
mariage. (Extrait de la préface de Jean Maison)
Né dans le Finistère
en 1972, Gwen Garnier-Duguy publie ses premiers poèmes en 1995 dans la
revue issue du surréalisme, Supérieur Inconnu. En mai 2012, il fonde avec
Matthieu Baumier le magazine en ligne Recours au
Poème, exclusivement consacré à la poésie, et en 2014, la maison
d’édition numérique Recours au poème éditeurs. La nuit
Phoenix est son troisième recueil de poèmes.
*
Trois recueils de Edmond Michon, aux éditions Edi
Livre, recherche Éliette Vialle
-La traversée : La Traversée est un recueil de poésie.
Quelle traversée ? L’auteur laisse au lecteur le soin de le deviner, car si
le poète écrit avec une idée dans la tête, le lecteur, a la liberté de
l’interpréter selon sa sensibilité. Ce recueil est aussi le fruit d’un
travail sur le vers, sur la strophe, sur le poème. Il alterne entre poèmes
en vers libres et « poèmes à l’écriture automatique ».
La Traversée ne
serait-elle pas un voyage dans le monde de la poésie ? Mais ce qui est
certain, c’est que si la poésie est un outil pour décrire la beauté, les
sentiments, elle est surtout un outil d’émancipation de la condition
humaine. Combien de poètes l’ont-ils payé de leur vie, cette évidence?
-Au centre : Nous retrouvons Roger, après Parcours
accidentés. Là, il était SDF, suite à une longue histoire. Grâce à Laurent,
directeur d’un centre d’entraide qui justement cherchait un nouveau bénévole,
Roger redécouvre la solidarité, le travail et se reconstruit lentement.
Gabriel et Lucien l’accompagnent, Lucien et José rénovent, Laurent vend les
trésors rénovés. Quand le centre accueillera des familles sans papiers,
Laure, avocate, Sophie, assistante sociale et Manon, une étudiante,
interviendront. Geneviève prépare dans son restaurant les repas du centre.
Tout cela permet à Roger de reprendre en main sa vie. Seul l’homme peut
perdre pied et disparaître. En groupe solidaire, il peut retrouver ses
racines.
-Et ma pensée
vagabonde T1 : Ce livre ne rassemble
que ma pensée journalière. Attachée souvent à la réalité, elle décrit un
monde inégalitaire car mené et géré par un système qui créé l’inégalité, la
guerre, le sang, les larmes… Quelques notes des livres en cours y sont
insérées ainsi que des poèmes dont le fil rouge reste toujours le même : la
poésie ne se résume pas à décrire le beau, la nature, les sentiments. Non ;
la poésie, comme la lecture, comme l’éducation, sont des facteurs d’émancipation
de l’être humain et c’est en ce sens que souvent, les écrits poétiques y
figurent. Enfin, ces notes sont des appels à la réflexion, car rien n’est
fatalité. L’être humain à l’aide de sa pensée, de ses mots, peut changer le
monde.
D'hématomes en bleus de nuit de Patrick Delaplace-Trinquet, éd. du
Brouillard Levant, (quelques textes publiés dans notre librairie (septembre 2013)
XXX NOUVELLES - Novembre 2015
« mes chaussures vides cesseront de penser »…
X - Francopolis viens
d'apprendre par le journal la Voix du Nord le décès brutal d' Orlando
de Rudder... bien triste nouvelle et toutes nos sympathies à la famille et amis...
et spécialement à Éliette, sa grande amie qui nous a donné à le découvrir
par ces participations dans Francopolis sous la rubrique Gueule de mots
:
La langue française n'est pas un gargarisme ( nov.2012) - Si je t'aimais (déc.2011) - Grain de raisin (fév.2011) - Petit sonnet pour ma célébration!
(nov.2010)
Il est auteur d'une trentaine de livres.
XX - Nouvelle recrue
chez Francopolis, Louisa Nadour.
