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Notre librairie compte
plus de 400 auteurs et près de 2000 textes. Vous y trouverez des poètes, des
nouvellistes et
romanciers, des auteurs de pièces de théâtre,
hommes et
femmes,
André Chenet, responsable de cette entrée hivernale.
Auteur 1. Patrick Aspe Texte
1.
(parcours initiatique de l'art) - T2. (dernier
vide) ?
* Commentaires : T
1. sans titre - (parcours initiatique) Dana : Oui. La réception de l’œuvre d’art sentie comme un phénomène vivant, comme une expérience existentielle. Éliette : Oui. Voilà
qui change des textes
habituels, réflexion profonde et juste sur l’œuvre,
traversée par ce contemplatif actif et se transmuant en
multiples sensations.
Gerty : Oui… même si cela est sans doute un extrait… un peu trop court pour en apprécié sa forme et son contenu… mais beau descriptif de la sensation de celui qui s’abandonne à la découverte d’une œuvre. ** Commentaires : T 2. sans titre - (dernier vide) Michel : Non. Du verbiage. Exemple d’écrire pour ne rien dire. Dana : Oui.
Je saisis le goût de l’aventure ultime,
au-delà du « dernier vide »,
pour rejoindre, dans l’absolu, le geste artistique du « premier homme »…
Éliette
: Oui. Terrible texte qui nous
explose dans le cœur et l’esprit comme une bombe à retardement
(qui était déjà en nous) : « grande plaine sacrifiées aux
conquêtes des choix »
Gerty : Non. Extrait trop court pour en apprécié vraiment la forme et le contenu. *** Commentaires : T 3. sans titre - (la calèche de tête) Michel : Petit Oui. Cela fait penser à Brassens
/Paul Fort, mais… Dana :
Non. Cela
tombe trop dans la facilité. **** Commentaires
: T 4. sans titre - (j'ai une fois) Dana : Non. Cela tombe trop dans la facilité. Éliette : Oui. Bouleversant « la déchirure de tes bras » Gerty : Oui, contenu assez abstrait mais belle recherche de style et d’images ***** Dana : Oui. Un tourbillon sincère, vécu avec tout l’engagement d’une réelle sensibilité poétique. Éliette : Oui. Toujours très philosophique, questions existentielles et des observations cruelles : « les baisers déforment nos mémoires /comme les craintes nos espoirs » ET « prendre son temps pour s’offrir aux vents » Gerty : Oui… ça coule et sa prise de conscience rassure. *
*
Auteur 2. Patrice Louise quatre textes retenus. Première publication chez Francopolis T1. Lettre d'une petite chauve-souris - T2. Ma cogite dans l'antre d'un HLM - T3. Peau d'âme - T4. Art cachère Éliette
: Cela ne me plait pas, j’ai
l’impression de tomber de la terminale à la maternelle :
gentilles comptines qui disent bien des choses, mais la façon de
les dire ne me plait pas
Dana : De cet auteur
je ne retiens que le
texte 5- Art cachère
C’est le seul, selon moi, qui réussit à rendre une âme au flot de rimes et de rythmes du slam (voilà je l’ai fait moi aussi !). La techno prend trop le pas sur le contenu, le collage, sur l’intelligence. Mais le 5ème s’en sauve de justesse… Je recommande en tout cas à l’auteur de forer loin, bien loin des mots fétiches et pastiches, des expressions toutes faites, des clichés journalistiques – toute cette langue de bois qui n’est pas plus efficace dans l’« opposition » que lorsqu’elle est parlée depuis le podium du pouvoir… Le fouet tombe dans le vide, c’est de la pure gesticulation, de la trompette - et cela ne se transmet pas ; ce qui seul se transmet et émeut, c’est le sens. Dana :
Non Gerty :
Oui… œil observateur et style imagé sans fioritures…
j’aime bien la 2ième strophe : «
Oh ! Douce soirée d'été, ** Dana : Non Éliette : idem des trouvailles. NON Gerty : Oui… pour ce cri de détresse. *** Commentaires : T 3. Peau d'âme Michel : Oui. J’aime bien cette réalité d’une certaine vie. Dana : Non Éliette : Oui. J’ai beaucoup aimé, plus de force, quelque chose de vécu qui empoigne. Gerty : Oui, bien que la rime donne moins de force au poème… **** Commentaires : T 4. ART cachère Michel : Oui. Pour sa drôlerie Dana : Oui. C’est le seul, selon moi,
qui réussit à rendre une âme au flot de rimes et de
rythmes du slam (voilà je l’ai fait moi aussi !). La techno
prend trop le pas sur le contenu, le collage, sur l’intelligence. Mais
ce poème s’en sauve de justesse…
Éliette : Amusant, gentil mais Non Gerty : Oui… pour le divertissement… rien de plus. Sa pomme d’Adam m’énerve un peu par sa facilité.
