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Notre librairie compte plus de 400 auteurs et près de 2000 textes.
Nous vous invitons à venir la visiter.

Vous y trouverez des poètes, des nouvellistes et romanciers, des auteurs de pièces de théâtre, hommes et femmes,
connus et inconnus, venus des cinq continents.


aquarium (Dana Shishmanian)


Présentation 

de la SÉLECTION

des auteurs

JUIN

2015

préparée

par

Dana Shishmanian


J’avoue que je lis (et traduis) la poésie comme en transe… Je me laisse porter par les mots, comme par une musique inconnue, écoutée pour la toute première fois, sans jamais tâcher de repérer des motifs, des rythmes, des intervalles, des références, des messages, des sens… sans me poser nullement la question d’une quelconque compréhension. Mon seul critère pour reconnaître (et j’ai la prétention de pouvoir le dire : sans faute) un bon poème, est justement celui-ci : de me plonger dans cette transe, sans arriver à m’en extraire pour m’entraîner dans quelque raisonnement que ce soit. Toute départie de ce flou flottement comme d’un corps spongieux plongé dans l’eau m’indique une note fausse…

Tant que je sommeille, je vis, et la poésie est avec moi. Dans une veille où les sens se mélangent et la pensée se fond. Non sans violence animale, non sans cruauté, non sans chaotiques mouvements de roches primitives, car c’est cela aussi le prix de la beauté véritable.
Je remercie tous les amis poètes qui m’ont confié ici leurs textes, en me procurant cette exquise lecture à chacun de leurs poèmes.

DANA SHISHMANIAN


Sous la direction de Dana Shishmanian, cette nouvelle "Sélection de textes" a été soumise au Comité dans l'anonymat des auteurs.  Tous les auteurs ont une sélection de textes retenus.

Denis EMORINE, poète français, dramaturge, prosateur, auteur d’une bonne trentaine de volumes, traduit en plusieurs langues, Denis Emorine est bien connu aux lecteurs de Francopolis. 
5 textes retenus.

Andreea Maria Lemnaru, jeune poète née à Bucarest en 1991, étudiante en philosophie à la Sorbonne, quelque peu éthérée et sarcastique, elle s'intéresse aux rêves, à l'imagination, au fantastique... elle a publié un premier recueil Arcanes, aux Éditions du Cygne.
2 textes retenus

Maël Gentgen, jeune écrivain belge né en 1987, qui enfant rêvait de se percher sur l'extrémité du croissant de lune. Il a publié deux premiers recueils de poèmes en 2014, presque simultanément, Semence de sel à l'Harmattan et Le sang bleu des méduses à Échappée belle édition.
5 textes retenus

Roselyne Fritel, née à la Guadeloupe. Elle a fréquenté de longue date la poésie en lectrice, poète et initiatrice et continue de le faire dans diverses associations et sur blog Le temps bleu. Publications:
Paroles-Phares, et Un jour, en vie...
5 textes retenus

France Burghelle Rey, poète et critique littéraire française, elle enseigne les lettres classiques. La poésie semble son mode privilégié d'expression, elle a publié une dizaine de recueils.
5 textes retenus

Bonne lecture.
Textes votés et commentés par le Comité de lecture.  -
(  Michel Ostertag - Éliette Vialle - Dominique Zieneberg - François Menod -
Gertrude Millaire - Mireille
Florian-Diaz )

AUTEUR 1

Denis ÉMORINE
Auteur connu aux lecteurs de Francopolis
Nouvel auteur dans cette rubrique

5 textes retenus et commentés

 1. Partir (sans titre)  - 2. Rue déserte (sans titre) - 3. Toi (sans titre)
4. Bord du monde (sans titre) - 5. Repartir (sans titre)

