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création Claude Morenas
     

Présentation
de la SÉLECTION


AVRIL 2008

n*55

 



Présentation de la cuvée d'avril 2008 par Lilas .

Il est des auteurs dont la rencontre à un moment particulier de notre vie est décisive : l’on ne les oublie plus. Leurs mots restent avec nous,  ils nous accompagnent, ils flambent avec notre révolte, notre enthousiasme ou notre chagrin.  Ou ils les apaisent. Ils sont frères  de solitude de nos remous intimes.   Ils frayent une voie nouvelle. Foudre ou Patience. Parfois, ils sont catharsis, ils éclaircissent un chemin de vie…

Je souhaite que l’un des auteurs aujourd’hui présentés résonne  en vous de cet écho amplifié et révélateur qui  aide à mieux se connaître pour mieux vivre.

 A défaut, qu’il vous apporte quelque simple plaisir.     Lilas
 

***
Nous avons le plaisir d’accueillir aujourd’hui 5 nouveaux auteurs : André Filosa, Ghyslaine Leloup, Aurélie Scouarnec, Claude Morenas et Eliette Vialle .

 Leurs textes, poèmes ou nouvelle, révèlent des personnalités bien affirmées. Ils nous offrent, pour dire ou déchiffrer notre univers, les voies  diverses de l’observation,  de la réflexion -quasi philosophique parfois-, tout comme celles de la symbiose, ou  de la fusion dénonciatrice. Souvent le ton est vif, l’élan irrésistible, l’accent persuasif.
Dénonciateur parfois. Les images originales ne manquent pas, non plus que la diversité des  styles  … Je laisse la parole aux membres du comité , réserves et enthousiasmes …

***
ANDRE FILOSA
poème 1  -  pensare  -  poème 3  -  silence  -  poème 5
 
Un auteur qui n’hésite pas à bousculer la langue en ranimant tel emploi de l’imparfait du subjonctif et en le pliant à sa volonté d’intéressante façon, tel, ici,  un filtre contre l’émotion, contre la cruauté du Temps. Avis aux linguistes, cet auteur –là va leur donner du fil à retordre ! Une écriture dans laquelle on perçoit, tant dans le style que dans l’être, l’influence de Paul Valéry et  de Saint-John Perse.

Jean-Marc donne sans hésiter  Un gros oui à l’ensemble des textes et reconnaît une certaine profondeur sous le classicisme de cette écriture.
Ali , de même, retient l’ensemble  pour leur belle manière de philosopher en images ainsi que l' illusion du sens qu'ils nous offrent. Il précise qu’il a  aimé surtout les passages de sagesse dont ils sont jalonnés.
Michel dit un grand OUI pour tous ces textes, pour le style concis et la profondeur du sentiment et ajoute: Ce genre de poésie me plaît. L’auteur lui donne une dimension géographique, originale : "Je voudrais retirer l'échelle de sous le toit /où le temps, un instant, s'est assis ."

Cécile
: retient les textes 3 et 4. … on sent un travail, une recherche. Une écriture dans laquelle  il y a  une promesse.  Et elle encourage l’auteur.

