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    Nicolas Patrick , sélection octobre 2012

    il se présente à vous.


      Texte  (Sans Bruit)

Je suis une voie autre que celle que ces pas tracent, j’apprends sans bruit, les yeux enrubannés à découvrir ce point ténu que je ne sais pour l’instant traduire. Et ces gens autour sans dessous, toutes les fois où je m’assieds. Moi qui croyais une fois la tête posée, le rêve arrivé. Je glisse. Je vois avancer l’abyssal qui unit où aucun autre ne demeure. J’en suis là, retiré de parler, tu, rangé, lu, relu à corps perdu, presque reluqué tant j’ai l’impression d’être regardé : un monstre ! Une sexualité hybride autour de rôles familiaux & sociaux à me tordre l’âme. Manches relevées, l’immense silence et la main sur le rebord au cours d’une marche latente : Désir fou. Ville venue bruyante. Va-et-vient incessant. Soleil quelque soit l’endroit. Attente béate devant des femmes peinturlurées qui se badigeonnent. L’art montre comment amour et désamour se fabriquent puis s’étriquent. Peindre des corps qui se contorsionnent. Tache sobre où le corps avance nu, plus loin que le désir. L’homme rend compte de ce par quoi il est pris : le désir, la folie, l’échauffourée et l’incendie de l’empreinte en son sein. Désolation qui ne peut être par l’œil dénudée. Je voudrais tout le temps barboter comme font les enfants avec une glace qui fond à mesure que la langue lèche un glaçon bouillant. De la tête aux pieds, je suis déguisé en voleur de temps. Toi maîtresse, moi esclave. Pure folie de ne pas voir comment taire. Je deviens le contraire d’un honnête citoyen, taré de vivre hors du temps. Ça entre et sort. Je n’ai jamais voulu ce message. Toute la mort de la vie loge ici. A part écrire et montrer des extraits où je vis une révolution, je ne sais que dire. L’attirance a lieu, jamais je ne sais où jeter l’ancre, prenant la tangente à la voix qui échappe. D’où ce trouble venu m’échoir : où exactement ? Mystère du Tu est un autre. L’écrit éconduit, soupire & empresse à l’envers de ce que je croyais. A chaque once, je me demande, telle est la question..



* texte commenté par le Comité

<--------- T,4  (Scène des corps)



        

Créé le 1 mars 2002

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