Ce livre de poèmes accompagnés des
photographies de Philippe Barnoud, et édités en
version trilingue – l’original allemand étant traduit en français et en
anglais par l’auteure, en coopération avec Albertine Benedetto, Victor Saudan et, pour l’anglais, Yehuda
L. Hyman – est un plaisir des yeux, et il est impossible techniquement
pour nous de rendre compte, ne serait-ce qu’en peu de fragments, de la
vision complète.
Mais, comme dans tout ce qui écrit
Eva-Maria Berg, on perçoit, là aussi, bien plus que l’objet désigné.
Alors, au-delà ou en-deçà des impressions dictées à sa plume par cette
ville historique, industrielle mais aussi poétique, qui manifestement l’a
fascinée, on vit avec elle l’immersion profonde de l’esprit dans une
sorte d’espace-temps immémorial et non déterminé par aucune ville… un
monde de l’âme profonde… et là, des vers de grande beauté éclosent, comme
en s’envolant hors du paysage.
C’est pourquoi nous avons fait le choix
d’extraire quelques poèmes, et peu d’images… Qu’il nous soit pardonné de
réduire ainsi la richesse de ce livre magnifique mais ce n’est ici, comme
dans toute lecture ou récension, qu’un survol – ou un souvenir – de
lecture, forcément partielle et subjective… N’empêche que la beauté est là,
c’est indéniable, même captée seulement dans l’entre-bâillement des
portes !…
D.S.


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Photo
de Philippe Barnoud (p. 17).
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(*)
Eva-Maria Berg, poète
d’expression allemande, et francophone, est désormais bien connue de nos
lecteurs. Précédentes présences à Francopolis : à cette même
rubrique, en mars-avril
2019 et janvier-février
2020 (avec une présentation) ; à la rubrique Vue de
francophonie, en mars-avril
2020, à la rubrique Gueule de mots, en janvier-février
2021.
Voir aussi nos
notes de lecture à quelques-uns de ses derniers recueils, à la rubrique Lectures-chroniques
de mai-juin
2021.
D.S.
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