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romanciers, des auteurs de pièces de théâtre,
hommes et
femmes,
LES
AUTEURS SÉLECTIONNÉS JUIN 2013
Djaffar
Benmesbah Texte
1. La poésie - T2. Les vagabons
Commentaires sur l'ensemble
de ses textes.
Deux textes ont
été retenus par les membres
du comité de lecture, avec des variantes d'appréciation. Gertrude : Une
certaine déception par ce regard soi disant poétique qui
au fond
n’est que prose sans touche poétique. Urgent besoin de
s’exprimer mais le genre
billet ou autre lui conviendrait mieux que la poésie. Éliette
: Poésie
pugnace, on vit avec lui l'étouffement de la "loi" pour certains. * Commentaires : T
1. La poésie Michel :
Oui.
Plusieurs fois OUI !! Pour toute la poésie qui se dégage
de ce poème. Dana : Non.
Une lourde accumulation de malheurs, d’une part («
Quand la laideur charme le temps »
etc.
etc.), d’actions bénéfiques de la poésie, d’autre
part : on a compris l’idée
depuis le titre et le premier vers, l’insistance à ressortir
toujours plus
d’images et d’arguments est rédhibitoire, et ne stimule pas la
sensibilité du
lecteur mais plutôt l’inhibe. Gertrude
: Non, tout au plus une
description de sa vision de
la poésie mais sans âme. Agnès
: Non. Trop
lourd, à cause de l’anaphore en que – quand… Laurent : Petit oui. Quelques jolies images,
un lyrisme certes adapté au sujet
mais parfois un peu pesant. Éliette
: Oui, bien
que les anaphores alourdissent le rythme mais je trouve que
cela contribue à cette sensation d’étouffement. De belles
images: André
:
Oui, à peine, pour
la volonté d'invention et malgré
des boitements
et emboîtements très
gênants (Que ...
Que ... Que ...) des vers et aussi les vices de vocabulaire (comme ces
affections qui s'entrechoquent ou l'orgie requinquante des
océans)
Michel :
Oui. Belle
observation des matins des grandes villes de solitude et de
misère Dana :
Oui. C’est
un texte réussi dans son genre reportage, où
l’accumulation de
traits, même grossis, sert à donner de la force à
un tableau épique dont chaque
détail a sa valeur. Pictural aussi, avec une réelle
présence devant les yeux du
lecteur. C’est à mon sens le filon à exploiter. Gertrude
: Petit Oui.
Description assez réaliste de la misère et
l’indifférence du peuple,
manque de rythme, trop de préposition mais quelques strophes
mérite mon
attention bien qu’ici le « et » et le « qui »
brise le rythme. « Et d’étranges
anneaux d'acier aux orteils Agnès
: Petit oui. Pour
quelques images… Laurent
: Oui.
Très réussi, cette longue description poétique qui
redonne un peu de
beauté, un peu de dignité au sujet, pour finalement
renvoyer dos à dos laideur
et hypocrisie. Éliette
: Oui. Bravo,
on retrouve Rimbaud, et Villon 1.Le vieux et
l'hirondelle - 2.
Ma rue
3. Mystique - 4. Overdose - 5. Ici ou ailleurs Commentaires sur l'ensemble
de ses textes.
Tous les textes ont été retenus par les membres du comité de lecture. Dana : Mon
« coup de cœur » de cette fournée : un poète
accompli, à l’instinct
sûr du dosage des moyens, évoquant l’art du haïku qui
est ici comme déployé,
développé, enrichi. Gertrude : Cet
auteur semble nous livrer ses observations au quotidien, mais
plutôt genre journal intime que style poétique. Éliette
: De
la poésie fluide simple et touchante; un grand OUI à tous
les textes, un petit
rythme de slam ? Oui génial. * Commentaires : T 1. Le vieux et l’hirondelle Michel :
Oui. Actuel Dana :
Oui. Un
texte tout en finesse, dans la notation sèche et la
neutralité,
brutale, du constat, tout en utilisant le contrepoids d’un revers
ironique de
situation : c’est suggestif et très intelligent. Gertrude
: Oui.
