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au comité de lecture de Francopolis

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Notre librairie compte plus de 400 auteurs et plus de 1270 textes.
Nous vous invitons à venir la visiter.

Vous y trouverez des poètes, des nouvellistes et romanciers, des auteurs de pièces de théâtre, hommes et femmes,
connus et inconnus, venus des cinq continents.



Hôtel de Ville, Paris sous et sur la glace (photo copyright Michel Ostertag)


Présentation 

de la SÉLECTION

des auteurs

AVRIL
2013

préparée

par

Michel Ostertag



LES AUTEURS SÉLECTIONNÉS AVRIL 2013

Présentation des auteurs retenus Avril 2013

La poésie a un besoin permanent de découvrir de jeunes talents, méconnus, ou pas encore connus, mais aussi et surtout les jeunes auteurs, ceux qui publient depuis peu ou depuis plus longtemps et qui n’ont pas encore trouvé leur public et tous les autres qui aiment frénétiquement la poésie et qui rêvent de s’y frotter.

Les sites comme le nôtre sont des lieux d’écoute, de jugement aussi, en toute impartialité et d’une façon totalement anonyme. Le succès de se voir publié n’est pas assuré, loin s’en faut. Les textes présentés doivent recevoir une approbation la plus large possible de l’ensemble des membres du Comité. Les poèmes sont jugés à l’aune de l’originalité, certes, mais aussi de la qualité intrinsèque que nous attendons de la poésie, celle que nous portons tous en nous, en notre cœur.

Ce mois-ci quatre auteurs se sont distingués auprès des membres du Comité de lecture. Je vous les présente : Jacques Ceaux, Arnaud Martin, Fasyval Sydney Simonneau et Thierry Foucher.

Jacques Ceaux

Né en 1962 à Ussel en Corrèze (marié, 2 enfants). Habite Verneuil sur Vienne près de Limoges dans le Limousin.
Travaille (mais sans passion aucune) comme douanier au bureau des Douanes de Limoges.
J'ai depuis l'enfance, toujours écrit des vers mais arrivé à 50 ans, je me suis promis de m'y consacrer sérieusement et je rêve d'être publié un jour...

Arnaud (Martin) TALHOUARN

Arnaud TALHOUARN, écrivain et enseignant, a publié des poèmes, des narrations et des textes de critique littéraire dans diverses revues, parmi lesquelles :
« L'Atelier du Roman » (revue des éditions Flammarion) n°60 et n°63 ; La Passe » n°16 ; « Dissonances » n°22 ; « Le Pont » (revue franco-iranienne) n°7 et n°8 ; « Pyro » n°20 ; « Comme en Poésie » n°51 ; « Verso » à paraître en décembre 2013 ;
« Recours au Poème » à paraître en mai 2013 ; « Revue Alsacienne de Littérature » n°105 et n°107.


Sydney Simonneau

Instituteur
Né en 1960 à Argenteuil (banlieue parisienne)
Mes origines familiales à l'ouest font que mes souvenirs sont aussi ancrés en Vendée et à Nantes et que j'ai très tôt vibré à tout ce qui pouvait se rattacher à la Bretagne, d'autant plus qu'au cours des années 70-80, durant mon adolescence donc, on a vu se développer ce que l'on a appelé le «renouveau breton »et avec lui, la musique folk en général, l'écologie politique ( Plogoff...), la défense des langues minoritaires, l'antimilitarisme…
Mon enfance passée en banlieue, meetings à la Mutualité, le développement des radios pirates puis « libres », la musique folk, Stivell, Servat, les Tri Yann, le chanteur Renaud, Lavilliers, Léo Ferré, Glenmor et Xavier Grall, les bandes-dessinées, Font et Val, le quartier Montparnasse et ses bistrots bretons :  autant d'influences plus ou moins considérables, et j'en oublie forcément .
Deux années passées au Brésil, 1982 et 1983, une parenthèse poreuse gorgée de souvenirs qui laissent des traces, longtemps ….
Certains de mes poèmes ont été publiés dans les revues suivantes :
« Comme en poésie » n°51 (Résurrection à bascule) ; « Montauriol poésie » n°86, n°87-88 (Les pêcheurs de cirques, Reportage médiéval, Géographie de la danse, Résurrection à bascule) ; « 7 à dire » n°50 et n° 54 (Les éditions des rues, Cran en crue) ;« L'Étrave » n°223 (C’est un p'tit coin de terre) ;« An Amzer » n° 51 (Montparnasse ma bouée, Avec les ricochets que font les choses) ; « Menu fretin » n°45 (Port aux écrivains, Séduction de l'estuaire, Regards sculptés, Aquarelle de la chouette)


