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Création Pascal Gabet, artiste et lithographe
 

Présentation
de la SÉLECTION
des auteurs

JANVIER
2011

n*82


préparée

par

André Chenet


LES AUTEURS SÉLECTIONNÉS DE JANVIER 2011

À l'heure où je rédige ces lignes, l'année 2010 se dissout dans la froidure et la neige sévissant dans presque toute l'Europe et, pourtant, j'entends dans ce milieu de la nuit où je me tiens merveilleusement éveillé la trille d'un merle loufoque qui célèbre je ne sais quel printemps chimérique. Elle en est presque surréaliste sa chanson effrénée en cette période ténébreuse où l'on ne sent guère encore l'allongement des jours. Avant l'avènement du christianisme presque tous les peuples de la terre célébraient la renaissance de l'astre de vie qui revenait du royaume des morts. Le solstice d'hiver symbolisait le retour de la lumière. Le merle ne se désole pas et chante à tue-tête les prodiges de l'univers. Il chante envers et contre toutes les terreurs qui laminent la terre depuis que des hommes se sont pris pour le centre du monde et ont  institué le règne du pillage et de la dévastation tous azimuts. Malgré les avertissements des sages et des voyants, le jeu de massacre s'est perpétré de plus bel. L'humanité aurait-elle totalement perdu le sens de la grande loi cosmique de l'interdépendance des êtres et des choses au point de tout détruire jusqu'à elle-même?

Le merle s'accorde mystérieusement avec le vaste silence de la nuit, son chant me parcourt de frissons vifs. Je ne connais rien de plus beau que ces émotions qui me traversent de part en part, me donnant le sentiment profond d'être un voyageur traversant un territoire sacré où s'entendent des présages bouleversants dans l'infinitude de l'instant. C'est peut-être pour cela que j'écris de la poésie (l'action pénétrante du non-agir), parce que chacun de mes pas me porte à aimer plus fort en dépit des dissonances et des manques me harcelant sans cesse, en dépit des souffrances sans fond qui sont le lot quotidien du plus grand nombre dont je me sens indéfiniment solidaire et je ne trouverai aucun repos - sinon la mort - tant que des enfants mourront de faim, que des femmes seront sacrifiées, que des armées bombarderont des populations innocentes.

  Partout je constate un état de soumission par rapport à l'ordre tacite des choses, et je suis triste, terriblement triste en ces temps de réjouissances hypocrites, surfaites. Bonne année, bonne santé: les meilleurs voeux ne sont que des paroles rituelles, de bonnes intentions superficielles, sans conséquences décisives. La culture occidentale s'enlise pitoyablement et les mots et les images circulant à vitesse triple v d'un bout à l'autre de la planète mitraillent notre subconscient de slogans réducteurs. L'amour nous charme, nous désarme, nous enivre. Nous nous en ensorcelons jusqu'à plus soif. Nous y croyons et tant qu'il ne nous perturbe pas dans notre quotidien nous nous en faisons les gentils hérauts. Pendant ce temps, le merle lance ses harmonies vers l'inconnu, il déclare l'urgence d'une trêve.

  Maintenant je pense aux millions d'êtres sacrifiés sur l'autel du veau d'or et au dépend desquelles nous préservons notre relative "prospérité" matérielle. Irakiens, gazaouis,  afghans, haïtiens, sarhaouis, indiens expulsés des forêts d'Amérique du sud, aux africains dépossédés... Je pense aux exilés, aux déracinés, aux sans-abris du monde entier. A tous ceux qui subissent le joug féroce des oligarchies de l'argent sans partage. C'est à eux que je dédie ce premier numéro de poésie de l'année 2011 sur Francopolis tout en sachant pertinemment que notre poésie n'est qu'un peu de fine poussière d'étoiles se dispersant dans l'espace des utopies malades de demain.

Les poètes que j'ai retenus pour cette cuvée de janvier n'ont guère soulevé l'enthousiasme du comité de lecture de Francopolis. L'un d'eux n'apparaît pas, n'ayant pour aucun des cinq poèmes de lui que j'ai proposé, recueilli suffisamment de suffrages. Tant pis. Cela ne l'empêchera pas d'écumer les scènes parisiennes et de semer les graines de sa révolte permanente à tous vents. Les goûts et les couleurs, en fonction des jugements et préjugés de chacun, ne se discutent pas dit-on, comme s'ils devaient s'imposer d'évidence, sans tenir compte des conditionnements nombreux qui les déterminent. Mon offrande de fin d'année à ces férus passeurs de poésie passera sans doute presque inaperçue.

