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Vous y trouverez des poètes, des nouvellistes et
romanciers, des auteurs de pièces de théâtre, hommes et
femmes,
LES AUTEURS SÉLECTIONNÉS DE NOVEMBRE 2011
Archibald Michiels
Commentaires
pour l’ensemble de ses textes :
Éliette
dit « oui » à tous. Elle aime ces cinq
poèmes pour leur autodérision : cela devient alors un
plaisir de lire et de sourire ! Beaucoup de remarques, d’images
originales et vraies :
« il fait bon ici à écouter les chats sous la chaudière sucer les bonbons à la violette c’est ceux-là qu’ils préfèrent » Alors que Laurent, dans l’ensemble, trouve les textes de cet auteur, un peu trop prosaïques, un peu trop légers ; sans être foncièrement mauvais, ils ne sont pas assez forts pour vraiment rester avec le lecteur. Michel trouve que c'est une poésie sur la distanciation entre l’auteur et le poème qu’il tente d’écrire, et cela devient alors original. Lilas trouve malgré tout que cet ensemble de poèmes - dont le thème est intéressant pour le lecteur et quasi inévitable pour le poète qui se regarde écrire - gagnerait à être revisité pour optimiser la portée de certains détails. Enfin, Gerty aime la légèreté de l'ensemble des textes qui tournent autour de la naissance du poème et qui devient amusante parfois… ** Commentaires : texte 1 1. (Étendu sur une chaine longue) Même si Laurent
trouve ce texte " mignon " et qu'il ne le pense pas assez abouti, Gerty aime
beaucoup l'image de la fin en dépit que le texte manque de finition et de courbes.
« comme la trace… d'un avion dans le ciel pur filer lentement… vers le néant. » Quant à André justement le dernier mot " néant " ne lui convient pas, il aurait préféré quelque chose comme "effacement" ou "disparition"... et Lilas le trouve trop "léger" : il s'efface aussi vite de notre esprit que celui fantasmé par l'auteur. Texte apprécie de la part de Michel et Éliette dans l'ensemble.
Pour Laurent ce deuxième texte
qui est une suite logique et développement du premier, est un
peu plus touffu que le précédent, avec des images plus
efficaces. Il aime beaucoup les trois dernières strophes,
particulièrement l’image des fils :
« un poème qu'après lui il faudra
dans les balbutiements d'une langue perdue un poème qui Lilas pense que certaines tournures de phrases sont assez
maladroites, ce qui peut devenir gênant parfois et se perd dans
l'image des fils. Gerty dit encore oui pour la fin du poème qui donne à sourire en toute fluidité. Cependant, André aurait préféré que la phrase " offrira au scribe
** Commentaires: texte 3 3. (Écriture)
Laurent aime assez la liberté de ton et les images assez humoristiques, même s'il le trouve un peu trop léger. Michel a particulièrement aimé ce passage : « Tout juste après la première virgule, c'est toujours comme ça, la poésie fout le camp. Elle va se tapir dans la marge, là où elle sait que je ne peux pas l'écrire. » Lilas quant à elle nous dit : « Quand la poésie .. souris (sic), quand l'humour et la fantaisie s'y glissent et côtoient style familier et allusions discrètes (Villon, Ferré…) et encore plaisante fantaisie, alors je dis oui aux chats sous la chaudière et à leur bonbons à la violette ! ». Pour Gerty c'est aussi son préféré avec du rythme, de l’humour, de belles images qui nous font prendre du plaisir.
« Tout juste après la première virgule, et on attend avec l’auteur en buvant son vin : « et un verre de vin frais sur la table André et Éliette sont eux aussi enthousiastes à
cette joyeuse sarabande. ** Commentaires: texte 4 4. (à travers le poème) Pour Laurent il y a quelques images assez réussies et aime le ton du dernier vers, détaché et fier mais ce texte manque de force. « l'objet se tient tout seul debout dans le vent » Même ton pour Lilas qui ne le trouve pas vraiment convaincant. Alors que Gerty y perçoit une vision originale de présenter son rapport à la poésie. Enfin, pour André c'est un très bon texte, bref et sans détour inutile. Le poème le plus accompli selon lui. ***
Nouvel auteur chez Francopolis, il nous vient de l'Alsace et écrire lui est devenu Voici les trois textes retenus.