Mieux la connaître, voir l'article chez Francopolis janvier 2013 -
Entretien avec Louisa Nadour par Marie Virolle
et voir sa fiche: ÉQUIPE FRANCOPOLIS
***
OCTOBRE 2015
Recueils :
- Carnet de l’Obscur
de Mireille Diaz-Florian et Encres de Gilbert Conan, Ed. le Betteur
Les poèmes du Carnet
de l’Obscur s’inscrivent dans un double mouvement où le regard posé dans
l’instant contemplatif, devient progressivement pénétrant. Le texte
restitue la densité d’une traversée. Le toucher du peintre, en partage du
silence, ouvre des espaces de lumière. (en librairie oct. 2015)
- Richard Taillefer, PoéVie Blues, Premédit, 106 pages, 13 €
(septembre 2015)
Richard Taillefer regarde ce monde comme un témoin atemporel mais il en
reconnait toujours d'avance ses faiblesses et ses maux parce que "Je
pense à ceux que j'aime et à tous ceux qui ont perdu l'essence même d'exister"
et Tout peut être réinterrogé jusqu'aux réalités existentielles qui
résultent d'un tel consensus. Le poète écrit son "message in the
bottle", cette élégie disco fulgurant du temps et de l'espace, où tout
et tous, sont déjà configurés car "Nous ne sommes / Que matière des
astres / Égarés dans l'éblouissement des nuits clandestines". (Marina
Nicolaev)
- Buenas tardes, de Mireille Diaz-Florian, nouvelle parue
dans la Revue Brève (anthologie trimestrielle de
la nouvelle
- Nouvelle Maison de la poésie, "La Factorie" et se trouve à l'endroit où se tenait
La Compagnie Ephéméride où déjà la poésie tenait une grande place depuis
1993. En 2004 , on lui a confié la mission d'organiser le Printemps des
Poètes , puis en 2008 , la Compagnie initie des résidences de poètes,
notamment avac Sheymus Dagtekin , Claude Ber et Françoise Ascal. Chaque
année une innovation : création d'ateliers d'écriture (2012) , projet
européen en 2013 autour d'un événement poétique bilingue, réunion également
cette année-là d'un comité de lecture chargé de sélectionner les poètes
invités à "Place à la Poésie" et de remettre un Prix doté au
poète le plus apprécié. Et maintenant voilà qu'est fondée la toute première
Maison de la Poésie de Normandie. La soirée inaugurale a eu lieu le 22
septembre près de Val de Reuil , dans l'Eure.
- MÉLUSINE : POÉSIE / AQUARELLES / MUSIQUE / FILMS, L’ensemble
mélusine est né de trois libertés. La mienne, qui m’a fait écrire le
texte, celles du peintre et aquarelliste Pierre Jaouën et du
musicien-compositeur et jazzman Emmanuel Bex qui ont désiré s’en emparer.
Voir l'annonce Microcultures
Anthologies et revues
D’écriture en
écriture, anthologie des auteurs de La Gazette de la Lucarne (3e volume), La Lucarne des écrivains, 20
€ (septembre 2015)
Voici la suite de la série de publications
anthologiques réunissant les auteurs de la Gazette de la Lucarne : ce
troisième tome est un verger de quatre-vingt-dix auteurs plus quelques
artistes, réussissant encore à nous émouvoir, nous étonner par leur
diversité, leur jubilation, leur mystère.
- Quatre-vingt-dix jardiniers, des vocables récoltant leurs légumes rares,
leurs fruits aigres ou sucrés, leurs efflorescences inédites : un beau
jardin d’images et de textes écrits au fil des saisons, celui du cœur et de
l’esprit. Soirée de lancement le 10 octobre (voir Événements).
Poésie/première,
numéro 62 (septembre 2015)
L’élégante et riche
revue dirigée par Philippe Biget, Guy Chaty, Martine Morillon-Carreau, et
Jean-Paul Giraux, publie dans ce numéro un dossier sur les Journées de
poésie de Tarn 2015, avec notamment l’intervention de Jacques Ancet, invité
d’ARPO, un interview avec l’artiste plasticienne Wanda Mihuleac, un dossier
Dylan Thomas préparé par Michèle Duclos, des articles - Monique W.
Labidoire sur Paul Farellier, Jean-Louis Bernard sur Evelyne Morin,
Jacqueline Persini sur Jean-Hugues Malineau -, une nouvelle de Fabrice
Marzuolo, un groupage de poètes dans la traditionnelle rubrique Poésie
plurielle, et des notes de lecture dont nous signalons celle de Guy Chaty,
dédiée au recueil Fenêtre avec esseulement d’Ara Alexandre Shishmanian.
ÉVÈNEMENTS
France
- Lancement
de l’anthologie D’écriture en écriture avec les auteurs (dont nous
signalons la participation d’Ara Alexandre Shishmanian).
- Soirée D’une langue à l’autre (3ème
édition), avec les éditeurs Brândusa et Christian Tamas, et des auteurs de
la maison franco-roumaine Ars longa. Cette fois, en compagnie de
Louis-Philippe Hébert (Canada) pour son recueil Marie réparatrice,
Isabelle Poncet-Rimaud pour son recueil, Un recueil Un regard sur
l’épaule, Daniela Tordoi pour son roman La Plante-boussole, Michel
Ducobu (Belgique), pour Siège sage, Denis Emorine pour De toute éternité,
Rodica Chira pour son essai Autres mondes. Approches SF et Christian Tamas
pour ses nouvelles Les arbres. Les lectures et discussions seront suivies
d’un buffet. Samedi 10 octobre, à la Lucarne des écrivains, à partir de 19h
(115 Rue Ourcq, 75019 Paris, Métro Crimée)
Québec
- Le XIIe Festival
International de poésie, de Val-David,(Québec) le 3 septembre,
lectures poésie à la Rédidence et dimanche le 4 octobre le programme est le
suivant: 1h30-16:00 conferences et 16h00-18h45, puis, Clôture du XIIe
Festival International des Écrivains et Artistes sera au Centre
d'exposition de Val-David a partir de 16h et à 18h45, Agapes fraternelles a
la Résidence.