Le merle s'égosille, le point du jour hasarde quelques pointes mauves et grises sur les carreaux de ma fenêtre. Je me sens bien, simplement bien et quoique je me fiche des réveillons et des fadaises du consumérisme planifié, je souhaite à tous ceux qui liront cet éditorial de ne pas vivre passivement la poésie et d'en faire une fête et une révolution fabuleuses hors des sentiers battus et rabattus. La joie d'aimer et de vivre ensemble comme un arc-en ciel au-dessus des précipices et des abîmes nous permettrons - si nous  sommes décidés à combattre nos égoïsmes et nos croyances idiotes- de transformer le désespoir en un condensé de sollicitude et de tolérance.

Le merle s'est tu et les yeux me brûlent. Je vais aller dormir un peu.

André Chenet

                                                                                    


Textes sélectionnés et commentés de Zaynab Laouedj, Albert Anor, Flaviano Pianelli et Bernard Adam

 
Zaynab Laouedj nous offre un long poème :

Élégie pour le lecteur de Baghdad


Pour Michel :/Sublime poème. Certes un peu long, mais si beau. A publier, pour moi, intégralement. Les passages d’un grand lyrisme ne manquent pas :

"Ô fils de ma mère
Blessée par ma peur, mon tremblement
J'ouvre l'âge
Gorgée par G.O.R.G.E.E
Sur les récifs de ta tristesse
Ou encore :
Le murmure du cri,
Le vacarme des migraines,
Le désir du silence enterré ?
La fragmentation du chagrin
Les appels de la colombe
L'isolement du nuage ... "


Il y a un côté biblique surprenant dans l’ensemble de ce long poème./
Liette voit dans les passages 5, 6 et 7:  /une scansion, une prière, quelque chose qui continue et ruissèle en nous.../ et qui lui parle... et dit non au reste, trouvant quelques passages /trop ampoulés et le poème trop long à publier intégralement./
Laurent malgré une thématique et un contexte qu'il juge par trop convenus donne son accord : /Oui global pour ce texte assez long. La thématique et le contexte sont me semble-t-il assez convenus, mais l’auteur réussit à créer une musique avec ses vers cours, ses listes, ses accumulations, ses coupures à base de « Et ».

"Amarre tes hauteurs aux vagues calcifiées
A ce qui, des grandeurs, plonge bas
Et se prépare au banquet de l'horreur
En attendant ce que réserve le sel de l'estime
Et
La petite gorgée de la soif
Et
Les provisions de l'absence
Et
Le reste
De la dizaine falsifiée !"

J’aime aussi la progression dans les images et l’intensité ; on sent un affolement, presque une panique, les vers qui se font plus courts jusqu’à la sinistre conclusion. Un ensemble très réussi (même si je ne peux m’empêcher de penser qu’il faudrait en éliminer toute ponctuation : les points d’exclamation/suspension/interrogation sont assez intuitifs et superflus, à mon humble avis)/
 
Éliette a eu /un coup de cœur pour ce poème, pour le texte d’abord, le style incantatoire, le rythme musical, le vocabulaire simple./ Elle y trouve des images prenantes comme "amarres tes hauteurs aux vagues calcinées" et considère que ce poème fait un tout.
Aurore, XMatinaux, Gert refusent ce poème car ils le trouvent trop long bien que XMatinaux y trouve :/un petit nombre d'images lumineuses au milieu d'énumérations interminables./ Gert ajoute : /
Un seul long texte porte toujours préjudice à son auteur, dommage. Je ne sais qui est ce lecteur de Baghdâd  mais je n’ai pas sa patience, beaucoup trop long. Et la poésie se fait attendre, une longue lettre tout au plus. Je ne publierais que les parties 1 – 4 et 5 où déjà l’essentiel est dit. Et Aurore précise: /Les phrases sont courtes certes mais au final cela devient une lecture indigeste. J'attendais plus de profondeur. La deuxième strophe est un peu plus intéressante par le systématique "ET" mais quand bien même, je n'adhère pas aux sens ni aux jeux des mots./ Tandis que Lilas l'accepte: /en dépit de longueurs assez propres au genre, ce poème m'a touchée par son lyrisme et son sujet.