Auteur
3. Jacques
Ceaux
quatre textes sont retenus déjà Publié chez Francopolis T1. Je pleure T3. Près du grand peuplier - T4. L’art d’antan *
Commentaires : T 1.Je pleure Michel : Oui. Profond et poignant. La peine profonde est bien marquée. Dana
: Oui. L’essence,
humble et quotidienne, du deuil se transmet dans
l’immédiateté de ces notations simples et efficaces.
Éliette : Oui. C’est le poème que j’aurais voulu écrire, que je vais garder en dehors de la fournée. « Que fait-on après la mort :….maintenant l’air n’est plus sonore » Gerty : Oui. Pas toujours facile d’écrire ce moment si douloureux et solitaire. Ici l’auteur s’en tire assez bien. ** Commentaires : T 2. Galaxie proportionnelle Michel : Oui. Un peu confus tout de même ! Dana : Non ! Prétentieux, et creux. A l’opposé du précédent… Éliette : Oui. Beaucoup de recherche en jouant sur des mots peu usités, côté baroque et byzantin. Gerty : Petit oui… style un peu trop désuet…la rime trop présente et facile. *** Commentaires : T3. Près du grand peuplier Michel : Oui. Mais grosse tendance à se regarder pleurer. Dana : Non. Trop léchés, de purs objets artisanaux, dans une versification traditionnelle qui ne contient plus grand-chose : on glisse entre les rimes sans rien en retenir. Éliette : Oui. Mêmes qualités que le précédent mais moins superficiel, j’aime chez ce poète l’évocation du silence et ses images de plénitude. Gerty : Oui… par respect car ce genre d’écriture à rime m’ennuie quelque peu… et brise l’émotion, style un peu trop monocorde et monotone… *** Michel : Oui. Toutefois lugubre, ce poème. Un peu de gaité, messieurs-dames ! Dana : Non. Le conventionnel a pris le pas sur la simplicité de l’expression nue du sentiment : c’est le reflexe altéré du texte 1. Éliette : Non. Il n’y a rien de particulier dans ce petit texte, un peu plus musical que le précédent, vaguement nostalgique, mais rien de fort et d’original . Gerty : Petit oui… même si ce genre de style ne m’atteint pas… la rime trop présente et forcée ne laisse pas passer l’émotion.
Commentaires sur l'ensemble de
ses textes.
Dana : C’est mon coup de cœur de cette fournée. Un poète accompli, un vrai. J’ai tout aimé, passionnément ! Coup de coeur du mois de tous. Commentaires : T 1. D'amour à l'arraché Michel : Oui. Beau chant d’amour bien exprimé. Dana : Oui. Une force
mythique, primordiale, qui façonne les images et les mots,
rendant perceptible l’acte érotique comme une transformation
psycho-cosmique qui entraîne tout dans son tourbillon.
Éliette
: Oui. Génial,
force, rythme violents ; mouvement circulaire et ascendant comme
le boléro de Ravel, on est happé, et
déchiqueté.
« une cathédrale sylvestre relevée » Gerty : Oui. Un bel effort dans la recherche d’expressions nouvelles. « De ma prise enracinée, ta taille Se resserre. Tes pieds en mon tronc S'arriment et se renfoncent. Ta bouche Gémissante s'enrobe à mon oreille, Ta frêle rosace inonde ma péninsule. » ** Commentaires : T 2. Debout Michel : Oui. C’est beau, bien
rythmé. Ici, on retrouve un certain côté
poétique qui a tendance à faire défaut, ces
poèmes-ci. Dana :
Oui. Splendide.