Observation d’une scène matinale,
répétitive, racontée un peu comme un fait divers,
ce qui donne une belle
crédibilité au texte. Et j’aime bien, cet ajout, genre
haïkus : « Une hirondelle le snobe, Laurent
: Non. Trop de
ponctuation, trop prosaïque, pas très intéressant. Éliette :
Oui. Génial ** Commentaires : T 2. Ma rue Michel :
Oui. Pour
cet instantané de la ville observé de l’intérieur. Dana :
Oui.
Très beau texte, où la technique du haïku est
à son apogée.
L’observation se transforme instantanément en image picturale,
l’observateur
s’incarne dans l’immédiateté de l’instant surpris
à travers un simple geste ;
une humble mais intense présence habite ces vers qui sont tous
mémorables. Gertrude
: Petit oui. Pour
la fin… la première strophe n’apporte
rien au texte, le reste sonne plus haïkus
bien que mal
disposé… mais j’aime cette image du
doigt sur la vitre, tout en préférant cette forme : Agnès
: Oui… Le
doigt qui grince sur la fenêtre, mais dommage pour ce
dégoulinant
de peinture qui rompt le charme. Laurent
: Petit oui.
Ambiance intimiste, entre beauté et laideur, assez réussi. Éliette :
Oui. Génial *** Commentaires : T 3. Mystique Michel :
Oui. Belles
images d’espace. Dana : Oui.
Un instant d’éternité surpris sur la route du temps… du
destin ? Le titre allusionne quelque secret accomplissement en vue…
Tout
simplement parfait dans son équilibre graphique et sensoriel,
tout sobre et
pourtant si riche en suggestions. Gertrude
: Petit oui. Au
début, une simple description d’un talus et les herbes. L’image
du
bruit dans les oreilles d’une feuille tombée et le soupir de la
ligne d’horizon
aurait plus de charme dans un style plus mature. Cette phrase me
plaît et
m’irrite à la fois par sa sonorité. : Agnès
: Oui. Bien
qu’un peu trop descriptif et pas assez intérieur. Laurent
: Oui.
Là encore, poésie « atmosphérique »,
vers courts bien ficelés, les
images parlent et dressent un joli tableau plein d'ouvertures. Commentaires : T 4. Overdose Michel :
Oui. Grand
cri, bien lancé, fort et haut. L’écrire est
déjà bien. Dana :
Petit « oui ». Dans sa
mise en scène d’une situation en guise de métaphore d’un
état
d’esprit, ce texte secoue la formule : le maître du dosage
s’exerce dans
l’overdose… L’exercice de style est intéressant car on le
perçoit comme tel, ce
n’est pas au premier degré, pourtant ce texte reste bien moins
réussi que les
autres. Gertrude
: Petit oui… Page de
son journal intime sans trop de rapport avec la poésie. On sent
trop la rime parfois… mais le rythme est bon, on s’y laisse prendre par
son cri
et j’aime cette strophe : « Ma tête c'est le
foutoir Agnès
: Non.
L’écriture est trop banale, dire la même chose autrement… Laurent
: Non. Texte
plus proche d'un slam pas très inspiré, ni sur le fond,
ni sur
la forme. Trop facile. Éliette : Oui. Génial André : Je
serais tenté de dire oui à ce texte qui mériterait
mieux. Pourquoi ne pas en
faire une chanson? Mais pas ce n'est pas un poème, c'est un
état d'esprit
quotidien. Michel :
Oui.
Série de photos, une suite d’instantanés, j’aime. Dana :
Oui. Un
texte herméneutique, presque didactique dans sa
simplicité. Il nous
met devant un instantané dont on découvre qu’il fait
partie d’une série
d’images identiques, belles et inquiétantes, car
dépouillées de vie (« les
rires des passants / Abandonnés en chemin ») : un
temps répétitif comme butant
contre une limite, ou une porte… Gertrude
: Non. Le
début manque d’originalité et je décroche : « Rien ni personne ne sait Bien
qu’il se rattrape à la fin, je reste sur ma position, texte plus
philosophique que poétique. Agnès
: Petit oui. Mais
attention à la correction de la langue -( personne
ne sait ce que sera fait demain ? ? ? ) Laurent
: Non. Trop de
clichés, de la simple prose avec retours à la ligne. Non.
