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CLOCHELUNE - HOMMAGE

Juliette Clochelune Schweisguth (1973-2011)

 





Nuages, nuages
ma sieste dans le jardin
flotte dans le ciel
ll dort
entre écran ou clavier
mon chat usb
Le chat noir et blanc
découvre l'appartement
et le jeu des ombres.
du fil d'oxygène
qui me relie à la vie
s'envole une mouette

les lutins de la mémoire

La tombe s'ouvre dans sa mémoire de glace
tournez petits lutins dans l'ombre de sa trace
la nuit saigne dans vos doigts enroués du poids
de cette voix-ciel frêle entachée par la foi
la vie de cet ami trouée dans la couleur
détourne le visage au parchemin de l'heure
les pas se déferont en sanglots de vertige
le coeur se terrera dans une fleur sans tige
car l'arbre ouvre sa plaie à la pierre sans porte
et la voix doucement en chemin fait la morte. (Juliette)

***

Dis Papa

- Dis Papa, ça fait quoi quand on a le coeur arraché ?
Dis Papa, ça fait quoi quand ça s'enfuit dans vos cauchemars, un gros coeur putréfié vous coursant après, galopant et saignant ?

-Ma fille, arrête qu'est-ce qu'il te prend ?

- Il me prend toi, Papa, c¹est ton coeur qui vient broyer mes cauchemars, qui rentre dans ma chair et me salit ! Arrête Papa de me dire que tu m'aimes, je ne te crois pas. L'amour n'existe pas. Illusion, foutaises !
Dis-moi Papa... est-ce que toutes les petites filles ont des papas comme toi qui leur enfonce ce truc qui dépasse là où ça fait mal ? Après, je sens comme une grosse bête visqueuse qui broie mon ventre et déchire mon désir, mon miroir.
Pourquoi tu veux me ressembler, Papa ? Pourquoi quand je me regarde dans le fond de mon miroir, c'est ton visage en fureur qui se juxtapose, et cette cicatrice venant s¹enfoncer dans mes globules ?

- Non, ne parle pas, ne me dis rien, je te hais. Tu as tout brisé en moi.
Plus jamais mon corps ne grandira, et plus jamais je n'aurai le corps d'un enfant. Aucun homme ne viendra jamais plus m'abîmer. Je vais partir, me rayer de la vie. Les hommes dans mes rêves, chaque fois que je veux m'envoler seule et essaie quand même d'en emmener un avec moi, ils sont cent fois trop lourds et me font retomber en pleine gravité. Pourtant, n'y a-t-il pas un seul homme qui puisse être léger et s'envoler aussi, sans m'aplatir au ras du sol et me prendre férocement?

- Ma fille, ma chère enfant, mon amour, ma fée, tu es la toute légère, si légère qu'il faut bien que je t'entraîne dans la terre, que tu prennes racine.

- Papa, tu es comme ces géants qui emportent les enfants et tuent leur univers, tuent leur ciel. Je vais partir, m¹envoler jusqu'à l¹étoile. Elle m'attend, je l'ai vue briller dans mes envolées nocturnes. Là se trouve ma place... Je veux mourir, partir en rêvant pour être toujours dans cette étoile. Dis, mon petit Papa, il faut me programmer un rêve et pas un cauchemar. Mais peut-être suis-je vouée à être trop lourde trop le temps ?
Ton cauchemar m'emmènera.

Quelqu'un, s'il vous plait, emmène-moi avec toi dans tes rêves légers. Je laisse cette lettre pour que quelqu'un veuille me sauver dans ses propres rêves, je le souhaite si fort...
Adieu la terre, adieu mon Papa.
Dis, quelqu'un... adopte-moi en rêve...
  (Juliette)

***

Bleu efface-coeur

J'efface la mer qui s'écrit dans nos veines
Gommant le coeur bleu dans le chemin des ongles
Je suis l'enfant lent posé sur le néant
Main de pierre écrasant le grenier des vents
Quand le coffre du temps avec tes pleurs jongle
Une fleur funambule est mon clown de peine

***


La Petite Fille et la Poésie (écrit en 1994)

Il était une fois, dans un je ne sais où, une petite fille. Cette petite fille voulait découvrir la Poésie, ce je ne sais quoi qui embellit la vie. Car tout était triste autour d’elle. Un voile d’ombres et de brumes l’entourait, un rideau de pluie et de larmes mêlés. Cette petite fille sans nom, ce je ne sais qui, avait dans le cœur une chanson, une mélodie qui l’accompagnait et la rendait plus gaie. Elle aurait voulu que tout fût gai autour d’elle, cela la rendait toute triste de voir un univers sans couleur, des ombres de vie. C’est pour ça qu’elle se disait : «je dois découvrir la Poésie, elle rendra l’univers plus beau, aussi beau que la chanson que j’ai dans le cœur.»

