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création Katherine Coucke

Présentation
de la SÉLECTION
des auteurs

Mai
2011

préparée
par
Éliette Vialle


LES AUTEURS SÉLECTIONNÉS DE MAI 2011

JOUTES   FRANCOPOLINES


Le 15 avril  furent conviés à voter  les gentes dames et gentils seigneurs du comité Francopolis :

De prime vint sire André qui avec ses votes donna hautement son avis, lui fit suite monseigneur Michel, lequel fut sobre.
A quelques jours de là, messire Philippe montra son désarroi et ses pourpens au sujet cestui vote, enfin, vinrent les dames Liette et lilas, accompagnées par dame Aurore et sire Laurent. Le parlement vota de telle façon que peu d’auteurs furent élus, Dame Gerty, mi-fée mi-sorcière, annonça sur le champ les résultats : point ne s’élevèrent cris de liesse  ni moult joie ! A la parfin tous firent pitoyables visages, Dame Liette regretta le refus de son  champion, sire André fut grand seigneur et accepta d’améliorer les résultats, suivit en cela par dames Gerty et Liette, puis dame Lilas resta sur ses positions : et c’est là que l’on vit merveilleuse chose sur l’écran, chacun joutant pour aider son champion, s’entremêlèrent moult chiffres, puis erreurs se firent et reprises, si bien qu’à la parfin tous furent confus et déconfits devant si grande accumulation de dire et médire. Mais Dame Gerty annonça la clôture du parlement et donna les résultats qui suivent.
   
L’auteur ETIENNE PAULIN a beaucoup publié dans diverses revues et divers recueils : il fut apprécié différemment par les uns ou les autres, ainsi que l’auteure TERESA FERRO du Portugal, publiée aux Éditions Bénévent.

Éliette Vialle


***

Etienne Paulin
né à Anger, publications dans diverses Revues et quelques Recueils à son actif.
1. (Parfois...)2. (Le train)

Commentaires pour l’ensemble de ses textes :

André: Cet auteur devrait peut-être s'essayer à façonner des nouvelles ou des proses courtes... Quelques effets surréalistes faciles, factices. Des annotations stériles ("un jour bavant comme les autres..."). (Et donne un exemple de réécriture du texte.) Je les reçois comme des exercices d'écriture quelque peu forcés et mal emboîtés. Sous prétexte de "modernité", la poésie n'est plus que prétexte à une écriture maligne en quête d'originalité.
Michel : Pas accroché. Manque de poésie, tout ça ! Non.
Laurent : Oui sans réserve à tous les textes de cet auteur. Dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé les vers syncopés et percutants, à la fois familiers et neufs ; il y a un vrai ton, un vrai univers. J'aime particulièrement le découpage « sauvage », davantage étudié pour la lecture que pour la déclamation, une chose à laquelle je suis assez sensible.
Lilas : Ensemble très intéressant et prometteur.

**
Commentaires : texte 1

1. Parfois... 

Lilas : Une écriture intéressante qui conduit vers de plus en plus de "recherche" au fil du poème : l'inattendu, l'originalité attendent le lecteur tout comme ils ont surpris l'auteur, pour que ce jour ne soit pas "baveux", pour que naisse l'inspiration.

« sitôt levés nous marchandons.
il faudra dire des comtesses, des ourlets, des élixirs et des présages
des mots que tu ne croises qu’en rêve ou dans
de bien crayeux récits
dont les lettrines te berçaient »

Philippe : Non. Quoi dire. Pourquoi cette forme…. pourquoi pas simplement des lignes pleines, le hachis du texte ne porte pas le peu du dire.
Gerty : Oui, pour l’originalité du sujet. Un regard et un questionnement qui donne un moment de réflexion au lecteur. Bien que le style manque un peu de relief et de rythme…  il sert le propos.
Aurore : Oui. C'est fluide, clair et précis. L'auteur sais où il veut nous emmener. Cela mérite que le texte soit peut-être un peu retravaillé malgré tout !
Laurent : Oui. Bel hommage à l'enfance, amer constat de l'âge adulte ? Un thème éculé, sans doute, mais revisité ici avec sobriété, émotion et justesse.

