D’une langue à l’autre…
Septembre-Octobre
2021
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Atsuko Ogane,
chercheuse flaubertienne… et poète
(III).
(*)
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par
Atsuko Ogane
Le
ciel et la terre, l’ocre et l’azur, le printemps et l’été qui succèdent à
l’hiver : la poésie d’Atsuko Ogane sculpte l’espace et le temps à
travers le lent cheminement d’une vie humaine, dans la musique ou le
silence, dans la lumière ou dans la nuit, dans la fraîcheur ou dans
l’incandescence, dans la réminiscence ou dans l’instant présent. Mais la
sérénité que dégage ce parcours n’a pas l’illusoire facilité d’une
donnée acquise de toute éternité ; elle s’apprivoise pas à pas, elle
est sagesse du temps qui passe, elle est le fruit d’une noble ascèse,
quand l’élan du cœur qui s’emballe vient se plier à la mélodie envoûtante
du vers. La puissance créatrice de cette poésie participe des mêmes exigences
que celles qui sont à l’œuvre dans la calligraphie où excelle également
Atsuko Ogane : richesse de l’inspiration et densité de l’expression
formelle.
À
l’instar de la photographie du désert tunisien par Mohamed Njah qui ouvre ces poèmes du printemps et de l’été,
les paysages qui s’y déploient sont marqués par la fulgurance des
contraires, « le lieu où cohabitent le feu et l’eau »,
« le désert torride et vaste » voisinant avec « la plaine
lumineuse de la neige ». La force poétique d’Atsuko Ogane fait se
lever sous nos yeux l’incomparable beauté du monde, ce qu’elle nomme
« la mélodie du beau sublime », par-delà l’espace et le
temps ; « traversant les civilisations », elle chante avec
le même bonheur « le temple pur sur la colline », dans la
lumière éternelle du Cap Sounion, et « le jardin luxuriant » où
se déploie le Rêve du Kugo japonais.
Si,
au premier abord, c’est la présence puissante d’une nature contrastée qui
s’impose – de la forêt profonde à l’azur de la mer, de l’aube au
crépuscule, du « promontoire désert » à « la grotte aux
stalactites » –, la poétesse n’en est pas moins sensible aux
tumultes de l’âme humaine, agitée de désirs, « dans la nuit du
corps », cherchant « la terre promise ». Et cette quête
existentielle est traversée d’images surgies de l’Antiquité
gréco-romaine, comme Phaon et Sapho ou ces
figures héroïques qui hantent la mer d’Ionie, les îles d’Ithaque et de
Lesbos.
Jamais,
pourtant, ces évocations ne cèdent à l’emphase tragique ; elles
n’ignorent pas l’authentique et simple saveur du plaisir des sens :
« une grenade claire, grande ouverte/ s’apprête à
mourir » ; « Le souvenir et le parfum d’une noce
somptueuse/ Flottent encore dans le vent qui se lève ». On se plaît
à percevoir alors le lointain écho des accents verlainiens, quand
« le ciel est par-dessus les toits, si bleu, si calme »...
Ainsi,
pour nous, lecteurs de ces instants de pure poésie, ce qui demeurera à
jamais vivant, c’est l’espoir que font naître « ces chants
transparents et retentissants », dans l’élan qui nous porte plus
haut que nous-mêmes, « le jour où nous sommes comblés/ remplis de la
lumière du soleil ».
Joëlle Pagès-Pindon
Vice-présidente de l’Association Marguerite
Duras, poète. Principales
publications :
Naissances d’argile, Editions du
Frisson esthétique, collection « Les mots qui couvent », 2010.
Marguerite Duras. L’écriture
illimitée,
Ellipses, 2012.
Marguerite Duras, Le Livre dit. Entretiens de
Duras filmés, J. Pagès-Pindon éd., Gallimard, «
Les Cahiers de la NRF », 2014.
