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Notre librairie compte plus de 200 auteurs. Nous vous invitons à venir la visiter. Vous y trouverez des poètes, des nouvellistes et romanciers, des auteurs de pièces de théatre, hommes et femmes, connus et inconnus, venus des cinq continents. Vous pouvez, vous aussi, en faire partie en nous proposant un texte.
Présentation de la cuvée
d'avril 2008 par Lilas .
Il est des auteurs dont la
rencontre à un moment particulier de notre vie est
décisive : l’on ne les oublie plus. Leurs mots restent avec
nous, ils nous accompagnent, ils flambent avec notre
révolte, notre enthousiasme ou notre chagrin. Ou ils les
apaisent. Ils sont frères de solitude de nos remous
intimes. Ils frayent une voie nouvelle. Foudre ou Patience.
Parfois, ils sont catharsis, ils éclaircissent un chemin de vie…
Je souhaite que l’un des auteurs aujourd’hui présentés résonne en vous de cet écho amplifié et révélateur qui aide à mieux se connaître pour mieux vivre. A défaut, qu’il vous apporte quelque simple plaisir. Lilas *** Nous avons le plaisir d’accueillir aujourd’hui 5 nouveaux auteurs : André Filosa, Ghyslaine Leloup, Aurélie Scouarnec, Claude Morenas et Eliette Vialle . Leurs textes, poèmes ou nouvelle, révèlent des personnalités bien affirmées. Ils nous offrent, pour dire ou déchiffrer notre univers, les voies diverses de l’observation, de la réflexion -quasi philosophique parfois-, tout comme celles de la symbiose, ou de la fusion dénonciatrice. Souvent le ton est vif, l’élan irrésistible, l’accent persuasif. Dénonciateur parfois. Les images originales ne manquent pas, non plus que la diversité des styles … Je laisse la parole aux membres du comité , réserves et enthousiasmes … *** Un auteur qui n’hésite
pas à bousculer la langue en ranimant tel emploi de l’imparfait
du subjonctif et en le pliant à sa volonté
d’intéressante façon, tel, ici, un filtre contre
l’émotion, contre la cruauté du Temps. Avis aux
linguistes, cet auteur –là va leur donner du fil à
retordre ! Une écriture dans laquelle on perçoit, tant
dans le style que dans l’être, l’influence de Paul Valéry
et de Saint-John Perse.
Jean-Marc
donne sans hésiter Un
gros oui à l’ensemble des textes et reconnaît une certaine profondeur sous le
classicisme de cette écriture.
Ali , de même, retient l’ensemble pour leur belle manière de philosopher en images ainsi que l' illusion du sens qu'ils nous offrent. Il précise qu’il a aimé surtout les passages de sagesse dont ils sont jalonnés. Michel dit un grand OUI pour tous ces textes, pour le style concis et la profondeur du sentiment et ajoute: Ce genre de poésie me plaît. L’auteur lui donne une dimension géographique, originale : "Je voudrais retirer l'échelle de sous le toit /où le temps, un instant, s'est assis ." Cécile : retient les textes 3 et 4. … on sent un travail, une recherche. Une écriture dans laquelle il y a une promesse. Et elle encourage l’auteur. Sabine précise : Ce n'est pas mon préféré, mais j'y perçois une recherche authentique. Il y a de très beaux passages, (…) une pureté dans le style qui me touche. Toutefois, tout comme Philippe, elle déplore la présence de clichés : "silence froid comme la neige, limpide comme l'eau, bleu comme le ciel..." et ajoute : Peut-être un peu chargé aussi . OUI pour les textes 1,2,3, et NON pour les textes 4 et 5 qui me semblent moins aboutis. Philippe
ajoute je suis mal à
l'aise et ses textes me laissent dans un sentiment d'enfance d'une
écriture qui se regarde elle-même, ne s'adresse que
peu à un lecteur potentiel.(…) "la neige froide
même sous les tropiques?..... moi qui dusse ?"
