Blandine Lavocat , sélection septembre 2011
elle se présente à vous.
Vieille connaissance
(est inspiré de toute la mélancolie que j'ai pu éprouver à la lecture de certains
textes de Prévert.)
N’oublie pas de te souvenir
de ces quelques paroles
crayonnées au coin d’un papier.
N’oublie pas de te souvenir
du temps qu’il nous reste pour inventer,
du temps qu’il nous reste pour perturber,
du temps qu’il nous reste pour savourer.
N’oublie pas de te souvenir
de ces quelques conseils usagés,
que le plaisir il faudra le déguster,
l’amertume il n’y aura qu’à l’esquiver et la poésie,
parlons-en, il faudra la traquer,
qu’elle nous assaille de partout, cette folle et puis qu’elle explose
au coin d’une pensée, d’un souvenir
vieux comme le monde
mais pas perdu.
Au coin d’une rue quand je te croiserai,
n’oublie pas de te retourner et de te rappeler
ces quelques espoirs abîmés
que tu as oubliés.
(15/06/11)
* texte commenté par le comité
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t4---------- > Rengaine
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