Thierry Foucher

Je dirai, pour me présenter, avoir pensé jeune homme que ma passion pour la poésie passerait avec le temps, qu'elle était une maladie infantile qui n'était pas inguérissable, que la vie serait plus forte. Et puis cette manie d'écrire s'est installée comme une inabandonnable enfance avec ses crises et ses maladies. Elle m'accompagne depuis toujours mais j'ai beaucoup donné à cette grosse gourmande de corbeille ainsi qu'à mes tiroirs où dorment des inachevés, des rebus, des paresses...

Bonne lecture et Belle découverte !

Michel Ostertag


Textes commentés par le Comité de lecture.  -
(  Laurent Philibert-Caillat - Éliette Vialle - André Chenet - Agnès Schnell - Dana Shishmanian -
Kader Rabia et Gertrude Millaire )

*

Sur l'ensemble de la sélection
Agnès : Plus que troublée par cette sélection, j’ai beaucoup réfléchi… Bien malin celui qui peut définir la poésie ! Chacun de nous la perçoit à sa façon. Pour moi, elle est vibrations, intensité, voix profonde, harmonie, musique des mots, surprise. Elle est élan, mouvement contre le vide et le temps, elle est violence aussi parfois.
Elle doit m’emporter, me laisser rêver.
Il m’arrive d’admirer la virtuosité, la recherche de la poésie « de laboratoire », le travail de la langue, le détournement des mots. Mais cette recherche intellectuelle me semble un jeu de l’esprit, un amusement, un plaisir pour celui qui l’écrit. Ce n’est pas « la poésie » selon moi…
Je peux me tromper mais je cherche toujours l’âme…


Jacques Ceaux
 
 
2 textes sont retenus - première publication chez Francopolis

Texte 1.Mince - Texte 2. Pleut

Commentaires sur l'ensemble de ses textes.

Deux textes ont été retenus par les membres du comité de lecture, avec des variantes d'appréciation.

Kader :  Ramassis de mots que rien ne lie. On ne peut pas oser analyser des textes illisibles. Cet auteur doit lire avant d’entreprendre quoi que ce soit.

Dana : On perçoit clairement un effort d’expression, un travail presque manuel avec les mots traités comme des matières, un rude labeur de déstructuration / réinvention qui fait de la syntaxe et mise sur les aspérités nues. Mais le résultat est encore loin de faire sens. Je ne retiens que les textes 4 et 5 qui me semblent plus aboutis. Pourtant, persévérer, il y a une veine.

Agnès : Écriture automatique ? Une suite d’images un peu trop brute.

Laurent : Oui à tous les textes. L'auteur danse délicatement à la frontière du n'importe quoi, mais avec suffisamment de concentration pour n'y pas tomber. Ces textes m'ont parlé presque malgré moi tant, d'ordinaire, ce genre d'accumulation peut sembler facile et tout à fait gratuit ; et pourtant, ce n'est pas le cas ici, et il se dégage de ce fouillis une atmosphère riche, sensuelle, sombre et sale. Mon coup de cœur de la fournée.

Éliette : Images fortes mais ensemble confus.