Elle errait dans un mystérieux manoir, happée par une sombre rêverie. Elle voulait partir au plus vite à la quête de ce trésor. Sa petite chanson si jolie l’aidait à vaincre la peur qui rôdait autour d’elle, cette monstrueuse bête qui voulait la retenir, déchirer ses ailes pour l’empêcher de voler. Car cette petite fille avait des ailes, des ailes invisibles mais la peur est un être maléfique qui voyait tout. La peur savait qui était cette petite fille et ce qu’elle recherchait, et à tout prix, elle devait la retenir. Mais elle ne pouvait rien contre la chanson qui émanait de la petite fille, cette chanson était magique et envoûtait la peur. Charmée, elle se dissipa et la petite fille put continuer son chemin, s’envola et transperça le manoir qui disparut à son tour, comme s’il n’avait jamais existé. A sa place une étoile était née. La petit fille la vit et la trouva si belle qu’elle l’embarqua sous ses ailes. Elle avait maintenant sa chanson et son étoile, une musique et une couleur qui éclairaient son parcours.

Après plusieurs jours de vol, elle vit un pays, un pays qu’elle ne comprenait pas, où tout était en ordre. Elle décida de s’y arrêter : «on ne sait jamais, je pourrai peut-être découvrir la Poésie dans cet endroit bizarre.» Ce royaume était gouverné par une méchante reine. Cette reine s’appelait Raison. Raison dirigeait tout, tous devaient lui obéir. Les êtres, les choses étaient modelés par raison. Tout semblait si froid, si ennuyeux, si gris. La petite fille chanta sa chanson, fit briller son étoile et déploya ses ailes. La reine écouta la chanson et vit l’étoile, elle se mit à rire et à voler à l’envers, son rire valdingua à travers le royaume et se transforma en un immense éclat de rire et de folie. La petite fille repartie avec ce fou rire. Elle était plein d’espoir et pensait bientôt rencontrer la poésie. Elle avait déjà beaucoup d’amis : sa chanson, son étoile, son rire fou. Elle savait qu’ils l’aideraient à trouver la Poésie et peut-être qu’ils l’aideraient à découvrir son prénom, ce prénom perdu.

Un jour, elle se trouva dans une contrée bruyante, pleine de sons qui lui étaient inconnus. C’était le royaume du langage structuré, le royaume de la prose. Elle chanta sa chanson mais les habitants ne la comprirent pas. Pourtant, ils aimaient la chanson et à leur tour, ils se mirent à chanter dans un langage qu’elle ne comprenait pas. Elle vit un chat qui l’adopta aussitôt. Ils se comprenaient, parlaient un langage muet. Le chat reconnut cette petite fille mais ne pouvait lui dire qui elle était. Elle seule devait le découvrir. Elle repartit avec le chat vers de nouveaux horizons, laissant ce brouhaha inintelligible derrière elle.

Ce chat étrange ne ressemblait à rien. C’était le gardien de la poésie, son symbole. Il avait les sept couleurs de l’arc-en-ciel. Son regard, son sourire avaient ce quelque chose d’ineffable qui hypnotisait la petite fille. Elle aimait ce chat magique et aurait voulu que la Poésie ressemblât à ce chat, à cet arc-en-ciel de sensations qui ronronnait dans son coeur. Elle donna l’étoile au chat pour faire briller son cœur, elle lui donna aussi le fou rire pour faire éclater son sourire.

Une sorcière les avait aperçus et elle était dans une colère aussi noire qu’elle. C’était une sorcière colérique, mal lunée. Evidemment, elle n’avait pas un cœur étoilé. Cette sorcière incarnait le mal, elle ne savait pas chanter et la chanson de la petite fille la fit frémir, ses dents grincèrent, ses poils se hérissèrent. Elle comprit qui était cette petit fille, elle sut immédiatement son prénom. La sorcière était cousine avec la Peur, elles étaient semblables. Elle voulut jeter un sort à la petite fille et au chat arc-en-ciel, mais elle ne put rien contre eux car la chanson toucha la sorcière et la métamorphosa en fée.

La petite fille demanda à la fée si elle savait où elle pourrait trouver la Poésie. La fée ne lui répondit pas mais lui offrit un miroir enchanté. La petite fille y aperçut un lac et un petit garçon triste. Elle remercia la fée et partit à la recherche de ce lac et de ce petit prince qui semblait si seul, qui semblait tout savoir.