Sabine précise : Ce n'est pas mon préféré, mais j'y perçois une recherche authentique. Il y a de très beaux passages, (…)  une pureté dans le style qui me touche.
Toutefois, tout comme Philippe, elle déplore la présence de clichés : "silence froid comme la neige, limpide comme l'eau, bleu comme le ciel..." et ajoute : Peut-être un peu chargé aussi . OUI pour  les textes 1,2,3, et NON pour les textes 4 et 5 qui me semblent moins aboutis.
Philippe ajoute  je suis mal à l'aise et ses textes me laissent dans un sentiment d'enfance d'une écriture qui se regarde elle-même,  ne s'adresse que peu à un lecteur potentiel.(…) "la neige froide même sous les tropiques?..... moi qui dusse ?" (...) j'aime les sons...mais là je cale.
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….et Gert et Liette  examinent quelques détails.
Liette, dans le T1 a apprécié Cette évocation de la naissance, mais aussi de la perte dans une langue où la poésie pose tout juste ses grains...je suis conquise ;-)
-Dans le T2 , elle pointe du doigt  "la mémoire des hanches, la gravité des poires /n'ont aucune étendue", dont la  note d'humour peint à merveille cette poésie du temps... c'est très visuel, senti... et je marche là-dedans comme avec mes yeux, nous dit-elle.
Laissons au temps qui pense… : c'est intéressant cette image, remplacer temps qui passe par "temps qui pense" le rend plus matériel, ou comme un humain... on voit vraiment ce temps au travail...
la fin est regrettable ... il y a parfois des genres d'aphorismes qui alourdissent un peu l'écrit... mais j'ai pris plaisir à cette évocation visuelle du temps..
-Elle aime  la fin du T3
"Et qu'importe l'indolore jardin, si je peux
être ce refrain qui enfle ta narine"
j'aime cette sonorité et ces petites touches d'humour mais j'ai été moins happée par cette frise océane. Pourtant, oui, car je trouve que l'écriture a un côté intéressant qui fait fi de certaines fioritures, pas besoin de trop en faire pour que le souffle soit tout de même ressenti...
-et, dans le T4 : "Les os y exultent comme au creux d'un feuillage" ce style d'écriture me plait vraiment bien, je trouve qu'il y a une certaine originalité et une façon de visualiser les concepts, de leur donner une petite histoire humaine...
-Le T5 la conquiert définitivement ! Je pense parfois à quelques poètes surréalistes
"Je voudrais retirer l'échelle de sous le toit
où le temps un instant s'est assis ;
Et tirant ma chaise sur le seuil, bavarder
avec moi.  (...) "
…"Le temps me trait, le temps me trie, il m'étire" il y a vraiment un rythme très visuel qui me plait  ! Merci de ces petites touches...

Gert précise :
-T1  Pour moi le poème est entier dans ces strophes:
"Je réfléchis sur la lumière,
les yeux  baissés, quelle insolence!
Je sens qu'au fond  de cette coupe infuse ma pensée

Le temps
debout
derrière,
empile
les secrets
                                   dans        l ' e s p a c e"

T4- Elle est plutôt agacée par un  côté liturgique
T5-  …c’est son meilleur texte présenté ici.  Il y a de la  force dans les images...
Une réserve : le “je voudrais “revient souvent et donne un effet de pesanteur.


GHYSLAINE LELOUP
poème 1  -  poème 2  -  poème 3  -  poème 4  - poème 5


Encore un auteur qui ne laisse pas indifférent ! Son arc a plus d’une corde, en outre, il y vibre en permanence celle d’une sensibilité exacerbée par la guerre,  source à la fois  d’action engagée et  d’un style qui sait se faire ample jusqu’au lyrisme.

Philippe  approuve : écriture différente d'un texte au suivant, usage de la forme, thèmes inhabituels, objet des textes bien reconnaissables, un message à dire, personnalité agréable de l'auteur qui sait ce qu'il veut, textes construits... pas égocentrique...
Jean-Marc reconnaît que ça réussit tout de même à tenir la route, en dépit de poncifs, et il aimerait plus d’originalité. Ali : a apprécié une voix combative, sauf dans le 2ème texte dont les images fragmentées l’ont désorienté. Cécile : retient un certain lyrisme, mais aussi quelque chose de plus universel. Un voyage aussi. Dans le temps et à travers monde. on sent le poids du monde. Sabine, bien qu’elle semble regretter le côté classique, se laisse volontiers entrainer par cette langue fluide et plutôt légère, sauf lorsqu'elle devient nostalgique(…), trop vu ailleurs ou trop loin de moi,  dommage... et puis il y a le texte 4 surchargé de "si", elle  ne retient que les deux  premiers poèmes.
Gert : ressent Une écriture différente comme quelqu’un qui vient d’ailleurs …La poésie prend la couleur de nos racines.
Michel s’enthousiasme : OUI, sans hésiter !  Ce passage touche au sublime !
"Nous avions maquillé nos yeux pour contempler le ciel
Et rougi nos lèvres au suc des grenades pour embrasser la terre
Nous avions arrondi nos ventres pour honorer le monde"