André : De cet auteur, je ne retiens que le poème IV, et encore. Pour le reste je ne comprends pas où il veut en venir. Il force son expression, je n'entends pas sa voix. Trop d'énonciations entrecoupées de mots pour relancer un texte essoufflé.


*
Commentaires : T 1. Mince

André : Oui

Agnès : Oui. Une sorte d’inventaire…

Éliette :  Petit oui

Kader : Non. Longue série de mots intraduisibles poétiquement.

Dana : Oui

Laurent : Oui. Toujours cette opposition entre sensualité et « gros plans » plus durs, plus froids ; très efficace.

Gerty : Oui, plus plausible que les textes précédents… on ressent son enfermement, sa solitude.

** 

Commentaires : T 2.  Pleut

André : Non

Gerty : Oui, bien que je trouve son écriture un peu tordue… un style un peu trop froid et saccadé.

Agnès : Non.


Éliette :
petit Oui.

Kader :
Non. Entre le « cri vif du sang blanc » et la «  pisse à grosses larmes », je vous laisse juges.

Dana : Oui


Laurent : Oui et retient ce passage :

« Sur épaules glacées
Du couteau cri vif
Sang blanc »


***



* *

Arnaud Talhouarn

- 4
textes retenus, première publication chez Francopolis .

 1.sans titre (Vers l'intérieur) - 2. sans titre (Coeur)
3. sans titre (Espace) - 4. sans titre (Nous)



Commentaires sur l'ensemble de ses textes.
Quatre textes ont été retenus par les membres du comité de lecture, avec des variantes d'appréciation.

Kader :
Découpages anarchiques et organisation inédite des strophes. L’auteur se donne tellement de libertés qu’il finit par oublier celle du lecteur. Ce dernier ne trouve rien d’accrocheur dans les textes. Particulièrement dans ces longs monologues hachurés, ponctués de manière « sauvage » et inutile. 

Dana :
Intéressant. Bien qu’inégal, cet auteur a un art poétique, est engagé dans une quête, explore des territoires intérieurs, et ses poèmes mi-vers mi-prose sont un journal de spéléologue souvent éclairé de beautés souterraines. Je retiens les textes 1, 3, 4.

Laurent : Oui à tous les textes aussi. Je me demande encore si le cassage des vers sert les textes ou les dessert ; il semble par moment un peu forcé, un peu artificiel et tape-à-l'œil. Hormis ce détail, les images sont efficaces, le phrasé lorgne sur la prose sans en être et la musique des mots est omniprésente.

Éliette :
Devient trop mystico philosophique.

Agnès :
Beaucoup trop de répétitions qui ne me semblent pas utiles.

André : Oui, sans enthousiasme, à cette suite de poèmes Non pas que je les goûte mais je lui reconnais néanmoins du talent, un style particulier, et un sens - comment dire - du suspens rythmique. Je lui reprocherai, comme à beaucoup d'auteurs contemporain sa propension à découper inutilement la chair de la langue au dépend de l'émotion et j'ai ainsi l'impression qu'il fait rouler ses poèmes devant lui comme un pneu de voiture sur une route sans horizon un jour d'ennui. En poésie, les descriptions à perte de vue -fussent-elles enveloppées dans un écrin formel de modernité – dissimulent la plupart du temps la réalité intérieure du poète, je veux dire par là qu'elles masquent sa vision, si vision il y a. Ici, je ne fais que constater ce qui est écrit et je ne trouve pas l'élan qui pousse à écrire. En somme, un exercice de style qui ne me dit rien qui vaille la peine de se relever la nuit...

*

Commentaires : T 1. sans titre (Vers l'intérieur)

André : Oui.

Agnès :  Non… dont dont dont – sont sont est – comme comme comme comme etc !

Éliette : Oui.

Kader : Non. Dès le premier texte, on se prépare à abdiquer.

