textes presentes

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Nous vous invitons à venir la visiter.

Vous y trouverez des poètes, des nouvellistes et romanciers, des auteurs de pièces de théâtre, hommes et femmes,
connus et inconnus, venus des cinq continents.

photo Dana Shishmanian

Présentation

de la SÉLECTION

des auteurs

Mars

2016

préparée

par

Dana Shishmanian

JOUTES FRANCOPOLINES

Sous la direction de Dana Shishmanian, cette nouvelle "Sélection de textes" a été soumise au Comité dans l'anonymat des auteurs. Tous les auteurs ont des textes retenus.

Jean-Claude Crommelynck, alias CeeJay, est déjà connu de nos lecteurs ( présence à notre Salon de lecture ). Ayant re-débuté en poésie comme slameur en 2011, après des décennies de silence, CeeJay est aujourd’hui une voix bien présente et reconnaissable, en dépit de l’extrême variété de ses thèmes: il reste, comme il se caractérisait en parlant de la période de recherche artistique de sa jeunesse, un poète qui touche à tout, rien d’humain ne lui étant étranger, toujours en y mettant sa flamme, faite de passion, d’amour, de générosité, et d’un don extraordinaire à faire bouger tes mots… de la caresse à l’explosion.
Recueil : Bombe voyage, bombe voyage, Éd. Maelström reEvolution, Bruxelles, décembre 2014.

Mireille Podchlebnik, discrète, timide, la poète Mireille Podchlebnik, médecin de formation, est l’auteur de plusieurs recueils et collabore régulièrement à des revues de poésie et de haïku (elle a récemment été publiée au Recours au poème, où figure une bibliographie complète). Elle tisse avec l’écriture des liens entre peinture et musique, révélateurs d’une mémoire tragique toujours vive, comme le prouve son dernier recueil, Mosaïques, avec des illustrations de Sylvie Donaire, paru en mars 2014 aux éditions de la revue Interventions à Haute Voix.
Présence à Francopolis : extraits de son recueil quadrilingue Passeur de sens paru aux éditions allemandes En Forêt / Im Wald, 2007 (coup de cœur de novembre 2013).

Etienne Orsini, est poète à ses jours, chanteur et photographe à ses heures. Il a publié cinq recueils au Nouvel Athanor, dont Gravure sur braise, chroniqué à Francopolis dans le numéro d’avril 2013. Il donne régulièrement des récitals et des concerts de polyphonie corse et a exposé en 2012 et 2015 ses photographies à l’Espace Manufacture d’Issy-les-Moulineaux.
Préfacier de son quatrième recueil, Salah Stétié salue « des textes brefs, incisifs, disant la présence voilée des choses qui recoupent et traversent notre chemin ». Et Michel Cazenave d’évoquer à son sujet le « vertige de la pensée… vertige de la parole qui tente de la traduire ». Plusieurs de ses poèmes ont été mis en musique par l’ensemble Le Fil du Rêveur. Depuis 2014, il est en charge de la programmation culturelle et poétique de L'Espace Andrée Chedid.
A sa bibliographie sur le site : http://www.esprit-de-la-lettre.com/etienne-orsini/, rajouter ses dernières parutions : Répondre aux oiseaux, Pippa, février, 2016, et Un visage ne va pas de soi, Recours au Poème éditeurs, octobre 2015 (livre numérique).