Commentaires sur l’ensemble de ses textes : Laurent et Gerty pensent qu'il est
assez difficile de juger des textes qui sont trop courts... Commentaires: texte 1 1. Deuil Laurent et Lilas trouvent que la facilité est de mise dans ce texte, manque d'imagination pour l'un et d'harmonie pour l'autre. Michel et Gerty
pensent au spleen dans le style des grands auteurs, Nerval, Baudelaire…
et il rappelle à Gerty :"Les sanglots longs des violons de
l'automne blessent mon cœur d'une langueur monotone." Verlaine
Éliette le voit délicatement touchant avec : " Ma peine se reflète dans l’eau aux lentes plaintes cristallines. ".
Pour André il y a une ambiance surannée
évidente comme ces petits tableaux que l'on trouve parfois chez
les antiquaires, qui se mettent à vibrer lorsqu'on les
éclaire à la lumière du jour.
** Commentaires: texte 2 2. (Haïkus) Michel aime ces instantanés poétiques. Éliette le compare à des petits haïkus agréables, même si c'est un " haïku " au classicisme pur pour André et trop facile pour Lilas et un manque de contenu pour Gerty qui aimerait que l'image soit mieux encadrée et pour Laurent, un texte fidèle au genre… sans plus.
** 3. (Désespoir) Ce texte a fait sourire Laurent, surtout avec : « L’état de désespoir A de commun avec la poire, Que l’affaissement Semble sa forme, souvent. » mais en dépit d'un sourire. Ce n'est pas l'idée que Lilas se fait de la poésie. Agréable pour Éliette et instantanés poétiques appréciés de Michel, il reste une comparaison… assez surprenante pour Gerty.
*** Jacques Herman Poète, il compose depuis son plus jeune âge, connu de Francopolis, nous vient de la Belgique. Voici les trois textes retenus de cet auteur. 1. IMAGINE LA BRUME - 2. CENT VINGT-SIX COUPS - 3. JE ME NOIE DIT L’EAU Commentaires: texte 1 1. IMAGINE LA BRUME Même si Laurent trouve cela un peu classique ou convenu, bizarrement ça fonctionne et il y a un joli rythme. Lilas adore aussi cette belle image :
« Notre message Silencieux Comme l’haleine Des labours » alors qu' André trouve
ce sujet mille fois traité par des générations de poètes, manque ici
de consistance, ou d'acuité. Trop flou ou pas assez flottant, je ne
sais ...
Michel pense que c'est un joli texte descriptif avec de riches images et pour Éliette ce texte a des accents baudelairiens : « Vivants qui passez ici ne vous attardez pas aux soupirs des défunts » Gerty y voit une assez belle maîtrise de l’écriture qui donne au texte malgré le sujet délicat, une belle fluidité. **
Commentaires: texte 2
Commentaires: texte 32. CENT VINGT-SIX COUPS
Éliette ou bien encore André notent le zeste d’humour pour
ce texte là mais sans plus mais pour
** 3. JE ME NOIE DIT L’EAU Un récit sans intérêt pour Lilas alors le jeu avec les sonorités et les mots qui est assez réussi dans ce texte, Laurent apprécie. Michel et Éliette se rejoignent pour admirer l'originalité qui se fait plaisante. Pour Gerty c'est surtout la légèreté de l'auteur qui s'amuse par le titre. Quant à André, malgré la vision intéressante que peut avoir l'auteur, ce dernier devrait selon lui, restructurer son poème et jouer davantage avec les mots.