Dana : Oui
« Vers l'intérieur fait centre, fait
arbre dont les fleurs sont
inodores, dont les feuilles noires sont

immobiles, dont le tronc rugueux est

invisible, insensible : vers l'intérieur, soit : ici. »


Laurent : Oui. Une très belle et marquante image.

Gerty : Oui… une prose poétique, une certaine originalité dans ses images :

« le cliquetis des feuilles qui se choquent doucement, comme si tu les entendais »



**
Commentaires : T 2. sans titre ( Coeur )


André : Oui.

Gerty : Oui, pour  «pousse des cloisons qui se divisent, se rejoignent, soudent, créant des compartiments.» le reste est répétition…

Agnès : Non.


Éliette : Oui

Kader : Non. Plongeon dans l’insensé. Et sur le plan de la forme, c’est la cata.

Dana : Non

Laurent : Oui. Beau chaos de bouts de dialogues syncopés.

***

Commentaires : T 3. sans titre ( Espace )

Éliette : Non

Dana : Oui
« De massives, puissantes et complexes, immobiles branches éployées dans un air plus massif, et plus puissant et immobile encore, nous
sommes comme
l'espace : simple, vide, inutile »


Gerty : Oui… un peu court,  parallèle entre l’univers et l’homme… texte plus philosophique que poétique. Une façon peu commune de s’exprimer mais ça tient la route

Agnès : Non 
- une débauche d’adjectifs pour dire bien peu de choses !

Kader : Non.
Même dans le succinct, le sens échappe et la poésie se noie.

Laurent : Petit oui :
un peu court, un peu facile, mais j'imagine que les cinq textes sont un tout.

André : Oui

****

Commentaires : T 4. sans titre ( Nous )

Éliette : Non

Dana : Oui

« Toi,
sois comme Lui : immense,
creux au-dedans.
« Ô toi, sois comme
Lui. »


Le non-désirant, exauce-le.
Le non-priant, exauce-le.
O
»

Gerty : Oui.  Cet auteur me fascine par sa façon étrange d’aborder son poème, il me déroute… un langage codé… sur l’acceptation des différences.

« Par la mémoire de personne, convoqué, ravivé à la mémoire de
personne — invoque donc
ton âme. »



Agnès :
peut-être… quoique…

Kader : Non.
En poésie il ne sert à rien d’expliquer. Encore moins lorsqu’il n y a rien à dire

Laurent : Oui.
Le début du texte gagnerait à être un peu élagué, mais je retiens :

« Ici c'est la réalité, l'impossible connaissance.
Là-bas, c'était le chemin. »

André : Oui


* * *

Sydney Simonneau


- 3 textes sont retenus
, auteur déjà publié chez Francopolis -

1. Étoile de bois - 2. Partition pour une errance aquatique    
- 3. Fany et la harpe rêvée  


Commentaires sur l'ensemble de ses textes.

Trois textes ont été retenus par les membres du comité de lecture, avec des variantes d'appréciation.

Éliette :
Original, petit oui à tous, je préfère le texte 5.

Dana :
Lourd, surchargé, verbeux… Je n’adhère pas, je ne trouve pas le sens auquel m’accrocher derrière la pléthore des images et des discours.
Un seul texte réussi que je retiens volontiers, pour l’équilibre entre métaphore et rythme, encore qu’il gagnerait à être allégé et écourté : le texte 3, Partition pour une errance aquatique.
 
Gerty : Cet auteur me semble plus plongé dans le conte poétique et s’y débrouille assez bien. Il ne devrait pas figurer dans cette sélection.

Kader : En dehors du premier texte, cet auteur semble tourner le dos à ce qu’il peut améliorer le plus dans son écriture. Il s’entête à écrire de la poésie alors qu’il lui serait plus évident de raconter des histoires. La prose lui permettrait de dénouer ses mondes fantasmagoriques.

*
Commentaires : T 1. Étoile de bois

Éliette : Oui

Dana : Non

Gerty : Oui,
conte poétique…

Agnès : petit Oui,
un certain charme puéril.