Guenane Cade, naît au cœur de la Bretagne, grandit auprès d'un fleuve marin, ne se souvient pas avoir appris à lire et écrire mais comprend vite que chacun porte en lui ses propres marées : elle écrit à l'oreille depuis l’âge de sept ans. Études de Lettres à Rennes, et parution en 1969, aux éditions Rougerie, de son premier recueil intitulé Résurgences, mot emprunté à René Char qu'elle a rencontré intensément un jour à vingt ans. Ensuite, exode. Secret. Elle part vivre en Amérique du Sud où elle connaît les dictatures des années 70-80, mais aussi la sensation de fouler les derniers arpents du paradis avant l'emballement de la planète. Elle revient vivre à Lorient, là où le fleuve d'origine se jette dans l'océan.
Son quinzième recueil La Sagesse est toujours en retard est sous presses aux éditions Rougerie.
Sa Bibliographie et actu sur son blog ( voir notre page de sa présentation)

Laureen Gressé-Denois, les titres et le style de ces « visions » sont trompeurs : il ne s’agit pas de quelque héritier de poète maudit aux goûts parnassiens de la fin du XIXe siècle, mais d’une toute jeune poète, qui s’exerce au noble art de l’écriture tout en préparant son bac… Encore sur les bancs du lycée, Laureen rêve de l’écriture comme de la grande aventure passionnée de sa vie, et sait que sa quête poétique est encore longue… Nous ne pouvons que lui souhaiter de l’approfondir, au-delà même des mots, et surtout au-delà des mots, aussi recherchés soient-ils!… Si Dame Poésie doit faire irruption dans sa vie, Elle saura trouver son propre chemin vers l’expression, quel qu’en soit le prix, y compris celui de la déchirure de tout ce que la jeune poète s’imagine aujourd’hui à Son sujet ! Bon courage, Laureen, dans ta quête, elle est avant tout une quête de soi.

Jean-Luc Proulx, possède un art mûr et séduisant alors qu’il vient seulement de débuter en poésie, avec un recueil récemment paru. L'autre est ta demeure, aux éditions du Cygne, chroniqué par Gertrude Millairedans Francopolis de décembre 2015. On sent percer à travers cette écriture fine, toute en mailles transparentes, une dense accumulation de strates de lecture, de sensibilité, de vécu personnel, d’empathie à l’autre, qui font palimpseste, au point que les signes se confondent et s’effacent comme une matière invisible mais autant révélatrice des tracés lumineux du sens qui dansent au-dessus., avec grâce et humilité.

Bonne lecture.

Dana Shishmanian

- Textes votés et commentés par le Comité de lecture. -
( Michel Ostertag - Dominique Zinenberg -
Gertrude Millaire - Mireille Florian-Diaz et Bernard Negre )

AUTEUR 1

Jean-Claude Crommelynck, alias Cee Jay,
Nouvel auteur dans cette rubrique

5 textes retenus et commentés

1. Les Charognards - 2. Elle ! - 3. Des escarbilles aux cieux
4. Comment fait-on ? - 5. Dernier souffle

Commentaires sur l’ensemble de ses textes
Gertie: Oui à tous les textes
Dominique: Oui à tous les textes

Éliette: Oui pour tous les textes. Belle poésie engagée puissante rythme ample qui soulève l'âme et l'esprit.
Mireille : Non à tous, je ne peux adhérer vraiment à ce type de poésie dont je comprends l’intention généreuse mais que une forme de grandiloquence rend inopérante.

Bernard : Conventionnel. Grandiloquent.Misérabiliste.

*
Commentaires
T1 : Les charognards¨
Gertie : Oui. Poésie… plus genre cri d’alarme, couleur journalistique.
Dominique : Oui, texte fort, combatif et dont le propos est plus un cri qu'un chant.*
Éliette : Oui
Mireille : Non
Michel : Oui. Poème d’actualité. L’époque est bien nommée. On se croirait devant le Bataclan.
Bernard : Non. Sujet archi médiatisé. (éteignez votre TV svp)

**
T2 : Elle

Gertie : Oui… belle envolée et puissante description de cette grande Dame, cette grande Force… trop souvent bafouillée.
Dominique : Oui. « Elle » On pense au tableau de Delacroix « La liberté guidant le peuple » en lisant ce texte. Moins qu'à une quelconque allégorie de la poésie. Une certaine force se dégage de l'ensemble voire de la véhémence. La poésie ne peut dans ce cas précis que s'insinuer en sourdine.

