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romanciers, des auteurs de pièces de théâtre, hommes et
femmes,
LES AUTEURS SÉLECTIONNÉS DE MAI 2011
Etienne Paulin
Commentaires
pour l’ensemble de ses textes : Michel : Pas accroché. Manque de poésie, tout ça ! Non. Laurent : Oui sans réserve à tous les textes de cet auteur. Dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé les vers syncopés et percutants, à la fois familiers et neufs ; il y a un vrai ton, un vrai univers. J'aime particulièrement le découpage « sauvage », davantage étudié pour la lecture que pour la déclamation, une chose à laquelle je suis assez sensible. Lilas : Ensemble très intéressant et prometteur. ** Commentaires : texte 1 1. Parfois... Lilas : Une écriture intéressante qui conduit vers de plus en plus de "recherche" au fil du poème : l'inattendu, l'originalité attendent le lecteur tout comme ils ont surpris l'auteur, pour que ce jour ne soit pas "baveux", pour que naisse l'inspiration. « sitôt
levés nous marchandons. Philippe : Non. Quoi dire.
Pourquoi cette forme…. pourquoi pas simplement des lignes pleines, le hachis du
texte ne porte pas le peu du dire. Liette : Petit oui. On sent des choses, par exemple j’aime «ce
qui le fait baver comme les autres : s’il est à l’agonie
pourquoi paraître ? pourquoi risquer d’être un visage ?» c’est très intéressant comme réflexion, mais pourquoi répéter baver «un jour bavant comme les autres» puis «ce qui le fait baver» ? Oui, des choses sont là mais il reste encore du travail pour aboutir au poème... Comme «parfois nous attendons - qu’attendons-nous parfois ?»
Certaines répétitions cassent le rythme, au lieu de le
créer ... pourtant on sent des idées, on sent quelque
chose mais la maitrise manque... je dis oui pour ce que je sens poindre
chez cet auteur... et «dont les lettrines te berçaient», ce vers final me parle, il ouvre les mots (j'aime moins «de bien crayeux récits»
parfois certaines tournures sonnent trop précieusement à
mon oreille, comme une fausse note glissée dans le poème)
... j'ai personnellement préféré d'autres
textes de cet auteur qui eux n'ont pas été retenus, mais
son poème «le train»
mon préféré, est retenu, lui... et j'ai
choisi de relever celui-ci, de donner une écoute à cette
voix qui se fait...
Gerty : Oui, une écriture différente, une vision sensible qui décrit bien l’atmosphère d’une gare. Aurore : Non. Cela ne me fait pas
penser à de la poésie. Trop de paraphrases issues d'un livre de
sagesse. On connait déjà ces expressions. « Un moment d'algue le terminus ***
**Lucile Longre Son écriture poétique est influencée notamment par la poésie arabe d'hier et d'ajourd'hui, ainsi que par la poésie lyrique courtoise du moyen-âge.
Commentaires sur l’ensemble de ses textes : Commentaires: texte 1 1 (Le désert) Gerty : Oui, une belle sagesse, une belle complicité du désert et de son enseignement. Pas vraiment un regard poétique mais une belle réflexion de sagesse et de complicité. « Il est le géographe de mes cartes secrètes, L'astronome des mes jardins cosmiques » Philippe : Un petit oui est un oui entier pour ce texte, même si de l'usage de mots singuliers la difficile compréhension souventes fois… me laisse perplexe à prononcer et à comprendre juste une amusette... pour l'écrivant. Laurent : Non. Apparemment, aucune fournée ne serait complète sans un texte vantant la sagesse du désert… ;-) Hélas, ici ça ne prend pas, l'auteur est resté trop près des clichés d'un univers dans lequel ils abondent, et la forme est par trop prosaïque. Lilas : Non. Ils évoquent plutôt un récit qu'une poésie. Certes le texte est intéressant par le thème, mais l'écriture demande plus de recherche, d'originalité ou de profondeur ou encore de musique. Aurore : Oui. Un premier texte qui peut donner envie. Je ne suis pas sensible à ce genre de poésie mais on sent l'auteur impliqué, instruit et qui a envie de faire partager. Intéressant. Liette : Oui. « Je vais au désert, à l'oasis, où vivent les gazelles, boire du thé vert, le soir, auprès du feu où j’écoute les récits et songes des anciens. » Oui on s’y croirait avec lui au coin du feu, avec le thé, les récits, on rentre de suite dans le poème, comme le récit d’un ancien, une fable... merci pour cette voix, cette compagnie... ***
Teresa Ferro du Portugal, éditée en France, aux Editions Bénévent. 1. Panneau - 2. L'âme - 3. Pluie d'automne Commentaires sur l’ensemble de ses textes :