Elle dût passer par le royaume des Adultes. Elle croyait voir la reine Raison et le roi Langage dans ce lieu de géants qui semblaient ne pas se rendre compte de sa présence. Ils virent le chat et le trouvèrent si bizarre qu’ils voulurent l’emprisonner pour l’examiner pour comprendre cet animal anormal. Tout devait être normal dans le royaume des Adultes, et s’ils ne comprenaient pas une chose mystérieuse, ils la disséquaient, l’étudiaient pour savoir à quoi ils avaient à faire. Mais le chat était rapide, et comme il ne ressemblait à rien, il se transformait à loisir. La petite fille n’avait même pas envie de chanter sa chanson pour des Adultes qui ne la remarquaient même pas, des Adultes qui voulaient faire du mal au chat arc-en-ciel. Elle repartit avec une infinie tristesse dans le coeur en pensant à ce monde d’apparences. Le chat lui offrit son plus beau fou rire, alors ils sourirent tous deux et partirent ensemble sur le dos d’un nuage, à la rencontre de la Poésie.

Le lac chanta en apercevant la petite fille et le chat. Ils descendirent de leur nuage. Le Petit Prince était là. Il pensait à son ami Antoine qui était reparti dans son avion. Il voulut jouer avec le chat. La petite fille regarda dans le lac, et là, elle découvrit la Poésie. Elle vit son image dans le miroir, le reflet dans le lac était le même. Elle comprit alors tout. Elle comprit qu’elle était la poésie, elle sut pourquoi elle avait perdu son prénom, que c’était elle-même qu’elle avait cherché. Elle savait.

Elle sourit au Petit Prince qui la regarda, la prit par la main et se mit à rire. Le chat eût son plus beau fou rire et la poésie chanta. Le Petit Prince vit l’étoile dans le cœur du chat, il sut qu’il devait partir avec eux, c’était l’étoile de son ami Antoine. Le Petit Prince, la Poésie et le chat qui ne ressemblait à rien revinrent dans ce je ne sais où en noir et blanc pour embellir le monde avec leurs regards magiques, parfumer le monde de poésie avec leurs regards poétiques.

Ils redonnèrent du souffle au monde avec leur Poésie, leurs regards, suivis par tous les enfants. Ils partirent avec leur folie, leur amour, leur poésie à la conquête de la Raison, à la métamorphose de l’Adulte, en semant leur poème.

Juliette Clochelune (21 ans en  1994)


***

Les regards de traverse


Le chemin m'avance.
On y laisse nos ombres de pas, des traces de doigts, une flaque de pensée jouant à la couleur, à
la vie. On devient ce sentier tordu où des rencontres grandissent dans la simplicité d'un champ de
coquelicots.

" J'ai descendu dans mon jardin " ...

- Donne-moi la main, viens voir parmi les fleurs.
Tiens, la voix d'Alice me prend la main, elle me guide...
- Regarde, tu vois ce monticule de terre ?
- Oui, oui Alice. Pourquoi le soleil semble pleurer ?
- C'est qu'en dessous, si tu ouvres loin ton regard, tu verras la pensée d'Antigone, tu entendras son
amour.
- Antigone ? Attends, Alice, j'ai encore la mémoire lourde de gravité. Est-ce dans cet endroit qu'elle a
recouvert le corps de son frère ?
- Oui. Parce que le soleil brûlait cette mort. Oui. Parce que la loi d'un père éclatait, cruelle,
inhumaine.
J'essayais de lire au travers les mots d'Alice. Car avec Alice, je réapprenais le langage, je lavais cette
mémoire encombrée du regard arrêté. Je lui ai demandé :
- Antigone n'a-t-elle pas enfreint une loi, n'était-elle pas révoltée ?
- Mais non, tendre une main de pitié est-ce enfreindre une loi ?
Je devinais peu à peu, surtout avec la main d'Alice accompagnant mes pas.
- Oui, Alice, c'est l'amour seulement qu'on entend respirer.
Un oiseau a fleuri. Antigone était libre maintenant de la loi de Créon. Un message virevoltait sur une
feuille de verre.
Alice le prit et me le tendit...
- Oh, un dessin d'enfant. Un chapeau ! Non, je me trompe encore ...
- Regarde, n'oublie pas de « lire au travers. » Ecoute le souffle, sens les couleurs.
- Mais, oui. C'est le boa qui a mangé un éléphant.
- Est-ce que tu comprends ? C'est « l'écrit qui fond devant le non-écrit. » C'est ça, lire au travers.
L'espace du jardin s'ouvrait, le morceau de glace logé dans mon oeil était tombé dans la boue.
Alice se mit à rétrécir pour se poser entière sur ma main. Petite ombre de lumière donnant vie à ma
terre.