(...) j'aime les sons...mais
là je cale.
----------------------------------------------- ….et Gert et Liette examinent quelques détails. Liette, dans le T1 a apprécié Cette évocation de la naissance, mais aussi de la perte dans une langue où la poésie pose tout juste ses grains...je suis conquise ;-) -Dans le T2 , elle pointe du doigt "la mémoire des hanches, la gravité des poires /n'ont aucune étendue", dont la note d'humour peint à merveille cette poésie du temps... c'est très visuel, senti... et je marche là-dedans comme avec mes yeux, nous dit-elle. Laissons au temps qui pense… : c'est intéressant cette image, remplacer temps qui passe par "temps qui pense" le rend plus matériel, ou comme un humain... on voit vraiment ce temps au travail... la fin est regrettable ... il y a parfois des genres d'aphorismes qui alourdissent un peu l'écrit... mais j'ai pris plaisir à cette évocation visuelle du temps.. -Elle aime la fin du T3 "Et qu'importe l'indolore jardin, si je peux être ce refrain qui enfle ta narine" j'aime
cette sonorité et ces petites touches d'humour mais j'ai
été moins happée par cette frise
océane. Pourtant, oui, car je trouve que l'écriture a un
côté intéressant qui fait fi de certaines
fioritures, pas besoin de trop en faire pour que le souffle soit tout
de même ressenti...
-Le T5 la conquiert
définitivement ! Je pense
parfois à quelques poètes surréalistes-et, dans le T4 : "Les os y exultent comme au creux d'un feuillage" ce style d'écriture me plait vraiment bien, je trouve qu'il y a une certaine originalité et une façon de visualiser les concepts, de leur donner une petite histoire humaine... "Je voudrais retirer l'échelle de sous le toit où le temps un instant s'est assis ; Et tirant ma chaise sur le seuil, bavarder avec moi. (...) " …"Le temps me
trait, le temps me trie, il m'étire" il y a vraiment un rythme très
visuel qui me plait
! Merci de ces petites touches...
Gert précise : -T1 Pour moi le poème est entier dans ces strophes: "Je réfléchis sur la lumière, les yeux baissés, quelle insolence! Je sens qu'au fond de cette coupe infuse ma pensée Le temps debout derrière, empile les secrets dans l ' e s p a c e" T4- Elle est plutôt agacée par un côté liturgique T5- …c’est son meilleur texte présenté ici. Il y a de la force dans les images... Une réserve : le “je voudrais “revient souvent et donne un effet de pesanteur. Encore un auteur qui ne laisse
pas indifférent ! Son arc a plus d’une corde, en outre, il y
vibre en permanence celle d’une sensibilité exacerbée par
la guerre, source à la fois d’action engagée
et d’un style qui sait se faire ample jusqu’au lyrisme.
Gert : ressent Une écriture différente
comme quelqu’un qui vient d’ailleurs …La poésie prend la couleur
de nos racines.Philippe approuve : écriture différente d'un texte au suivant, usage de la forme, thèmes inhabituels, objet des textes bien reconnaissables, un message à dire, personnalité agréable de l'auteur qui sait ce qu'il veut, textes construits... pas égocentrique... Jean-Marc reconnaît que ça réussit tout de même à tenir la route, en dépit de poncifs, et il aimerait plus d’originalité. Ali : a apprécié une voix combative, sauf dans le 2ème texte dont les images fragmentées l’ont désorienté. Cécile : retient un certain lyrisme, mais aussi quelque chose de plus universel. Un voyage aussi. Dans le temps et à travers monde. on sent le poids du monde. Sabine, bien qu’elle semble regretter le côté classique, se laisse volontiers entrainer par cette langue fluide et plutôt légère, sauf lorsqu'elle devient nostalgique(…), trop vu ailleurs ou trop loin de moi, dommage... et puis il y a le texte 4 surchargé de "si", elle ne retient que les deux premiers poèmes. Michel s’enthousiasme : OUI, sans hésiter ! Ce passage touche au sublime ! "Nous avions maquillé nos yeux pour contempler le ciel Et rougi nos lèvres au suc des grenades pour embrasser la terre Nous avions arrondi nos ventres pour honorer le monde" Et Liette et Gert ont suivi le texte de très près ! A nous de les suivre un instant : T1 Liette
: "Nos
yeux sont cernés de deuil, nos jardins de décombres"
superbe image qui résume
à elle toute seule ce poème, ce rythme guerrier qui
pourtant s'ouvre toujours vers la vie...
