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nouvellistes et
romanciers, des auteurs de pièces de théâtre,
hommes et
femmes,
LES
AUTEURS SÉLECTIONNÉS SEPTEMBRE 2013
Edmond
Fayet (Michon) Texte
1.
Ton pinceau trace ce chemin - T2. Et ce
poème devenu refrain
Commentaires sur l'ensemble
de ses textes
**André : Beaucoup de bons sentiments, portés par la monotonie du ton. Guère d'ardeur, d'inventivité. Pas d'aspérités, d'élans, seulement bien écrit. Je dis oui à tous les textes sans enthousiasme aucun. Gerty : Un ensemble de poèmes de combat journalier, un peu de dénonciation mais toujours une lueur à laquelle s’accrocher… j’aime sa vision et son attitude positive ce qui n’est par toujours évident chez les poètes. Laurent :
Non
à tous les textes ; le
fond est certes louable, mais la forme trop lisse, trop prosaïque
et les
clichés trop abondants. Dana : Cet
auteur a
une pensée certes intéressante et est animé par
des idéaux, notamment de
construire un « monde accueillant (…) Pour une
société au dessein
humaniste » : cela ne fait pas une vocation
poétique. C’est pourquoi
les textes en prose sont, à mon sens, plus buvables que les
textes en vers qui,
les contraintes de la rime « aidant », reviennent
à une pure
versification, assortie d’images et de métaphores convenues,
sans intérêt. Et
quand des pétitions de principes comme celle citée
ci-dessus s’y mêlent
aussi, l’effet est, quel que soit le ressenti de l’auteur, très
artificiel. Je
retiens donc les textes 1 et 2 seulement, qui du moins, dans ce qu’ils
disent,
sans souci de forme « poétique », sont
honnêtes et non pas dépourvus
d’intérêt, surtout le premier avec cette
immédiateté de l’accomplissement dans
le réel du geste créateur qui est une très belle
idée, et pas banale en
plus : « la
pièce dont tu écris le scénario se déroule
en direct sous
tes yeux ».
Commentaires : T
1. Ton
pinceau trace ce chemin André :
Oui Michel :
Oui. J’aime
cette façon moderne, télévisuelle, façon
« tromboscopique » de donner
une certaine perspective au texte. Commentaires : T 2. Et ce poème devenu refrain André :
Oui Michel :
Oui. Même
réflexion que le précédent. Gerty :
Oui, un bel
élan et une
écriture imagée où le poème habite
pleinement l’esprit du poète. Commentaires : T 3. Derrière les barreaux André :
Oui Michel :
Oui. J’aime
moins. C’est toujours périlleux de parler des gens de lettres
mis en prison.
Il faut un immense talent pour être convainquant. Mais vouloir
écrire en
alexandrins (dont le nombre de pieds n’est pas toujours
respecté) fait preuve
d’une certaine maîtrise de la langue. Gerty :
Oui. On y
sent l’authenticité du
poète, et j’aime bien sa petite
parenthèse sur les barreaux
invisibles
qui guettent et enferment trop souvent le poète. **** Commentaires
: T 4. Nuit et
étoiles André : Oui Michel :
Oui Gerty :
Oui, Oui,
par contre un
peu mou pour décrire la force et le magnétisme d’un ciel
étoilé… ça manque un
peu de conviction et pourtant
que de poésie vivante et d’humilité face à cet
univers qui nous entoure ! ***** André :
Oui Michel : Oui, sans
hésiter. Bien
aimé. La structure même du poème est
réussie. La répétition
« J’embarquerai demain » donne un rythme de
qualité au texte. Gerty :
Oui… on y
retrouve cette même ligne de pensée,
d’engagement… *
*
Paul Newsla Biyong Deux textes retenus. Première publication chez Francopolis T1. Les deux villages - T2. La mission du jour André : Que
d'égarements
intellectuels ! La plupart de ces textes (poèmes ?)
m'apparaissent comme des
miroirs dans lesquels l'auteur se contemple avec la croyance
d'expliquer la vie
et le monde. Cependant quelques vers intéressants ne
résistent pas à
l'ensemble, trop ratiocinateur. Quelques excellentes
allitérations, mais sans
conséquences. Des vers écrasés et inharmonieux
finissent par obturer la
sensibilité à vif du lecteur que je suis. Je ne retiens
que le poème 5 qui laisse
transparaître la pensée et la vision tortueuses de leur
auteur. Gerty :
Une
série de textes intéressants mais un
peu trop en vrac, sa poésie manque de finition, son
écriture demande une
épuration mais je n’irais pas jusqu’à dire non publiable,
au contraire ses
sujets apportent une certaine fraîcheur et originalité. Laurent :
L'ensemble
est assez intéressant mais trop bavard, il y a beaucoup,
beaucoup trop
d'adjectifs, d'images paradoxales un peu faciles. L'auteur doit
élaguer à la
hache ses réflexions, ses songeries, pour en dégager la
moelle. Michel :
Non.