« Pourquoi risquer d'être un visage ? »

Liette : Petit oui. On sent des choses, par exemple j’aime «ce qui le fait baver comme les autres : s’il est  à l’agonie pourquoi paraître ? pourquoi risquer d’être un visage ?» c’est très intéressant comme réflexion,  mais pourquoi répéter baver «un jour bavant comme les autres» puis «ce qui le fait baver» ? Oui, des choses sont là mais il reste encore du travail pour aboutir au poème... Comme «parfois nous attendons - qu’attendons-nous parfois ?» Certaines répétitions cassent le rythme, au lieu de le créer ... pourtant on sent des idées, on sent quelque chose mais la maitrise manque... je dis oui pour ce que je sens poindre chez cet auteur... et «dont les lettrines te berçaient», ce vers final me parle, il ouvre les mots (j'aime moins «de bien crayeux récits» parfois certaines tournures sonnent trop précieusement à mon oreille, comme une fausse note glissée dans le poème) ...  j'ai personnellement préféré d'autres textes de cet auteur qui eux n'ont pas été retenus, mais son poème «le train» mon préféré, est retenu, lui...  et j'ai choisi de relever celui-ci, de donner une écoute à cette voix qui se fait...

 **
Commentaires: texte 2
 

 2. Le train

Gerty : Oui, une écriture différente, une vision sensible qui décrit bien l’atmosphère d’une gare.
L’utilisation du participe présent alourdit un peu mais l’auteur se rattrape par quelques images en noir et blanc comme cette triste gare : « qu’il ne gagne rien à rester, rien à partir, certain de devenir autre part un marais -  comme un petit brouillard qui tousse- le train est à l’arrêt… »
André : Oui mais des annotations stériles
. Les vers ou séries de vers suivants:
« tu vas la nuque rasée le long d’un rail
en aboyant ton nom
comme un petit brouillard qui tousse
le train est à l’arrêt     à part toi maussade nul
ne s’y attarde
»

Aurore : Non. Cela ne me fait pas penser à de la poésie. Trop de paraphrases issues d'un livre de sagesse. On connait déjà ces expressions.
Philippe : Je ne rentre pas dans les images, le train du discours me laisse à l'arrêt d'un regard qui  ne conduit  nulle part.
Laurent : Oui. Très grand oui… l'auteur réussit à créer de l'émotion à partir de bribes qu'on pense avoir déjà vues ailleurs, mais qui prennent une forme si réussie. J'aime aussi l'opposition entre le mécanique et le liquide, qui se rejoignent dans une certaine forme d'abjection – le marais et la suie…

« Un moment d'algue le terminus
Pour ta voix
Tu auras de grands yeux
Plus lents qu'une vigie »


Lilas : Là aussi l'auteur réussit à créer une atmosphère très prenante :

« tu auras de grands yeux
plus lents qu’une vigie
voilà
tu vas la nuque rasée le long d’un rail
en aboyant ton nom
comme un petit brouillard qui tousse »


Liette : Oui. Le train, on sent un rythme là, on entend une histoire se raconter, quelque chose se construire... « un moment d’algue » très beau je trouve...avec « comme un petit brouillard qui tousse »  et j’aime « et le train ne t’attend pas, n’attend jamais, trouve d’autres échelles, d’autres dimanches » rappelant « petites échelles de tôle ondulée qui font un bruit » et les dimanches, mais sans forcé, là ça roule au rythme de ce train... « tu ne gagnes rien à rester, rien à partir »
oui, le rythme est fait ici...


***
Lucile Longre
Son écriture poétique est influencée notamment par la poésie arabe d'hier  et d'ajourd'hui,
ainsi que par la poésie lyrique courtoise du moyen-âge.