Pésentation Flavia Cosma et David Brêmel
Invités:
Gertrude Millaire (Laurentides/Outaouais) - LouiseCarson(Montréal,)- Janine
Pioger (Laurentides) -Anabelle Aguilar Brealey (Venezuela/Costa Rica) - Eva
Halus (Montréal/Roumanie) - Sophie Bouchard (Val-David) Ivan-Denis Dupuis
(Laurentides) - Flavia Cosma (Val-David, /Roumanie) - David Brême (France)
- Carmen Doreal (Deux Montagnes\ Roumanie) - Luis Raul Calvo (Argentina)
- Anabelle Aguilar Brealey (Venezuela/Costa Rica) - Nicole Davidson
(Val-David) - Luis Raul Calvo (Argentina) - John Mallette (Laurentides) -
Viorika Aresteanu (Montreal)- Sandra Stephenson (Montréal)- Felicia Mihali
(Montréal/Roumanie) - Jeremiah Wall (Val-David) - Adrian Erbiceanu
(Roumanie-Montreal)- Anabelle Aguilar Brealey (Venezuela/Costa-Rica) - Ljubica
Milicevic (Montreal,/Serbia) - Tito Alvarado (Morin-Heights,/Chile)- Carmen
Doreal (Deux Montagnes/Roumanie)
EXPOSITIONS : Eva Halus (Montréal,
QC/Roumanie)-Marie-Pierre Charboneau (Val-David )
Ljubica Milicevic (Montréal,/Serbie) - Carmen Doreal (Deux Montagnes,) -
Ramiro Ricardo Feria (Cuba)
- Les passeurs, roman de Nicole Balvay-Haillot
mercredi 14 octobre 2015 de 9 h 30 à 11 h 30 à la
Cabane-en-bois-rond
Académie des retraités de l’Outaouais- Gatineau(Québec) - diaporama constitué
d’archives personnelles, la romancière Nicole Balvay-Haillot et l’historien
Raymond Ouimet raconteront la Seconde Guerre mondiale en France, de 1939 à
1944
- Christian Quesnel et
Mélanie Rivet, membres de l'AAAO,
étudiants à la maitrise à l'Université du Québec en Outaouais et membres de
la famille Neige-galerie participeront au Salon du livre de Beyrouth, du 29
octobre au 1 novembre
SEPTEMBRE 2015
- Christophe
Bregaint, À l'avant-garde des ruines, (juillet 2015) préface Pascal
Boulanger) chez Recours au Poème Éditeurs.
Il
a publié dans de nombreuses Revues: Les Cahiers du Sens, Poésie Première,
Le Cafard Héritique...et plus. Et un autre recueil est annoncé pour Octobre
2015, chez La Dragonne. Très actif sur Facebook.
(Le poème est parole d’acier, pas parole de bois. Car on n’échappe pas à
la reconduction de l’enfer : Tu as cru / T’évader / De l’étau. La panique,
qui accompagne la terreur, surgit dans l’oblique de l’hostilité
permanente... tiré de la Préface de Pascal Boulanger.
- France
Burghelle Rey, Le
Chant de l'enfance, Éditions du Cygne, (juillet
2015, collection Le Chant du Cygne)
Pour
faire vivre la mémoire de l’enfance, ce monde magique où la poésie a pris
ses racines les plus profondes, les plus définitives et d’où renaît sans
cesse l’inspiration, France Burghelle Rey a dû faire boiter le mètre et
même créer, quand il le fallait, un nouveau langage.
Pour le poète, « l’alma mater » est la Bourgogne des
années soixante avec ses roses trémières, ses bals à tréteaux, ses soirs
entre chien et loup et ses routes, les nuits de retour. Plus tard, les
maîtres, grands poètes-chefs d’orchestre, ont donné à l’auteur toute
la musique nécessaire, celle qui couvait en elle et qui est la règle d’or
de toute émotion poétique ; leurs mots ont fait naître les siens sous
forme de douzains qu’elle veut transmettre aux lecteurs car, si la
poésie est un chant, elle est aussi le plus beau des dialogues
- Philippe
Mac Leod, Poèmes pour habiter la terre, Le Passeur éditeur, (juin
2015, collection Hautes Rives)
Dans
un monde désenchanté, déserté par l’esprit autant que par le divin,
pourquoi des poètes en temps de crise ? Peut-être, simplement, pour habiter
la terre autrement, en contemplant, en aimant, en s’interrogeant, avec
inquiétude parfois, toujours avec émerveillement, attentifs au mystère que
nous sommes et que nous portons comme un unique trésor.
Philippe Mac Leod, qui mène une vie contemplative dans les Pyrénées,
chemine dans sa quête de sens et de présence au réel, animé par la lumière
intime, celle de l’enfance du monde.
