Vos textes publiés ici
après soumission au comité de poésie de francopolis.

ACCUEIL  SALON DE LECTURE  -  FRANCO-SEMAILLES  -  CRÉAPHONIE  -  UNE VIE, UN POÈTE

APHORISMES & BILLETS HUMOUR  -  CONTES & CHANSONS LANGUE EN WEB  -   

 LECTURES CHRONIQUES  -  VUES DE FRANCOPHONIE  -  GUEULE DE MOTS  & LES PIEDS DE MOTS  -

 SUIVRE UN AUTEUR  -  PUBLICATIONS SPÉCIALES  - LIENS &TROUVAILLES  -  ANNONCES

 LISTES DES AUTEURS PUBLIÉS & COMMENTAIRES  -  LES FRANCOPOLIS POÈMES DU FORUM  -


 


  
Frere Delano
, sélection octobre 2015

  il se présente à vous.



  textes soumis au comité de lecture


  1.  Essentiel...

C'est ici que tout s'arrête,
Je me libère du temps.
Je me pose et puis je jette
Les échecs et les tourments.
Bercé par ces montagnes,
Je peux sourire au Soleil.
Un souvenir pour compagne,
Et les oiseaux au réveil.
Retrouver cet essentiel
Qui tant de fois me manqua...
Oiseaux et battements d'ailes,
Ruisseaux qui chantent tout bas.
Dans mon fauteuil à bascule,
Les écureuils viennent jouer.
La poésie d'un rien s'articule,
Laissant la nature signer.
C'est ici que tout s'arrête,
J'ai trouvé mon paradis.Une petite maisonnette,
La douceur des cheveux gris.



**
2.  Petite sœur

Tu sais petite sœur, les hommes sont fous ! Ils nous considèrent comme étant l’espoir de l’ »humanité, pensant que nous pourrons réguler demain, ce qu’ils détruisent depuis 50 ans. Tu sais, nous ne pourrons plus ramener les espèces animales et végétales disparues, nous ne pourrons plus échapper à cette fumée noire qui envahit nos poumons, nous ne pourrons pas enlever tout le sang versé au nom des religions. Nous ne pourrons jamais faire d’un marchand d’armes un humaniste et nous oublierons les comptines de nos grands parents, noyés que nous serons dans le monde virtuel et éphémère qui se construit. Ils ont oublié qu’ii ne suffit pas de léguer un espoir, mais qu’il faut nous laisser aussi un idéal. Viens, petite sœur, allons simplement jouer comme des enfants.



****
3 . Il y a tellement de choses...

J'ai descendu les marches et devant cette porte
J'entendis quelques cris qui m'ont interpellé.
C'est juste une dispute, ma raison me conforte,
Je reprends ma descente, je sors d'un pas léger.
Je repense en marchant à ces cris contenus,
Me souvenant alors de ce jour de janvier...
Je croisais ma voisine, cette femme menue
Qui cachait son visage sous un foulard léger.
Il y a tellement de choses que l'esprit ne voit pas,
Il y a tellement de choses que l'esprit n'entend pas...
Quelques heures plus tard, en revenant chez moi,
Je vis des ambulances et des hommes pressés.
Les questions sans réponses m'envahissent déjà,
Que s’est-il passé, qui sont les blessés ?
La réponse est là, gisant sur un brancard.
Ma petite voisine s’endort pour toujours.
Son visage est gonflé, elle n'a plus son foulard
Et j'entends son bourreau lui crier son amour.
Il y a tellement de choses que l'esprit ne voit pas,
Il y a tellement de choses que l'esprit n'entend pas...


*****



              
** Textes commentés par le Comité


***

    Auteur suivant : Bonafos André



        

Créé le 1 mars 2002

A visionner avec Internet Explorer