|
|
Notre librairie compte plus de 400 auteurs. Nous vous invitons à venir la visiter. Vous y trouverez des poètes, des
nouvellistes et
romanciers, des auteurs de pièces de théâtre,
hommes et
femmes,
LES
AUTEURS SÉLECTIONNÉS
DÉCEMBRE 2012
Commentaires sur l'ensemble
de ses textes :
Les
cinq textes ont
été retenus à l'unanimité des membres
du comité de lecture, avec des
commentaires mettant en évidence l’alliage subtil de
simplicité, profondeur et
grâce de cette belle écriture. (Dana) Michel : Cet auteur est empli d’une réelle émotion qui affleure à chacun de ses poèmes. Je vote Oui pour tout, sans hésiter. Dans un style travaillé, il sait donner à sa poésie une dimension exceptionnelle. Gertrude : Très belle vision toute imprégnée de couleur d’arc-en-ciel. Une écriture lumineuse comme une fenêtre ouverte sur la vie. Donner tant à voir en si peu de mots, un exploit. Quel beau livre où l’écriture se transforme en illustrations. Mon coup de cœur. Laurent : Oui à tous les textes de l'auteur qui, en quelques vers simples, beaux et délicatement ciselés, aborde l'enfance, la paternité, et enfin la vieillesse et le cycle de la vie, sans la mièvrerie que les sujets pouvaient laisser craindre. tu
poursuis au square Aurore : Oui à tous les textes. Une fluidité extrêmement puissante. Les images sont claires, dégagées, universelles. De l'enchantement de la vie ou de la vieillesse, tout est là pour que l'on puisse se reconnaître parfois dans ces touchants aveux emplis d'émotion. On pourrait y voir de la simplicité au premier abord mais la profondeur est délicatement amenée, c'est une écriture très intelligente ! André : Oui à
l'ensemble, en dépit de certaines platitudes et d'une
écriture manquant de relief et de ferveur, oui à tous les
poèmes de cet auteur
adepte de Charles Péguy, pour leur émouvante
simplicité, et leur pouvoir
d'émerveillement. idolâtre * Michel : Très beau poème. Grand style ! « Les destins contraires » quelle belle image ! Gertrude : Oui. Une poésie pleine de fébrilité et touchante. J’aime bien ce passage : Tes paupières closes [Laurent : Oui.] [Aurore : Oui.] [André : Oui.] ** Michel : Oui Gertrude : Oui.
Quelle belle poésie dans ce regard et cet amour de l’enfant ! Et
d’une belle originalité et sensibilité ! Une
écriture à couper le souffle comme un beau livre
d’images.
Je deviens père
aux ailes de papillon fragile comme ton petit front ridé par l’effort de tes yeux venus de l’Inconnu clair de ton être fixant mon chaos d’adulte [Laurent : Oui.] [Aurore : Oui.] [André : Oui.] *** Commentaires : T. 3 Avènement Texte retenu à l’unanimité. Michel : Oui Gertrude : Oui. Toujours dans la même sensibilité et émerveillement ! Quel talent d’écriture ! Tout est dit en si peu de mots… On reste figé d’émerveillement. Dans le creuset viscéral
où croît peu à peu l’émerveillement une ébauche d’Homme écoute la voix de ses parents tissée de rêverie et d’appréhension [Laurent : Oui.] [Aurore : Oui.] [André : Oui.] **** Commentaires : T. 4 L'innocence texte retenu à l'unanimité. Michel : Oui Gertrude : Oui. Je suis encore sous le choc du déroulement de cette scène sous mes yeux. Une simplicité qui capte le moment présent où l’écriture se transforme en film. Je ne vois plus les mots, je suis dans le visuel de la scène. Et une fin à couper le souffle.
instant
où partout reverdissen
les pages de ce mondeLaurent :
Oui, et souligne ce passage : tu
poursuis au square [Aurore : Oui.] [André :
Oui.] ***** Gertrude : Oui. Ici on change de créneau… le temps a passé mais l’écriture est restée tout aussi concise et l’image reste figé sur l’écran tout en contraste. Derrière les vitres [Laurent : Oui.] [Aurore : Oui.] André :
Oui. Le cinquième poème est celui que je
préfère. Concis, sensible et bien construit.