-
Mireille Diaz-Florian, Carnet de l’Obscur, Recueil de poésie
illustré des encres de Gilbert Conan.
Éditions Le Bretteur (Parution en septembre)
-
Mireille Diaz-Florian, Duenas Tardes, Nouvelle extraite du
recueil Vieilles Folles.Vieilles Sages, Revue trimestrielle, Brèves Anthologie permanente de la nouvelle
(Volume 106)
***
Revues
- La revue Friches (voir la
présentation sur notre site Francopolis)
présente,
dans son numéro 118, un dossier consacré à Jean-Marie Barnaud, avec des interviews,
des textes inédits, des essais critiques, un groupage de poèmes de Bernard
Fournier, et des poèmes de Danièle Corre, Marie-Noëlle Agniau, Daniel
Birnbaum, Dana Shishmanian, Jean-Louis Bernard, Geneviève Vidal, Charles
Dessailly.
Dans les notes de lecture, nous signalons celles dédiées à Denise Borias (Signes
de vie, éditions du Cygne) et Eliane Biedermann (Le bleu des jours
anciens, éditions Caractères).
- Commander / s’abonner auprès du directeur de la publication, le poète
Jean-Pierre Thuillat (jeanpierre.thuillat@wanadoo.fr).
- Découvrez Concerto pour marées et silence,
revue annuelle de poésie,
dont
le titre, comme le souligne Colette Klein, poète et peintre, le « chef
d’orchestre » de cette publication foisonnante, a été donné avec
l’autorisation de Pierre Esperbé (1924-2009), auteur d’un recueil intitulé Concerto
pour marées et silence (Librairie Chambelland, 1974).
Le dernier numéro paru (n° 8 – 2015) nous régale, sur 170 pages,
avec les contributions poétiques d’une trentaine d’ auteurs, dont Eliane
Biedermann, Francine Caron, Laurent Faugeras, Evelyne Morin, Colette
Nys-Mazure, Bojenna Orszulak, Michel Passelergue, Jacqueline
Persini-Panorias, des notes de lecture sur des volumes de Jean Chatard,
Maurice Couquiaud, Alain Duault et Monique W. Labidoire, Paul
Farellier, Danièle Faugeras, Nadine Lefebure, Isabelle Poncet-Rimaud, Dana
Shishmanian, Jean-Pierre Thuillat, des dessins et peintures dont un collage
de Marie-Josée Christien – le tout, rythmé en plusieurs parties, comme un
concerto symphonique, par des extraits de l’œuvre de Pierre Esperbé. A commander à : Colette Klein, 164
rue des Pyrénées, 75020 Paris ou
colette.klein14@orange.fr
JUIN 2015
-Jeanine Baude, Aveux simples.
Illustrations de Marc Pessin (encres). Éditions Voix d’encre, mars 2015
(voir aussi sur Voix d'encre)
- Patricia Laranco, Portrait. Bibliographie. Anthologie. Le Nouvel
Athanor, 2ème trimestre 2015, 112 p., 15 € (collection « Poètes trop effacés »).
MAI 2015
Recueils - REVUES
- Écrire à Yaoundé. Temps totems
tambours, de Sabine Peglion
Ce recueil témoigne
de la force de la parole poétique qui a su, un temps, réunir autour d’elle
des poètes venus de Québec, du Luxembourg, de France, de différents pays
d’Afrique, de ce qui fut pour notre plus grande joie
« une rencontre tout en couleur
avec des femmes avec des hommes
aux mains tendues à la voix forte ».
- Dernières
nouvelles d’Ulysse. Avis de recherche, de Werner Lambersy
Suite de poèmes en
vers court faisant état d’un monde chaotique, Dernières nouvelles d’Ulysse
se pare des multiples facettes du héros (rusé, opportuniste, guerrier et
bien d’autre) et des résonnances de sa voix littéraire dans l’ensemble de
la culture occidentale. Par ce système d’échos plein d’ironie, le poème
forme un voyage rétrospectif et traduit toute l’ambigüité d’une figure
fondatrice de notre culture occidentale.
- Nuit à quatre voix, de Stella Vinitchi
Radulescu
« Avec constance et bonheur
Stella Vinitchi Radulescu poursuit son cheminement poétique, forte d'une
œuvre trilingue pertinente et déjà importante. La poétesse va à
l'essentiel, pas d'effets dithyrambiques, le mot juste, la phrase brève et
concise, voire cinglante parfois, incisive.
Elle demeure fidèle à un certain hermétisme qui insuffle plus de force à
ses textes, dont la forme souvent mystérieuse bat au rythme de la vie. Une
vision apparaît, une situation s'installe pour s'estomper aussitôt. Ce sont
bien les textes en condensés d'une existence et en extraits aux essences
subtiles qui nous invitent à la découvrir.