Commentaires sur l’ensemble de ses textes
Dominique :  Ce sont des poèmes-cris, des poèmes qui expriment avec noblesse et sobriété les douleurs d'un peuple en butte à des censures, des assassinats, des exils. Je les trouve forts parce que dépouillés et allant à l'essentiel sans fioritures.
Michel :
Ces 5 textes forment un ensemble parfaitement réussi.
Gertie : J’ai l’impression de lire un récit poétique. Un récit bien fignolé, très belle écriture… ce récit poétique pourrait se lire en prose sans pause. Oui pour l’ensemble de ces paragraphes d’une si grande force, justesse et  belle sensibilité. Une force d’écriture bouleversante.
Éliette : Les cinq textes forment un ensemble qui se suit, l’écriture simple mais travaillée dans les images nous entraine dans un monde bouleversé, entrain de mourir, mais la confusion que maintient l’auteur entre l’extérieur et l’intérieur : image du sang par exemple qui est filée en métaphore tout le long des textes, nous permet de sentir que le travail d’écriture est meurtrier :
« tu t’es accrochée à l’aspérité des mots »

Commentaires :
T1 Partir (sans titre)
*
Michel : OUI. Un moment fort, superbement évoqué.

Gertie : OUI
. J’aime bien cette audace :
 « La terre s’est arrêtée de tourner
Pour me regarder passer
»


Mireille : Non,
l’idée manque de déploiement dans un véritable style.

Éliette : OUI.

Dominique : OUI .
Poème écrit simplement. Le ton est juste, sobre.

François: OUI.
Fluide, visuel mais un peu convenu.


**
Commentaires :
T2  Rue déserte (sans titre)

Michel : OUI
. Même état d’esprit que le précédent.

Gertie : OUI
, Son premier paragraphe frise la perfection :
« Les rues sont désertes
Et les arbres morts
Les  mots balayés par on ne sait qui.
Les poubelles débordent d’amours blessées
Quelques lettres rouges gisent sur la chaussée
Et ruissellent sur les trottoirs défoncés
Le monde ferme les yeux.
»

Mireille : OUI.
Des images qui parlent.

Dominique: OUI.
Ce poème traduit une détresse et l'on ressent l'extrême désolation de ce que voit le poète.
C'est comme après une guerre ou un séisme. « Les poubelles débordent d'amours blessées. »


Éliette :
OUI.

François : OUI. Les images choisies sont très parlantes.


***
Commentaires :
T3 Toi (sans titre)

Michel : OUI, pour cet art de raconter par mots choisis une situation tragique.

Gertie : OUI. Un fait raconté sur une note poétique…très bien rythmé. Je suis sans mot devant cette force d’écriture.
« A une portée de fusil des ténèbres
De temps en temps tu levais les yeux
Vers un ciel gris
» 

Mireille : Non, une sorte de narration certes mais quelque chose manque pour « entrer » dans le poème.

Dominique : OUi. 
Poème-tragédie. Tout à coup un lieu est nommé : la Russie. Une scène est suggérée : l'assassinat d'un poète et la culpabilité de celui qui annonce cette mort comme s'il portait une part de responsabilité dans la mort de celui qui
« progressait difficilement/ A une portée de fusil des ténèbres. » Les mots sont âpres, les images suggestives. On pense au peintre Munch.


Éliette : OUI.

François :
OUI. La langue est belle et suggestive.


****
Commentaires :
T4  Bord du monde (sans titre)

Michel : OUI. Le tragique au quotidien, c’est fort.

Gertie : OUI.  Le premier paragraphe est d’une belle justesse et grande sensibilité…
« Tu t’es déchiré les mains
Aux aspérités de l’écriture
Tu reste assis tout au bord du monde
Sans savoir où le déposer »

Mireille : OUI. Un partage d’émotion, une photo d’un instant de vie.

Dominique : OUI. Magnifique poème qui allie simplicité et mystère comme dans :
« Tu t'es déchiré les mains/Aux aspérités de l'écriture. » et « Tu voudrais t'endormir là/Sur l'épaule rugueuse du monde. »


Éliette : OUI.

François :  OUI. Très beau poème. Sans doute celui qui m’a le plus ému.


*****
 Commentaires :
T5. Repartir (sans titre)

Michel : OUI.