Et Liette et Gert ont suivi le texte de très près ! A nous de les suivre un instant :
T1
Liette : "Nos yeux sont cernés de deuil, nos jardins de décombres" superbe image qui résume à elle toute seule ce poème, ce rythme guerrier qui pourtant s'ouvre toujours vers la vie...
Gert : oui pour un sujet si délicat, traité avec respect sans tomber dans le cliché et pour la fin qui donne une lueur de vieDe très belles images avec relief.
"Et rougi nos lèvres au suc des grenades pour embrasser la terre"et "Mariée couronnée de la fleur d’oranger/ Laissée blanche dans un cortège funèbre"
( J’aurais préféré la dernière partie écrite au présent plutôt qu’au futur ce qui aurait donné un meilleur contraste)

T2
Liette : ce roulis de vie, marée de questions de paroles construisent une bien belle poésie berçant l'humanité... je note quelques extraits pour ressentir le rythme en avancée...
Deviendra sable
Dans le roulis des vagues
(...)
Devenues sable
Dans le roulis des vagues
(...)
Devenue langue minérale
Dans le roulis des vagues

Une poignée de sable glisse entre mes doigts
(...)
Marée haute marée basse sous le roulis des vagues

Gert : on sent bien la couleur de la mer qui semble l’habiter et ses mots prennent la couleur du sable et des vagues

T3
Liettepetit oui mais pour les poètes périmés vivant à rebours
et ce pas de valse avec père fouettard ou commandeur
il y a une certaine ironie ici et j'y prends goût finalement ;-)
Gert : oui sans plus, faiblesse dans les images, mais le poème commence à
"Ta vie
Une taille de diamant
Une plongée de mandala
Et ton cœur s’emballe encore pour trois pas de valse

T4
Liette : oui pour ce tango, cet air de bandonéon, on continue la valse précédente, dans l'amour... je pense à Marc Perrone (qui joue de l'accordéon diatonique) en entrant dans ce poème rythmé où chantent les amants dans ce bal vivant...
Gert : un style différent, une écriture dansante quoi !

T5
Gert : hum !  Oui sans plus , quelques images nouvelles donnent de la couleur à l’écriture:
Le bleu de la mésange ecchymose l’enfance
Une petite plainte
Un couinement de pauvre bête entravée "
Liette : je suis enchantée par ce poème, ce rythme comme une vieille horloge que l'on remonte "entends là" un petit air de conte, avec l'ogre... mange-t-il encore le vieil enfant, ou même ces images et ces « comme si » s'échappent-il de notre coeur horloge... ?



Ce tout jeune auteur, nous confie faire (ses)  premiers pas dans le monde fascinant de la poésie. Déjà des images et  un travail sur le rythme prometteurs.
Les avis sont partagés mais  nuancés.

Jean-Marc : Un faible oui. On voit vaguement l'ossature mais la chair est absente.
Liette : trouve encore trop d'images communes mais concède qu’il y a toutefois de belles choses, une recherche dans l'écriture :.
"Moi je mords à plein corps
dans l'ombre
de sa voix"
j'aime bien certains passages et pourtant, quelque chose ne parvient pas à respirer  je voudrais d'avantage d'ouverture dans cette thématique de l'amour...je trouve que c'est un peu trop individualisé  mais pourtant, il y a une certaine habileté à manier les images, à rendre visuels les sentiments, et toujours, quelque chose vient comme gâcher l'ensemble... je ne sais trop expliquer mon sentiment...
"l'encre blanche
de nos solitudes oubliées" c'est à ce genre d'expression que j'ai du mal à adhérer...

