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Notre librairie compte plus de 400 auteurs et près de 2000 textes.
Nous vous invitons à venir la visiter.

Vous y trouverez des poètes, des nouvellistes et romanciers, des auteurs de pièces de théâtre, hommes et femmes,
connus et inconnus, venus des cinq continents.



Photo de Roselyne Fritel, prise près de Chartres dans le Jardin poétique de la Maison Picassiette, œuvre de Raymond Isidore, surnommé Picassiette,
par dérision (1900-1964).


Présentation 

de la SÉLECTION

des auteurs

MAI

2014

préparée

par

Gertrude Millaire



Le vent d'avril soufflait à notre porte et le temps filait à vive allure dans notre ré-organisation. Cette sélection d'auteurs prend sa source de textes reçus pour publication sur Francopolis1, ainsi que d'auteurs rencontrés sur le web. Après regard et notations des membres, nous vous présentons ces auteurs. Petite sélection, parfois un auteur s'ajoute, parfois un auteur se désiste... ainsi va la vie !

****.

Auteurs retenus sous cet air printanier 2014

Samaël Steiner, nous vient de Valence et nous précise que ses textes sont tirés de Molt més lluny, son premier projet de publication. Éclairagiste (pour le théâtre, la danse et le cirque) et Auteur de poésie, il précise que loin d'être antagonistes, ces deux pratiques se nourrissent, l'une l'autre et avoue avec certitude que la personne qui écrit et celle qui éclaire est la même, animée par le même désir.


Flavia Cosma, vit au Québec, poétesse et traductrice canadienne d'origine roumaine. Elle parle couramment l’anglais, le français, le roumain, et l’espagnol et écrit des oeuvres littéraires originales et des traductions en quatre langues. Elle a publié vingt-cinq livres de poésie, un roman, un volume de mémoires de voyage et cinq livres pour enfants. Directrice de la Résidence internationale des écrivains et artistes, Val David, Quebec, et du Festival International annuel des écrivains et artistes de Val-David.

Vincent  Boutal
, auteur bordelais, toujours aussi  discret dans sa présentation...il a été publié sur nos pages en 2010.


Jules Masson Mourey, natif de Schoelcher (Martinique), en 1992, il vit à Aix-en-Provence.
Il consacre la majeure partie de son temps à des études en archéologie, ses pas le mènent régulièrement à l’étranger, depuis les sourdes chaleurs de l’Afrique de l’Est à la bise glaciale des berges de la Neva, à St Petersburg, en passant par les soleils moites qui règnent au-dessus des temples en ruine des grandes civilisations déchues d’Asie.
Ecrivant sporadiquement, certains de ses poèmes ont été publiés au sein de diverses revues, plus ou moins méconnues, comme Libelle, Le Moulin de Poésie, Les amis de Thalie, les Cahiers de Poésie ou Le Capital des Mots…
En 2012, est paru à compte d’auteur un recueil rassemblant la plupart des ses premiers textes.

.


Bonne lecture et Belle découverte !

Textes commentés par le Comité de lecture.  -
(  Michel Ostertag - Éliette Vialle - Dana Shishmanian -
Dominique Zininberg - Kim Cornali )

*

 Auteur 1. Samaël Steiner
 
  Cing
textes sont retenus
Première publication chez Francopolis

Texte 1. Si j'avais su - T2. Le vase bleu
T3.
(paysage) - T4. (lever du jour) - T5. Pour que ce texte soit dit par Samuel


*


Commentaires : T 1.  Si j'avais su

Michel :  Oui. Sublime poème ! Digne de Kipling. Si j'avais su que les chiffres deviendraient des oiseaux, le jour où j'aurais compris les mathématiques.
C’est tellement vrai !