* *
MARIE DIOUF-SALL ![]() Docteur en philosophie, Marie-Louise Diouf-Sall a été maître assistante à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal) Commentaires sur l'ensemble
de ses textes :
Cinq textes ont été retenus, avec des appréciations et des choix différents selon les membres du comité de lecture. Une certaine difficulté est ressentie, comme pour déchiffrer un langage codé où les images ne sont pas prisées pour elles-mêmes, s’agissant plutôt d’un parcours initiatique. (Dana) Gertrude : Ici l’auteur me déroute, m’entraîne dans des paysage inconnus… la route est longue, beaucoup de détours, je me sens un peu perdue… Je voyage dans un autre univers où les paysages et l’histoire me déroutent quelque peu… trop de mots, pas assez d’arrêt sur images. André : Les majuscules au commencement de chaque vers et dans les poèmes 3, 4 et 5 leur découpage se réduisant à un ou deux ou trois mots entravent et rendent fastidieuse la lecture contrairement au premier qui emporte le lecteur dans une narration épique. Pourtant ce(te) auteur(e) a du talent et du souffle, mais il serait nécessaire qu'il remette en forme le corps de ses créations, remette sur le métier les fils de son écriture. Commentaires : T
1. Retour
des pays natals Michel
: Poème
descriptif.
Poésie de qualité. Certains passages atteignent au
sublime comme : « Ici
étaient,
Gertie : Oui.
Une longue promenade où l’auteur nous
emmène par la main dans sa réflexion dessinée au
son de son pas. Quelques
belles images nous accrochent au passage. Le temps s’arrête. « Fichés comme
des totems,
Des ossements graciés par le temps Dans la tendresse seule de l’azur Offerte par la pitié de l’éternité » Laurent : Oui. Belles images naturelles, tantôt âpres et gracieuses, minérales, symboliques… Aurore : Oui, Assez dépaysant, fleuri et « chaud ». André : Oui. Un fort morceau de poésie épique même les premiers vers peinent à nous y faire entrer. Et puis dans cet extrait : Alors comme un
tumulte inapaisé Le vers « Alors comme un
tumulte
inapaisé » me semble inapproprié dans le
sens où il double plutôt
gauchement et affaiblit la portée de : « Dans la
violence vague du
ressentiment ». Je ne
fais pas
partie de la chasse Pourquoi ne pas
finir sur : ...qui ne
voulait fuir le combat.
J’ai voulu parer les
braises refroidies par l’éclat vermeil
des soleils oubliés Je me suis réveillée dans la violence
vague du ressentiment et j’ai pris le
chemin du haut pays par les routes
desséchées où l’oiseau ne
chante plus (…)
Michel :
Oui. Et pourquoi
Comme des bâtons de Moïse Plantés en marques de Tombes Les champs du Niger S’évident de l’eau. Laurent : Oui. Étonnant texte qui sait évoquer l'horreur et la dégradation avec un faux détachement d'autant plus émouvant, un rythme taillé à la hache qui pourtant semble couler de source. Elle, Aurore : Oui. On peut se sentir parfois à l'aise avec ce rythme « d'ailleurs ». Un peu long parfois et la dynamique est lourde de temps en temps mais ça passe. André : Oui en dépit d'un début difficile, quelque peu poussif et des longueurs malheureuses .... La première strophe du poème 2 m'incite à le refuser ne serait-ce qu'à cause de : Il est des fois en transe qui nées D’oublis, Assimilent Arias des champs. *** Gertrude : Non. Je n’arrive pas à
saisir la poésie dans ce
texte… il me manque une trame bien serré pour voir le canevas. Laurent :
Oui. Aurore :
Oui. J'aime bien ce rythme, ces tournures de phrases, courtes, simples
et
directes. André :
Non, très pénible, ces vers hachés, mal
ficelés, du genre : Dire
la transparence Comment lire ? La
respiration bute sur les arêtes artificielles que forment des
ruptures
artificielles entre chaque vers. La diction s'en trouve compromise. Et
il y a
des choses comme : L’automne,
L’hiver, Le Printemps Était. ...que
je ne peux
laisser passer car ça tue toute poésie.