Peut-être afin de mieux pénétrer sa poésie, construite de simples fragments
fragiles, faut-il chercher l'espérance dans le non-dit. » (Michel Bénard)
- Les quartiers de lune pâle de Jean Botquin
« La langue de Jean
Botquin est un murmure d'alcôve, un chuchotement de derrière les buissons,
mais aussi un cri de plaisir lancé à travers les déserts muets, par-dessus
les atolls écumeux des mers tourmentées, à travers les cascades sauvages
bondissant sous la sylve, ou encore assourdi par les mousses et les
fougères où fuit la proie devant le chasseur avant de s'abandonner et de se
rendre à merci.
Elle se fait encore muette, tout en caresses, en frémissements, en
souffles, en humeurs, en odeurs…
L'auteur, dans sa fragilité extrême et l'impudeur de ses évocations, nous
fascine par cette vérité universelle, tendre et sensuelle à laquelle il
nous arrive à tous de rêver dans nos moments de solitude ; et c'est dans
l'aveu de cette fragilité que notre humanité se réconcilie avec nos peurs,
nos doutes et nos espoirs secrets. » (Michel Cliquet)
- Quartier latin, de Flavia Cosma
« La poésie de Flavia
Cosma agit sur le lecteur comme une alchimie sensuelle et mystique. Elle
nous séduit au sens fort. Flavia chuchote à notre oreille les mots oubliés
qui berçaient notre enfance, fredonne des comptines enchantées. Quartier
latin est une fête tellurique étonnante où fées et lutins flirtent dans la
forêt, où la mer et le ciel épousent la liturgie des âmes épanouies.
L’amour et la mort, la nostalgie de l’être aimé trop tôt disparu, la
transcendance, thèmes récurrents dans son œuvre, imprègnent la poésie de
Flavia. Puisse le lecteur tomber amoureux de ce recueil dans lequel la
poétesse se livre tout entière. » (Denis Emorine)
- L'inconnu cardinal, de Donia Berriri
Depuis le dernier
jour, des voix de faille hantent les champs. Aussi, l'épouvantail s'en est
allé, emportant dans sa fuite les corbeaux et l'été. Les mains séchées par
l'attente des mûres, ils arpentent sans cadence les terres percées de tours
vénusiennes. Des éoliennes de souvenirs perdus arrosent les plaines de leur
vent défendu, les frêles idéaux assourdis par leur souffle continu.
- L’Amour de Madeleine/Die Liebe der Magdalena,
de Rainer Maria Rilke
Après la publication
des Cahiers de Malte Laurids Brigge (1910), Rilke séjourne en Afrique du
Nord puis en Égypte. Lors de son retour à Paris, son fiacre est arrêté
longuement rue du Bac, devant une librairie : c’est là qu’il fait la
découverte d’une plaquette : L’Amour de Madeleine, « sermon anonyme
français retrouvé par l’abbé Joseph Bonnet à la Bibliothèque Impériale de
Saint-Petersbourg ». Rilke est bouleversé : « Découvert à temps, ce sermon
français, écrit-il, m’eût épargné les Cahiers de Malte. Car ce texte court
tellement dans la direction qui fut donnée au cœur de Malte en allant
jusqu’au bout et dépassant de loin le pauvre "Brigge" ».
Dans l’enthousiasme il traduit sa trouvaille : « Ce texte, écrit-il à son
éditeur allemand, devrait avoir la possibilité d’arriver en de nombreuses
mains. » Il sera régulièrement réédité dans sa traduction allemande alors
même qu’en France sa trace se perdait à nouveau.
- Tant
que les mots disent, de François Minod
On n’en est plus à écrire pour vouloir. Non, on en est à écrire pour
pouvoir. Respirer.
On pourrait s’en tenir là tant ces phrases semblent cristalliser la
démarche de l’auteur qui, de livre en livre, nous invite au pays des mots
dits, tissant avec le lecteur un lien de complicité malicieux face à
« l’en deçà, à l’innommable”.
Rencontrer l'auteur sur notre page de l'équipe de Francopolis
Et Rencontrer sa poésie sur Francopolis, au Salon janv.2015
***
Événements... 15 mai et le 17 mai,
ainsi que le 6 juin à Paris
- Des poètes-auteures
aux éditions du Cygne
seront à l’honneur au
Territoire du poème le 15 mai (brasserie François Coppée, au 1, bd.
du Montparnasse, Paris 6ème, Métro Duroc
Séance de lectures des recueils de Donia Berriri, Denise Borias, Francesca
Y. Caroutch, Florence Issac, Andreea Maria Lemnaru et Dominique
Zinenberg.
- François Minod...
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Présentation du
nouveau recueil de François Minod,
Tant de mots me disent, éd. Hesse
Lecture-signature
que je ferai avec 2 comédiens au théâtre de l’Épée de bois à Paris, à
l'occasion de la sortie de mon dernier ouvrage "Tant que les mots
disent" (Editions Hesse)
La lecture sera
suivie d'un pot de l'amitié. Vous êtes tous bienvenus.