Dana : Je déconseille à l’auteur de persévérer dans ce genre de poème répétitif qui, sans le génie d’un Kipling, se réduit à peu de mise car on n’attend aucune surprise à la fin, et l’enchaînement est rédhibitoire.
Un petit Oui néanmoins, pour l’envol
« si j'avais su qu'on a parfois des soifs de Chaman, de chèvres sèches, des soifs de montagne »,
la fraîcheur
« si j'avais su que l'on pouvait aimer jusqu'à oublier le nombre de ses doigts »,
la puissance de certaines images
« si j'avais su que mes deux yeux voyaient deux mondes ensemble »
mais de grâce, laissez libre votre talent, ne l’enfermez pas dans de telles structures d’une rhétorique convenue et prévisible.

Éliette : Oui j’aime les anaphores qui donnent un mouvement ascendant au texte, mais là c’est un peu excessif.

Dominique : Oui, même si le désir d'embrasser tous les possibles a un côté asphyxiant, de même que l'anaphore trop lancinante. De jolis détails "... et qu'il existe des hasards beaux comme des lanternes de folie."

Karim : Oui. Rythmé, lyrique, imaginatif, un poème dont on aimerait poursuivre les cycles du « si j’avais su… »



**

Commentaires : T 2. Le vase bleu

Michel : Oui pour ce beau moment de poésie.

Dana :  Oui il y a de la poésie qui perce dans le vécu, une transfiguration qui enchante.

Éliette : Oui, poème délicat.

Dominique : Oui, poème délicat qui saisit par la fragilité du passage du soir à la nuit.

Karim : Non. Ce vase bleu n’a pas pris encore toute sa forme. Je supprimerais ou modifierais le premier paragraphe et changerais le dernier vers qui n’obtient pas la force escomptée.


***
Commentaires : T 3. sans titre - (paysage)

Michel : Oui pour ce côté de mise en scène, un peu théâtrale.

Dana :  Un Oui
enthousiaste à ces 2 textes en prose, d’une écriture sûre et mature, élégante et riche, sans surcharge, où la simplicité de la notation rencontre la profondeur de la réflexion, la fraîcheur du sentiment, et l’ampleur de la vision. Très beau…

Éliette : Oui texte étrange et émouvant.

Dominique : Oui. Paysage-voyageur ou l'inverse, une prose énigmatique où les personnifications saisissantes retiennent l'attention.

Karim : Non. Je  ne comprends pas grand-chose à ce texte trop intellectuel pour moi, comme écrit par quelqu’un qui a beaucoup lu et qui ne parvient pas à écrire avec ses propres forces.

****

Commentaires : T 4. sans titre - (lever du jour)

Michel : Oui, très beau texte, bien écrit, bien déroulé. Immense talent.

Dana :   Un Oui enthousiaste... idem au précédent...très beau

Éliette : Oui joli texte : expérience de l’absence et des changements subtils qui en découlent :

« Comme si ta présence me rendait disponible d’avantage à ce qui m’entoure. »

Dominique : Oui : il y a une attention à l'infime, une expérience de la différence imperceptible selon qu'on est seul ou avec l'autre (attendu).

Karim : Non. Pas mal, mais il pourrait être davantage épuré.

*****
Commentaires : T 5. Pour que ce texte soit dit par Samuel

Michel : Oui. J’ai vu cela comme une sorte de parabole, sur la vie, la ville, la vieillesse.

Dana : Un grand Oui à ce poème. Là, la répétition a son sens (contrairement au 1er…) et s’imbrique avec force dans les entrailles du poème, qui agit avec une force bouleversante. Bravo!


Éliette : OUI. On a l’impression d’une explosion dans l’espace, chaos provenant de souvenirs entassés :
« Ton bras est ouvert au milieu de la place
Et ce sont toutes les villes traversées qui te quittent
»

Dominque : Un petit oui car l'on se perd dans ce labyrinthe de rues/rimes qui est malgré tout combatif et fraternel.

Karim :
Oui. Belle rythmique, on sent le vécu, ça a du sens.