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Se mettre à l’écoute de la poésie
d’Atsuko, c’est entendre « le timbre des vingt-trois cordes du Kugo laqué » et sa « mélodie » qui invite au pays du
soleil ardent. J’imagine que l’hiver et l’été la « voix » de sa poésie ne
cesse de nous envoûter dans « la nuit solitaire ». Le « silence du
commencement » hurle contre le monstre de la forêt. Et cette mélodie du «
beau sublime » s’infiltre dans le corps comme un chant de sirènes en
quête – toujours – de l’oralité de la parole originelle. Cette musique
des mots et des songes est une AtsukOralité.
Jean-Marie Privat,
professeur émérite de l’Université de Lorraine
www.ethnocritique.com
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« J’ai
lu vos
fruits récents, vos poèmes… »
Je
vous félicite en lisant votre lettre que votre confinement obligé vous
donne le temps pour réfléchir mûrement et vous vous occupez à vos
rédactions que vous préférez. J’ai lu vos fruits récents, vos poèmes.
J’ai eu l’impression que vous cherchez maintenant à atteindre au nouvel
horizon qui est complétement différent de ce que vous avez écrit. En un
seul mot, il me semble que vous quittez brusquement votre égo auquel vous vous attachiez jusqu’hier, et que
vous vous tordez, vous vous tourmentez pour vous sublimer vous-même dans
l’universel.
Vous
jetez et enlevez tout violemment le moi et le sens du corps auquel la
littérature moderne se cramponnait en tatillonnant, et il me paraît que
vous vous trouvez face à face au Grand Tout, l’Univers, qui est un enjeu
de la littérature contemporaine.
Et
il y a plus, vous semblez remonter d’emblée à son origine, à la genèse de
la génération, ce qui évoque au fur et à mesure les vagues, le courant,
ou les ténèbres, enfin la lumière à son bout ; à la fin de la longue
et interminable marche, apparaît passionnément une scène primitive. En
effet, les images évoquent ou la Grèce, ou la terre sèche de l’extrême
Orient. Cela peut être votre rêve et aspiration au soleil de l’Afrique de
Flaubert sur lequel vous effectuez vos recherches.
La
France que vous avez désirée ardemment autrefois devient maintenant votre
sang et votre chair, et les deux ailes, le français que vous vous êtes
acquis et le japonais volent et planent et courent tout haut dans le
Ciel, c’est spectaculaire ! C’est vraiment l’incarnation de
l’intellect. Votre image récente, la dignité ajoutée de la beauté, avec
la lumière de la femme en maturité, vous êtes éblouissante. J’ai le
plaisir de vous revoir, mais tout d’abord, je vous félicite que vous vous
êtes muée, et que vous êtes maintenant en pleine maturité. À bientôt.
Kenzo
Furuya
Écrivain, stendhalien, Kenzo Furuya a été rédacteur en chef de la revue « Mita
Bungaku » (Littérature Mita),
fondée en 1910, la revue qui a influencé beaucoup la littérature
japonaise moderne depuis l’époque Meiji jusqu’aujourd’hui.
Il a préfacé le recueil d’Atsuko Ogane Les
Murmures de la Forêt paru au Japon en 2007.
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« Les
rêves du printemps-été »
J’ai
lu vos « rêves du printemps-été » de ce numéro de juin. J’ai
une bonne surprise que surtout, les belles photos se fondent parfaitement
dans l’univers poétique.
Le
poème sur « Kugo » représente bien
l’image de cet instrument rare de l’Antiquité. Il m’a rappelé le poème
célèbre d’un poète Riga en Chine et la calligraphie de Yaichi Aizu (1881-1956,
poète de Waka et Haiku, calligraphe, et historien d’Art à l’époque
Meiji).
Votre
monde poétique est très vaste. Comme je l’ai trouvé en lisant votre
premier recueil de poème Les Murmures de la Forêt (2007, Sicho-sha), ce que vous avez accumulé sur le plan
intellectuel et la sensibilité de votre cœur se répercutent
concomitamment pour créer un univers poétique unique et original.
En
tout cas, commençant par la première image que l’instrument oriental d’un
Kugo passe et est apporté en Chine, puis au
Japon, par l’entremise de la Corée, jusqu’aux vestiges antiques grecques
et à Sapho, le monde européen (ou plutôt de la Grèce) et le monde et la
culture du Japon (à l’extrême Orient), font la résonance avec l’imagerie
poétique qui traverse merveilleusement l’Espace et le Temps dans le
lointain.