1. (Le désert)

Commentaires sur l’ensemble de ses textes :

Michel : Riche narration qui nous embarque, nous emmène loin d’ici. OUI pour tout l’ensemble.
André :
se joue son propre théâtre mystico-littéraire avec les poèmes 1, 2 et 4. Rêves initiatiques flous - certainement sincères - projection édulcorée d'une réalité absente. Trop de citations semblant provenir d'anthologies de la Sagesse.
Laurent :
L'écriture est trop prosaïque, les images et les thèmes déjà exploités.

**
Commentaires: texte 1
1 (Le désert)


Gerty :
Oui, une belle sagesse, une belle complicité du désert et de son enseignement. Pas vraiment un regard poétique mais une belle réflexion de sagesse et de complicité.

« Il est le géographe de mes cartes secrètes,
L'astronome des mes jardins cosmiques »


Philippe : Un petit oui est un oui entier pour ce texte, même si de l'usage de mots singuliers la difficile compréhension  souventes fois… me laisse perplexe à prononcer et à comprendre juste une amusette...  pour l'écrivant.
Laurent :
Non. Apparemment, aucune fournée ne serait complète sans un texte vantant la sagesse du désert… ;-) Hélas, ici ça ne prend pas, l'auteur est resté trop près des clichés d'un univers dans lequel ils abondent, et la forme est par trop prosaïque.
Lilas :
Non. Ils  évoquent  plutôt un récit qu'une poésie. Certes le texte est intéressant par le thème, mais l'écriture demande plus de recherche, d'originalité ou de profondeur ou encore de musique.
Aurore :
Oui. Un premier texte qui peut donner envie. Je ne suis pas sensible à ce genre de poésie mais on sent l'auteur impliqué, instruit et qui a envie de faire partager. Intéressant.
Liette :
Oui. « Je vais au désert, à
l'oasis, où vivent les gazelles, boire du thé vert, le soir, auprès du feu où j’écoute les récits et songes des anciens. » Oui on s’y croirait avec lui au coin du feu, avec le thé, les récits, on rentre de suite dans le poème, comme le récit d’un ancien, une fable... merci pour cette voix, cette compagnie...
                                                                                            

***
Teresa Ferro 
du Portugal, éditée en France, aux Editions Bénévent.
1. Panneau
- 2. L'âme - 3. Pluie d'automne

Commentaires sur l’ensemble de ses textes :

André : laisse en suspend de gracieuses chansons (ballades). Une voix plaisante mais encore trop inconsistante. Manque de maturité expressive que ne comble ni la forme ni le rythme réguliers qui ne justifient en rien la poésie. Pourtant, j'ai n'ai pas été indifférent à la tonalité aérienne et aux harmonies sonores.
J'ai particulièrement aimé le tercet:

« Chasse mon âme l’angoisse qui guette
  À chaque pas du chemin de retour,
  Comme ombre d’un cœur malade d’amour.
»  Mais c'est non en attendant mieux.

Laurent : Cet auteur pêche par une forme trop classique sur tous ses textes et des images usées. Il y a toutefois quelques vers qui ressortent, mais le tout mériterait plus de travail, plus d'inspiration, plus de… poésie.
Lilas : cet auteur prend manifestement plaisir à rimer ou à rythmer, à chanter, mais il demeure dans le domaine des clichés et des formes simples à la portée de tout le monde. Il lui reste à lire nos grands poètes de tous styles et à s'en imprégner pour les oublier ensuite et trouver sa voix. Son élan est prometteur.

**
Commentaires: texte 1
1. Panneau

Michel : Texte digne d’un peintre !
Gerty :
Oui, texte descriptif où se dessine devant nous le tableau, justesse du coup de crayon.
Philippe :
Oui… dans la simplicité des images.
Liette : Non, beaucoup trop de maladresses, la rime est forcée, le rythme absent.
Laurent : Oui. Petit oui. Malgré les rimes et une ambiance relativement convenue, ça fonctionne, il y a une atmosphère.
Lilas :
Non. Il me rappelle les poèmes  d'un auteur qui venait régulièrement sur l'ancien forum et dont les vers nous faisaient visiter le monde entier, mais avec plus de bonheur : Ici, c'est une prose déguisée en vers. La description est accumulation : non dénuée d'intérêt, certes, mais où est la poésie ?  Je lui préfère la légèreté de la ballade du T2
Aurore :
OUI. Une écriture, une tournure de phrases, une poésie très classique. Mais il y a des couleurs.