André : laisse en suspend de gracieuses chansons (ballades). Une voix plaisante mais encore trop inconsistante. Manque de maturité expressive que ne comble ni la forme ni le rythme réguliers qui ne justifient en rien la poésie. Pourtant, j'ai n'ai pas été indifférent à la tonalité aérienne et aux harmonies sonores. J'ai particulièrement aimé le tercet: « Chasse mon âme l’angoisse qui guette À chaque pas du chemin de retour, Comme ombre d’un cœur malade d’amour. » Mais c'est non en attendant mieux. Laurent : Cet auteur pêche par une forme trop classique sur tous ses textes et des images usées. Il y a toutefois quelques vers qui ressortent, mais le tout mériterait plus de travail, plus d'inspiration, plus de… poésie. Lilas : cet auteur prend manifestement plaisir à rimer ou à rythmer, à chanter, mais il demeure dans le domaine des clichés et des formes simples à la portée de tout le monde. Il lui reste à lire nos grands poètes de tous styles et à s'en imprégner pour les oublier ensuite et trouver sa voix. Son élan est prometteur. Commentaires: texte 1 1. Panneau Michel : Texte digne d’un peintre ! Gerty : Oui, texte descriptif où se dessine devant nous le tableau, justesse du coup de crayon. Philippe : Oui… dans la simplicité des images. Liette : Non, beaucoup trop de maladresses, la rime est forcée, le rythme absent. Laurent : Oui. Petit oui. Malgré les rimes et une ambiance relativement convenue, ça fonctionne, il y a une atmosphère. Lilas : Non. Il me rappelle les poèmes d'un auteur qui venait régulièrement sur l'ancien forum et dont les vers nous faisaient visiter le monde entier, mais avec plus de bonheur : Ici, c'est une prose déguisée en vers. La description est accumulation : non dénuée d'intérêt, certes, mais où est la poésie ? Je lui préfère la légèreté de la ballade du T2 Aurore : OUI. Une écriture, une tournure de phrases, une poésie très classique. Mais il y a des couleurs. ** Commentaires: texte 2 2. L'âme Michel : Romance du texte, simplicité aussi, les mots dansent. C’est plaisant. OUI Gerty : Hésitation, texte sans poésie, le rythme est là par la rime, texte qui fait sourire par justement sa légèreté… petit clin d’œil humoristique sous forme d’écriture de style dépassé, alors je lui donne sa chance. Oui Aurore : Non. C'est assez enfantin. Mais la fraîcheur n'est pas au rendez-vous. Une simplicité extrême mais qui n'amène rien. Laurent : Oui. Petit oui aussi. La musique des mots chante, même si le tout paraît un peu vain. Lilas : Oui, surtout pour la douceur de ces 2 vers qui fait oublier les petites irrégularités à corriger dans certains vers. Oui pour encourager globalement. « Je suis la belle au cœur tout rond Celle qui fait du bruit ballade » Liette : Petit oui, quelque chose touche, en sent la présence de l’auteure avec « j’ai mis ma robe gentillesse » ce vers me touche... comme « je suis la belle au coeur tout rond » et la fin « buvons du vin à nos balades » quelque chose chante et danse... on se sent dans une ronde enfantine, c’est léger et ça fait du bien mais encore quelques maladresses. ** Commentaires: texte 3 3. Pluie d'automne Philippe : Oui, dans la simplicité des images. Aurore : Oui. Un texte un peu plus abordable. Des images assez touchantes. Laurent : Non. Après un petit oui, le non l'emporte ; j'aime assez la dernière strophe, ( « Je ne sais plus si je te hais ou je t'envie » mais le reste aligne les clichés. Lilas : Non. Cet auteur prend manifestement plaisir à rimer ou à rythmer, à chanter, mais il demeure dans le domaine des clichés et des formes simples à la portée de tout le monde. Il lui reste à lire nos grands poètes de tous styles et à s'en imprégner pour les oublier ensuite et trouver sa voix. Son élan est prometteur. Michel : Oui. « Je ne sais plus si je te hais ou je t’envie ». Cette dernière strophe est belle. Gerty : On ne s’en sort pas avec cet auteur, fidèle à sa rime… mais nous dépeint ici un tableau assez bien coloré de cette pluie, alors pourquoi pas… Oui Liette : Oui à cette «poussière de pluie»... parfois les rimes me semblent un peu artificielles, j'ai un peu de mal mais il y a belle sensibilité ici «la pluie s'habille en gouttelettes fragiles» c'est très joli, on voit la pluie, on sent cet habit de pluie, cette atmosphère... Et j'aime ce moment : «De même la solitude envahit les hommes / De cette façon légère, sourde et tranquille / Mordillant ici et là comme anesthésie.» Ça me rappelle un peu «il pleure dans mon coeur» de Verlaine... belle mélancolie, une tristesse fragile, pluvieuse... oui. ***
