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nouvellistes et
romanciers, des auteurs de pièces de théâtre,
hommes et
femmes,
LES
AUTEURS SÉLECTIONNÉS AVRIL 2013
Jacques Ceaux Texte
1.Mince - Texte 2. Pleut
Commentaires sur l'ensemble
de ses textes.
Deux textes ont
été retenus par les membres
du comité de lecture, avec des variantes d'appréciation. Kader :
Ramassis de mots que rien ne lie. On ne peut pas oser
analyser des textes illisibles. Cet auteur doit lire avant
d’entreprendre quoi que ce soit.
Dana : On
perçoit clairement un effort d’expression, un travail presque
manuel avec les
mots traités comme des matières, un rude labeur de
déstructuration /
réinvention qui fait de la syntaxe et mise sur les
aspérités nues. Mais le
résultat est encore loin de faire sens. Je ne retiens que les
textes 4 et 5 qui
me semblent plus aboutis. Pourtant, persévérer, il y a
une veine.
Agnès : Écriture automatique ? Une suite d’images un peu trop brute. Laurent : Oui
à
tous les textes. L'auteur danse délicatement à la
frontière du n'importe quoi,
mais avec suffisamment de concentration pour n'y pas tomber. Ces textes
m'ont
parlé presque malgré moi tant, d'ordinaire, ce genre
d'accumulation peut
sembler facile et tout à fait gratuit ; et pourtant, ce n'est
pas le cas ici,
et il se dégage de ce fouillis une atmosphère riche,
sensuelle, sombre et sale.
Mon coup de cœur de la fournée.
Éliette : Images fortes mais ensemble confus. André : De cet auteur, je ne retiens que le poème IV, et encore. Pour le reste je ne comprends pas où il veut en venir. Il force son expression, je n'entends pas sa voix. Trop d'énonciations entrecoupées de mots pour relancer un texte essoufflé. * André : Oui Agnès : Oui. Une sorte d’inventaire… Éliette
: Petit
oui Kader :
Non. Longue
série de mots
intraduisibles poétiquement. Dana :
Oui Laurent : Oui. Toujours cette opposition entre sensualité et « gros plans » plus durs, plus froids ; très efficace. Gerty : Oui, plus plausible que les textes précédents… on ressent son enfermement, sa solitude. ** Commentaires : T 2. Pleut André : Non Gerty : Oui,
bien que je trouve son écriture un peu tordue… un style un peu
trop froid et
saccadé.
Agnès : Non. Éliette : petit Oui. Kader : Non. Entre le « cri vif du sang blanc » et la « pisse à grosses larmes », je vous laisse juges. Dana : Oui Laurent : Oui et retient ce passage : « Sur
épaules glacées *** 1.sans titre (Vers
l'intérieur)
- 2.
sans titre (Coeur)
3. sans titre (Espace) - 4. sans titre (Nous) Commentaires sur l'ensemble
de ses textes.
Quatre textes ont été retenus par les membres du comité de lecture, avec des variantes d'appréciation. Kader : Découpages anarchiques et organisation inédite des strophes. L’auteur se donne tellement de libertés qu’il finit par oublier celle du lecteur. Ce dernier ne trouve rien d’accrocheur dans les textes. Particulièrement dans ces longs monologues hachurés, ponctués de manière « sauvage » et inutile. Dana : Intéressant. Bien qu’inégal, cet auteur a un art poétique, est engagé dans une quête, explore des territoires intérieurs, et ses poèmes mi-vers mi-prose sont un journal de spéléologue souvent éclairé de beautés souterraines. Je retiens les textes 1, 3, 4. Laurent : Oui à tous les textes aussi. Je me demande encore si le cassage des vers sert les textes ou les dessert ; il semble par moment un peu forcé, un peu artificiel et tape-à-l'œil. Hormis ce détail, les images sont efficaces, le phrasé lorgne sur la prose sans en être et la musique des mots est omniprésente. Éliette : Devient trop mystico philosophique. Agnès : André : Oui, sans enthousiasme,
à
cette suite de poèmes Non pas que je les goûte mais je lui
reconnais néanmoins
du talent, un style particulier, et un sens - comment dire - du suspens
rythmique. Je lui reprocherai, comme à beaucoup d'auteurs
contemporain sa
propension à découper inutilement la chair de la langue
au dépend de l'émotion
et j'ai ainsi l'impression qu'il fait rouler ses poèmes devant
lui comme un
pneu de voiture sur une route sans horizon un jour d'ennui. En
poésie, les
descriptions à perte de vue -fussent-elles enveloppées
dans un écrin formel de
modernité – dissimulent la plupart du temps la
réalité intérieure du poète, je
veux dire par là qu'elles masquent sa vision, si vision il y a.