Tout
cela, je l’ai senti en lisant vos poèmes originaux en japonais, mais les
traduire, ou plutôt les représenter de nouveau en français, ce tour de
force est un talent stupéfiant. Je ne peux que répéter : « Vous
êtes la plus forte ! ».
Avec
votre pastiche de Flaubert de l’été dernier, je ne peux qu’envier votre
talent si riche.
Takao
Kashiwagui
Balzacien japonais, bibliophile célèbre au
Japon, ex-président de la Société Japonaise de la Langue et Littérature
Française.
Il est l’auteur de Balzac romancier du
regard (Nizet, 2002).
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Les
« Rêves
de printemps-été » d’Atsuko Ogane
Le
« vent tiède », « Bonace plate et douce », la
sonorité, la voix et le timbre qui retentissent en été ; le tumulte
et le silence en même temps… quelque chose qui ne raconte, qui ne répond,
mais qui nous observe et qui nous assiste de l’au-delà… On sent un
recueillement dans la solitude et quelque chose de transcendant ou de
primitif.
Dans « Un jour d’été »
que j’ai beaucoup aimé, le contraste de « les fantasmes »
violents et rapides qui « tombent comme une averse » avec
« une grenade claire, grande ouverte » de maturité précoce est
particulièrement vif. Elle présente aussi une combinaison de la rigueur
et la violence avec la douceur et l’exquis.
J’ai
découvert et senti une sorte de prière pour quelque chose de rigoureux
qui ne se raconte pas facilement.
Kai
Gohara
Maître de conférences de l’Université de Tokyo,
spécialiste de Maurice Blanchot
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Le
portail du Temps : un espace du bonheur inconnu
J’ai
rencontré un bonheur inconnu en lisant ce poème. Si l’expression
« on dépasse le temps et l’espace » est trop banale, qu’est-ce
que ce poème dépasse, de quoi s’agit-il, que ce poème franchit ?
Les
saisons, le Temple, des gens qui se ressemblent, la tunique, la lumière
du soleil… on se rassemble, sans aucune obligation, on s’amuse avec la
Terre et la lumière, comme si on restait dans le temps de l’éternité sans
temporalité.
C’est
une béatitude que je n’ai jamais sentie. L’image des vestiges est
justement ce « Portail du Temps ». En l’ouvrant, on pourrait
s’absorber dans cet azur du Ciel…
Aussi,
raconte-t-il en français fluant cet espace libre qui dépasse et
transcende. « On », « Je », « Nous » ont
une particularité originale, nous font sentir une langue unique qui
discerne et parcourt les Dieux et les civilisations.
C’est
un poème qui nous fait partir un moment, de notre temps et espace
actuels. On en est comme sauvé.
Mayumi
Okubo
Enseignante de français, Université de Kanto Gakuin (Yokohama, Japon), spécialiste de Verlaine.
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La
vision d’une Antiquité sereine
Les
poèmes inédits « Le rêve du printemps-été » d’Atsuko Ogane
évoquent des visions d’une Antiquité sereine. « La forêt de Némi » fait référence au bois sacré où se situe
le mythe du régicide et du remplacement des royautés, d’après
l’anthropologue écossais James Georges Frazer (1854-1941) (cf. le Rameau
d’or /The Gloden Bough,
A Study in Magic and Religion) : quand le
roi de la Forêt sombre se lève, une femme, debout et seule dans le
sanctuaire de la Déesse Diane, éternellement vierge, contemple les
vicissitudes du monde. Une autre vision de béatitude est celle où le
narrateur féminin « je » (ou le lecteur) s’identifie avec
Sapho, dans son amour pour Phaon qui l’a
délaissée ; ou celle d’une fleur du grenadier qui fleurit secrètement au
fond de la Forêt ; ou le rêve des amitiés qui s’ouvre au-delà du
Portail du Temps ; ou enfin le rêve de la mer lointaine qu’une jeune
fille conçoit dans le sanctuaire où sa mère l’a emmenée autrefois. Tous
ces rêves se déploient et s’épanouissent comme une fleur de pivoine à
fleurs doubles (« Shakuyaku »
japonais).