"Ô lecteur de Baghdad,
Amarre tes hauteurs aux vagues calcifiées
A ce qui, des grandeurs, plonge bas
Et se prépare au banquet de l'horreur "  
                     

L'étalement sur tant de vers m'a un peu agacée (à cause d'un effet de "remplissage"./ Elle aurait eu envie de présenter ce texte en prose /mais il traduit le rythme différent d'une littérature différente. Il me semble aussi que les "et" ne passent pas très bien à la mise en voix, cassent, alourdissent le rythme plutôt qu'ils ne mettent le texte en valeur : trop d'artifice, trop répété./

"Obscur est ce qui vient  
Et
Point de salut pour toi
Hormis les moulins de cendres  (très belle image)
Et                                                         
Ta solitude"

Philippe donne son accord : /Oui pour l’exemple d’une écriture qui invente l’exploration vibratoire de sa propre voie et construit son regard sur le monde. Je dirais plus sur la forme et le découpage à la ligne, un peu trop découpé le retour ligne, trop souvent me laisse m’abandonne avec un mot seule et me donne des ruptures..... Inhabituelles
J’allégerais le texte en sont ensemble. (C’est mon habitude j’ai souvent trop...) La profusion d’image nuisant à l’ensemble et perd le lecteur. Ensuite plus précisément c’est avec l’auteur qu’il faudrait lire son texte et donner à la construire dans une lecture partagée. Un texte se lit, c’est sa facilité de lecture et d’écoute par celui qui entend qui va guider le texte même aller retour entre la main qui écrit et l’oreille qui entend./


***


Albert Anor nous donne 2 poèmes:

22 et Un monde parfait


Poème : 22

Pour Gert définitivement NON … /poésie au premier degré, rien de plus./
XMatinaux
dit oui du bout des lèvres : /simple et émouvant./ Lilas trouve ce poème réussi et émouvant : /OUI. L'écriture est très différente de celle du précédent, plus naturelle, encore près du cœur dont elle dit espoir et détresse : un poème réussi et émouvant./ Aurore préfère celui-ci : /Un peu moins lourd, une construction plus "intéressante". Je préfère quand ses phrases sont courtes, il en ressort plus de dynamisme./ Laurent : /Oui. J’ai aimé les vers courts, simples, presque prosaïques, qui au final composent un tableau intéressant, sec et nerveux. / Pour Éliette : /quelques images mais si peu, texte qui a le grand mérite d’être bref non./ Liette, au contraire, aime beaucoup cette fin et le début "comme une sorte de caresse de fougère fortuite" que la fin rappelle justement, /comme en écho multiplié, comme encore ces voyages en avion "viré de bord" et l'amour qui tourne autour de la terre malgré la guerre... cette "cicatrice efflorescente" est superbe, je la ressens en moi... merci./

"virons de bord
vite par amour

tu seras notre dessous des choses
un non dit planté là miroir brisé contingent
par amour
par amour
limite hors limite d'une cicatrice efflorescente
fontaine"



***

Poème : Un monde parfait

Laurent estime qu’il subsiste des images trop convenues ("lumière diaphanecombustion des corps"), mais /l’impression finale est riche, amère, insolite. Très intéressant./ Il a beaucoup aimé l’ambiance unique qui se dégage de ce texte, après  /une ouverture très réussie, qui accroche immédiatement et plante le décor./

"Il grêle dans le magasin de porcelaine
Tandis qu'il fait jour à minuit plus ou moins cinq"


et Lilas poursuit en développant judicieusement: /Oui. Ce monde parfait est presque un monde de mystification, autrement dit un monde onirique où égarer – ou bien dans lequel s'égare- le lecteur et le poète. L'un ou l'autre  y retrouve-t-il toujours sa "magicienne nue" ?/

"Le silence des oiseaux nous laisse entendre
Le murmure des plantes et le chant des arbres calcinés"

………..