Gertrude : Oui. Bien que de style
très différent, je perçois ce
texte plus comme un brouillon, ça manque de finition. On y sent
bien ses coups
de crayons mais cette esquisse d’oiseau perd d’autres plumes dans ce
jet
d’écriture décousue et la
forme d’un mot
par ligne déconcentre le lecteur. Je sens ce texte comme un
enfant qui apprend
à marcher… alors je lui donne sa chance. Laurent :
Oui. J'aime beaucoup la construction de ce poème, les phrases
brèves,
enchevêtrées, précipitées… Aurore :
Non. Ça me parle moins, je ne rentre pas dedans... trop
« simpliste »
parfois... André :
Non aux poèmes 4 et 5 pour
leur découpage se réduisant à un ou deux ou trois
mots entravent et
rendent fastidieuse la lecture
***** Commentaires : T . 5 Or, l’or Michel : Oui,
mais, il y a des
débuts de phrases qui promettent mais restent
sans suite réelle et tombent dans des formulations
incompréhensibles
comme : J’ai fait l’X Avec le « jet » Lors je disais, Re-essai et RR Tous deux sommes De passage. Le Landlord A la chair De la musique.
Gertrude :
Oui. Le moins que je puisse dire est qu’on s’y
promène dans ce poème-voyage… mais comme un voyage sur
place… On ne sort pas de
sa ville, c’est le monde qui nous visite et nous impose le rythme. La
disposition du poème n’aide pas à suivre le parcours,
j’ai l’impression de
sauter d’une béquille à l’autre mais le grain est
semé… temps et travail fera
germer sa poésie. Un beau tableau s’y dessine ici : Au
Village Et
j’ai pu Laurent : Oui.
La juxtaposition de noms de lieu, de mots décalés,
d'images nettes, donne
l'impression d'un voyage initiatique instantané au sens obscur. Aurore :
Non. André :
Non aux poèmes 4 et 5 pour raison de découpage. Commentaires
sur l'ensemble
de ses textes.
C’est l’auteur le plus controversé de la fournée. Michel n’y adhère pas (un « petit oui » pour le deuxième texte seulement) ; les autres membres du comité de lecture sont entre étonnement admiratif, voire un enthousiasme total (André) et effort d’accommodement à cet univers poétique angulaire, laconique, qui ne mise pas sur l’agréable… On sent pondre dans cette expression syncopée, télescopée entre deux langues, un tumulte de sentiments extrêmes. Les 5 textes sont finalement tous retenus. Gertrude : Le moins que je puisse dire de cet auteur est qu’il me force à faire toute une enjambée pour le rejoindre dans cet ailleurs si lointain. Un monde à découvrir. Ceux qui trouvent longs ces textes…(?) me donnent à réfléchir, peut-être marchons-nous trop à petit pas, les pieds par en dedans. Mon coup de cœur du dépaysement. Laurent : Oui à tous les textes de cet auteur, qui manifestement se suivent… Que dire ? L'ensemble est très hermétique, mais sait aussi créer une atmosphère violente, charnelle, parfois confuse, parfois pleine de réflexion, chaotique… Ces poèmes ne laissent pas indifférents, bien qu'il soit très difficile de les interpréter – on ne peut que les ressentir ? Aurore : J'ai eu un peu de difficulté parfois avec cette écriture assez déstabilisante, « tourmentée ». Il y a des choses inaccessibles et d'autres qui auraient mérité d'être un peu plus travaillées... André : Oui aux 5 poèmes. Du grand art ! et une précision décapante s'ordonnant dans la confusion d'un quotidien morcelé et modelé par la technicité de notre monde contemporain. Une recherche du réel à travers les pièges de la langue, les surprises stylistiques et les interstices de la perception. Le champ est miné et pourtant en prononçant, en articulant ou en "édictant" des tranches de vie, cet auteur parvient à nous perdre dans les méandres de son histoire intime. Les libertés qu'il prend avec la grammaire et la ponctuation, posent les énigmes d'une poésie "à hauteur d'homme". Dire qu'aux deux ou trois premières lectures je refusais tout en bloc pour excès de zèle avant-gardiste... Cet auteur m'a réellement forcé à apprendre à le lire et ça n'est pas pour me déplaire. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans "son langage" mais une fois que le déclic s'est produit, j'avoue avoir été séduit par son approche tâtonnante de la réalité. Pas de rêve. Une exploration à corps perdu. *