Le monde, ce monde, la vie, la nôtre, l’ici avec ou sans un
ailleurs, les Hommes « débout », vivants, sans
finalité définie, les « saisons de mort »
également, une sorte d’inventaire existentiel d’une grande
efficacité poétique grâce à
l’économie de moyens et à la spontanéité
contrôlée de l’expression, où chaque mot est lourd
de sens, et à sa place, sans rien de trop. Très réussi, même
lorsqu’intervient une
référence culturelle :
« Il y a l'Alma Mater et du sang de vie sous nos
doigts. »
Gerty :
Oui… poésie
très bien structuré, belle maîtrise des mots et du
rythme. *** Michel : Oui. Superbe texte,
plaisant à lire. Dana : Oui,
avec le même enthousiasme. Un beau conte onirique et symbolique
où, dirait-on, l’amour crée les amants, en les appelant
l’un vers l’autre par la force d’une prémonition ou d’une
anamnèse : l’effet est envoûtant, et d’une grande
beauté de l’expression. **** Michel : Oui. Sans restriction aucune. Je m’y retrouve. Dana
: Oui encore ; on commence à
déchiffrer la mythologie intérieure de ce poète
(tout véritable poète en a une, à lui seul), voici
que l’Alma Mater revient pour le veiller, l’inondant des pluies de ses
larmes, lui qui n’est plus qu’écorce sèche : « Je
n'appartiens plus « je n’appartiens
plus Gerty : Oui… style assez monocorde au début mais vers la fin, le rythme revient. « Juste une
écorchure des
nuages, ***** Commentaires : T 5. Vieil Homme Saule Michel : Oui. Superbe ! Dana : Oui. La même force de l’Eros universel traverse ce poème comme une sève appelée des racines par le « vieux Homme Saule » - quelle splendide métaphore-jeu de mots ! Les petites trouvailles formelles sont à leur place, participant de la séduction du sens : « Je te veux. Ton immensité, emmiragée. » Éliette : Oui. Très fort, même violence, même sauvagerie : « Tu m’époumoneras mes laides engelures » « je te veux. Ton immensité, emmiragée. » Gerty : Oui… pour le rythme et la cadence… ici on ne lit pas, on l’entend ce poème. « Tu m'épongeras mon suc, et mes résines, Tu m'occiras de ta main dure et violente, Tu m'époumoneras mes laides engelures. » *
* * * *
Auteur
5. Ahmed
Ben Mahmoud
T1. ( la soif)- T2. (coups de klaxons) T3. ( autre planète) - T4. ( peau de chèvre) - T5. (d'un coup) Commentaires sur
l'ensemble de ses textes
Gerty : Chez cet auteur, j’ai l’impression de lire des extraits. Dommage que le tout soit présenté sans titre… je lis sans boussole et m’égare un peu. Dana : Je retiens 4 poèmes sur 5. C’est un poète à l’énergie bouillonnante, qui sait faire le grand écart entre « contemplation » et « action » : il y a là une riche source du poétique, à explorer sans rétention. *
Commentaires : T1.sans titre ( la soif) Michel : Non. Cela ne m’inspire rien ! Dana : Non : le seul poème qui me semble « en friche », un peu trop conventionnel aussi. Éliette : Oui. Quel changement ! mais
je suis assez sensible à ce texte, original, images de solitude
d’espaces sans fin, et la dernière image : « boire
à la mamelle d’une étoile »
Gerty : Oui… style genre haïkus détachés ** Michel : Non. Sans effet sur ma sensibilité. Dana : Oui : le côté « nouvelle » me
plaît, avec ces notations frustes des traces d’« effets
humains » comme après une catastrophe inconnue, et la fin
où l’idée du temps est abolie, devenant elle-même
une trace :
«
quelqu’unAvant moi avait renouvelé Les piles de l’horloge pour Ne pas s’oublier dans le temps » Éliette : Oui. J’aime cet aspect onirique : où est le rêve,
où est la réalité, successions d’images qui
semblent sans cohésion, mais forme un tout, belle chute :
« pour ne pas s’oublier dans le temps »Gerty : Oui, mais j’ai l’impression de lire un extrait de roman… je m’y perds un peu.