Gertie : OUI. Toujours cette même force, cette même maîtrise et cet homme noir qui revient… je suis sans voix et émue.
« Les hommes en noir
S’avancent au hasard  vers
L’Histoire en fuite
»

Mireille : OUI, mais très inégal.

Dominique : OUI. De nouveau, une impression de fin du monde, de désertion, d'exil et de mort étreint le poème comme le lecteur du poème.

Éliette : OUI.

François : OUI.  Le drame de l’exil, de la séparation, la mort qui rode. Tout cela est très bien exprimé.  


* *

  AUTEUR 2

Andreea Maria LEMNARU

Nouvelle auteure

  2 textes retenus et commentés

1. Fossille - 2. Le sang noir

Commentaires sur l’ensemble de ses textes.
Dominique : Je suis désolée de me sentir dans l'ensemble plutôt mal à l'aise avec ce style de poésie. Elle me semble péremptoire et pédante, grandiloquente et presque militante. Je n'adhère pas d'autant que je m'y sens perdue. Le sens qui dans ce genre de poèmes devrait être clair reste opaque et d'une opacité qui me perturbe.
Mireille : Pour cet auteur, j’ai fait des choix différenciés.

*
Commentaires : T1. FOSSILLE

Michel : OUI.
Belles phrases avec des sonorités amples

Mireille : OUI.
Du rythme

Dominique : OUI
pour ce poème qui n'est qu'interrogation.

Éliette : OUI.
Rythme ample, très agréable, beauté des images et des sonorités.

François :  OUI. Belle écriture, dans la grande tradition classique.


**
Commentaires : T2. LE SANG NOIR

Michel : : OUI.
Pour ces grandes images comme :
« Et tout ce qui a été détruit doit être enfanté
Un cantique sera alors jeté au visage des logiciens
»

Mireille : OUI. Du souffle et du texte.

Dominique : Non. Le ton prophétique du poème me gêne et m'agace. C'est trop grandiloquent pour moi.

Éliette : Petit OUI. Cela sonne agréablement à l’oreille, le rythme ample genre prophétique  cache des idées bien mystérieuses dont le sens m’échappe.

François : OUI, malgré le ton prophétique et quelque peu incantatoire.


* * *

  AUTEUR 3

Maël GENTGEN

Nouvel auteur belge

5 textes retenus et commentés

1. matin (sans titre)  - 2. salle de bain (sans titre) - 3. indifférence (sans titre)
 4. silence (sans titre) - 5. souvenirs (sans titre)


Commentaires sur l’ensemble de ses textes.
Michel : OUI, sans restriction. Tous ces poèmes se suivent et baignent dans cette volupté juste esquissée. J’adore ce passage : "un soutien-gorge abandonné sur le sol se tortille encore d'avoir chuté aux premières voluptés" dans le poème 1

Dominique :
Le sentiment amoureux est rendu avec grâce et sensualité. C'est à la fois intime, concret et frais.

Gertie : Que je sois dans le premier poème ou autre, je ne sens qu’un poème, un récit amoureux qui nous partage sa frénésie, sa volupté… sous l’effet de cette drogue si belle de l’amour et si originalement bien écrite. Une écriture tout en force, mon coup de cœur du mois.

Éliette : OUI. Je mets ces poèmes dans une même appréciation : poésie intimiste, pleine de charme et délicatesse autant dans le style que les images: un délicieux moment, merci à l’auteur.

« le songe d’une robe de coton blanc
Se dandinant dans l’incompréhensible du cœur
»

Mireille : J’ai évalué cet auteur de manière globale car il y a une suite, fondée sur une intention de cohérence, de chapitre, me semble-t-il. Mais je ne donne pas un avis favorable, car malgré de belles images, de belles formules, l’ensemble demande à être plus travaillé.

François: OUI, pour
l’ensemble des textes. C’est frais, léger, subtil, sensuel, intimiste, délicat. Une brise poétique.

***

Commentaires : Texte 1 (matin)

Michel : OUI

Dominique : OUI
pour ce poème sensuel réussi.