Parmi
les « hommes de lettres de Mita » qui ont fait des études à
l’Université Keio et ont influencé fortement le
monde de la poésie au Japon, en publiant dans la revue Littérature
Mita(1) (fondée en 1910 par l’écrivain Kafû
Nagaï), il y avait des poètes cosmopolites qui
ont chanté la rencontre des choses d’« ici » et
d’« ailleurs ». Junzaburo Nishiwaki(2) (1894-1982), poète et
professeur de littérature anglaise à l’Université Keio,
est l’un de ces poètes, qui a inauguré définitivement la poésie moderne
au Japon, après sa connaissance des œuvres de Walter Pater et T.S. Eliot
entre autres, et ses études de littérature anglaise à Oxford en
Angleterre dans les années 1920.
Dans
les poèmes de Nishiwaki aussi bien que dans
ceux d’Ogane, on remarque l’aspiration vers une Antiquité sereine,
idéale, qui se situe hors du temps et de l’espace, ainsi qu’un esprit
flâneur aimant les rêveries et les promenades quotidiennes. Il ne s’agit
pas du « beau antique en marbre blanc » du style splendide
et viril à la Johann Joachim Winckelmann, historien de l’art allemand et
archéologue, précurseur du néo-classique, ni d’une Antiquité que décrit
et transpose Shiguéichi Kuré,
chercheur japonais et célèbre traducteur raffiné des classiques, qui
transforme la poésie lyrique latine et grecque de l’Antiquité dans un
style hybride et macaronique mais gracieux en japonais.
Gustave
Flaubert est devenu un écrivain de prédilection pour Nishiwaki,
après son intérêt pour Walter Pater. Cela met en évidence un parallèle
intéressant car Ogane, depuis ses études à l’Université Keio, continue à écrire des poèmes en même temps
qu’elle entreprend des recherches scientifiques sur Flaubert. « Le
murmure de la Forêt », poème de son recueil éponyme (Shicho-sha, 2007, Tokyo), parut premièrement dans le
numéro commémoratif de la nouvelle édition (8e) en 1995 de la
revue Littérature Mita : cela établit peut-être un lien avec
les poètes cosmopolites du groupe des « hommes de lettres de
Mita ».
Atsuko
Ogane est née à Kyoto. Quand elle transpose en français ses poèmes
japonais, ils sont teintés du style des Haïkus. Là, on voit émaner
mystérieusement le principe du « wabi-sabi »
dans la contemplation de la nature, justement comme chez les poètes
japonais Bouson Yosano
et Bacho Matuo. Et à
travers la rencontre des choses proches et lointaines (« ici »
et « ailleurs »), ce goût unique se lie à un bonheur
serein au bout d’un voyage solitaire, ou à une vision heureuse du Monde
qui se réalise par une aspiration haute et un cœur simple.
Kugo retentit dans
le vent du désert qui souffle au visage d’un voyageur à la recherche de
la terre promise. Chez Nishiwaki, dans
« La pluie », un des poèmes du cycle « Le Monde
Ancien » de son volume Ambarvalia,
la pluie du sud, incarnation de la déesse sensuelle, mouille les yeux du
poète. En revanche, dans le poème d’Atsuko Ogane, le vent du désert place
discrètement le voyageur sous un autre horizon, dépourvu d’humains, et
lui indique tranquillement le paradis nostalgique de la forêt verte qui
s’ouvre au-delà de la solitude. Quand la mer, comme un Portail du Temps,
s’ouvre au bout du « labyrinthe blanc », le voyageur rêve d’une
vision où les gens de bon cœur partagent le souvenir joyeux du temps
immémorial et se rassemblent main dans la main. C’est un monde, un
univers, non localisable, serein et radieux.
(2) Junzaburô
Nisiwaki (1894-1982) est un grand poète
japonais de l’ère Showa qui était au centre du
modernisme, du dadaïsme et du surréalisme, et professeur de littérature
anglaise à l’Université Keio. Il était attiré
par l’esthétisme anglais dont notamment Walter Pater et Arther Symons et aussi par
le symbolisme français, mais particulièrement par Gustave Flaubert. Il a
publié un long poème intitulé « St. Julien Parricide » dans la revue
Littérature Mita (1936).