Michel : n’est pas touché par ce style.
Gert : aime bien la fin du premier texteTout cela n'est qu'un jeu d'équilibre/En mon centre.
ainsi que les images bien tournées comme celle-ci du T4 :.
je mords encore à plein corps
dans l'ombre
de sa voix.”     
Lui plaît aussi Fractions épidermiques : originalité dans le titre et une écriture qui penche dans ce sens, mais un certain  manque de fluidité.
Ex: "On maquille
L'épiderme qui se froisse
Sur l'engourdissement des désirs"
Elle apprécie aussi  le T5, Un goût de terre,  bien qu’il manque un peu de caractère,.
Philippe : dit oui à ces textes intérieurs, miroir des mots où viennent s'étendre les gestes d'une main, on écrit pour soi d'abord!
Ali aussi flaire un bout de beauté dans les textes 1 et 2, peut-être pour leur élan à dévoiler un quelconque mystère de l'être sous l'effet du frottement les unes contre les autres de certaines consonnes.
Sabine aime bien  "cette langue qui creuse, semble parvenir au-delà des apparences" ... pas toujours... Elle attire l’attention sur :
- le titre du premier texte "funambule devant l'absolu" : pompeux,non ?
- texte 4 : "moi" prend trop de place...
- texte 5 : les derniers vers
"parler à l'encre blanche / de nos solitudes oubliées" trop maniéré à mon goût, dommage car j'aimais beaucoup le début "les poignets se lézardent/ la soif se retourne / sur une gourde / presque terreuse" simple et beau !

- la mise en page : est-ce le fait de l'auteur ? ça manque d'originalité, l'auteur pourrait sûrement exploiter davantage l'espace de la page.
Conclusion : OUI pour les deux premiers textes seulement.


CLAUDE MORENAS
poème 1  -  poème 2  -  poème 3  -  poème 4  -  poème 5

Une auteure à vivre. Pour vivre, tout simplement : des espaces de respiration, jusque dans la typographie ( ... qui ont déconcerté ou rebuté certains membres)  un irrésistible élan contre toutes nos faiblesses, une démarche fusionnelle avec le monde sensible.

Kelig semble découragé par la forme : je ne trouve pas les poèmes très lisibles et peu réceptif à ce style. : Et le style, les poèmes, ne paraissent pas suffisamment travaillés.
Philippe et Gert, tout en accueillant favorablement le texte, n’ont pas aimé la présentation du texte :  Philippe évoque  pagination et découpage… donc mal à lire .... à travailler la présentation sur l'écran.... je ne sais pas comment . Mais  Gert  estime  que La lecture reste fort agréable en dépit de la présentation aérée qui selon elle n’est pas un atout. Elle déplore aussi l’absence de ponctuation.
Ali : concède : même avec quelques passages faibles je dirai que c'est un beau récit en marche ! et Jean-Marc nomme une des  clés : Bizarrement, ces poèmes puisent souvent leur force dans leurs faiblesses.
Cécile : il y a une vraie recherche et l’écriture coule comme un ruisseau. On se laisse entraîner sans problème par cette poésie.
Sabine reconnaît : Là aussi, de la qualité ! une vraie démarche, peut-être pas complètement aboutie mais bon, c'est en marche...
Michel  finit par se laisser emporter par le lyrisme, la respiration continue. Tout ne m'emballe pas, mais bon, ces textes méritent la publication .
Liette : accueille l’ensemble favorablement.
"le langage d'image du rêve comme il est difficile à traduireon ne trouve pas si facilement la clé, il faut caresser les mots dans  le bon sens du poil pour qu'ils nous ouvrent leurs rêves mais quand on y pénètre, ce qui défile devant nous, en-deça des mots, dans une pensée et une recherche singulière nous donne envie de poursuivre ce voyage...

Quelques réflexions au fil du  texte :
T1 : Gert apprécie la réflexion cohérente et fluide, bien qu’elle. trouve ce texte-là plus philosophique que poétique
Kelig : Trop dit, pas assez suggéré. La mise en forme ne me plait pas vraiment.
Sabine trouve qu’il y a  trop de mots pour dire qu'il y a trop de mots ! Cela contredit le propos et pourrait être dit plus simplement.