Gert
: oui pour un sujet si
délicat,
traité avec respect sans tomber dans le cliché et pour la
fin qui donne une lueur de vie. De
très belles images avec relief.
"Et rougi nos lèvres au suc des grenades pour embrasser la terre"et "Mariée couronnée de la fleur d’oranger/ Laissée blanche dans un cortège funèbre" ( J’aurais préféré la dernière partie écrite au présent plutôt qu’au futur ce qui aurait donné un meilleur contraste) T2 Liette : ce roulis de vie,
marée de questions de paroles construisent une bien belle
poésie berçant l'humanité... je note quelques
extraits pour ressentir le rythme en avancée...
Deviendra
sableDans le roulis des vagues (...) Devenues sable Dans le roulis des vagues (...) Devenue langue minérale Dans le roulis des vagues Une poignée de sable glisse entre mes doigts (...) Marée haute marée basse sous le roulis des vagues Gert : on sent bien la couleur de la mer qui semble l’habiter et ses mots prennent la couleur du sable et des vagues T3 Liette : petit oui mais pour les poètes périmés vivant à rebours et ce pas de valse avec père fouettard ou commandeur il y a une certaine ironie ici et j'y prends goût finalement ;-) Gert : oui sans plus, faiblesse dans les images, mais le poème commence à "Ta vie Une taille de diamant Une plongée de mandala Et ton cœur s’emballe encore pour trois pas de valse” T4 Liette
: oui pour ce tango, cet air de
bandonéon, on continue la valse précédente, dans
l'amour... je pense à Marc Perrone (qui joue de
l'accordéon diatonique) en entrant dans ce poème
rythmé où chantent les amants dans ce bal vivant...
Gert : un style différent, une
écriture dansante quoi !T5 Gert : hum ! Oui sans plus , quelques images nouvelles donnent de la couleur à l’écriture: “Le bleu de la mésange ecchymose l’enfance” “Une petite plainte Un couinement de pauvre bête entravée " Liette : je suis enchantée par ce poème, ce rythme comme une vieille horloge que l'on remonte "entends là" un petit air de conte, avec l'ogre... mange-t-il encore le vieil enfant, ou même ces images et ces « comme si » s'échappent-il de notre coeur horloge... ? Ce tout jeune auteur, nous
confie faire (ses) premiers pas dans
le monde fascinant de la poésie. Déjà des images
et un travail sur le rythme prometteurs.
Les avis sont partagés mais nuancés. Jean-Marc : Un faible oui. On voit vaguement l'ossature mais la chair est absente. Liette
: trouve encore trop d'images
communes mais concède qu’il
y a toutefois de belles choses, une recherche dans l'écriture :.
"Moi je mords à plein corps dans l'ombre de sa voix" j'aime bien certains
passages et pourtant, quelque chose ne parvient
pas à respirer je voudrais d'avantage d'ouverture dans
cette thématique de l'amour...je trouve que c'est un peu trop
individualisé mais pourtant, il y a une certaine
habileté à manier les images, à rendre visuels les
sentiments, et toujours, quelque chose vient comme gâcher
l'ensemble... je ne sais trop expliquer mon sentiment...