* *

  
Auteur 2. Flavia Cosma

  trois textes retenus
. 
Première publication chez Francopolis

T1. Solitude -  T2. Retrouvailles - T3. Absence


*
Commentaires :
T 1. Solitude

Michel : Un petit oui car l'on se perd dans ce labyrinthe de rues/rimes qui est malgré tout combatif et fraternel

Dana : Un  timide OUI pour cette quête d’originalité poétique de l’auteure, qui cherche :

«
Des murmures rêvés seulement par moi » : elle trouve la grâce par endroit… et le poème s’élève d’un coup.

« Je veux être seule
Dans l’ombre bleue de la pierre,
Sous des cieux toujours mouvants
Caresser gentiment
Avec la plante de mes pieds nus,
Le crâne des saints dormant en leur prière
»

Éliette : Oui solitude volontaire ou volonté d’être unique : agréable ce mouvement ascendant

Dominique :  Un petit oui : Le poème se déploie comme un vœu, une litanie d'où perce l'angoisse du sujet désireux d'être unique. Tout cela imprégné d'un message religieux.

Karim :  Oui. Poème accessible, -ce qui est gage de qualité-, et plein de liberté, réel.

**

Commentaires : T 2. Retrouvailles

Michel : Oui. Beau langage de poésie.

Dana : Oui pour la simplicité de cette poésie émouvante, dans le style des cantilènes d’amour, évoquant par ailleurs le grand thème de l’errant et de celle qui attend  « sur le seuil de la porte », en guise de Solveig éternelle :
«
Et moi je te souhaiterais la bienvenue
Prise d’un frémissement béni,
Avec mes yeux pleins de larmes et mon âme
un nid,
Pour les amours mûrs et tardifs.
Oh, toi le mendiant…
»

Éliette : Oui.
Comme un cantique : amour humain se confondant avec le divin.

Dominique : Non : j'ai du mal avec la poésie religieuse proche du cantique.

Karim : Oui. Bien senti, bien écrit, bien donné au lecteur


***

Commentaires : T 3. Absence

Michel : OUI
pour cette tristesse bien marquée. D'absence en absence...
« J'ai noyé la couleur de tes yeux… »

Dana :  Oui…
pour ces vers…

« Et aujourd'hui, quand je regarde
Vers les bouches du chemin,
La neige coule toujours de tes paroles,
Comme une faible lumière à travers les branches,
Comme un signe lointain,
Une timide négation.
» (Absence)

Éliette : Oui 
poème délicat dans son idée.

Dominique : Un petit oui : la thématique est intéressante, touchante mais je ne crois pas que ce soit vraiment abouti.

Karim : Non. Un texte en manque d’inspiration, fastidieux.




* * *

   Auteur 3. VINCENT  BOUTAL

trois textes sont retenus
deuxième publication chez Francopolis
Texte 1. sans titre (verte substitution) -
Texte 2. sans titre (
l'univers et ses silences ) -
Texte 4. sans titre (toi)

 

  
*

Commentaires sur l'ensemble de ses textes

Dana :
Ces textes me suggèrent un jeune auteur plein de fougue, et le sentiment d’inaccompli que je ressens à la lecture vient peut-être du fait qu’il est en plein apprentissage. Il ne s’agit pas de dompter son talent, mais de le densifier, de l’approfondir, de ne pas se laisser emporter par le discursif et par la commodité d’une expression pour ainsi dire épidermique.
Je retiens les textes 1, 2, et 5. 



Commentaires :
T 1. sans titre (verte substitution)

Michel :  Petit oui.
Je prends cela comme des essais poétiques que l’auteur essaie de développer. C’est un peu court tout de même. Petit OUI.


Dana: Oui. 

Éliette : Oui 
intéressant ce retour au primitif  avec ses sonorités qui grondent :
« écorce-chairs rugueuses- peur urbaine… »

Dominique :  Petit oui.
Thème écologique et relation charnelle à la nature. C'est un texte plein d'élan et de révolte, semble-t-il.

Karim : Non. Du déjà entendu. Rien de singulier.

**

Commentaires :
T 2. sans titre ( L'univers et ses silences)

Michel :  OUI.
Mériterait d’être développé. Il est toujours très difficile de faire ramassé.