Kader : petit Oui. Etoile de bois : On ne comprend pas le sens exact voulu par l’auteur mais on sent qu’il y a un désir de raconter une petite histoire. Il aurait pu la transcrire en prose.

Laurent : Non. C'est purement subjectif, mais c'est un peu trop féerique et léger pour moi…

André : Oui,
sans plus. Il s'agit ici d'un conte poétique et il me semble que la versification est inutile.


**

Commentaires : T 2. Partition pour une errance aquatique

Éliette : Oui

Dana : oui

Gerty : Oui,
l’auteur nous emmène dans son errance aquatique, conte pour enfant.

Agnès :
hum… trop narratif, bien trop bavard

Kader : Non. Partition pour une errance aquatique : Cacophonique fourre-tout. « Castors prolétaires » peut faire sourire mais à quoi bon ?

Laurent : Non, beaucoup trop lourd, trop d'adjectifs, de compléments de nom, d'images fleuries, de facilités tirant vers – pardon – la mièvrerie… Trop de mots ! Il faudrait élaguer tout cela à la hache rouillée, y mettre un peu d'âpreté, moins de lyrisme ébahi… Je n'adhère pas du tout à cette représentation bucolique de la nature.

André : Oui,
pour la performance et l'entrain.

***

Commentaires : T 3. Fany et la harpe rêvée

Éliette : Oui

Dana : Non

Gerty : Oui, mais faudrait le simplifier…quelque peu.

Agnès : Non

Kader : petit Oui. Fany et la harpe rêvée : On devine un semblant d’histoire que l’auteur aurait pu écrire en prose au lieu de lutter avec cet exercice périlleux de rimes qu’il ne maitrise pas.

Laurent : Oui. C'est bien fait, ça sonne agréablement, le thème est joli… là encore, c'est sans doute trop propre, trop lisse, mais après tout, pourquoi ne pas s'autoriser à un peu de naïveté, de temps à autre ? Bref, je me fais un peu violence, mais petit oui.


André : Non. Désolé, je n'arrive pas à lire jusqu'au bout. Je m'emmerde … L'alexandrin boîte au lieu de chanter.


 

* * * *

Thierry  Foucher

- tous les textes sont retenus, première publication chez Francopolis

1. À peine et presque  -  2.  Approchez les micros  -
3. Les chaleurs de l’ete sous nos lourdes perruques  -  
4. Extrait d’en poudre  - 5. L’étroit huit


Commentaires sur l'ensemble de ses textes.

Cinq textes ont été retenus par les membres du comité de lecture, avec des variantes d'appréciation.

Éliette :
Métapoésie, idées intéressantes, allégories justes mais style pesant.

Dana : OUI ! Un poète lucide, incisif, conscient de son art tout en gardant par rapport à l’écriture la même distance ironique et salutaire que par rapport à sa propre personne, pratiquant une poésie narrative du fait divers tragique autant qu’intimiste du micro-événement quotidien, un poète en pleine croissance dont je pense qu’on peut attendre une œuvre résolue et puissante. Je retiens tous les 5 textes

Agnès : Hum… de petits oui, mais l’auteur est plus en accord avec ce que je conçois par « poésie »

Kader : Il est vrai que la poésie permet le délire à cette condition claire de permettre à l’écriture dite poétique d’ouvrir un minimum de portes vers le sens. L’auteur pense faire de la musique mais il ne fait que remuer un magma de mots sans âme.



Commentaires : T  1. 
À PEINE ET PRESQUE

Éliette :  petit oui

Dana : Oui

Gerty : oui… 
manque un peu d’originalité ce questionnement d’écriture mais il l’assaisonne d’une pointe d’humour…

Agnès : oui

Kader : Non.
A peine et presque : L’auteur se dénonce lui-même. Et cela dès le commencement : « Je ne comprends rien, plus rien à mes poèmes ». La suite lui donne raison.