Manque
de clarté. Sans qualité. « Le jour a ses zones d’ombre qu’un
cœur « Le jour a ses zones
d’ombre Ailleurs
dans ce texte je suis tentée de lire directement « Boches » et
non
pas « Bouches », car cela donnerait un jeu
de mots allusif, inutile. À
part ces critiques de l’expression, j’aime ce poème de la
schizophrénie de
l’âme humaine… ** André :
Oui Michel :
Petit Ou Gerty :
Oui.
Très bon rythme, ce poème accroche par son humour discret.
Pascal
Perrot
Tous les textes sont retenus Première publication chez Francopolis T1. L’AMOUR CIRCONSPECT DES BLESSURES T3. CEUX QUI ONT VECU L’IMPENSABLE - T4. AUX MUTILES DE LA PENSEE - T5. LARMES ASCENSIONNELLES Commentaires
sur l'ensemble
de ses textes.
Laurent : . L'auteur partage ses pensées à haute voix sans prendre la peine de les vêtir de poésie. Trop prosaïque. Le fond interpelle, la forme est absente ; exception pour le texte 5, pour l'image de l'ascension des larmes. Dana : Difficile de se décider. J’opte finalement pour un OUI à tous les textes, car ils sont d’égale valeur, sans être complètement convaincants poétiquement parlant ; mais il y a une ironie acide, une colère, une fugue, une compassion, un vécu (personnel ou non, cela emporte peu dans l’absolu) qui vous empoignent, vous tiennent en haleine : ce sont des textes qui ébranlent, et emportent finalement mon adhésion. *
Commentaires : T 1. L’AMOUR CIRCONSPECT DES BLESSURES André
Oui Michel :
Non. Manque
de clarté Gerty :
Oui.
J’aime son sens de
l’humour et une certaine originalité de traiter du sujet. Dana : Oui. Laurent : Non ** Commentaires : T2. CORRIDA POUR NOCTAMBULES André : Non
quoique j'y trouve matière à un bon poème.
L'alexandrin ici, pas toujours au mieux de sa forme, ternit la
démonstration,
adoucit la cruauté de la démonstration, empêche le
rythme organique de
l'expérience. Dommage. Michel :
La
forme en quatrain me séduit. Je ne suis pas emballé par
ce qui est dit. OUI quand même. Gerty : Oui… pas toujours
évident de le suivre mais j’aime
m’y perde et m’y retrouver à la fin. « Sans
oser l'avouer, vous l'avez
toujours su : *** Commentaires : T3. CEUX QUI ONT VECU L’IMPENSABLE André :
Qui
sont-ils ceux qui ... ? Des exilés dans
l'impensable ? Trop de lieux communs, d'idées et d'expressions
désuètes. Non, en dépit de
l'octosyllabe. Gerty :
Oui. Comme
un cri et une dénonciation
teintée d’une certaine réflexion et le rythme se tient.
Un certain mal de
vivre. **** Commentaires : T4. AUX MUTILES DE LA PENSEE André : Oui, par compassion. Le dernier quatrain s'impose comme une esthétique généreuse de la pensée. Cet auteur devrait laisser éclater ce qui le révolte, l'indigne plutôt que de se protéger avec une certaine distance philosophique. Il me fait l'effet d'une personne sans âge qui mesure son temps et n'offre que quelques sentences sans consistance. Dana :
Oui ***** Commentaires : T5. LARMES ASCENSIONNELLES André : Cette fois-ci, un OUI franc. Enfin l'auteur se livre, se délivre tout en préservant la forme en tercets de sept vers. L'énergie vitale soulève le couvercle et la fantaisie fait preuve d'originalités.
Commentaires sur l'ensemble de
ses textes.