**
Commentaires: texte 2
2. L'âme

Michel : Romance du texte, simplicité aussi, les mots dansent. C’est plaisant. OUI
Gerty :
Hésitation, texte sans poésie, le rythme est là par la rime, texte qui fait sourire par justement sa légèreté… petit clin d’œil humoristique sous forme d’écriture de style dépassé, alors je lui donne sa chance. Oui
Aurore : Non. C'est assez enfantin. Mais la fraîcheur n'est pas au rendez-vous. Une simplicité extrême mais qui n'amène rien.
Laurent : Oui. Petit oui aussi. La musique des mots chante, même si le tout paraît un peu vain.
Lilas :
Oui, surtout pour la douceur de ces 2 vers qui fait oublier les petites irrégularités à corriger dans certains vers. Oui pour encourager globalement.

« Je suis la belle au cœur tout rond
Celle qui fait du bruit ballade
»

Liette :
Petit oui, quelque chose touche, en sent la présence de l’auteure avec  « j’ai mis ma robe gentillesse » ce vers me touche... comme  « je suis la belle au coeur tout rond » et la fin « buvons du vin à nos balades »
quelque chose chante et danse... on se sent dans une ronde enfantine, c’est léger et ça fait du bien mais encore quelques maladresses.


**
Commentaires: texte 3
3. Pluie d'automne

Philippe : Oui, dans la simplicité des images.
Aurore : Oui. Un texte un peu plus abordable. Des images assez touchantes.
Laurent : Non. Après un petit oui, le non l'emporte ; j'aime assez la dernière strophe, (
« Je ne sais plus si je te hais ou je t'envie » mais le reste aligne les clichés.
Lilas : Non. Cet auteur prend manifestement plaisir à rimer ou à rythmer, à chanter, mais il demeure dans le domaine des clichés et des formes simples à la portée de tout le monde. Il lui reste à lire nos grands poètes de tous styles et à s'en imprégner pour les oublier ensuite et trouver sa voix. Son élan est prometteur.
Michel : Oui. « Je ne sais plus si je te hais ou je t’envie ». Cette dernière strophe est belle.
Gerty : On ne s’en sort pas avec cet auteur, fidèle à sa rime… mais nous dépeint ici un tableau assez bien coloré de cette pluie, alors pourquoi pas… Oui
Liette : Oui à cette «poussière de pluie»... parfois les rimes me semblent un peu artificielles, j'ai un peu de mal mais il y a belle sensibilité ici «la pluie s'habille en gouttelettes fragiles» c'est très joli, on voit la pluie, on sent cet habit de pluie, cette atmosphère... Et j'aime ce moment : «De même la solitude envahit les hommes / De cette façon légère, sourde et tranquille / Mordillant ici et là comme anesthésie.» Ça me rappelle un peu «il pleure dans mon coeur» de Verlaine... belle mélancolie, une tristesse fragile, pluvieuse... oui.




***

Fabrice Farre
né à St-Etienne, poète et traducteur :
"
Amoureux inconditionnel de la littérature de nombreux pays même lointains
où je ne me suis jamais rendu.

1. J’aimais notre histoire - 2. Sans Dieu  - 3. Heur

Commentaires sur l'ensemble de ses textes :

Michel : Après toute cette poésie que je viens de lire, je retombe sur la banalité du réel et je ressens un malaise de frustration, de manque.  NON
André :
il y a là quelque chose de singulier  "en vue", une approche décalée de la réalité. Un sens flagrant du raccourci. Finalement, je dis oui au texte Heur.
Laurent :
Tous les textes de cet auteur m'ont fait hésiter ; au final, j'ai laissé parler l'impression globale, parfois, un détail gâche tout, parfois le reste est assez solide pour permettre d'ignorer les défauts. Une chose est sûre, ces textes gagneraient à être retravaillés, élagués quand ça dépasse, comblés quand ça manque, retouchés quand ça ennuie…
Lilas :
L'auteur qui m'a fait le plus hésiter !