Fabrice Farre né à St-Etienne, poète et traducteur : " Amoureux inconditionnel de la littérature de nombreux pays même lointains où je ne me suis jamais rendu. 1. J’aimais notre histoire - 2. Sans Dieu - 3. Heur Commentaires sur l'ensemble de ses textes :
Michel : Après toute cette poésie que je viens de lire, je retombe sur la banalité du réel et je ressens un malaise de frustration, de manque. NON André : il y a là quelque chose de singulier "en vue", une approche décalée de la réalité. Un sens flagrant du raccourci. Finalement, je dis oui au texte Heur. Laurent : Tous les textes de cet auteur m'ont fait hésiter ; au final, j'ai laissé parler l'impression globale, parfois, un détail gâche tout, parfois le reste est assez solide pour permettre d'ignorer les défauts. Une chose est sûre, ces textes gagneraient à être retravaillés, élagués quand ça dépasse, comblés quand ça manque, retouchés quand ça ennuie… Lilas : L'auteur qui m'a fait le plus hésiter ! ** Commentaires: texte 1 1. J’aimais notre histoire Gerty : Poésie manquante, trop descriptif peut-être… naïf même… Non Laurent : Oui. J'ai beaucoup hésité, et je finis par garder le « oui », même si j'aurais bien du mal à justifier pourquoi… Le texte est assez prosaïque, très court, trop simple… mais il fonctionne, même si c'est très subjectif ! Philippe : oui (sans commentaire) Lilas : J’hésite, il y a du charme dans les images simples du premier et dans la "rondeur" du second. Mais je crains d'être influencée par la relecture des 2 précédents !) L'œil d'un dessinateur peut- être ! Dans le doute ce sera un oui : pourquoi bouder son plaisir ? Aurore : Oui. Intéressant. Nous pouvons être touchés par les mots de cet auteur. Liette : J’ai failli dire non au départ mais en relisant je sens quelque chose qui se dit, c’est de la poésie de tous les jours, du quotidien, des scènes minimalistes, je ne sais « un noël pour la voix » me touche et aussi finalement « de celui venait sur ton giron te raconter des fables uniques que tu accompagnais d’une chanson » (même si « giron » me semble artificiel) surtout, je ne vois pas pourquoi les auteurs se sentent obligés d’aller à la ligne pour faire -un poème- il pourrait faire une prose poétique, un poème du quotidien mais en racontant sans aller à la ligne obligatoirement... je n’en ressens pas la nécessité ici au contraire. ** Commentaires: texte 2 2. Sans Dieu Gerty : Ecriture assez fermée… pas facile d’y entrer…un léger oui. Lilas : Oui franc. L'œil d'un peintre. Grande économie de moyens. (Peut-être trop) Aurore : Oui. Texte court mais qui là aussi arrive à m'interpeller. On a envie de lire un peu plus de cet auteur. Laurent : Petit oui, ici aussi le dernier verre, trop démonstratif, trop évident, ruine un peu l'effet mais le reste est bien ficelé. Liette : Je n’aime pas le titre mais je dis oui « on a accroché des saisons possibles » c’est superbe... « le vol des passereaux mène jusqu’à l’infini d’ici la terre est bien basse » cette fin aussi... ce n’est pas du lyrisme ici, vraiment une poésie simple, du quotidien et qui est touchante je trouve par son dire... je pars avec lui... ** Commentaires: texte 3 3. Heur Gerty : Oui, l’ambiance de cette heure et sa lumière… on y est, on la ressent. Philippe : Oui. (sans commentaire) André : Comme j'aimerais plus souvent me sentir me figer sur place par des vers tels que: « Là où l'ombre se brise/ tu commences à parler. » Sans cette magie agissante, la poésie ne serait qu'un jeu savant de bonne société... Laurent : Oui. Jolie conclusion aux autres textes, toujours dans cette simplicité, ce quotidien – hélas non dénué de cliché : « L'ombre se brise » Aurore : Non. On attend quelque chose de plus dans ce texte. Trop court ? Il n'y a pas d'émotions. Lilas : Oui, un grand ! Pour le charme de ce petit poème très suggestif : un superbe tableau à la manière de Monet ! (Perso : je trouve le dernier vers des 3 suivants superflu: il prive le lecteur du contraste de matière et de mouvement entre tissu et marbre et ne souligne que l'effet lumineux. Mais je relirai encore … « il y a même une fontaine d’un marbre qui éveille ton tissu d’une clarté forte » Liette : Oui. « là où l’ombre se brise tu recommences à parler. » J’aime vraiment beaucoup, c’est fin et subtil ce dire là... j’aime... merci. *****
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Créé le 1 mars 2002
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