Gertie :  OUI
pour cet humour et cette originalité dans les descriptions des détails. « … une trace noire de mascara s'est étreinte d'un pli de coussin » ou encore « un soutien-gorge abandonné sur le sol se tortille » et cette douceur « le matin s'est appuyé à la fenêtre doucement, »  et plus…

Éliette : OUI

Mireille: Non

François : OUI.



**
Commentaires : T2  ( salle de bain )

Michel : OUI.

Dominique : OUI. C'est joli. L'impression de légèreté et de joie amoureuse est bien rendue.

Gertie :  OUI, j’aime cette légèreté et cette frénésie du bonheur… et pas facile écrire ces moments de bonheur, très peu d’auteurs y arrivent si bien. Je suis sous le charme de ces fous rires détrempés.
« tracer des courbes éphémères d'eau
des poèmes de gouttes
et des fous rires détrempés
»

Éliette : OUI.

Mireille  :  Non

François : OUI.

***

Commentaires :T3 ( indifférence )

Michel : OUI.

Dominique : OUi,
pour l'art de mêler le concret et l'abstrait, le quotidien à ce qui le dépasse. « J'avais laissé entre nos lèvres la suture d'un océan infranchissable. »

Gertie : OUI… et surtout pour la fin, une très belle image en conclusion.
« De multiples facettes /Qui composent les êtres
En blanc, en noir, en crème/ En petits pointillés.
»

Éliette : OUI.

Mireille :  Non

François : OUI.


****
Commentaires :T4  ( silence)

Michel : OUI.

Dominique : OUI
.
Poème de la fluidité, de la liquidité rendant perceptible à la fois le sentiment amoureux et la nostalgie qu'il engendre.

Gertie : OUI.
Je suis sous le charme… de son écriture « un souffle léger de musique ou de rêve vient se glisser timidement sous le parapluie »

Éliette : OUI.

Mireille  : Non
.

François : OUI.


*****
Commentaires : T5  (souvenirs)

Michel : OUI.

Dominique : OUI.
Joli poème qu'on aimerait voir se prolonger un peu. On reste un peu sur sa faim comme si le fantôme d'un développement possible errait entre les vers.

Gertie : OUI.
Je suis vraiment choyée. Cette écriture si légère et forte à la fois. Une maîtrise dans son approche, un peu comme un clin d’œil…  « viens reprendre tes petits cartons  pour éclaircir mon grenier d'un peu de vide »  Quelle belle fin !  Bravo.

Éliette : OUI.

Mireille: NON.

François : OUI.




* * * *

 
AUTEUR 4.

Roselyne FRITEL

Auteure connue aux lecteurs de Francopolis
Nouvelle auteure dans cette rubrique

 
  5 textes retenus et commentés

1. il marchait (sans titre) - 2. chambre ( sans titre) - 3. La part du feu  -
4. septembre (sans titre) - 5. mémoire des fleuves (sans titre)

Commentaires sur l’ensemble des textes

Michel : Oui.  Une réelle simplicité. J’ai bien aimé le n°3 et le passage final :
« Après l’épreuve
Reviendront les oiseaux

Vous les reconnaîtrez
À l’épure de leur chant »


Dominique : 
Ce sont de beaux poèmes mystérieux et pleins d'élans. Ils laissent un goût de vivre et d'entreprendre. Quelque chose de doux, de timide presque enveloppent ces strophes délicatement ciselées,

Éliette : Oui, pour l’ensemble des textes de même facture, simplicité, délicatesse, textes pleins de lumières et de silences et de murmures…  « tout est là qui…faiblement respire…murmure-t-elle » J’élis en particulier le N°3 : « fer rouge des mots /Rage …carnage …cendres  » Plus engagé et violent.

Mireille : Évaluation globale. Oui car il y a une cohérence de style ; mais inégal.



Commentaires : T1 ( il marchait)
*
Michel : OUI.


Dominique : OUI. J'aime ces mots simples, cette façon de suggérer la rencontre à venir comme déjà advenue.