***
Jackie Plaetevoet Auteure, poète née à St-Etienne d’un père d’origine flamande et d’une mère polonaise Elle enseigne et vit en région lyonnaise. Elle a publié sur Francopolis en 2008. Deux textes retenus. 1. Les mots des morts - 2. (Un dé) Commentaires sur l'ensemble de ses textes :
Michel reste tiède sur la majorité des textes. Il hésite entre oui et non. Éliette trouve que sur l'ensemble, il y a de beaux instantanés poétiques, légers, subtils comme des traits de plume : « une vie entière/balafrée par le vent » ** Commentaires: texte 1 1. Les mots des morts Ce texte fait l'unanimité. Même si Laurent pense
que le thème est usé et que quelques clichés
auraient pu être évités, le texte est mené
malgré tout avec efficacité.
" Les mots des morts sont souverains,
à la fois doux et opiniâtres comme les langueurs
d’océan entre deux marées.
Ils se sont dévalisés de toute apparence. Ils n’ont plus rien à gagner. " Lilas craint de manquer d'impartialité, elle n'aime pas le sujet et a l'impression que le texte devrait être enrichi. C'est un sujet délicat pour Michel et Gerty et pour eux, l’auteur est à la hauteur du sujet choisi. Et Éliette trouve cela très beau et très fort surtout avec : " les mots des morts nous transpercent à force de se rompre à la pierre de nos cœurs, contre la meule de nos indifférences "
Enfin, pour André ces mots sont une belle et délicate prose, simple, sans fioritures. Une méditation paisible...
** Commentaires: texte 2 2. (Un dé) Éliette et Lilas apprécient la belle métaphore : « une vie entière balafrée par le vent ». Gerty aime la capture de cet instant alors que Michel reste toujours indécis et Laurent perplexe. ***
Micheline Boland Elle écrit des poèmes, des nouvelles et surtout des contes qu'elle prend plaisir à partager. Connue sur Francopolis pour ses contes, elle habite à Mont-sur-Marchienne, active sur différents sites Internet de poésie, surtout de haïkus comme celui-ci qui est un bon résumé de sa philosophie littéraire : Une plume glisse, Une histoire et puis une autre Qui y goûtera ? Voici ces trois textes retenus 1. Les mots - 2. Été - 3. Je suis Commentaires sur l'ensemble de ses textes : Laurent pense que l'auteur devrait se libérer encore plus de ce qu'il pense être tenu d'écrire.
Lilas n'accroche pas et Éliette pas vraiment même si c'est plaisant, agréable, gentillet, musical. Commentaires: texte 1 1. Les mots
Michel préfère ce texte-ci avec un style répétitif qui est agréable alors que Gerty trouve qu'il laisse sa trace malgré sa brève description. André le « lécher d'encre » des mots le laisse dubitatif et Éliette l'apprécie pour le style de ritournelle et la musicalité.
« les mots attendent leur heure Pour lécher d’encre… » ** Commentaires: texte 2 2. Été Éliette trouve ces mots colorés et Gerty pense que c'est un style simple mais parfumé. André lui reconnaît une certaine grâce enfantine et ce poème ainsi que le suivant plaisent à Michel.
** Commentaires: texte 3 3. Je suis Michel souligne tout particulièrement ce passage : " Je suis comme une aube tranquille parée de la mélancolie des solitudes anciennes."
tout comme Éliette qui y voit un mouvement, un rythme plus accentué et Gerty met en avant la belle définition du moi… en omettant la conjonction " comme " :
"Je suis lumière paresseuse. /Je suis herbe ondulante / je suis écho d’une enfance / Je suis aube tranquille…. ". André pense que c'est un bel équilibre, paré de nostalgie... ***
Nous vous invitons à présent au Salon de lecture
à la rencontre d'Amel Zmerli, peintre et poète tunisienne. *** Un grand merci à l'équipe de Francopolis pour la pertinence des commentaires et à Gerty pour son aide. |
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