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il
se présente à vous
![]() Dans les caves et les greniers De mon moulin, qu'il est bien. Paris-Neuilly ou bien Roissy !? Le calme idyllique de cet endroit Comme venu d'un autre monde, M'apaise... Au loin parfois une moto, Le train, par jour deux fois, Mais les oiseaux, toujours. Oh ! Douce soirée d'été, Mais la multiplicité Des carrosses métallisés Passent et rapaces Au beau milieu du moulin, Coups d’ailes s’espacent, Même la mémoire s’efface. Oh, dur, le macadam qui pue son âme Toujours ce train de voitures Oxyures les autos et pur sulfure Dans une sorte de bruit infernal Ordures ! Oh ! Bétails de métal Flamberge ma raison, ma nature, Et m'enferme de double vitrail. **
Ma cogite dans l'antre d'un HLM Resplendissant de tant de chagrin Que tous ces frileux petits filous Qui dans la tête, cherchent des poux Remontant l'immense pull, Comme d'un funeste entonnoir, S'accroche à autre chose Histoire dehors, d'y aller voir. Si l'or de cette noirceur d'exil S'illumine et nous mine le tout, Comme mes six cylindres au ralenti... Resplendissant de tant de chagrin Que tous ces frileux petits filous Qui dans la tête, cherchent des poux Où sont mes acouphènes ? Je n'entends que des grillons, Et non plus ce bruit de pistons. Je me gare sous la verrière, Mon scooter est solaire... Au loin, une éolienne égrène Ses KW/H au petit bonheur. Resplendissant de tant de chemins L'aube, la pluie sur ta joue A aube, le clapotis de ma roue *** Peau
d'âme Boire au comptoir jusqu'à y croire ****
Art cachère Moi monsieur mes arbres, y sont cachères Avant d'les abattre, je fais une prière Certes que les humains n'entendent Mais en attendant, bien huileuse Glissante et bien dans la pente. Le pot sourd n’entend la détente... Mais ma bruyante tronçonneuse Les tombes de toute évidence La futée est plus que vertigineuse... Et que pour dé-ligner ces poutres Je les ébranche et récupère les branches Qui feront feu de bois, j'espère de joie... Nous soyons dit, avec aisance Une bonne troupe sans souffrances Dans celui-ci nous ferons la poupe Dans celui-là, un solide gouvernail La table a carte dans ce bois de loupe Il faudra aussi emmener de l'ail... De la piétaille, la moitié du bétail, Bien leur enlever leurs sonnailles Avant le départ quelques danses ! En invoquant saint Bombance ! Et pratiquerons Un copieux déjeuner !!! Ainsi nous parlait Noé complètement bourré, Et ivre à boire du cidre Distille sa pomme d'Adam. Moi, Noé le septième Distillant ces pommes d'antan De ma cuite la première, Une tronçonneuse vocifère Je me lève, un serpent Encore vivant dans les dents. Moi monsieur mes arbres, y sont cachères Avant d'les abattre, je fais une prière Mais en attendant... Pour une poignée de figues Et ivre à boire du cidre Distille sa pomme d'Adam Et ivre à boire du cidre… Disent-ils
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Créé le 1 mars 2002
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