Gertie : 
OUI, bien que ce texte semble plus venir de la prose descriptive que poétique. Il manque une certaine puissance dans son observation. « Le vent courbait les arbres /Il en tombait des étoiles/Ici tremblaient les feuilles…»  une belle observation mais un peu trop entendue. Par contre j’aime  « Aux lisières de ma vie il marchait »

Éliette : OUI.


Mireille :  OUI.

François : OUI. Peut-être un peu tortueux.



**
Commentaires : T2  (chambre)

Michel : OUI.

Dominique :
OUI. L'auteur cerne un carrefour imaginaire entre dedans et dehors. C'est mystérieusement superbe. Et ce qui domine c'est une impression de fragilité.

Gertie : OUI. Trop de simplicité peut-être, je dirais non pas trop facile… mais trop descriptif quoi ! Son état d’âme écrite comme dans son journal intime style plus romancier que poème.
 
Éliette : OUI.

Mireille : OUI.

François : OUI. Fluide, poétique



***
Commentaires : T3.  La part du feu

Michel : OUI.

Gertie :  Oui,
avec hésitation, un peu court… quand la citation du début est presqu’aussi longue que le poème, je me dis qu’il faut un peu plus pour lui donner le nom de poème et séduire le lecteur.

Dominique : Oui. Très joli poème où les mots sont pesés, où ce qui est suggéré se partage entre violence et apaisement.

Éliette : OUI.

Mireille : OUI.

François : OUI. Très beau poème. Dense, épuré. Chaque mot porte.


****
Commentaires : T4.  (septembre)

Michel : OUI.


Gertie : OUI. Bien que ce sentiment soit répétitif en poésie, l’auteur l’aborde différemment mais je ressens moins la démarche poétique dans cet échange, tout au plus une belle émotion, un état connu à cette saison mais différemment présenté.
« Je touche à l'automne
et sous le ciel pur de septembre
j'éprouve et ressens
l'ultime présence
d'une verticalité nouvelle
»
Au fait, c’est la finale qui tue le rythme et l’effet poétique.
« les yeux grands ouverts
et le sourire aux lèvres
»


Dominique : OUI. De belles trouvailles dans ce poème dynamique 
« A son invite j'apprivoise l'instable » qui impulse un élan vital, un refus du découragement.

Éliette : OUI.

Mireille : OUI.

François : OUI.
C’est un hymne à la vie, à la re-naissance.

*****

Commentaires : T5 (mémoire des fleuves )

Michel OUI.

Gertie : OUI, pour ce début qui me laisse sans mot.
« À marcher depuis toujours dans l'amitié des fleuves
On oublie parfois leur élan souverain
 »


Dominique : OUI. Ce poème est envoûtant et contient une délicate énergie.

Éliette : OUI.

Mireille  : OUI. 

François : OUI. Écriture élégante, fluide, peut-être un peu en deçà des précédents.

* * * * *

AUTEUR 5

France BURGHELLE REY


Nouvelle auteur chez Francopolis

  5 textes retenus et commentés

Texte 1. escale en poésie (sans titre  - 2. furtive image (sans titre)
          3. l'or ( sans titre _ - 4. la musique ( sans titre) - 5. le cri (sans titre)

Sur l’ensemble des Textes :

Dominique :
Ce sont des poèmes qui respirent une certaine fraîcheur. Les mots sont simples, de même que les phrases. Ce n'est peut-être pas assez peaufiné. On ressent une certaine rudesse. C'est une écriture en devenir, en recherche plutôt que réellement aboutie, me semble-t-il.

Gertie : 
Un peu plus difficile à cerner cet auteur, sa poésie n’arrive pas à vraiment ouvrir ses ailes… on le sent toujours dans sa course sans vraiment décoller. Parfois le fait de trouver un titre à son poème, nous donne l’heure juste sur la cohérence du texte et aide à nous défaire des extras qui empêchent l’envol.

Mireille : Non
. Une certaine recherche, de la cohérence dans l’ensemble. Mais trop d’inégalités, de facilités parfois.

François Menod: J’avoue que j’ai du mal à me décider. Je dirai un petit oui d’encouragement. Une écriture inégale, en devenir, perfectible.

