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![]() Au delà même du parcours (initiatique) de l'art, il y a cette sensation, qui fait que l'individu "traverse" l'oeuvre, et se pose en contemplatif actif - rien, non rien n'est figé, le regard, l'écoute - le receveur évolue dans l'absolu - certitude que la création s'installe à tout jamais dans une durée : que cet instant soit éphémère ou éternel... Il en ressort une impression qui exerce son « flux », son « fluide » sur la mémoire – Il la traverse et s’y déplace pour fixer l’objet même de la contemplation - Chaque regard se fait dans la différence – Etoile vive, étincelle virevoltante, eau du torrent, marche en avant, sable mouvant, feuillage tremblant, main tendu, bouche avide, œil en écran, ventre affamé, odeur floue… ** Texte 2 ( dernier vide) dernier vide archange des impossibles protecteurs à la rupture où est-elle ma ligne de crêtes limites ultimes grande plaine sacrifiée aux conquêtes des choix peaux-rouges sur les tipis peints de grands bisons roux par l’homme le premier homme *** T3. (la calêche de tête) la calèche de tête s’en va
devant **** T4. (j'ai une fois) j'ai j'ai une fois trouvé la fugue des éclaboussures d'azur à la déchirure de tes bras passe équilibriste malhabile à l'oubli des coquelicots les pétales se détachent comme des cœurs ils vont sur les sables et les graviers devenir noir au chant de l'oiseau... j’ai j’ai une fois égaré ma mémoire grinçante dans les gonds de la porte chez les humbles l’entrée des maisons se fait au soleil des silences les mots en accolades triomphent baisers baisers à tes bras ta nuque glisse contre mes jambes soleil un lointain lézard frissonne aux couleurs du coquelicot sables et graviers... ***** T5. (suis-je déjà mort) Il est des temps où la raison l'emporte sur les choix du temps... Mille raisons qui font la volonté des humains ... Que demain m'apporte la nuit infinie des mots, Morts joyeuses en éclats de vie, allongé dans les fougères fraîches, contemplations des cieux sous les grands arbres, la tête proche des racines et des pierres, monde oublieux..., l’eau des sources me baigne - aux galets, aux sables, où est-il ce mystère des hommes... Prendre son temps pour s'offrir aux vents... Rires insouciants des enfants... Les baisers déforment nos mémoires, comme les craintes nos espoirs... Oh que vienne cette tendre révolte, illusion des bonheurs, suis-je un bon sauvage ou un affreux civilisé, homme des lumières et des ténèbres les plus affreuses, ... A la morgue des poètes le cri des affamés…
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Créé le 1 mars 2002
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