Commentaires : T. 1 Bar Insomnia Gertrude : Oui. « chiudi gli occhi » me voilà en déroute. Un air de chanson me traverse et me transporte ailleurs. J’aime ce dépaysement et ouvre grand les yeux et les oreilles. Je sens bien que l’auteur vient d’ailleurs, son parfum le trahit… mais j’aime l’odeur et cette audace de poétiser dans ma langue. Je me laisse guider non par la vue mais l’odorat. Laurent : Réflexion sur l'écriture ? La mémoire ? je trace en épelant le Aurore : Oui. J'aime bien le rythme et toutes les images qui en découlent. On est interpellés forcément par ce souffle très novateur. André : Oui. Je retiens des chocs, des frottements, de mouvements et de forces contraires : Elle dit : chaque mot a sa place de sang, creuse l’orgueil la revanche. chaque mot n’oublie pas, extirpe la langue par une seule unique trace. je suis la trace avec mes doigts arrachant les masques **
Commentaires : T. 2 Romania Michel : Ponctuation à revoir. Texte à améliorer, à mon avis. Petit Oui. Gertrude : Oui. Un texte où son souffle me pénètre… au-delà des mots, on y découvre des sentiments entremêlés. Des contrastes qui se déchaînent… et nous dévoilent cette solitude du déracinement. Un beau texte comme une leçon d’histoire… ça nous sort de notre douillet quotidien. Défi réussi. Laurent : Impression d'isolement, de calfeutrement, de solitude avec souvenirs… très réussi. Aurore : Non. J'aime moins les images... un récit, une histoire mais je n'arrive pas à m'immerger dans cette ambiance. André : Oui. Ce deuxième poème me paraît moins consistant, indécis, confus. *** Commentaires : T. 3 3 heures du matin Michel : Confus. Non Gertrude : Oui. Oh ! mais quel film ! Je suis la scène à petits pas dans ce dépaysement… et cette soif me rattrape dans mon quotidien. La finale de ce poème est majestueuse ! … et la
femme me court après avec toutes ses mains pleines de bouteilles
de siècles de
mots Laurent : Atmosphère de panique totale, superbement retranscrite, un traumatisme sous-jacent ? Le passé, simplement ? je descends vite et la femme de l'accueil
raconte
toujours et encore la même histoire sur un corps qui explose sur
une place
sculptée sur mon front Aurore : Oui. Il y a des mots très forts, très touchants, c'est assez violent aussi. André : Oui. Je retiens toujours des chocs, des frottements, de
mouvements et
de forces contraires : la femme brûle et raconte
que je cours et je brûle et la
femme me court après
Michel : Je n’adhère pas ! Trop long. Obscur. Redondant. Non Gertrude : Oui. Un texte tout en enchaînement qui donne une force au mouvement. De très beaux contrastes s’enchaînent et donne de l’oxygène au rythme. l’œil
dans le sentiment les pieds s’aèrent en le
corps a chaque muscle calmement en mouvement Laurent : Superbe litanie/mélopée, les vers se calquent, s'enchaînent sans heurts, se bouleversent dans la violence et le chaos. le corps a chaque muscle calmement en
mouvement Aurore : Non. André : Oui. Oui. Je retiens... des frottements, des mouvements et des forces contraires : le corps a chaque muscle calmement en mouvement la mer a chaque muscle calmement en cri le mouvement a les muscles et les os en lutte dans le vent ***** Michel : Je n’adhère pas ! Trop long. Obscur. Redondant. Non Gertrude : Oui. Quelle énergie et quelle explosion dans ce poème. Un cri qui retentit jusqu’aux confins de mes paysages… la terre tremble sous mes pieds… trop bien enracinés dans son aisance. Quelle force et quelle détresse ! Quel cri dans ce poème, un aimant qui affole mes battements cardiaques ! … que la lettre soit le corps Laurent : Sans doute le texte le plus hermétique et le plus fort de la série… un déferlement d'images, de regrets, d'espoirs… Aurore : Non. Je trouve ça un peu long, les jeux avec les mots, les phrases et leur sens ne me parlent pas. J'ai « décroché » parfois. André :
Oui. Ce poème m'a
parfaitement ébranlé et pris
aux tripes. En poésie, j'aime ces tentatives houleuses de
déborder les limites
dans "la solitude du miroir de
l'écrire". si je me lève la lettre est lue si la lettre parle alors je crie si je crie alors tu existes comme une lettre âgée alors le monde est immense
* * * *
ADRIEN GRANDAMY ![]() est professeur de lettres dans le 94 et membre de l’association de poètes Hélices. Il a contribué à l’anthologie Poètes pour Haïti (L’Harmattan, 2010)
Commentaires sur l'ensemble de
ses textes.