"Nous n'articulons que des silences splendides
Si bien pensés qu'ils valent leur pesant d'air
Enveloppés dans la combustion des corps"

Liette semble désemparée par les différents niveaux de cette écriture et ne semble pas comprendre certains vers tels que:
 "Je rampe pour m'élever jamais moins bas
Et entreprendre un voyage entre le marteau et l'enclume" 
/me semble bancal, ampoulé...là je ne comprends rien!
Il y a de bonnes choses, une pensée mais les mots exprimés vont dans tous les sens.
"Mon écho voit venir de près la magicienne nue" je trouve que ça va un peu n'importe où même si quelque chose me parle.
Quelque chose me plait mais j'y trouve trop de clichés./
Même si elle aime beaucoup le début : Nous n'articulons... " jusqu'à "...la combustion des corps", elle rejette catégoriquement  le paradoxe paroxystique de "Je bande de dégoût et vomis d'extase."
Eliette : /non, le rythme n’est pas bon, il y a le champs lexical de la lumière "lumière diaphane", "un soleil qui nous donne froid dans le dos"  « combustion » mais ensemble trop convenu. Aurore donne son accord : /C'est simple à lire, il n'y a pas vraiment de nouveautés dans la construction de ce poème, mais je me suis surprise à rentrer dans son univers un peu désabusé./ Gert : /Oui… mais sans éclat, rien n’est parfait, ni le monde, ni la poésie à ce que je vois./


André intervient et précise : Les poèmes au goût de scandale présentés ici sont des inédits qu'Albert Anor a bien voulu me confier.

***
Commentaires sur l'ensemble des textes d'Albert Anor
Philippe
: /Oui. Aux premières lectures j’ai eu du mal. Pour moi c’est tout ou rien. L’ensemble.
Bien qu’il me manque la part de sortilège qu’un texte peut apporter...la part de miracle dans le silence qui se croise dans les mots leur agencement. Me manque là des silences pour me donner la place de vivre ma vie de lecteur écrivant.
Des grands coups de gomme seraient salutaires. Quelques lieux communs. Mais le commencement arrive d’une voie à suivre. Écrire expérimenter faire son chemin.
Laurent : /Tous les textes de cet auteur m’ont fait hésiter ; d’un côté, il y a un véritable univers, une façon d’en parler, un souffle ; de l’autre, il reste pas mal de clichés, de lourdeurs trop « poétiques ». Parfois, le positif l’a emporté, parfois non./
Michel : /Cet auteur ne m’accroche pas ! /


***

Flaviano Pisanelli, nous donne un texte

ENTRE DEUX LUNES


Poème : Entre deux lunes

Liette est séduite par la fin  : /oui pour cette superbe fin
"Ne m'écoute plus
parle
parle
parle
de ce corps entre deux lunes
de cette lune qui glisse
sur l'orée de mes paroles"


quelques longueurs mais une tenue, une originalité.
Écoute-moi (et surtout ne parle pas.) J'aime cet écho et cet "entre deux lunes" ça crée des images échos en moi, je dis oui./
de même pour Eliette : /de bons passages la répétition "et surtout ne parle pas" donne une impression de chanson.
Laurent n'ose trancher  : /Je suis resté à la porte… je préfère ne pas me prononcer par souci d’objectivité : je n’ai vu ni qualité, ni défaut, le thème ne me parle pas… à d’autres de trancher ! et Gert donne un oui nuancé  : /une vision de l’entre-deux qui a son rythme mais cette phrase du début : "que je pourrais nommer" n'ajoute rien sinon à briser le rythme : On aurait compris sans cette phrase, l'explication est superflue. Par contre, cette strophe fait le poème :/

"Être entre deux espaces
mondes-frontières
nations ou langues"