Kyoko
Nakanishi
Poétesse, critique littéraire, historienne (Ph.
D. à l’Université de Tokyo, dans la section d’histoire des religions).
Elle est membre du collectif de chercheurs à l’école doctorale de la
section « Humanité et la Sociologie » de l’Université de Tokyo,
et enseignante à l’Université de Tsuda.
Elle a publié (en japonais) La croyance
et les religions de Julien, empereur philosophe, dans le kaléidoscope (Keio University Press, 2016) et Le Parc illuminé (Shoshi-Yamada, 2009).
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Beauté
et lumière…
Les
paroles tissées ici par la Professeure Ogane invitent le lecteur aux
terres inconnues et étrangères qu’elle évoque avec nostalgie, en tendant
vers « quelque chose » qui n’existe pas ici et maintenant. Dans
son dernier chapitre de Platon et le Platonisme (1893), Walter
Pater préconise d’aimer la beauté qu’émet l’âme idéale, en se référant à
l’expression « la lumière sèche » appréciée par Héraclite
(« l’âme sèche ») et Francis Bacon (« siccum
lumen »). Ce qu’émettent les poèmes d’Atsuko Ogane, ce que nous
sentons devant eux, c’est exactement cette beauté de la Grèce antique
teintée de sérénité. Tantôt dans le contraste des couleurs vives, tantôt
dans le courant de l’image semi-transparente, les flammes luisantes ou le
bleu marin, tantôt dans le crépuscule d’antan ou dans le sommeil
éphémère, traverse le charme exquis de la Beauté se fondant sur cette
« lumière sèche », qui augmente la luminosité au fur et à
mesure. Nous sommes faces à cette beauté imminente.
Daichi Ishikawa
(Keio University, Japon), Spécialiste de Walter Pater
https://k-ris.keio.ac.jp/html/100015284_en.html
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Amour et prière
Les poèmes d’Atsuko Ogane
représentent souvent des images sensuelles au rythme régulier, décrivant
tantôt des paysages des pays étrangers visités (« Labyrinthe
blanc »), tantôt des paysages fantasmagoriques (« Un jour
d’été »), en lien avec le rêve et l’aspiration à l’au-delà : le
lieu lointain (« Rêve du Kugo »), le
passé lointain (« La forêt de Némi »)
et le futur lointain (« Le portail du Temps »).
Je sens dans ces textes sublimes
une affection charitable pour l’être humain qui ne peut vivre sans
l’amour et la prière.
Hirotsugu Yamajo
Professeur à
l’Université d’Osaka. Il vient de publier « La critique de
l’apparence chez Pascal » dans la revue Littéra
(2021).
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(*)
Ces
notes de lecture concernent les poèmes d’Atsuko Ogane publiés dans Francopolis
en édition bilingue japonais/français, dans la traduction de l’auteure (aux
numéros de juin 2017, mai-juin 2020, mai-juin 2021).
Voir
aussi à cette même rubrique :
Les
recherches flaubertiennes d’Atsuko Ogane : partie I
Notes de lecture sur son recueil et ses poèmes : partie II.
Les notes rédigées en japonais sont
traduites par Atsuko. Les textes originaux en japonais sont fournis dans
un fichier séparé en format .pdf accessible sur
le lien suivant :
Atsuko Ogane-Textes en japonais–Francopolis
Sept.oct.2021
Que
tous les auteurs de ces notes – des universitaires et lettrés réputés,
nippons ou français ou de pays francophones – reçoivent la vive
reconnaissance de Francopolis pour avoir porté leur attention sur
nos publications, et avoir dédié leur temps à lire et commenter de
manière si inspirée les poèmes d’Atsuko, en confirmant, en l’occurrence,
l’admiration que la signataire de ces lignes voue elle-même à cette poète
de l’évanescence sculptée en des mots.
Merci
à toutes et à tous, et merci à Atsuko !
D.S.
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Notes de lecture sur Atsuko Ogane (III)
(voir partie
I,
partie
II)
Francopolis septembre-octobre 2021
recherche Dana
Shishmanian
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