Ici, je ne fais
que constater ce qui est écrit et je ne trouve pas l'élan
qui pousse à écrire.
En somme, un exercice de style qui ne me dit rien qui vaille la peine
de se
relever la nuit...
* Commentaires : T 1. sans titre (Vers l'intérieur) André
: Oui. Agnès : Non… dont dont dont – sont sont est – comme comme comme comme etc ! Éliette : Oui. Kader : Non. Dès le premier texte, on se prépare à abdiquer. « Vers l'intérieur fait centre, fait arbre dont les fleurs sont inodores, dont les feuilles noires sont immobiles, dont le tronc rugueux est invisible, insensible : vers l'intérieur, soit : ici. » Laurent : Oui. Une très belle et marquante image. Gerty : Oui… une prose poétique, une certaine originalité dans ses images : « le
cliquetis
des feuilles qui se choquent doucement, comme si tu les
entendais » ** Commentaires : T 2. sans titre ( Coeur ) Gerty : Oui,
pour «pousse
des cloisons qui se divisent, se rejoignent, soudent, créant des
compartiments.» le reste
est répétition…
Agnès : Non. Éliette : Oui Kader : Non. Plongeon dans l’insensé. Et sur le plan de la forme, c’est la cata. Dana : Non Laurent : Oui. Beau chaos de bouts de dialogues syncopés. *** Commentaires : T 3. sans titre ( Espace ) Éliette : Non Dana : Oui « De
massives, puissantes et complexes, immobiles branches
éployées dans un air plus massif, et plus puissant et
immobile encore, nous
sommes comme l'espace : simple, vide, inutile » Gerty : Oui…
un peu court, parallèle
entre l’univers et l’homme… texte plus philosophique que
poétique. Une façon
peu commune
de s’exprimer mais ça tient la route
Agnès : Non - une débauche d’adjectifs pour dire bien peu de choses ! Kader : Non. Même dans le succinct, le sens échappe et la poésie se noie. Laurent : Petit oui : un peu court, un peu facile, mais j'imagine que les cinq textes sont un tout. André : Oui **** Commentaires : T 4. sans titre ( Nous ) Éliette : Non Dana : Oui « Toi, sois comme Lui : immense, creux au-dedans. « Ô toi, sois comme Lui. » Le non-désirant, exauce-le. Le non-priant, exauce-le. O » Gerty :
Oui. Cet auteur me fascine par sa façon
étrange d’aborder son poème, il me déroute… un
langage codé… sur l’acceptation des différences.
« Par la mémoire de personne, convoqué, ravivé à la mémoire de personne — invoque donc ton âme. » Agnès : peut-être… quoique… Kader : Non. En poésie il ne sert à rien d’expliquer. Encore moins lorsqu’il n y a rien à dire Laurent : Oui. Le début du texte gagnerait à être un peu élagué, mais je retiens : « Ici c'est la réalité, l'impossible connaissance. Là-bas, c'était le chemin. » André : Oui
1.
Étoile de bois - 2.
Partition pour une errance
aquatique
- 3. Fany et la harpe rêvée
Commentaires
sur l'ensemble
de ses textes.