***
Commentaires sur l'ensemble des textes présentés de Flaviano Pisanelli
Philippe : seul vote en faveur de l'ensemble en précisant toutefois: /Oui pour l’ensemble. Plus simplement on peut dire
l'enfant se nourrit du pain de ses rêves
Que la farine de nos mots tient en main  dans le creux de sa main la vie. Oui également pour  désigner un autre mode d’écriture (que les propositions précédente... Plus pédante dans leurs écritures. Tentation de sophistication de l’organisation de la phrase quand il y en a...) Ici textes directement dans l’image d’un réel qui dépasse la présence et la main écrit en désignant et nommant et invente un commun coloré qui peut à chaque ligne s’envoler la concordance de mots. Oui même si je n’en ferai pas mon pain de mot quotidien.
Michel n'ose pas se prononcer :
/J’avoue, je ne sais pas quoi penser de cet auteur. Manque d’intérêt de ma part.
Ni Oui ni Non /
XMatinaux refuse l'ensemble : /
rien à en dire ,ni à lire...non/

                                                                             

***

Bernard Adam, nous donne deux textes

Le naufragé et  Lui



Poème : Le naufragé

Liette hésite et donne son accord : /à cette île qui se déploie même si parfois je trouve que ça reste maladroit/ mais elle s'enthousiasme pour la fin : /cependant ce final m'emporte! je vois son île, son rêve, je vis son rêve.../

"Les vagues aveuglent son visage
Il boit cette eau
Son sel sèche sa gorge
Il boit encore
Et il sait qu'il va mourir
Qu'importe, il voit une île
Plus il nage plus elle est belle
Rêve de naufragé, naufrage du rêve
Il nage dans son rêve
et vit encore"


Eliette se fait discrère : /beau poème bien rythmé./ alors que Gert aime bien mais rechigne sur la forme : /Oui  mais cette  forme nuit au poème. Ce récit tout simple se lirait mieux en prose. Il ne laisse pas indifférent, il dérange le lecteur, crée un certain malaise. J’aime la fin qui laisse un genre de continuité : « Il nage dans son rêve et vit encore. » / Et Laurent n'y voit que des clichés : /
Là encore, clichés, manque d’intérêt./  


****

Poème : LUI    

Éliette murmure : /Texte agréable à lire, bien écrit. /alors que Liette n'est pas d'accord du tout: /désolée, ça ne passe pas chez moi. -le feu sournois, les effluves, les entrailles- trop d'images clichées qui au lieu de faire chanter les mots, les vomit.../
Laurent de son côté est catégorique : /non : "Rimes, nombre de pieds vacillant, images faibles…"/ XMatinaux trouve :
/enfin un beau sonnet! / Gert apprécie mais une fois de plus cette présentation la dérange : / Oui, on ressent cette ambiance, cet inconfort, cette impuissance. (Avons-nous reçu ce texte déformé ?) le tout se lirait tellement mieux sous forme de prose sans ses retours à la ligne qui donnent de fausses rimes.

"Il est là, caché dans cette eau trouble
de la nuit. Et son impatience gronde
sous mes pas. Je sens sa présence ronde
Et de l'entendre son cri me trouble."


***
Commentaires sur l'ensemble des poèmes présentés de Bernard Adam
Philippe vote oui pour l'ensemble des poèmes de Bernard Adam: /Oui...pour l’écart encore... aux textes précédents... Et d’une palette d’écritures ces textes où la forme peut paraître classique et ne l’est pas, par  le vocabulaire, même si il rabâche un peu/ et plus loin il ajoute: /Savons-nous écouter ce que l’autre écrit et de ses facilités d’association de mots trouver un -en deçà- de  ce qu’il n’a pas osé dire ?
Je trouve même que cette forme nuit à ce que j’ai cru comprendre du propos qui somme toute nous harcèle tous....ne sommes-nous pas tous les naufragés d’une île perdue et de notre nage la rencontre d’autres nageurs qui d’île en île rameutent leur crainte de ne pas trouver de plages sèches !
Histoire d’il au je , le parcours sur la vie du début à la fin./
Michel : /Oui, pour cet auteur. Une diversité d’inspiration qui me plait. La versification est louable. Alors qu'Aurore ne semble pas conquise : /Un auteur qui écrit de manière assez " classique " avec des structures de phrases convenues. Beaucoup de clichés aussi qui ne parviennent pas à m'emouvoir./

                                                             


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Pourquoi ne pas commencer l'année en Belgique 
 
au Salon de lecture à la rencontre de
Christian Erwin Andersen.




André Chenet pour Francopolis janvier 2011 et les membres de Francopolis.


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Créé le 1 mars 2002