Éliette : Oui
Mireille : Non
Michel : Oui. Que du lyrisme et de qualité. J’aime ce passage :
« Cette résistante qui brave tous les interdits
Cette mère courage qui enfante la vie »
Bernard : Non. « La poésie va finir par nous sauver ! » comme Jeanne d’Arc ?

***
T3. Des escarbilles aux cieux
Gertie : Oh ! que oui… !

Dominique : Oui. C'est un poème nostalgique et élégiaque évoquant de grands paysages, une culture lointaine et forte menacée d'extinction.

Éliette : Oui
Mireille : Non
Michel : Oui. Force et poésie face à la nature tout cela teinté d’un peu de naïveté, quand même !
Bernard : Oui, à la rigueur, parce qu’il y a quelques bons passages.

****
T4. Comment fait-on ?
Gertie : Oui. Quelle force cette réflexion !

Dominique : Oui, C'est un poème nostalgique et élégiaque évoquant de grands paysages, une culture lointaine et forte menacée d'extinction.

Éliette : Oui
Mireille : Non
Michel : Oui. Terrible questionnement que chacun d'entre nous devrait se poser !
Bernard : Non. « Comment fait-on alors qu’on ne fait rien »… on écrit des poèmes pour dire qu’on ne fait rien!

*****
T5. Dernier souffle

Gertie : Oui… pour le contenu… j’aurais préféré une écriture moins littéraire, plus concise genre… plus rythmée.
Dominique : Oui, malgré de belles images, je ressens, peut-être à tort, une certaine maladresse comme si le poème était une traduction
Éliette : Oui

Mireille : Non
Michel : Très littéraire, j’aime sans plus. Oui, tout de même.
Bernard : Non. « le jour est un mâle affolé, la nuit une femelle calme et réfléchie »… très mauvais goût!

* *

AUTEUR 2
Mireille Podchlebnik

5 textes retenus et commentés

1. Leur âme danse - 2. Nuit - 3. Sillons - 4. Effets - 5. Couture

Commentaires sur l’ensemble de ses textes.
Gertie : Un peu désemparée par cet auteur…
écriture trop entendue… manque de personnalité… d’émotions.
Un jeune auteur ?

Dominique : Oui pour les cinq poèmes. Je n'en rejette aucun même si l'émotion en les lisant est assez faible et que l'effet sur moi est assez mince. C'est agréable et parfois un peu facile comme le 4ème poème et ses jeux de mots.
Éliette : léger – un peu trop, voire superficiel, facile mais agréable; je retiens « la boite à couture » faire du prosaïque une œuvre d'art.
Mireille : un corpus radicalement différent. Léger, presque naïf. Un côté chanson qui peut avoir sa raison d’être. Oui
Michel : Sa façon d’écrire en haïkus me séduit. OUI pour tous. Mes préférés : Le sillon/La nuit.

T1. Leur âme danse
Gertie : Oui… mais un peu trop primaire.
Éliette : Non
Dominique : Oui
Mireille Oui
Michel : Oui
Bernard : Non, trop facile
**
T2. Nuit
Gertie : Oui… mais ça se lit trop sur la même note ça manque de caractère… observation pour soi… mais à partager ?
Éliette : Non
Dominique : Oui
Mireille : Oui
Michel : Oui, un de mes préférés.
Bernard : Oui. Le rythme de haikus, certains très réussis.