Trois textes ont été retenus par les membres du comité de lecture, avec des variantes d'appréciation. Éliette : Original, petit oui à tous, je préfère le texte 5. Dana : Lourd, surchargé, verbeux… Je n’adhère pas, je ne trouve pas le sens auquel m’accrocher derrière la pléthore des images et des discours. Un seul texte réussi que je retiens volontiers, pour l’équilibre entre métaphore et rythme, encore qu’il gagnerait à être allégé et écourté : le texte 3, Partition pour une errance aquatique. Gerty : Cet auteur me semble plus plongé dans le conte poétique et s’y débrouille assez bien. Il ne devrait pas figurer dans cette sélection. Kader : En dehors du premier texte, cet auteur semble tourner le dos à ce qu’il peut améliorer le plus dans son écriture. Il s’entête à écrire de la poésie alors qu’il lui serait plus évident de raconter des histoires. La prose lui permettrait de dénouer ses mondes fantasmagoriques. *
Commentaires : T 1. Étoile de bois Éliette : Oui Kader : petit Oui. Etoile de bois : On ne comprend pas le sens exact voulu par
l’auteur mais on sent qu’il y a un désir de raconter une petite
histoire. Il aurait pu la transcrire en prose.
Laurent : Non. C'est purement subjectif, mais c'est un peu
trop féerique et léger pour moi…
Éliette : Oui Dana : oui Gerty : Oui, l’auteur nous emmène dans son errance aquatique, conte pour enfant. Agnès : hum… trop narratif, bien trop bavard Kader :
Non. Partition pour une errance aquatique : Cacophonique
fourre-tout. « Castors
prolétaires » peut faire
sourire mais à quoi bon ?
Laurent
: Non, beaucoup trop lourd, trop d'adjectifs, de
compléments de nom, d'images fleuries, de facilités
tirant vers – pardon – la mièvrerie… Trop de mots ! Il faudrait
élaguer tout cela à la hache rouillée, y mettre un
peu d'âpreté, moins de lyrisme ébahi… Je
n'adhère pas du tout à cette représentation
bucolique de la nature.
André : Oui, pour la performance et l'entrain. *** Commentaires : T 3. Fany et
la harpe rêvée Éliette : Oui Kader : petit Oui. Fany et la harpe
rêvée : On devine un semblant d’histoire que l’auteur
aurait pu écrire en prose au lieu de lutter avec cet exercice
périlleux de rimes qu’il ne maitrise pas.
Laurent : Oui. C'est bien fait, ça sonne agréablement, le thème est joli… là encore, c'est sans doute trop propre, trop lisse, mais après tout, pourquoi ne pas s'autoriser à un peu de naïveté, de temps à autre ? Bref, je me fais un peu violence, mais petit oui.
4. Extrait d’en poudre - 5. L’étroit huit Commentaires sur l'ensemble de ses textes.
Cinq textes ont été retenus par les membres du comité de lecture, avec des variantes d'appréciation. Éliette : Métapoésie, idées intéressantes, allégories justes mais style pesant. Dana : OUI ! Un
poète lucide, incisif, conscient de son art tout en gardant par
rapport à l’écriture la même distance ironique et
salutaire que par rapport à sa propre personne, pratiquant une
poésie narrative du fait divers tragique autant qu’intimiste du
micro-événement quotidien, un poète en pleine
croissance dont je pense qu’on peut attendre une œuvre résolue
et puissante. Je retiens tous les 5 textes
Agnès : Hum… de petits
oui, mais l’auteur est plus en accord avec ce que je conçois par
« poésie »
Kader : Il est vrai que la poésie permet le délire à cette condition claire de permettre à l’écriture dite poétique d’ouvrir un minimum de portes vers le sens. L’auteur pense faire de la musique mais il ne fait que remuer un magma de mots sans âme. Commentaires : T 1. À PEINE ET PRESQUE Éliette : petit oui Dana : Oui Gerty : oui… manque un peu d’originalité ce questionnement d’écriture mais il l’assaisonne d’une pointe d’humour… Agnès : oui Kader : Non. A peine et presque : L’auteur se dénonce lui-même. Et cela dès le commencement : « Je ne comprends rien, plus rien à mes poèmes ». La suite lui donne raison. Laurent : Non. Sympathique, mais ce texte est essentiellement de la prose. André : Le problème avec cet auteur est bien tel qu'il l'exprime dans le premier poème : « À peine se sont-ils écrits que je ne comprends rien, plus rien à mes poèmes. » Si au moins c'était vrai. J'aurais aimé qu'il pousse « le bouchon » plus loin et prenne les risques d'une langue revendiquée, qu'il exacerbe son grain de folie plutôt que de donner sa langue au chat.