Lecture-signature au Théâtre de l'Epée de bois à Paris avec 2 comédiens,
le 17 mai à 20h
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- Séance de lecture de François Bordes, Jérôme Villedieu et Dominique
Zinenberg au 115, rue de l'ourcq 75019 Paris, La
lucarne des écrivains, le 6 juin
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AVRIL 2015
Recueils
Fédérop : découvrez cet
éditeur occitan (sur le site : http://federop.free.fr/) et ses plus récentes parutions de poésie :
- Gabriel Mwènè Okoundji, Chants de la graine semée, poèmes, 2014
- Moncef Mezghanni, Le merle de la ville captive, poèmes
traduits de l'arabe
(Bernard Lesfargues, Odes et autres poèmes, 2014
- Peire Vidal, Le Loup amoureux, édition bilingue
occitan-français (Collection Troubadours), 2014
- Guillaume d'Aquitaine, Le Néant et la Joie, édition bilingue
occitan-français (Collection Troubadours), 2013
Editura Vinea (le site) une maison d’éditions dirigée
par le poète Nicolae Tzone, à Bucarest, qui publie des poètes
d’origine roumaine, en original ou en traduction française ; découvrez ses
dernières parutions (2014-2015) :
lon Vinea, Femme blanche s’appuyant à un arbre
Geo Bogza, Poème invective / aux empreintes digitales de l’auteur
Angela Marinescu, Le langage de la dispar1tion
Nicolae Breban, Élégies parisiennes
Robert Şerban, La mort paraffine
Gheorghe Grigurcu, Une rose apprend les mathématiques
Dumitru Crudu, Akvika
Silvia Goteanschii, Dramaturgie des cordes luisantes
Revues
- Friches. Cahiers de Poésie
Verte : dernier numéro (n° 117, 1er trimestre 2015).
Sélection du sommaire
: Seamus Heaney,
grande voix contemporaine de la poésie celte ; poèmes de Alain Richer, Jean
Péchenart, France Bourghelle Rey, Dominique Marbeau ; une chronique de
Dominique Zinenberg au recueil Plongeon intime de Dana Shishmanian ;
et un supplément en guise de présentation et dossier de presse concernant
la parution du recueil : Dans les ruines de Jean-Pierre Thuillat, recueil chroniqué dans Francopolis par Dominique Zinenberg
- L’intranquille. Revue de littérature semestrielle
éditée par L’Atelier de l’Agneau, en Aquitaine (elle
relaie la revue Chroniques errantes et critiques), qui doit son nom
à Pessoa et son « livre de l’Intranquillité ». De remarquable tenue
graphique, elle publie dans son 7ème numéro (2ème semestre 2014) un dossier
consacré à sept poètes italiens contemporains, des textes de poètes
à découvrir absolument comme Anna Serra, Régis Nivelle, Laurent Gabriel
Dura, Olivier Margerit, Patrick Le Divenah, Yve Bressande, Grégoire
Cabanne, un hommage à J. C. Pirotte, des chroniques, ainsi
qu’une enquête parmi les revues de poésie à laquelle répondent entre autre
Décharge, Rehauts, Thauma, Kahel.
Événements
Montreuil-sur-Livre : samedi 11 avril, sur la Place du marché à Montreuil (M°
Croix-de-Chavaux), de 10h à 20h, on fait la connaissance d’une bonne
trentaine d’éditeurs indépendants franciliens, dont L'échappée belle,
Aux forges de Vulcain, Les xérographes, Le temps des cerises, on
rencontre des auteurs, on participe à des lectures, ateliers, et concerts.
Nouveau Blog
: Le temps bleu, animé par Roselyne Fritel
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MARS 2015
-
Mohamed El Jerroudi, Mémoire des temps futurs.
Éditions du Cygne (Poésie francophone) 50p 10€.
« À travers la
poésie de ce nouveau recueil de Mohamed El Jerroudi, nous découvrons tous
les signes d'un monde menacé de destruction. Celui des faux prophètes, des
guerres réelles ou latentes, du mensonge, de l'absence d'amour et de
fraternité, de l'extinction de toutes les valeurs véritables. (…).
Ouvrir les yeux et
les oreilles sur la mer et les vagues, marcher les pieds nus dans le sable
qui crisse, écouter la musique du vent dans les montagnes, continuer la
culture du jardin du père « qui n'a trahi personne » et de la mère qui «
chantait comme un ruisseau sous un figuier », seules voies de rédemption et
de survie. » (Jean Botquin)
« Poèmes inspirés,
tout d'énergie spirituelle. Vous partez des choses plus énoncées pour nous
conduire à la quête de l'Être. J'aime cette poésie cosmique et liée
paradoxalement à la ténuité de l'instant. C'est une poésie en effet de
passante, de nomade et qui se veut fille éphémère de la variété des heures
et des saisons.