***
T3. Sillons
Gertie : Non… trop faciles observations et sans couleur.
Éliette : Non
Dominique : Oui
Mireille : Oui
Michel : Oui… un préféré
Bernard : Non

****
T4. Effets ¨
Gertie : Neutre, jeux de mots… mais poésie ? genre haïkus en enlevant le jeu de mot de la quatrième ligne…
Éliette : Non
Dominique : Oui
Mireille : Oui
Michel : Oui
Bernard : Non

*****
T.5. Couture
Gertie : Oui
Éliette : Oui
Dominique : Oui
Mireille : Oui
Michel : Oui
Bernard : Oui. Cette boîte à boutons est une boîte à merveilles !
(me fait penser à l’appartement de ma grand-mère qui était un cocon merveilleux)

* * *

AUTEUR 3

Etienne Orsini

5 textes retenus et commentés

Ascension du silence ( texte 1 - texte 2 - texte 3 - texte 4 - texte5)

Commentaires sur l’ensemble de ses textes.
Dominique : Oui, pour le groupement de textes tout entier qui doit se lire d'un seul tenant. J'aime le titre de cet ensemble. L'auteur dans ses vers tend à l'essentiel. Il se dégage de ces cinq textes une certaine aridité minérale comme humaine.
Éliette : Oui à cet ensemble. Écriture ciselée, percutante, de beaux joyaux.
Gertie : Oui… beau travail d’écriture… Poésie… ? réflexion personnelle… ? exercice de style, d’écriture, de rythme… le moi est très présent… journal intime ?
Mireille : une manière intéressante d’aborder de glisser ses pensées sous l’écorce/ OUI

Commentaires texte 2
Dominique : Oui
Éliette : Oui
Gertie : Oui
Mireille : Oui
Michel : Oui
Bernard : Oui. Très beau poème

Commentaires texte 3
Dominique : Oui
Éliette : Oui
Gertie : Oui
Mireille : Oui
Michel :Oui
Bernard : Non … trop facile. Heureusement qu’il est court.

Commentaires texte 4
Dominique : Oui
Éliette : Oui
Gertie : Oui
Mireille : Oui
Michel :Oui
Bernard : Non

Commentaires texte 5
Dominique : Oui
Éliette : Oui
Gertie : Oui
Mireille : Oui
Michel :Oui
Bernard : Oui. Beau

* * * *

AUTEUR 4.

Guenane Cade
Nouvelle auteur

5 textes retenus et commentés

1.(Le jour)- 2. (les mots) - 3. bondir-valser) -
4. (armoire aux erreurs) - 5. (Tourner autour de soi)

Commentaires sur l’ensemble des textes

Dominique : Oui pour chacun des textes même si l'impression dominante est celle de la dispersion. On ne s'installe dans aucun poème : c'est une errance un peu disparate mais pas désagréable pour autant. C'est semé d'éclairs vifs par moments, mais aussi de coq à l'âne parfois gênants. J'aime dans le premier poème
« L'idée de soi faiblit »
Gertie : Oui… un travail d’écriture. Un ensemble de questionnements, aux allures plus philosophiques que poétiques mais pas facile classer les genres littéraires, au moins le rythme et les images se succèdent et on emboîte le pas.
Éliette : d'abord dérouté, c'est le but, le lecteur suit le poème qui jongle avec les mots, les sons, ballet magique sur l'art d'écrire, les cinq parties formant un tout. Oui.
Mireille : : une volonté de faire jouer les mots, les sons mais ce parti-pris me déconcerte et je décroche du sens. Non
Michel : Oui, pour tous les poèmes. Sa manière de jouer avec les mots (utiles, tuiles)
« de quelle humeur sera le premier mot après la fin du monde ? » Bonne question !

Bernard : Les mots ceci les mots cela… attention à la cuisine des mots et les sempiternelles recettes !