Dana :  Oui

Éliette : Oui.
Hymne à la nature comme un cri perdu

Dominique :
Oui parce que cette évocation est brève, plus dense et toujours liée à la défense écologique

Karim : Non. Ca me plait et en même temps il me manque quelque chose.




Commentaires : T 3. sans titre ( Toi)

Michel :  Oui.
Beaucoup d’inspirations différentes en un style court et dense.

Dana : Oui

Éliette :
Oui. Agréable petit texte dans sa densité

Dominique :
Oui : ce court poème, très lyrique, certes, donne à entendre un enthousiasme dont la source reste confuse mais attachante.

Karim : Non. Le poème est court, il se doit alors d’être plus fort que ça.


* * * *

 Auteur 4. Jules Masson Mourey

  quatre textes sont retenus
Première publication chez Francopolis
Texte 1.
LE PRINCE MAURE - Texte 2. LES PIEDS DU PAUVRE
Texte 3.
DYAMAN  - Texte 4. LES ORPAILLEURS



Commentaires sur l'ensemble de ses textes.

Dana : Auteur séduisant par ses images recherchées, qui nous parlent au deuxième degré, incitant l’esprit comme pour déchiffrer des énigmes, car manifestement ces poèmes mettent en scène des idées qui s’affrontent, parfois, à la manière des personnages dans une scène de théâtre absurde…


Commentaires : T 1. Le prince Maure

Michel :  Oui.
Ce poème me fait vibrer ! Un côté biblique qui me plait. Là aussi l’auteur s’attaque à des sujets où il faut être sûr de ses muscles !

Dana : Oui … à la manière des personnages dans une scène de théâtre ou enfin dans un dialogue implicite initié par le présumé auteur.

Éliette : Oui  idem, jeu de mot « maure-mort » souligne l’inanité de l’action et de la puissance temporelles.

DOMINIQUE : Oui, grâce au jeu sur les mots (maure/mort) qui ouvre et ferme le poème et donc à l'ironie sous-jacente même si on a du mal à saisir l'implicite en question.

Karim : Non. On sent un bel élan derrière le texte, mais l’écriture ne parvient pas à le traduire.

**

Commentaires : T 2. LES PIEDS DU PAUVRE

Michel : Oui
Superbe !

DANA : Oui
moins « théâtraux »

ÉLIETTE : OUI
poème bien rythmé et bien construit.

DOMINIQUE : Oui
pour la pluralité des voix qui sont comme autant de points de vue sur le pauvre.

Karim : Oui. De belles images. Et l’ensemble se tient.


***

Commentaires : T 3. DYAMAN

MICHEL : Petit OUI.
Je ne sais pas quoi penser de ce texte.

DANA: Oui…
les 2 derniers textes sont des exercices intimes où le poète
travaille ostensiblement sur sa propre écriture, à partir de jeux de mots


ÉLIETTE : OUI
métaphore de la poésie : « la rime a disparu » et ironie : elle me méprise un peu » et un adieu solennel qui en découle : « hier, encore, mon fils était… »

DOMINIQUE : Oui :
l'eau comme la rime (autrement dit la poésie) préparent à l'annonce de la mort qui clôt le poème. Miroitement et vague se mêlent.

Karim : Non. Il y a trop de choses. Parfois, c’est confus.


****

Commentaires : T 4. Les Orpailleurs

MICHEL : OUI. Cette morale me va

DANA : Oui… Idem au précédent...

ÉLIETTE : OUI. Faiseurs de miracles, dérision : les poètes qui comme les guerriers d’une armée « avancent », pour vivre en « demi-dieux »

DOMINIQUE : Non : j'ai du mal à saisir la logique ou la philosophie de ce poème et il ne me touche pas.

Karim : Non. Peut-être n’ai-je pas compris.


***

Nous vous invitons à présent au Salon de lecture

nous recevons  Jamila Abitar
qui nous offre ses poèmes pour Francopolis.


et visiter notre Revue Mai 2014


***

Gertrude Millaire pour Francopolis, mai 2014
et les membres de Francopolis.

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Créé le 1 mars 2002