Il y faut beaucoup
d'intuition et de sensibilité, et vous débordez de l'un et de l'autre. »
(Salah Stétié)
Présence à
Francopolis, avec un groupage au Salon de lecture de février (dont un des
poèmes de ce recueil).
-
Eric Dubois, Le cahier. Le chant sémantique.
Choix de textes 2004-2009. Éditions L'Harmattan, Collection Accent
Tonique (Poésie). 176 p., 17 €.
Composé de poèmes
extraits de plusieurs recueils précédemment publiés aux Éditions Encres
vives,
(dans la collection
Encres blanches), ce recueil anthologique, dont le choix de textes revient
à Nicole Barrière, constitue un ensemble « biobibliographique » permettant
d’entrer dans la sensibilité du poète Éric Dubois pour découvrir et
redécouvrir son cheminement en poésie.
Eric Dubois est né en
1966 à Paris. Auteur de plusieurs ouvrages de poésie aux éditions Le
Manuscrit, Encres Vives, Hélices, l'Harmattan, Publie.net. Responsable de
la revue de poésie en ligne Le Capital des Mots. Blogue : Les
Tribulations d'Eric Dubois.
L’auteur réfléchit et s’interroge,
immobile puis marcheur, sur le sens des choses, sur le début et la fin du
sentier, celui qu’il arpente et celui de la vie, la marche à suivre... (…)
Et, de chemin en randonnée, on suit l’auteur et ses réflexions au milieu
des saxifrages à fleurs multiples, gypaètes, mélèzes... Vous ne les
connaissez pas ? Suivez le guide ! » (Robert Froger)
- Denis Heudré, Bleu naufrage - élégie de Lampedusa. Éditions La sirène étoilée,
http://lasirene.etoilee.monsite-orange.fr/
« Des corps sont
étalés par terre dans des linceuls en plastique. Des corps devenus choses,
déposés sous nos regards blasés. Des femmes, des enfants, des hommes dont
on ne saura jamais rien de leur vie, pas même leur nom.
J'ai voulu écrire et
continuer de ressentir. Sans m'imposer de forme, ni de contraintes. Juste
la poésie pour direction. Et puis en rien coupable, néanmoins témoin, tout
ce bleu pour accompagner le malheur...
Ce recueil est ma
modeste contribution à l'insurrection poétique que propose le Printemps des
Poètes. » (Denis Heudré)
- Jean Dif, Sous les couteaux des horloges
(2). Encres vives (n° 439). 6,10 €.
Suite du texte paru sous le même titre
chez le même éditeur en 2010 (Encres vives n° 388), ce poème-fleuve est une
introspection, une interrogation sur l’être et sur la parole, une quête de
soi :
« Fils de la nuit / orpailleur des ténèbres / (…) je tamise le sable du
ciel / j’accumule mon butin / pour l’ensevelir dans des signes / qui ne
sont que les étoiles / d’un fil de fer barbelé ».
Jean Dif a commencé à écrire très jeune sous le double
patronage du surréalisme et de l’École de Rochefort. Il a publié une
dizaine de recueils et collaboré à de nombreuses revues de poésie. Il est
également traducteur de poètes hispanophones (Santiago Montobbio, Luis
Benitez).
- Dominique Sampiero, Avant la chair. Le
Passeur éditeur, 2015 (collection Hautes Rives). 111 p.
Ce premier ouvrage de la collection « Hautes Rives » interroge le silence
qui a baigné l’enfance du poète, comme si le silence était une façon
d’aimer, d’être là, être avec, rien d’autre. De façon originale, un carnet
de lecteurs de tous âges et de tous milieux accompagne la prose de l’auteur
et offre une multitude de regards sur son œuvre.
Écrivain et scénariste (notamment de Bertrand Tavernier), Dominique
Sampiero est l’auteur de nombreux recueils de poèmes, livres jeunesse
et romans parmi lesquels Le Ciel et la Terre (2001), Les
Encombrants (2009), Bégaiements de l’impossible et de l’impensable (2012),
La vie est chaude (2013).
- L’insurrection poétique. Manifeste pour
vivre ici. Anthologie établie par Christian Poslaniec et Bruno Doucey.
Préface de Bruno Doucey. Éditions Bruno Doucey, février 2015. 256
p., 19 €.
Cette anthologie publiée pour la 17ème édition du Printemps des Poètes
se veut un « manifeste pour vivre ici », selon l’expression
d’Éluard, manifeste en faveur d’une vie intense et insoumise, celle que
réclament les poètes, ces voleurs de feu. Une insurrection permanente de la
conscience contre tout ce qui simplifie, limite et décourage. Le cri de
cent-dix poètes, français ou étrangers, adeptes d’une parole levée, qui n’a
jamais vraiment renoncé à changer la vie.
Événements MARS 2015
- En ce mois de mars,
agité par un Printemps des poètes… insurrectionnel, et mondialement
déployé au Salon du livre, tous les jours il se passe quelque chose
! Ici, juste quelques annonces en Île-de-France extraites au hasard.
