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Notre librairie compte
plus de 400 auteurs et près de 2000 textes. Vous y trouverez des poètes, des
nouvellistes et
romanciers, des auteurs de pièces de théâtre,
hommes et
femmes,
Auteur 1. Samaël
Steiner Texte
1.
Si j'avais su - T2. Le vase
bleu
C’est tellement vrai ! Dana : Je déconseille à l’auteur de persévérer dans ce genre de poème répétitif qui, sans le génie d’un Kipling, se réduit à peu de mise car on n’attend aucune surprise à la fin, et l’enchaînement est rédhibitoire. Un petit Oui néanmoins, pour l’envol « si j'avais su qu'on a parfois des soifs de Chaman, de chèvres sèches, des soifs de montagne », la fraîcheur « si j'avais su que l'on pouvait aimer jusqu'à oublier le nombre de ses doigts », la puissance de certaines images « si j'avais su que mes deux yeux voyaient deux mondes ensemble » mais de grâce, laissez libre votre talent, ne l’enfermez pas dans de telles structures d’une rhétorique convenue et prévisible. Éliette : Oui j’aime les anaphores qui donnent un mouvement ascendant au texte, mais là c’est un peu excessif. Dominique : Oui, même si le désir d'embrasser tous les possibles a un côté asphyxiant, de même que l'anaphore trop lancinante. De jolis détails "... et qu'il existe des hasards beaux comme des lanternes de folie." Karim : Oui. Rythmé, lyrique, imaginatif, un poème dont on aimerait poursuivre les cycles du « si j’avais su… » ** Commentaires : T 2. Le vase bleu Michel : Oui pour ce beau moment de poésie. Dana : Oui il y a de la poésie qui perce dans le vécu, une transfiguration qui enchante. Éliette : Oui, poème délicat. Dominique : Oui, poème délicat qui saisit par la fragilité du passage du soir à la nuit. Karim : Non. Ce vase bleu n’a pas pris encore toute sa forme. Je supprimerais ou modifierais le premier paragraphe et changerais le dernier vers qui n’obtient pas la force escomptée. *** Commentaires : T 3. sans titre - (paysage) Michel : Oui pour
ce côté de mise en scène, un peu
théâtrale. Éliette : Oui texte étrange et émouvant. Dominique
: Oui. Paysage-voyageur ou l'inverse, une prose
énigmatique où les personnifications saisissantes
retiennent l'attention. Karim
: Non. Je ne comprends pas grand-chose à ce
texte trop intellectuel pour moi, comme écrit par quelqu’un qui
a beaucoup lu et qui ne parvient pas à écrire avec ses
propres forces. **** Commentaires
: T 4. sans titre - (lever du jour) Dana : Un Oui enthousiaste... idem au précédent...très beau Éliette : Oui joli texte : expérience de l’absence et des changements subtils qui en découlent : « Comme si ta présence me rendait disponible d’avantage à ce qui m’entoure. » Dominique : Oui : il y a une attention à l'infime, une expérience de la différence imperceptible selon qu'on est seul ou avec l'autre (attendu). Karim : Non. Pas mal, mais il pourrait être davantage épuré. ***** Dana : Un grand Oui à ce poème. Là, la répétition a son sens (contrairement au 1er…) et s’imbrique avec force dans les entrailles du poème, qui agit avec une force bouleversante. Bravo! Éliette : OUI. On a l’impression d’une explosion dans l’espace, chaos provenant de souvenirs entassés : « Ton bras est ouvert au milieu de la place Et ce sont toutes les villes traversées qui te quittent » Dominque : Un petit oui car l'on se perd dans ce labyrinthe de rues/rimes qui est malgré tout combatif et fraternel. Karim : Oui. Belle rythmique, on sent le vécu, ça a du sens. *
*
Auteur 2. Flavia Cosma trois textes retenus. Première publication chez Francopolis T1. Solitude - T2. Retrouvailles - T3. Absence Commentaires : T 1. Solitude Michel :
Un petit oui car l'on
se perd dans ce labyrinthe de rues/rimes qui est malgré tout
combatif et fraternel Dana :
Un timide OUI pour
cette quête d’originalité poétique de l’auteure,
qui cherche : Éliette
: Oui solitude
volontaire ou volonté d’être unique : agréable ce
mouvement ascendant
Dominique
: Un petit oui : Le
poème se déploie comme un vœu, une litanie d'où
perce l'angoisse du sujet désireux d'être unique. Tout
cela imprégné d'un message religieux. Karim
: Oui. Poème accessible, -ce qui est gage de
qualité-, et plein de liberté, réel. ** Michel : Oui. Beau
langage de poésie.
Dana : Oui pour la simplicité de cette poésie émouvante, dans le style des cantilènes d’amour, évoquant par ailleurs le grand thème de l’errant et de celle qui attend « sur le seuil de la porte », en guise de Solveig éternelle : « Et moi je te souhaiterais la bienvenue Prise d’un frémissement béni, Avec mes yeux pleins de larmes et mon âme un nid, Pour les amours mûrs et tardifs. Oh, toi le mendiant… » Éliette : Oui. Comme un cantique : amour humain se confondant avec le divin. Dominique : Non : j'ai du mal avec la poésie religieuse proche du cantique. Karim : Oui. Bien senti, bien écrit, bien donné au lecteur *** Commentaires : T 3. Absence Michel : OUI pour cette tristesse bien marquée. D'absence en absence... « J'ai noyé la couleur de tes yeux… » Dana : Oui… pour ces vers… « Et aujourd'hui, quand je regarde Vers les bouches du chemin, La neige coule toujours de tes paroles, Comme une faible lumière à travers les branches, Comme un signe lointain, Une timide négation. » (Absence) Éliette : Oui poème délicat dans son idée. Dominique : Un petit oui : la thématique est intéressante, touchante mais je ne crois pas que ce soit vraiment abouti. Karim : Non. Un texte en manque d’inspiration, fastidieux.