Michel : ? Je ne sais pas quoi dire. Je passe ! Dana : Oui. Là on est carrément dans un « reportage
» pris sur le vif, les notations sont triviales mais ô
combien efficaces dans ce genre de poésie faussement «
prosaïque », rare, hélas, chez les poètes
français. C’est pourtant un art majeur, dommage que si peu
goûté entre nos 4 murs d’esthétique
esthétisante… Ici, ce qui séduit, c’est surtout la
maîtrise du style : le poète se permet d’introduire
tantôt un éclat de conversation circonstancielle de
passants affolés par les tirs des militaires, cherchant un
endroit de distribution de pain, tantôt un petit épisode
potentiellement amoureux, tout en finissant par faire atterrir un objet
« magique », comme au réveil d’un rêve dans un
conte de fée, sur la table d’un havre de paix en guise d’autel :
un livre, dans une librairie... comme né de la tempête,
porté par la vague, déposé sur la rive.
**** Michel
: Oui Son
côté descriptif me va. «
Du lait dans
une peau Éliette : Oui. RYTHME toujours, il nous fait sentir l’espace, la solitude,
la fusion avec l’espace : « sent-il que
son rêve va plus loin que la lune, » **** Michel :
OUI. Ce côté
ponctuel, juste une touche me plait
assez. Gerty :
Oui, mais un peu trop
saccadé… et style très
fermé, je ressens mais je ne sais trop quoi. Je reste sur ma
faim.
****** Auteur 6. Dolcin Wilson tous les textes sont retenus, Première
publication chez Francopolis
T1. Non - T2. Diamants aux écailles du caïman T3. Prince attendu au port - T4. Soleil des morts - T5. Rivière grisée Commentaires
sur l’ensemble de ses textes
Dana : Un poète qui se cherche. Pour l’instant, le succès me semble très mitigé. C’est du magma sans forme et à sens diffus. Aucun poème ne me convainc. *
Commentaires : T1. Non ! Michel : Non, pour ce délire. Dana : Non Éliette : Oui. Délirant mais emportant : quel souffle ! Gerty : Oui, ce texte me laisse perplexe… un pan d’histoire douloureux et on y sent encore la cicatrice de la révolte. ** Commentaires : T 2. Diamants aux écailles du caîman Michel : OUI, grande évocation de pays lointains. Dana : Non Éliette : Oui… les mêmes raisons et ça scintille en plus ! Gerty : Oui… par respect pour ce pan d’histoire qui laisse sa pointe d’amertume. *** Commentaires : T3. Prince attendu au port Michel : OUI. Accent du Mississipi, poésie démultipliée, j’aime. Dana : Non Éliette : Oui. Toujours les mêmes qualités, la même force « les écailles diamantées des caïmans » Gerty : Oui… poésie politique certes mais on y sent encore toute la douleur et la tristesse de ce pays. **** Commentaires : T4. Soleil des morts Michel : OUI. Pour cet hymne africain. Dana : Non Éliette : Oui. Violence, déchaînement d’images terribles, sorte d’incantation, les maléfices survivent à la vie moderne : « seront tués par l’être zombifié ! » WEEEE Gerty : Oui… on se sent ailleurs… dans un monde incompréhensible pour nous mais on sent bien le vécu de cet auteur… un monde à part qui nous échappe. ***** Commentaires : T5. Rivière grisée Michel : OUI. L’Afrique présente à chaque mot (certains mots sont incompréhensibles pour moi, comme comoquielle, déblosaille…) Dana : Non Éliette : Oui. Déçue, nostalgie et tristesse, je préfère la violence, mais richesse d’un vocabulaire inconnu et qui fait rêver. Gerty : Oui, pas facile à saisir son propos poétique ou historique qui frise la mythologie… je manque de connaissance, mais je ressens toujours cette colère et douleur… cette plaie qui n’en finit pas de guérir. ********
Nous
vous
invitons à
présent au Salon
de lecture, ***
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Créé le 1 mars 2002