Éliette : petit oui Dana : Oui Gerty : oui… j’aime surtout la fin « on s’enveloppe dans la soie de soi-même, dans la soie grise aux reflets mauves et d’absence de soi-même » Agnès : oui Kader : Non. On y retrouve tous les ingrédients antipoésies. Laurent : Oui. Des images astucieuses, non dénuées d'humour et de gravité. André : Non. L'idée générale est bonne et drôle mais la façon de la dire laisse à désirer. *** Commentaires : T 3. Les chaleurs de l’été sous nos lourdes perruques Éliette : Non Dana : Oui Gerty : Oui pour ces élucubrations du poète… et son cri formulé avec une certaine passion. Agnès : Oui avec quelques réserves Kader : Non et puis non. Les chaleurs de
l’été sous nos lourdes perruques : A lui seul, le titre
nous prévient de la lourdeur à venir.
Laurent : Oui. L'auteur
oscille constamment entre poésie et prose, et au final l'effet
est réussi ; il apporte une touche de fantaisie, de
sincérité – et la versification n'est pas si gratuite que
ça. Un oui, petit mais franc.
André : révolte quelque peu narcissique. Un oui hésitant. **** Commentaires : T 4. Extrait d’en poudre Éliette : Oui Dana : Oui (…)je cite pour le plaisir « quand on porte en soi une cage enfermant un poète à l’état sauvage qu’il faut laver, peigner, raser, auquel il faut couper les ongles, qu’il faut abreuver et nourrir, à qui il faut raconter des histoires et donner de l’amour, devant lequel il faut agiter les fantasmes comme des marionnettes - car il veut se gaver de sexe - dont il faut étouffer les cris obscènes, les gémissements perpétuels, autant de sophismes hideux (Sachant que cela fait grossir - il faut se bourrer de coton). Un poète stupide, incorrigible, qu’il faut surveiller et punir. Un poète impossible qui ruse et qui use votre santé sans arrêt secouant ses barreaux, ruinant toute concentration et force de résignation. O pensées, chemin droit, du néant au néant, Dollar, Sagesse ! - Assez, me dites-vous, assez, si vous saviez ce que le mien me fait subir ! » Gerty : Oui, pour son humour assez bien tricoté… et quelques mailles échappées. Trace de poésie ? Agnès : Oui, avec quelques réserves Kader : Non. Extrait d’en poudre : Cela frise le ridicule. Pourtant il y a idée de faire. Laurent : Oui. Texte d'un abord léger et amusant, mais qui recèle des subtilités habiles. André : Non, trop facile. ***** Commentaires : T 5. L’étroit huit Éliette : Oui Dana : Oui Gerty : Oui… humour noir Agnès : Oui Kader : Non. Improductifs mots. Laurent : Oui. Là aussi, sous un abord nonchalant, une structure très bien ficelée se dessine, mais n'apparaît vraiment que par son efficacité, ce qui permet de se laisser aisément accrocher et transporter par le poème. André : Non ***
Nous vous
invitons à
présent au Salon
de lecture, ***
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Créé le 1 mars 2002