Laurent : Non.
Sympathique, mais ce texte est essentiellement de la prose.

André :
Le problème avec cet auteur est bien tel qu'il l'exprime dans le premier poème :
« À peine se sont-ils écrits que
je ne comprends rien, plus rien à mes poèmes. »

Si au moins c'était vrai. J'aurais aimé qu'il pousse « le bouchon » plus loin et prenne les risques d'une langue revendiquée, qu'il exacerbe son grain de folie plutôt que de donner sa langue au chat.
**
Commentaires : T  2. Approchez les micros

Éliette :  petit oui

Dana :
Oui

Gerty :
oui…
j’aime surtout la fin
« on s’enveloppe dans la soie de soi-même, dans la soie
grise aux reflets mauves et d’absence de soi-même »

Agnès : oui

Kader : Non.
On y retrouve tous les ingrédients antipoésies.

Laurent : Oui.
Des images astucieuses, non dénuées d'humour et de gravité.

André : Non.
L'idée générale est bonne et drôle mais la façon de la dire laisse à désirer.


***

Commentaires : T  3. Les chaleurs de l’été sous nos lourdes perruques

Éliette : Non

Dana : Oui

Gerty : Oui
pour ces élucubrations du poète… et son cri formulé avec une certaine passion.

Agnès : Oui
avec quelques réserves

Kader : Non et puis non. Les chaleurs de l’été sous nos lourdes perruques : A lui seul, le titre nous prévient de la lourdeur à venir.

Laurent : Oui. L'auteur oscille constamment entre poésie et prose, et au final l'effet est réussi ; il apporte une touche de fantaisie, de sincérité – et la versification n'est pas si gratuite que ça. Un oui, petit mais franc.

André :
révolte quelque peu narcissique. Un oui hésitant.

****

Commentaires : T  4.  Extrait d’en poudre

Éliette : Oui

Dana : Oui
(…)je cite pour le plaisir

« quand on porte en soi une cage enfermant
un poète à l’état sauvage qu’il faut laver,
peigner, raser, auquel il faut couper les ongles,

qu’il faut abreuver et nourrir, à qui
il faut raconter des histoires et donner
de l’amour, devant lequel il faut agiter
les fantasmes comme des marionnettes

- car il veut se gaver de sexe - dont il faut
étouffer les cris obscènes, les gémissements
perpétuels, autant de sophismes hideux
(Sachant que cela fait grossir - il faut se

bourrer de coton). Un poète stupide,
incorrigible, qu’il faut surveiller et punir.
Un poète impossible qui ruse et qui use
votre santé sans arrêt secouant ses barreaux,

ruinant toute concentration et force
de résignation. O pensées, chemin
droit, du néant au néant,
Dollar, Sagesse !
- Assez, me dites-vous, assez, si vous
saviez ce que le mien me fait subir ! »


Gerty : Oui, 
pour son humour assez bien tricoté… et quelques mailles échappées. Trace de poésie ?

Agnès : Oui
, avec quelques réserves

Kader : Non.
Extrait d’en poudre : Cela frise le ridicule. Pourtant il y a idée de faire.

Laurent : Oui.
Texte d'un abord léger et amusant, mais qui recèle des subtilités habiles.

André : Non,
trop facile.

*****

Commentaires : T  5. L’étroit huit

Éliette : Oui

Dana : Oui

Gerty : Oui…
humour noir

Agnès : Oui

Kader : Non. 
Improductifs mots.

Laurent : Oui.
Là aussi, sous un abord nonchalant, une structure très bien ficelée se dessine, mais n'apparaît vraiment que par son efficacité, ce qui permet de se laisser aisément accrocher et transporter par le poème.

André : Non


***

Nous vous invitons à présent au Salon de lecture,

nous recevons Rolande Bergeron,québécoise

et visiter notre Revue Avril 2013


***


Michel Ostertag pour Francopolis, avril 2013
et les membres de Francopolis.

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Créé le 1 mars 2002