T.1 (Le jour)

Dominique : Oui, j’aime « l'idée de soi faiblit. »
Gertie : Oui, travail de réflexion sans longueur, bien concis et j’aime sa fin.
Éliette : Oui
Mireille : Non
Michel : Oui
Bernard : Oui

**
T.2 (les mots)

Dominique : Oui
Gertie : Oui… nous passons tous par cette réflexion… mais sa soif des mots et l’humeur
de sa fin lui donne un relief personnel.
Éliette : Oui
Mireille : Non
Michel : Oui
Bernard : Non

***
T.3 (bondir, valser)
Dominique : Oui
Gertie : Oui, nous sommes toujours dans cette réflexion… mais bien rythmée… et questionnement :
« mais sommes-nous toujours maîtres de notre ballet de notre vertige? »
Éliette : Oui
Mireille : Non
Michel : Oui, mon préféré

****
T.4 (armoire aux erreurs)

Dominique : Oui
Gertie : Oui… dans la même vague et toujours ces images de contrastes.
Éliette : Oui
Mireille : Non
Michel : Oui,
Bernard : Oui à la rigueur parce qu’il y a des passages réussis

*****
T.5 (Tourner autour de soi)

Dominique : Oui
Gertie : Oui… le rythme et les mots se colorent au teint de ses émotions… on entend son souffle…
Éliette : Oui
Mireille : Non
Michel : Oui. Beau texte.Plein de sagesse.
Bernard : Oui

*****

AUTEUR 5

Laureen Gressé-Denois
Nouvelle auteur chez Francopolis
5 textes retenus

1.Vision chercheuse - 2. Vision alcoolique - 3. Vision éphémère
4. Vision assassine - 5.Vision pesante

Commentaires sur l'ensemble de ses textes

Dominique : Oui pour chacun des poèmes ne serait-ce qu'à cause du travail littéraire qu'il implique. Je dis donc oui bien que je sois absolument insensible à ce genre de poésie trop précieuse, trop artificielle et trop lourdement savante à mon goût. Cela me fait penser à l'idéal décadent de la fin du XIXème siècle, à des auteurs comme Huysmans et peut-être l'auteur(e) goûtera-t-il (elle) cette référence puisqu'il (elle) semble si attiré(e) par l'artifice, la recherche du mot rare, les expressions contournées, le compliqué (plus que le complexe), les inversions syntaxiques etc.
Je trouve en revanche intéressant les variations sur les titres qui permettent une cohérence de lecture.

Gertie : Ouf ! oui nous donnons dans la vision… pour toutes ces visions, je passerais outre, trop de trop… mais un bel exercice d’écriture ! Écriture spéciale… soirée arrosée ? ;-)

Éliette : très différent des précédents, j'apprécie moins ce genre, mais j'aime la recherche de mots rares et les références à la mythologie antique qui donnent un aspect précieux, mon préféré est Vision Pesante

Mireille : Non. Une poésie très parnassienne aux images et au vocabulaire sursaturés.

Bernard : Une écriture limpide, colorée, phonique, rythmée. Un brin précieuse mais toujours de bon goût.
Des mots qui sortent de la naphtaline. On se laisse enivrer. Seul reproche, un peu trop de références mythologiques .…

T.1 Vision chercheuse

Dominique : Oui
Gertie : Oui, même si ce style m’irrite, trop ancien… mais un bel exercice… !
Éliette : Oui
Mireille : Non
Michel : Oui. Inspiré, l’auteur ! Un peu trop siècle passé, oui, bien sûr, mais ça change avec la vulgarité ambiante !
Bernard : Non (pour raison personnelle je dis non. Ce poème m’a rappelé des mauvais souvenirs du lycée, et un prof de français, un nabot, qui aimait surtout coller sa main de miel sur les épaules des filles)

T.2 Vision alcoolique

Dominique : Oui
Gertie : Oui… l’écriture est là, brut,
servie un peu à l’ancienne… c’est un genre mais le « verre, la bouteille…et… »
Éliette : Oui
Mireille : Non
Michel : Oui. Sous l’effet de l’alcool, l’esprit s’égare et la poésie devient fil conducteur. Un plongeon dans le passé des poètes maudits. Je croyais que l’absinthe n’existait plus
Bernard : Oui. Oui

T.3 Vision éphémère

Dominique : Oui
Gertie : Oui, et pourtant ce n’est pas ma tasse de thé… le rythme y est et ça roule quoi !
Éliette : Oui
Mireille : Non
Michel : Oui. Lyrique assez pour me plaire. J’aime : « Un parfum de naguère pour ancre »
Bernard : Oui Oui Oui, mon préféré du lot.