Cet auteur
gagne partiellement... le cœur des
membres du comité de lecture par la grâce naïve de
son écriture ; il faut
pourtant s’en méfier… ce style est peut-être à
prendre au deuxième degré !
Quoi qu’il en soit, cet auteur est en période de
mûrissement, d’apprentissage
de soi, de quête du sens à travers la parole
poétique… nous sommes en attente
des futures étapes de son chemin. Quatre des cinq textes ont été retenus. (Dana) Gertrude : Une poésie
légère, presqu’enfantine... le moins que je puisse
dire est que cet auteur a gardé son cœur d’enfant…
peut-être un peu trop comme
un peu trop de facilité dans cette écriture. André : Trop de jeux de mots douteux, d'assonances faciles du genre : M'est venu grâce à la ruse D'une pie qu'un vent amuse dans le ciel décomposé."
" J'ai longtemps
marché vers
le ciel bleuissant
avant l'aube dispersant la nuit et la grisaille et les nuées rougeâtres. Trois ponts de chemin de fer * Michel : Cette façon de parler de la nature est plaisante. Oui. Gertrude : Oui. Bof! Ce n’est pas le poème du siècle… mais un peu de légèreté dans ce monde pervers, pourquoi pas ! Il a ce regard de l’enfant trop souvent oublié des grands. l'azur bat des cils Laurent : Oui. Petit oui ; là encore, une certaine légèreté, mais l'image est assez réussie. Aurore : Petit oui. [André :
Non.] ** Commentaires : T .2 (questionnement) Michel : Cette façon de parler de la nature est plaisante. Oui. Gertrude : Oui. C’est léger et rafraîchissant… cette observation ! L'espoir calligraphie un secret sous la
cendre. Et le ciel a lui-même rajusté
son écharpe Laurent : Oui. Ici, le jeu des sons et des images est plus abouti. Aurore : Non. [André : Non.]
*** Michel : Réussi ! Oui Gertrude : Oui, mais seulement pour cette observation, le reste est inutile. Le reflet du soleil Laurent : Oui. Aurore : Oui. C'est court mais l'essentiel est là. [André :
Non.] **** Michel : Dans la foulée des poèmes précédents. Oui Gertrude : Oui. Toujours dans sa bulle observatrice… il a l’œil de la beauté gratuite qui sait voir l’infini petit qui nous accompagne. une toile pour attraper et exposer Laurent : Non. J'aime bien la fin, mais il y a un peu trop d'images convenues, une ambiance un peu trop bucolique (même nuancée). Aurore : Non. [André : Oui.] * * * * *
HELENE REVAY ![]() est née
à Paris en 1987. Elle a obtenu une licence de philosophie
à la
Sorbonne T1 (amour) - T2. (la route) - T3. (silence) T4. (marche) - T5. (sans passé) Commentaires sur l'ensemble de ses
textes.