T2 : Gert : dès le début l’auteur donne le rythme de sa démarche, on prend plaisir à chausser son regard et la promenade dans son univers est d’une légèreté enivrante.
Kelig :  relève une belle image sonore : " des goulées verdales de vent gelé "

T3 Gert : réussir à inventer un langage si aérien pour un sujet si exploité, voilà la marque d’une écriture bien maîtrisée tout en restant légère.

T4 : Gert : on n’a que rarement le privilège de pratiquer un yoga matinal si poétique. Et la fin reflète bien la pensée de l’ auteur .ce n’est plus le temps de raccommoder ses bribes fêlées mais de changer d’étoffe”. Une écriture riche et recherchée, découpée en mouvements, qui nous laisse dans un état de relaxation... l’esprit vivifié

T5 : Gert : On sent l’élan du poète, ses vibrations , sa communion ,...son unité . Voilà un des rares poètes qui n’écrit pas le poème mais le porte de l’intérieur.
 “   faire mes noces avec les pulpes  les fibres     ne faire plus qu’un avec tout ce que j’approcherai "    (…)


ELIETTE VIALLE
Une nouvelle : MA HAINE

Cette nouvelle n’a pas laissé indifférent, c’est peu dire : elle a suscité des sentiments et des réactions complexes, voire vives,  chez certains d’entre nous. Ainsi certains membres n’ont pu se défendre d’un sentiment de malaise, né probablement du genre « journal intime », lequel amène, malgré qu’on en ait,  à oublier par moment qu’il s’agit d’une fiction, et que le narrateur est différent de l’auteur. Malaise provenant en outre du thème ingrat traité ici avec un réalisme dont plusieurs réactions donnent la mesure de l’efficacité. !

Jean-Marc et Ali n’ont apprécié ni la forme ni le contenu  : Banal, bancal et trop terre à terre, dit le premier. Et Ali : non! un journal mérite plus ! il n' a aucune forme là . Selon Sabine : L'intention est intéressante, mais c'est écrit rapidement, sans originalité dans la forme.  et Kelig …hésite encore . 
Gert , bien qu’elle accueille la nouvelle, est perturbée par le sujet : genre journal... intime, plutôt genre thérapeutique. J’ai l’impression de lire son dossier médical, son traitement psychiatrique, son défoulement devant son thérapeute.
Je dirais oui,  pour l’écriture bien menée, pour la fluidité, l’obsession bien ressentie, presque trop ... Ce qui dérange. On ne se sent plus dans la fiction mais dans une réalité...morbide.
Ouf ! Quel sujet macabre. Quelle démence ! Le publier, je ne sais pas... C’est une violence gratuite.. maladive... c’est ça qui est dérangeant.

Michel : Texte fort, trop peut-être ! Dérangeant, sûrement. L’écriture est parfaitement maîtrisée. Je vote pour! Et puis la forme « Journal intime » me séduit
Cécile accueille l’auteur sans réserve.
Philippe : oui donc même si de haine la notre seule porte ses douleurs on a tous la haine de nos douleurs, ah! si seulement les autres pouvaient seuls souffrir, ce serait le bonheur.
Et Liette est conquise : superbe texte... superbe évocation de cette haine qui prend différents visages, de cette montée de la violence en regard de l'indifférence, ce côté robot-humain, enferrant la jeune femme dans son isolement, matérialisant cette haine qui monte peu à peu, se tait devant la femme du parking, puis l'enflamme la fois suivante, haine qui croît jusqu’à devenir meurtrière. L'écriture est totalement maîtrisée... elle nous porte de bout en bout en insinuant un certain malaise... un très grand oui.

***

Il est temps de passer au Salon de lecture,
à la rencontre d' un moment particulier  avec  Claude Morenas




avril 2008

le comité de Francopolis


 

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Créé le 1 mars 2002