- Vendredi 6 mars à 19h30, à l’Espace Andrée Chedid (60 rue du
Général Leclerc 92130 Issy-les-Moulineaux, à 2 minutes à pied du métro
Mairie d’Issy, ligne 12) : Soirée de lancement placée sous le signe
de l’insurrection poétique, en présence des poètes de Poésie sur Seine et
de Marcelle Rosnay (en hommage à Jean-Pierre Rosnay). Organisateur :
Etienne Orsini.
- Vendredi 13 mars
à 20h, à la Maison du Citoyen et de la Vie Associative de
Fontenay-sous-Bois (4, Esplanade Louis Bayeurte, RER A plus bus): Café
Poésie - 17e printemps des poètes - l'insurrection poétique : scène
ouverte aux orateurs, diseurs, bateleurs, vendeurs de vers au mieux disant,
danseurs et tressauteurs, musiciens ou tireurs de bruit, bidouilleurs de
sons et de sens, ceux pour qui la langue est un outil pointu qu'il ne faut
pas laisser ouvert dans sa poche ... Organisateur : Patrice Cazelles.
- Événement de lancement : Mercredi 18 mars 2015 à 19h30 à
la Mairie du 2e (8, rue de la Banque - 75002 Paris, M° Bourse ligne 3).
L’insurrection poétique. Manifeste pour vivre ici. Anthologie
établie par Christian Poslaniec et Bruno Doucey.
- Du 20 mars au
soir au 22 mars, au « 91, Lieu improbable » (atelier d’artistes situé
au 91, rue Sadi Carnot, à Bagnolet, 5 minutes à pied du terminus du métro
Gallieni, ligne 3) : Ateliers d’écriture ; Rencontres et lectures
poétiques en musique, avec entre autres : Anne-Cécile Causse,
Andreea-Maria Lemnaru, Dana Shishmanian, des poètes de la revue Averse,
Marie Volta, Régis Meimoun. Organisatrice : Alena Meas.
- Le 21 mars, à 17
heures, à la Médiathèque de Saint-Maur-des Fossés : (23 Avenue Henri
Martin, RER A) : Lecture-récital qui accueillera aussi des
animations musicales par des élèves du Conservatoire. Invité d’honneur :
Pierre Kobel qui présentera l’anthologie poétique Vive la liberté !
dont il est le co-auteur avec Bruno Doucey. Organisateur : Jacques
Gautrand.
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FÉVRIER 2015
- Laura Vasquez, La main de la main (Prix de la Vocation 2014),
chez Cheyne Éditeur,
64 p., 16 €
Extrait : Le soir
garde notre salive dans sa petite bouche, il s'enfonce dans nos yeux, tu ne
parles pas beaucoup, il s'enfonce dans nos joues, le soir, tes yeux sont
fragiles, ils sont noirs, ils s'enfoncent dans la cuisine.
Je pose un pot de miel, c'est la nuit sur
la table.
Laura Vasquez édite,
en collaboration avec Arno Calleja, la petite revue-feuille Muscle, signalé
dans cette même rubrique de Francopolis.
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- Renée, en
elle, Cécile Guivarch, aux éditions Henry
" Renée, mon
aïeule. Devrais-je lui dire que je l'aime ou est-ce autre chose? Elle
m'attire, m'empêche de dormir. Je la sens, chaque nuit, passer son souffle
sur mon corps. Elle reste, plus ou moins longtemps, à me regarder, à
m'effleurer, puis elle finit par pleurer. Ses plaintes, tantôt murmures,
tantôt minces sanglots, s'immiscent entre mes lèvres. Souvent, j'entends
l'orage, la tempête se déchaîner avec éclairs, tonnerre, pluie battante,
torrents,boue et sang." D'autres extraits sont parus sur remue.net
dans une première version.
Vous pouvez le
commander auprès de l'éditeur ou encore, je serai présente au Salon du
Livre, sur le banc de l'éditeur de 11h30 à 14h30 le vendredi 20 mars,
Paris pour le dédicacer.
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- Rhapsodie pour un Ange, Paul Durand Degranges
disponible à la librairie Gallimard
de Montréal
Le livre sera disponible en France
bientôt.
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Evènements Au Territoire du poème
Après la séance du 23 janvier,
dédié au recueil Fenêtre avec esseulement d’Ara Alexandre
Shishmanian
(ci-dessous extraits du film réalisé à cette occasion) :
Jaycee, Nadine Lefebure et Christian Deudon, lisant des poèmes d’Ara
La séance du 20
février après-midi sera dédiée à la maison L’échappée
belle édition et à ses auteurs, dont : Florence Issac,
Emmanuel Berland, Anne-Cécile Causse, Christine Schaller, Dana
Shishmanian, Patrick Le Divenah-Brasserie François Coppée,1, bd.
du Montparnasse, Paris 15ème -
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VOIR aussi la sortie de l'album de Marie Volta - Chansons
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