Cette auteure laisse voir une sensibilité extrême qui s’exprime amplement, touchant tels des cordes au-dessus du vide, des sujets humains fondamentaux… Ce qui provoque des réactions différentes chez le lecteur. Entre concentration et extension, c’est sans doute une voix à suivre, au travers de ses éclaircissements et approfondissements futurs. Tous les textes sont retenus. (Dana) Gertrude : Ah! Quand la nostalgie s’empare de l’homme… que d’encre versée ! Laurent : … cet auteur (…) semble plus à l'aise
lorsqu'il prend l'espace
nécessaire pour développer. André :
À cet auteure, je fais un reproche
similaire
à celui que j'ai émis à propos de l'auteur(e) 2.
Des vers qui s'enchaînent
chaotiquement et rendent le cheminement pénible. Si encore il
s'agissait de
l'expression d'une souffrance, je pourrais comprendre le
délitement des vers.
Puis il y a des formulations laissant à désirer, des
boitements du sens.
* Michel : Beau poème que j’aime. Oui. La fin est réussie Gertrude : Oui un peu par générosité… Et pour sa finale. Et sur le parvis calciné de nos adorations, brusquement, le ciel abdique Laurent : Petit oui, intéressant, quelques beaux vers : Et sur le parvis calciné de nos adorations, brusquement, le ciel abdique Aurore : Oui. [André :
Non.] ** Michel : De même. Oui. Gertrude :
Oui … pour sa mise en route… il est en mouvement. Laurent : Non. Sans doute un texte un brin trop lyrique pour mes goûts, mais c'est personnel… Aurore : Oui, les images vivent un peu sous nos yeux. J'ai quand même un peu de mal à être sensible à l'écriture. [André :
Non.] *** Michel : Oui. Gertrude : Oui. Je me laisse toujours séduire par une faille ici et là, donc pour sa finale. Car dans la faille qui s’épanouit au fur et à mesure que grossit le ciel,
sous son regard, nous trébuchons Laurent : Oui. Ici les images accrochent le lecteur ; on ressent un non-dit, l'imminence de quelque chose… Aurore : Oui. [André :
Oui.] **** Michel : J’aime bien cette répétition : « où marcher ailleurs » Cela donne de l’élan à tout le texte. OUI Gertrude :
Oui. Quand le poète se met en marche, je le
suis… c’est
instinctif. Aurore : Non. Il me manque l'émotion, je ne suis pas transportée. [André : Oui.]
***** Commentaires : T .5 (sans passé) Michel : Beau et long poème, à facettes multiples. Maîtrisé parfaitement. OUI. Gertrude :
Non. Un poème à 4 longues strophes… je
n’y vois pas l’utilité…
ni vraiment de suite. Il y a bien ici et là quelques brides de
poésie
attirantes mais pas au point qu’on
m’oblige à prendre le tout. Comme lecteur, je me sens
leurré… par ce journal
intime camouflé en quatre poèmes pour le prix d’un. Laurent : Oui. Mon texte préféré de cet auteur, qui semble plus à l'aise lorsqu'il prend l'espace nécessaire pour développer ; en revanche, certains vers gagneraient à être regroupés pour éviter « l'étirement sur la page », l'ensemble à être un peu « resserré ». Il en reste néanmoins une belle errance, douce-amère, entre rêve et veille. Très réussi. Je désire à l'horizon rendre Aurore : Oui. Je trouve que l'auteur arrive à nous faire évader avec lui dans ce songe. Subtil mélange d'obscurité et de lumière, à mi-chemin entre la réalité et l'onirisme. Est-ce un rêve, un repli sur soi ou bien y a t-il un événement qui a provoqué ces sombres pensées ? Un constat est fait avec une écriture posée, qui nous amène là où l'auteur veut. J'aime bien... [André : Non.] Nous vous invitons à
présent au Salon de lecture,
nous recevons Luc-André Rey, présenté par Dana Shishmanian et visiter notre Revue Décembre ***
|
Accueil ~ Comité Poésie ~ Sites Partenaires ~ La charte ~ ~ Contact |
Créé le 1 mars 2002