"l'encre blanchede nos solitudes oubliées" c'est à ce genre d'expression que j'ai du mal à adhérer... Michel : n’est pas touché par ce style. Gert : aime bien la fin du premier texte “Tout cela n'est qu'un jeu d'équilibre/En mon centre.” ainsi que les images bien tournées comme celle-ci du T4 :. “je mords encore à plein corps dans l'ombre de sa voix.” Lui plaît aussi Fractions épidermiques : originalité dans le
titre et une écriture qui penche dans
ce sens, mais un certain manque de fluidité.
Ex: "On maquille
Sabine aime bien "cette langue qui
creuse, semble parvenir
au-delà des apparences" ... pas toujours... Elle attire
l’attention sur : L'épiderme qui se froisse Sur l'engourdissement des désirs" Elle apprécie aussi le T5, Un goût de terre, bien qu’il manque un peu de caractère,. Philippe : dit oui à ces textes intérieurs, miroir des mots où viennent s'étendre les gestes d'une main, on écrit pour soi d'abord! Ali aussi flaire un bout de beauté dans les textes 1 et 2, peut-être pour leur élan à dévoiler un quelconque mystère de l'être sous l'effet du frottement les unes contre les autres de certaines consonnes. - le titre du premier texte "funambule devant l'absolu" : pompeux,non ? - texte 4 : "moi" prend trop de place... - texte 5 : les derniers vers "parler à l'encre blanche / de nos solitudes oubliées" trop maniéré à mon goût, dommage car j'aimais beaucoup le début "les poignets se lézardent/ la soif se retourne / sur une gourde / presque terreuse" simple et beau ! - la
mise en page : est-ce le fait de l'auteur ? ça manque
d'originalité, l'auteur pourrait sûrement exploiter
davantage l'espace de la page.
Conclusion : OUI pour les deux premiers textes seulement. Une auteure à vivre. Pour vivre, tout simplement : des espaces de respiration, jusque dans la typographie ( ... qui ont déconcerté ou rebuté certains membres) un irrésistible élan contre toutes nos faiblesses, une démarche fusionnelle avec le monde sensible. Kelig semble découragé par la forme : je ne trouve pas les poèmes très lisibles et peu réceptif à ce style. : Et le style, les poèmes, ne paraissent pas suffisamment travaillés. Philippe et Gert, tout en accueillant favorablement le texte, n’ont pas aimé la présentation du texte : Philippe évoque pagination et découpage… donc mal à lire .... à travailler la présentation sur l'écran.... je ne sais pas comment . Mais Gert estime que La lecture reste fort agréable en dépit de la présentation aérée qui selon elle n’est pas un atout. Elle déplore aussi l’absence de ponctuation. Ali : concède : même avec quelques passages faibles je dirai que c'est un beau récit en marche ! et Jean-Marc nomme une des clés : Bizarrement, ces poèmes puisent souvent leur force dans leurs faiblesses. Cécile : il y a une vraie recherche et l’écriture coule comme un ruisseau. On se laisse entraîner sans problème par cette poésie. Sabine reconnaît : Là aussi, de la qualité ! une vraie démarche, peut-être pas complètement aboutie mais bon, c'est en marche... Michel finit par se laisser emporter par le lyrisme, la respiration continue. Tout ne m'emballe pas, mais bon, ces textes méritent la publication . Liette : accueille l’ensemble favorablement. "le langage d'image du rêve comme il est difficile à traduire" on ne trouve pas si facilement la clé, il faut caresser les mots dans le bon sens du poil pour qu'ils nous ouvrent leurs rêves mais quand on y pénètre, ce qui défile devant nous, en-deça des mots, dans une pensée et une recherche singulière nous donne envie de poursuivre ce voyage... Quelques réflexions au fil du texte : T1 : Gert apprécie la réflexion cohérente et fluide, bien qu’elle. trouve ce texte-là plus philosophique que poétique Kelig : Trop dit, pas assez