T.4 Vision assassine

Dominique : Oui
Gertie : Oui… le rythme !
Éliette : Oui
Mireille : Non
Michel : oui. Bien scandé, belle réussite. Bel hommage à la fleur !
Bernard : Oui

T.5. Vision pesante

Dominique : Oui
Gertie : Oui
Éliette : Oui, mon préféré
Mireille : Non
Michel : Oui. Le rythme, a lui seul marque en bien ce texte
Bernard : Oui

******

AUTEUR 6

Jean-Luc Proulx
nouvel auteur chez Francopolis
5 textes retenus

1. Paysage immobile - 2. Petite suite Watteau - 3. Le cri
4. Les jours restent - 5. Petite suite de l’ombre

Commentaires sur l'ensemble de ses textes

Dominique : Oui pour l'ensemble des poèmes. C'est à la fois souvent énigmatique et cependant lumineux. C'est aussi simple d'accès.
Avec « Le cri » (déjà annoncé à la fin du poème précédent) on ne peut s'empêcher de penser à Munch et j'aime particulièrement dans ce poème le vers « à s'endetter avec son mal ». Le 4ème poème fait penser à une chanson avec son refrain simple, facile à retenir. Et le cinquième nous offre de petits tableaux vifs, expressifs.
Éliette : OUI, poésie impressioniste, par petites touches, délicates, mais surgit l'angoisse le cri….
Gertie : Cet auteur me déroute, me désarme ou je ne sais quoi ! Une belle écriture. Mélange de style un peu déroutant. Oui pour tous les textes.
Michel : Mon préféré par sa concision chargée d’érotisme. Avec des allures de haïkus. L’ensemble se lit dans la foulée, en une seule respiration. Le n°2 est tout particulièrement réussi, en si peu de mots… De la vraie poésie !
Bernard : Aquarelliste des mots. Bravo.

T.1 Paysage immobile

Dominique : Oui
Gertie : Oui, belle originalité.
Éliette : Oui
Mireille : Oui
Michel oui
Bernard : Oui. Guillevic comme deux gouttes d’eau.

T.2 Petite suite Watteau

Dominique : Oui
Gertie : Oui… tout un questionnement !
Éliette : Oui
Mireille : Non
Michel : Oui. particulièrement réussi, en si peu de mots… De la vraie poésie !
Bernard : Oui, un titre délicieux.

T.3 Le cri

Dominique : Oui, on ne peut s'empêcher de penser à Munch
et j'aime particulièrement dans ce poème le vers « à s'endetter avec son mal »
Gertie : Oui, très fort même « Quatre jours avec un cri sans arrêt lancé dans le noir / À s’endetter avec son mal… »
Éliette : Oui
Mireille : non
Michel : Oui. Forte inspiration. Du talent assurément.
Bernard : Oui

T.4 Les jours restent

Dominique : Oui, fait penser à une chanson avec son refrain simple, facile à retenir.
Gertie : Oui tout en contraste !
Éliette : Oui
Mireille : Oui
Michel : Oui. Une petite merveille. Un bijou !
Bernard : Non à la rigueur (celui que j’aime le moins)

T.5 Petite suite de l’ombre

Dominique : Oui, de petits tableaux vifs, expressifs.
Gertie : Oui, belle réflexion à la fin « La poésie est faite de cent poèmes mais toujours du même mystère. »
Éliette : Oui.
Mireille : Non
Michel : Oui
Bernard : Oui

***

Notre invitée au Salon de lecture,
Marilyne Bertoncini

Revue mars 2016

***

Dana Shishmanian
et les membres de Francopolis

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