« Gentil coquelicot mesdames, gentil coquelicot nouveau »

- Oh, Alice, une ombre court sur les pétales !
- Oui, c'est celle de Peter Pan. Tu vois comme elle est éclairée.
- Il y a du Clochette dans l'air !
- Elle chantait dans le coquelicot ...
La forme de l'ombre s'approchait de ma main, son pas sentait le maintenant. Elle aimait la goutte Alice scintillant à la source de ma paume. Peter Pan et Clochette appelaient l'ombre. Ils étaient
jaloux qu'une ombre veuille partir ainsi. Comment Peter Pan prendrait-il du poids ? Il pourrait voler
encore plus en hauteur, encore plus en oubli. Mais tout de même cette ombre était son aile terrienne.
Comment rejoindre Wendy, sans elle ?
Peter Pan vint nous voir, se dressant sur la pointe des pieds et demanda :
- Rendez-moi mon ombre, s'il vous plait j'en ai vraiment besoin. Toujours elle me joue des tours,
elle se croit dans un manège, et va à la rencontre de voix lumineuses. Elle aime faire la fête, elle se
défile, et j'en perds mes chaussures, mes pas restent gravés dans les chemins.

Alice avait caressé le poids de cette ombre, elle en tissa son corps.
- Je te la rends, car on sera toujours lié au maintenant. L'ombre et la lumière se sont enlacées, ça vibre en secret.
Peter Pan reparti heureux, avec son ombre recousue et Clochette à son cou.
Je comprenais. Une voix vint me chercher très profond au bord du chemin, sous les pas de Peter
Pan. La route était recouverte de lettres et de graines, de feuilles et d'écorce. Je lisais son parchemin et entendais la chair des mots. Je dis à Alice :
- J'ai rencontré l'espace du milieu, le coeur du regard. Un livre vivant avance.

Oui, une marée de mots roulait sous mes doigts, sur mes cils. Cette voix que je ressentais enchantait
le jardin. Le même visage, toujours, s'ouvrait, souriait et faisait s'envoler les parois du livre, des
pages. C'était le visage de la vie. Le chemin initiatique, je le comprenais, était ma rencontre au visage, à la voix, au souffle des mots libres.
Je laissais mon oreille errer vers les mots de ma petite fée clairvoyante.
- Oh ! Le visage du chat et son sourire en résonance d'espace.
Seule la dent d'un sourire tournoyait dans ma main. Alice repartait en me laissant ce souvenir. Ainsi, je pourrais toujours traverser les visages des mots, ouvrir leur noyau et faire pousser des grains d'espace, toucher le lien.
Dans la dent de clarté, cette phrase d'Artaud parcourant le temps :

« lire l'oeuvre d'un poète, c'est avant tout lire au
travers car toute l’oeuvre écrite est une glace où l'écrit
fond devant le non-écrit » (Juliette Clochelune)

***

Aux veines de l'oubli

la corde au bout du vide
je lui plante mes formes
pas faite pour l'amour
je cours au précipice
j'implanterai la vie
sous la plaie de la terre
je creuserai mon antre
pour  une fois me taire
détourne ton regard
ma peau est transparente
tu n'y verrais qu'un coeur
en panne de vivant
sans mots et sans odeurs
tu y verrais l'avant

prendre un train de retard
la couleur arrêtée
quand le temps s'est garé
j'égare ton regard
dans l'enceinte des vents
le verbe au creux du ventre
j'enfante le néant
passez votre chemin

je vous gomme des mains
dans ma maison de sang
globules blancs en cendres
mon temps qui bat trop vite
cogne contre vos vitres
demain je me marie
aux veines de l'oubli
hier je serai morte
craquement dans l'aorte (Clochelune)

***

Visiter son univers
- sur son blog: coeur carabosse

"Croquer la vie, tous ses instants, partager les petits riens, le quotidien, le jardin du dedans... Parler des cardiopathies congénitales, de poésie, de chats, de Bretagne... Bref un peu de tout... Si je peux ! "

- sur son blog: les miettes de Juliette
"
Clochelune en ombres et reflets, miettes de miroir... bouts de vie, d'errance.... un grenier... sur quelle branche se poser ? l'escargot hésite d'une antenne puis de l'autre soulève la pluie, la queue du chat trempe dans mon bol de thé.

- sa vie et son appel au don d'organes sur le blog: haïkus-senryu
cœur de Juliette / panser avec d’autres /penser à elle... "Je suis Juliette, née un 3 mai 1973, une petite cardiaque congénitale de plus sur cette terre. A cause de ma difficulté à respirer et de mon teint bleu, ma cardiopathie congénitale a été décelée dès la naissance...

-  dans son arbre de fin d'année bien garni : les boules de Juliette 2003-2010
"Pour un peu d'espoir en cette fin d'année, ce flocon sur le sapin de francopolis, cet oiseau bleu qui chante en nos coeurs et donne du souffle à nos rêves. encore un dernier rêve, un dernier verre ?
Il ne meurt pas, non, elle résiste la poésie en cet oiseau bleu magique...  (Clochelune)

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HOMMAGE  À  JULIETTE
DES COLLÈGUES-AMIS  DE LA REVUE FRANCOPOLIS
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Créé le 1 mars 2002

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