suggéré. La mise en forme ne me plait pas vraiment. Sabine trouve qu’il y a trop de mots pour dire qu'il y a trop de mots ! Cela contredit le propos et pourrait être dit plus simplement. T2 : Gert : dès le début l’auteur donne le rythme de sa démarche, on prend plaisir à chausser son regard et la promenade dans son univers est d’une légèreté enivrante. Kelig : relève une belle image sonore : " des goulées verdales de vent gelé " T3 Gert : réussir à inventer un langage si aérien pour un sujet si exploité, voilà la marque d’une écriture bien maîtrisée tout en restant légère. T4 : Gert : on n’a que rarement le privilège de pratiquer un yoga matinal si poétique. Et la fin reflète bien la pensée de l’ auteur . “ce n’est plus le temps de raccommoder ses bribes fêlées mais de changer d’étoffe”. Une écriture riche et recherchée, découpée en mouvements, qui nous laisse dans un état de relaxation... l’esprit vivifié T5 : Gert : On sent l’élan du poète, ses vibrations , sa communion ,...son unité . Voilà un des rares poètes qui n’écrit pas le poème mais le porte de l’intérieur. “ faire mes noces avec les pulpes les fibres ne faire plus qu’un avec tout ce que j’approcherai " (…) Cette nouvelle n’a pas laissé indifférent, c’est peu dire : elle a suscité des sentiments et des réactions complexes, voire vives, chez certains d’entre nous. Ainsi certains membres n’ont pu se défendre d’un sentiment de malaise, né probablement du genre « journal intime », lequel amène, malgré qu’on en ait, à oublier par moment qu’il s’agit d’une fiction, et que le narrateur est différent de l’auteur. Malaise provenant en outre du thème ingrat traité ici avec un réalisme dont plusieurs réactions donnent la mesure de l’efficacité. ! Jean-Marc et Ali n’ont apprécié ni la forme ni le contenu : Banal, bancal et trop terre à terre, dit le premier. Et Ali : non! un journal mérite plus ! il n' a aucune forme là . Selon Sabine : L'intention est intéressante, mais c'est écrit rapidement, sans originalité dans la forme. et Kelig …hésite encore . Gert , bien qu’elle accueille la nouvelle, est perturbée par le sujet : genre journal... intime, plutôt genre thérapeutique. J’ai l’impression de lire son dossier médical, son traitement psychiatrique, son défoulement devant son thérapeute. Je dirais oui, pour l’écriture bien menée, pour la fluidité, l’obsession bien ressentie, presque trop ... Ce qui dérange. On ne se sent plus dans la fiction mais dans une réalité...morbide. Ouf ! Quel sujet macabre. Quelle démence ! Le publier, je ne sais pas... C’est une violence gratuite.. maladive... c’est ça qui est dérangeant. Michel : Texte fort, trop peut-être ! Dérangeant, sûrement. L’écriture est parfaitement maîtrisée. Je vote pour! Et puis la forme « Journal intime » me séduit Cécile accueille l’auteur sans réserve. Philippe : oui donc même si de haine la notre seule porte ses douleurs on a tous la haine de nos douleurs, ah! si seulement les autres pouvaient seuls souffrir, ce serait le bonheur. Et Liette est conquise : superbe texte... superbe évocation de cette haine qui prend différents visages, de cette montée de la violence en regard de l'indifférence, ce côté robot-humain, enferrant la jeune femme dans son isolement, matérialisant cette haine qui monte peu à peu, se tait devant la femme du parking, puis l'enflamme la fois suivante, haine qui croît jusqu’à devenir meurtrière. L'écriture est totalement maîtrisée... elle nous porte de bout en bout en insinuant un certain malaise... un très grand oui. ***
Il
est temps de passer au Salon de lecture,
à la rencontre d' un moment particulier avec Claude Morenas avril
2008
le comité de Francopolis
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Créé le 1 mars 2002