Auteur
3. VINCENT BOUTAL
trois textes sont retenus deuxième publication chez Francopolis Texte 1. sans titre (verte substitution) - Texte 2. sans titre ( l'univers et ses silences ) - Texte 4. sans titre (toi) *
Commentaires sur l'ensemble de ses textes Dana : Ces textes me suggèrent un jeune auteur plein de fougue, et le sentiment d’inaccompli que je ressens à la lecture vient peut-être du fait qu’il est en plein apprentissage. Il ne s’agit pas de dompter son talent, mais de le densifier, de l’approfondir, de ne pas se laisser emporter par le discursif et par la commodité d’une expression pour ainsi dire épidermique. Je retiens les textes 1, 2, et 5. Commentaires : T 1. sans titre (verte substitution) Michel : Petit oui. Je prends cela comme des essais poétiques que l’auteur essaie de développer. C’est un peu court tout de même. Petit OUI. Dana: Oui. Éliette : Oui intéressant ce retour au primitif avec ses sonorités qui grondent : « écorce-chairs rugueuses- peur urbaine… » Dominique : Petit oui. Thème écologique et relation charnelle à la nature. C'est un texte plein d'élan et de révolte, semble-t-il. Karim : Non. Du déjà entendu. Rien de singulier. ** Commentaires : T 2. sans titre ( L'univers et ses silences) Michel : OUI. Mériterait d’être développé. Il est toujours très difficile de faire ramassé. Dana : Oui Éliette : Oui. Hymne à la nature comme un cri perdu Dominique : Oui parce que cette évocation est brève, plus dense et toujours liée à la défense écologique Karim : Non. Ca me plait et en même temps il me manque quelque chose. Commentaires : T 3. sans titre ( Toi) Michel : Oui. Beaucoup d’inspirations différentes en un style court et dense. Dana : Oui Éliette : Oui. Agréable petit texte dans sa densité Dominique : Oui : ce court poème, très lyrique, certes, donne à entendre un enthousiasme dont la source reste confuse mais attachante. Karim : Non. Le poème est court, il se doit alors d’être plus fort que ça. * * * *
quatre textes sont retenus Première publication chez Francopolis Texte 1. LE PRINCE MAURE - Texte 2. LES PIEDS DU PAUVRE Texte 3. DYAMAN - Texte 4. LES ORPAILLEURS
Commentaires sur l'ensemble de ses textes. Dana : Auteur séduisant par ses images recherchées,
qui nous parlent au deuxième degré, incitant l’esprit
comme pour déchiffrer des énigmes, car manifestement ces
poèmes mettent en scène des idées qui
s’affrontent, parfois, à la manière des personnages dans
une scène de théâtre absurde…
Commentaires : T 1. Le prince Maure Michel : Oui. Ce poème me fait vibrer ! Un côté biblique qui me plait. Là aussi l’auteur s’attaque à des sujets où il faut être sûr de ses muscles ! Dana : Oui … à la manière des personnages dans une scène de théâtre ou enfin dans un dialogue implicite initié par le présumé auteur. Éliette : Oui idem, jeu de mot « maure-mort » souligne l’inanité de l’action et de la puissance temporelles. DOMINIQUE : Oui, grâce au jeu sur les mots (maure/mort) qui ouvre et ferme le poème et donc à l'ironie sous-jacente même si on a du mal à saisir l'implicite en question. Karim : Non. On sent un bel élan derrière le texte, mais l’écriture ne parvient pas à le traduire. ** Commentaires : T 2. LES PIEDS DU PAUVRE Michel : Oui Superbe ! DANA : Oui moins « théâtraux » ÉLIETTE : OUI poème bien rythmé et bien construit. DOMINIQUE : Oui pour la pluralité des voix qui sont comme autant de points de vue sur le pauvre. Karim : Oui. De belles images. Et l’ensemble se tient. *** Commentaires : T 3. DYAMAN MICHEL : Petit OUI. Je ne sais pas quoi penser de ce texte. DANA: Oui… les 2 derniers textes sont des exercices intimes où le poète travaille ostensiblement sur sa propre écriture, à partir de jeux de mots ÉLIETTE : OUI métaphore de la poésie : « la rime a disparu » et ironie : elle me méprise un peu » et un adieu solennel qui en découle : « hier, encore, mon fils était… » DOMINIQUE : Oui : l'eau comme la rime (autrement dit la poésie) préparent à l'annonce de la mort qui clôt le poème. Miroitement et vague se mêlent. Karim : Non. Il y a trop de choses. Parfois, c’est confus. **** Commentaires : T 4. Les Orpailleurs MICHEL :
OUI.
Cette morale me va DANA ÉLIETTE DOMINIQUE
: Non :
j'ai du mal à saisir la logique ou la philosophie de ce
poème et il ne me
touche pas.
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Nous
vous
invitons à
présent au Salon de lecture nous
recevons Jamila Abitar
qui nous offre ses poèmes pour Francopolis. et visiter notre Revue Mai 2014 ***
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