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S’occuper de Folie jusqu’à la
lie. Au stade où j’en suis, c’est ce que je fous. Raison pour
laquelle j’accompagne des autres, pour n’avoir plus peur de me noyer.
Je suis du genre qui ne quitte pas facilement le bord, à moins
d’y être incité voire contraint. Il en est ainsi des films
qui débutent sur un lieu où on se sépare. Trou
noir = jouissance, mais quelle jouissance ? Des heures dans le noir du
rêve venu. Dans un coin d’image, l’œil observe. Impossible
d’aller là. Puis ça lâche. Une tête
dépasse. Chair offerte. Corps à corps, corps à
voix. Je baisse la garde. Qui passe à l’acte ? Y a-t-il
quelqu’un ? Va-et-vient incessant comme si la nuit avait la
propriété de tout amener au départ. Soliloque
où figures et apparences se croisent. Ecrire la béance
des humains en cage. Amoncellement d’espaces vides. Cacophonie. Angle
sans visage. La répétition permet de sérier. Je
m’évade puis rêve. Depuis l’instant de séparation,
tout transpire, du vent pénètre. Double tour à
chaque fois. La personne qui t’adresse ces mots n’est pas moi. L’erreur
de prendre les jambes à son cou et de faire un tour pour rien.
J’entends la cafetière chauffer. Quelquefois nous en sommes
là, à se dire : va falloir que tu t’y mettes.
Précédemment, c’était : Mais non, tu plaisantes,
on peut traiter ce sujet n’importe comment. Sachez que plus tard
n’existe jamais. Ça pourrait ériger un cinéma au
bord du gouffre où un fou écrie à se briser la
nuque. On pourrait partir d’un point fixe dans ce cas puis
s’écrier : je t’aime bien tu sais, mais dans ce que tu racontes,
rien ne parle.
* texte commenté
par le
Comité <--------- T, 2 ( Imagine les volutes ) |
Créé le 1 mars 2002
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