*
Commentaires :
T1 escale en poésie (sans titre)
                           

Michel : Petit oui. Sans surprise. La poésie doit enchanter et surprendre.

Gertie : Oui, mais je ne vois pas l’utilité de son premier paragraphe… le lecteur n’a pas besoin qu’on lui tienne la main. Par contre le reste tient la route et j’aime sa finale… 
« il a fait bon se taire
pour entendre mieux l'orage
qui tente sans cesse à être
»

Dominique : Oui. Toutefois le poème manque de cohérence à mon avis.

Éliette : Petit OUI. Simple agréable sans grande surprise, rien de transcendant.

Mireillle : NON

François : OUI


**
Commentaires : T2.  furtive image (sans titre)

Michel : Petit OUI. Même réflexion. que le précedent

Gertie :  Non…
je n’arrive pas à savoir ou il va… et je cherche la note poétique. Le fil conducteur.

Dominique : OUI.
Des instantanés intéressants.

Éliette : Petit OUI.
Idem, agréable à lire sans plus.

Mireille: Non.

François : OUI


***
Commentaires :  T3. L'or (sans titre)

Michel : OUI. Ce poème est le meilleur de sa série. Et " trouve ton or quitte à forger ta solitude" J’ai aimé.

Gertie :  OUI... 
mais il ne fallait pas vendre la mèche dès le début…
« de l'or nous échoit du ciel »
son bel effet terminal est moindre et pourtant... 
« trouve ton or quitte à forger ta solitude »

Dominique: OUI.
Le poème est plus fin que les deux premiers. Clos sur lui-même: l'or du début rejoint celui de la fin. Jolie chute. « pleure mon ami poète/ et trouve ton or/ quitte à forger ta solitude.»

Éliette : OUI.
Le poète prend plus d’assurance, c’est encore léger mais plus profond :
« j’avance alors
D’un pas plus sûr
Ma main plus alerte
Mes mots audacieux
»

Mireille : Non

François : OUI


***

****
Commentaires : T4  La musique (sans titre)

Michel : OUI. Avec de beaux moments comme :« le vent qui chante dans le silence lourd du soir »

Gertie : OUI
...  sans trop de conviction, ce texte manque de cohérence, il nous parle de la musique ou du chant… ? Son besoin ou son art se dessine au bout de ses doigts ou au fond de sa gorge ? Besoin à être élaguer.
J’aime ce passage :
« au bord du clavier
je remue ces doigts qui
veulent le chant
tempête des mots
choc des syllabes
et cris des voyelles
comme
ceux des mouettes
»

Dominique :  OUI. La musique et la mer sont préparées par le cri des mouettes mais cela ne suffit pas à rendre ce poème abouti. On pense à Baudelaire (« La musique souvent me prend comme une mer ») mais pour mesurer l'écart poétique entre les vers de l'auteur et ceux de Baudelaire.

Éliette : OUI.
Il ya plus de cadences plus d’images :
«
Tempête des mots
Choc des syllabes
Cris des voyelles
»

Mireille : Non

François : OUI


****

Commentaires :
T5  son appel (sans titre)

Michel : Non.
N’apporte rien et affadi l’ensemble.

Gertie : OUI, on y sent cette fois, l’émotion sans toutefois comprendre l’intérêt ou la nécessité de la première strophe.

Dominique : OUI. Ce poème me paraît plus énigmatique que les autres. On touche à quelque chose de plus essentiel. Les mots suggèrent l'exil et l'espérance.

Éliette : Il y a quelque chose mais ce n’est ni abouti, ni travaillé :
« ce n’est pas un râle
Mais le la d’un chant nouveau
. »
Ce poète est prometteur même s’il ne mérite que des oui indulgents.

Mireille : Non

François : OUI





***

Notre invitée au Salon de lecture,
Anouk Journo-Durey


et visiter notre Revue Juin 2015 avec toutes ses rubriques.


***
Dana Shishmanian  pour Francopolis,
et les membres de Francopolis



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