André : Oui à ces deux proses pleines de poésie, de sensibilité et de lucidité. Je ne commente rien, car cet écrivain sans ambages ses douleurs et espérances. Pas besoin d'interférer quand un écrit provient comme celui-ci des profondeurs de l'expérience. Dana : Oui pour ces 2 textes de prose, issus d’une expérience de l’écriture qu’on devine ancienne, cachée, discrète mais tenace, la réussite est à la clé : un espace intérieur se laisse ainsi découvrir, autant onirique qu’ancré dans un réel comme de roman américain, la notation est brève, dense, lapidaire, on devine plus que ce qu’il n’est dit. André : Oui Michel : J’aime sa prose poétique. Malgré certaines platitudes ou lieux communs, j’adhère à son texte. OUI, sans problème. Gerty : Oui, Vraiment une belle prose poétique, un regard assez juste de ses états d’âme mais surtout construit sur de belles recherches, il a la plume bien taillée. « Le temps, le mien est un fruit vert exalté par la maturité des heures… » « La lune coagule la nuit comme un jaune d’œuf » « Une odeur de feuille et de terre monte du bitume, la fatigue semble peser sur moi comme un souci d’exactitude.» Et plus. Dana : Oui. Je relève ce paragraphe : « Je quitte alourdi de fatigue ce drap endiablé qui chaque nuit enveloppe mon âme comme un suaire, le jour, la nuit ne signifie vraiment rien quand on ne peut retenir sa respiration jusqu’à l’aube. » Laurent : Oui ** Commentaires : T 2. (Sans Titre) André :
Oui Michel : Même
qualité que le précédent. Certaines phrases
résonnent bien,
comme : « Les
mots ne
traversent jamais les cloisons de l’esprit de l’homme quand ils
grandissent
dans la solitude et l’inconscience enfantine. » ou :
« Écrire
est comme une expression de
détresse » OUI Gerty :
Oui,
mais
vraiment en dessous du premier, une simple réflexion sans fond
de poésie, un état d’âme, son état
d’âme… le je, prends beaucoup de place, la
poésie s’absente. *
* * * *
Tous les textes sont retenus, Première
publication chez Francopolis
T1. Sept mouvances de sable - haïkus - T2. Quatorze instants d’azur sur une île T3. Dix Stances pour une mer intérieure - T4. THEME POUR UNE GARE Commentaires
sur l'ensemble de ses textes
Michel : Première réflexion qui me vient aussitôt à l’esprit : N’est pas Clochelune qui veut ! Gerty : Je ne sais trop,
peut-être que l’auteur pêche par trop de
générosité et pas assez de diversité
dans ses sujets et trop de style varié, vraiment pas facile de noter ces
ensembles qui forment un tout mais de qualité inégale… En
effet, pour les haïkus,
n’est pas Clochelune qui veut. Et cet auteur ne connaît pas les
haïkus. Dana : Un grand OUI aux 3 premiers textes (séries de poèmes courts ou plutôt de strophes), un petit OUI pour le 4ème qui me semble moins intéressant. * Commentaires : T1. Sept mouvances de sable - haïkus André :
Oui. Je suis
incapable de juger ces ensembles de
haïku trop inégaux les uns par rapport aux autres. Je me
cantonne à dire oui ou
non pour tel ou tel haïku selon l'impression, le choc que je
reçois. DONC on
peut considérer que j'accepte cette première
série. Oui pour tous, sauf pour le haïku 5. Michel :
J’accepte
tous les haïkus, sans grande
conviction toutefois. J’aime le dernier n° 7. Gerty : Hum!
Selon la définition du haïku, ici l’auteur
nous
donne des poèmes courts : « Le
haïku ne se
contente pas de décrire les choses, il nécessite le
détachement de l'auteur. Il
traduit le plus souvent une sensation. Il est comme une sorte
d'instantané. Le
haïku pourrait être un texte développé,
mais il ne l'est pas et c'est là toute sa toute force
évocatrice. » La
ligne 3 de tous ces supposés haïkus manque
l’instantané par ses
prépositions. Laurent :
Oui pour
tous. ** André : Je n’en conserve que quatre (il accorde son oui pour les deux premiers et pour le 5 et 9) Laurent : Oui pour tous.
*** André : Non
pour
les 3 premiers :
Stance 1… l'adjectif
surpris, brouille l'objectif. Stance
3, trop carte postale. Et non pour les stances 5, 6 et le 7, seulement
évocateur
pour son auteur, stance 8,
manque le mystère ou l'inquiétude et toujours non pour le
9
et 10. Gerty : ouf !
c’est beaucoup de textes, une sélection des
meilleurs aurait mieux servi l’auteur. Non pour
la stance 2 , le
mot
« marche » alourdit le texte, Non
pour la stance 3, oui
pour la stance 4, encore
là, la
préposition est de
trop. Non
stance 5 « au
crépuscule
qui absorbe » ça fait
lourd et brise le rythme. Oui pour la stance
6, mais
encore trop de
mots : « l’astre
se
noie » aurait suffit. Non
pour le 7 et pour le 8, trop
abstrait, toujours non pour 10, Vêture ? Dana :
La même technique de la notation allusive
est ici mise à l’œuvre pour évoquer l’univers
intérieur ; la portée symbolique
de l’ensemble du poème ne saurait échapper : la
première stance donne l’image
d’une âme échouée telle « Un voilier surpris / Par
le reflux de la mer » qui «
Se couche dans la vase », alors qu’on la retrouve plus
loin en proie à un «
retour en enfance » comme dans une « baie à marée
basse »… Encore le temps qui
s’incurve dans des
mouvements qui ne se recoupent pas : « Un détour serpente /
Sans rencontrer
l’improbable / Mystère des attentes »… Laurent
: Oui **** André
: Oui ...mériterait
des retouches afin d'accentuer cette déconvenue cernée
d'absence. Peut-être aurait-il dû placer : Gerty
: Oui, ça change de la mer… et
ici l’auteur cesse ses observations à distance, le tout devient
plus concret, plus palpable.
****** Nous vous
invitons à
présent au Salon
de lecture, ***
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Créé le 1 mars 2002