1. Les
frontières venimeuses
Commentaires
sur l'ensemble
de ses textes.
Dana : Toute
ma bonne volonté aidant, je ne peux me résoudre à
retenir quelque
texte de cet auteur dont je respecte profondément la
personnalité, et dont je
partage sans réserve le crédo humaniste et solidaire.
Oui, mais le dire est
tellement peu convaincant… si attendu, si banal que cela ne me touche
pas. Je
ne ressens aucune flamme dans cette indignation, dans cet élan,
dans cette
profession de foi pour une « humanité retrouvée
» ; le talent me semble y faire
défaut. C’est
donc « non » pour tous les textes. Gertrude
: Pas
facile de cerner ses écrits, l’idée est là mais le
style est
défaillant et ça déroute le lecteur, surtout dans
une rubrique de poésie. *
Commentaires : T 1. Les frontières venimeuses Michel :
Oui. Beau
cri pour une même exaspération. Dana :
Non Gertrude
: Petit oui. Un
texte avec une certaine émotion, un rythme, une certaine urgence. Agnès
: Petit oui. Mais
le dire est banal. Laurent
: Non. Éliette :
Oui !
Ça claque comme un drapeau au vent de la révolution.
Commentaires sur l'ensemble de ses textes.
Tous les textes ont été retenus par les membres du comité de lecture. Dana :
Un grand « oui »
pour les 3 premiers textes, un petit « oui » pour le
4ème et dernier
texte (Possédée). Gertrude
: Cet
auteur varie ses styles d’un poème à l’autre,
tantôt sérieux et
fortement poétique, tantôt style libre où il
s’amuse. Agnès
: Il y a
là une voix à travailler, à épurer,
à
sublimer. Commentaires : T 1. D'une idée à l'autre Michel :
Oui. Belle
expression au service des idées. Dana : Oui.
Un beau texte pénétré d’intelligence ludique qui
dévoile, à qui sait les dénicher, quelques secrets
de l’écriture poétique… Tous
les vers sont à citer dans ce sens, je conseille de lire avec
délice, comme si
on mastiquait les sons... Gertrude
: Oui.
L’idée passe tout en rythme d’une strophe à l’autre sur
des accents
fort poétiques jusqu’à la fin : « Ou te souffler l’air de
rien à petites bulles Agnès
: Petit oui. Laurent
: Tout petit oui, pour
le jeu sur les sons et les mots. Un peu trivial, là encore un
gros côté slam pour le côté bavard. Pas
mauvais. Éliette :
Non. Je n'ai
pas compris; je n'ai pas d'opinion.
Dana :
Oui. Le sens
de l’instant, de la notation, du mouvement, la fraîcheur de
l’image Gertrude
: Oui. Une
très observation tout en
poésie. On la sent, on la vit, on est là avec lui dans ce
lieu. Agnès:
Oui. Laurent
: Non. Simple
description avec retours à la ligne, hormis ce « gris de crayon
gras » que j'aime bien. Éliette : Oui.
Très poétique *** Commentaires : T 3. La suite... Michel :
Non. Pas
compréhensible Dana :
Oui. Un
texte assez remarquable sur l’écriture et son « dasein
», avec ce
recul par rapport à soi-même, cette auto-ironie
existentielle qui rendent bien
compte de la situation ambigüe de tout auteur, assis pour ainsi
dire sur « une
faille dans le réel ». Le chat de Schrödinger
est invoqué avec bonheur dans ce
contexte, on pourrait penser aussi, volontiers, à Alice… C’est
le poème que
j’ai le plus aimé de cet(te) auteur(e). Gertrude
: Oui. Une
façon originale et créative de parler des
difficultés de
l’écriture. Bon rythme. Agnès
: Oui. Laurent
: Non.