**
Commentaires: texte 1
1. J’aimais notre histoire 

Gerty :
Poésie manquante, trop descriptif peut-être… naïf même… Non
Laurent :
Oui. J'ai beaucoup hésité, et je finis par garder le « oui », même si j'aurais bien du mal à justifier pourquoi… Le texte est assez prosaïque, très court, trop simple… mais il fonctionne, même si c'est très subjectif !
Philippe :
oui (sans commentaire)
Lilas :
J’hésite, il y a du charme dans les images simples du premier et dans la "rondeur" du second. Mais je crains d'être influencée par la relecture des 2 précédents !) L'œil d'un dessinateur peut- être ! Dans le doute ce sera un oui : pourquoi bouder son plaisir ?
Aurore :
Oui. Intéressant. Nous pouvons être touchés par les mots de cet auteur.
Liette :
J’ai failli dire non au départ mais en relisant je sens quelque chose qui se dit, c’est de la poésie de tous les jours, du quotidien, des scènes minimalistes, je ne sais « un noël pour la voix » me touche et aussi finalement « de celui venait sur ton giron te raconter des fables uniques que tu accompagnais d’une chanson » (même si « giron » me semble artificiel)
surtout, je ne vois pas pourquoi les auteurs se sentent obligés d’aller à la ligne pour faire -un poème- il pourrait faire une prose poétique, un poème du quotidien mais en racontant sans aller à la ligne obligatoirement... je n’en ressens pas la nécessité ici au contraire.

**
Commentaires: texte 2
2. Sans Dieu

Gerty : Ecriture assez fermée… pas facile d’y entrer…un léger oui.
Lilas :
Oui franc. L'œil d'un peintre. Grande économie de moyens. (Peut-être trop)
Aurore : Oui. Texte court mais qui là aussi arrive à m'interpeller. On a envie de lire un peu plus de cet auteur.
Laurent :
Petit oui, ici aussi le dernier verre, trop démonstratif, trop évident, ruine un peu l'effet mais le reste est bien ficelé.
Liette :
Je n’aime pas le titre mais je dis oui « on a accroché des saisons possibles » c’est superbe... « le vol des passereaux mène jusqu’à l’infini d’ici la terre est bien basse » cette fin aussi... ce n’est pas du lyrisme ici, vraiment une poésie simple, du quotidien et qui est touchante je trouve par son dire... je pars avec lui...

**
Commentaires: texte 3
3. Heur

Gerty : Oui, l’ambiance de cette heure et sa lumière… on y est, on la ressent.
Philippe : Oui. (sans commentaire)
André : Comme j'aimerais plus souvent me sentir me figer sur place par des vers tels que:
« Là où l'ombre se brise/ tu commences à parler. » Sans cette magie agissante, la poésie ne serait qu'un jeu savant de bonne société...
Laurent :
Oui. Jolie conclusion aux autres textes, toujours dans cette simplicité, ce quotidien – hélas non dénué de cliché :
« L'ombre se brise »
Aurore : Non. On attend quelque chose de plus dans ce texte. Trop court ? Il n'y a pas d'émotions.
Lilas : Oui, un grand !  Pour le charme de ce petit poème très suggestif : un superbe tableau à la manière de Monet !  
(Perso : je trouve le dernier vers des 3 suivants superflu: il prive le lecteur du contraste de matière et de mouvement entre tissu et marbre et ne souligne que l'effet lumineux. Mais  je relirai encore …
« il y a même une fontaine
d’un marbre qui éveille ton tissu
d’une clarté forte »

Liette : Oui.  « là où l’ombre se brise tu recommences à parler. » J’aime vraiment beaucoup, c’est fin et subtil ce dire là... j’aime... merci.


*****

Vous êtes invités au Salon de lecture à la rencontre de
Christian Fancomprez alias XMatinaux.
celui qui ne peut plus écrire...





Éliette Vialle  pour Francopolis, mai 2011
et les membres de Francopolis.

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Créé le 1 mars 2002

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