Là encore, trop descriptif, trop plat, trop bavard ; le dernier
vers
assez réussi ne sauve pas le reste. **** Commentaires : T 4. Possédée Michel :
Oui. A la
manière ancienne. Dana : Une
grâce naïve feinte
avec subtilité, tout en gardant un certain air de gaucherie,
d’inaccompli qui
laisse un peu sur sa faim. Petit « oui
», tout en encourageant le / la poète à
poursuivre et à développer cette
piste. Gertrude
: Petit oui. L’auteur
semble s’amuser, manque peut-être la marche poétique mais
son
style le rattrape et j’embarque. Agnès
: Non. Et
pourtant j’en aime la légèreté de la musique telle
une ariette… Laurent
: Non. C’assez
joliment fait, mais ça reste en surface ; à mon sens,
ça manque
de fougue, de passion, d'implication… Éliette :
Petit oui. Petit
médiéval à la Charles d'Orléans. * * * * *
Trois textes sont retenus, Première publication chez Francopolis
Commentaires sur l'ensemble de ses textes.
Deux textes retenus par les membres du Comité de lecture Francopolis. Dana :
Résolument Non, pour les 3 premiers textes, qui abusent d’une
certaine
facilité de versification, sans ne nous livrer en revanche aucun
contenu. Dans
ces trop longs enchaînements de vers rimés je ne
perçois que des désirs
conventionnels Avec
beaucoup d’indulgence, je me force à un tout petit « oui
» pour le
4ème texte (Le petit prince). Enfin,
un « oui » bien moins réticent pour le 5ème
(Sonnet à un couple). Laurent
: Non
à tous les textes. C'est léger, parfois spirituel, mais
il manque à mon avis
systématiquement de la profondeur, de la gravité, de la
passion, de la
fluidité. Particulièrement, les rimes «
artificielles » devraient être évitées
à tout prix… * Michel :
Oui. Mais
sans plus. Du déjà lu. Dana :
Non. Des
idées plates, je ne peux être émue par si peu. Gertrude
: Petit oui. Non pas
pour la poésie de son texte, mais son énergie, son rythme
et sa
description, m’ont accrochée. Agnès
: Non. Laurent
: Non Éliette :
Oui. J'ai
bien ri, bravo André
: Oui.
Seulement pour sourire ** Commentaires : T 2. Le petit prince Michel :
Oui. Jolie
réécriture du conte de St-Exupéry. Dana :
Tout petit « oui ». Une
certaine mise en histoire et quelques tours humoristiques assez
bien trouvés sauvent cette longue fable de l’ennui. Gertrude
: Oui.
À ce genre, fable poétique, amusante et sur un rythme
entraînant et ce
clin d’œil au Petit Prince, justifie son titre mais rien de plus :
ça passe une
fois mais pas plus. Agnès
: Petit oui. La 1ère
strophe pourtant laissait espérer… Laurent
: Non. Éliette :
Oui.
Très jolie vision nouvelle d'un texte qui nous
a tous séduit. André
: Oui,
à cette histoire légère et bien construite. *** Commentaires : T 3. Sonnet à un couple Michel : Oui. Une photo à la Doisneau. Dana :
Oui. Ce
texte a quelque chose d’authentique, d’émouvant, il
réussit un
certain équilibre entre le dire et le sentir qui échappe
à la facilité. Et pas
de fausse note non plus, dans son style de douce badinerie empreinte
d’un
attendrissement retenu. Gertrude
: Oui. Style
très simple, description au premier degré, rien de
vraiment
original mais, je dirais que la fin explique bien ce style
d’écriture. Puis
ce regard tendre sur la misère, ne peut nous laisser
indifférent. « Dans un bidon
rouillé, quelques flammes crépitent, Agnès
: Non. Les
bons sentiments ne font pas nécessairement un bon poème. Laurent
: Non. Éliette :
Oui. Mon
préféré, bravo à cet(te) auteur(e) ******
Nous vous
invitons à
présent au Salon
de lecture, ***
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Créé le 1 mars 2002