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Notre librairie compte
plus de 400 auteurs et près de 2000 textes. Vous y trouverez des poètes, des
nouvellistes et
romanciers, des auteurs de pièces de théâtre,
hommes et
femmes,
Auteur 1. Anne-Cécile
Causse Texte
1.
(palpable) - T2. (court
poème)
Gerty : Mélancolie… oh! Nostalgie quand tu
nous tiens ! Gerty : Oui… cette
répétition du
« palpable » pourrait jouer contre lui mais il
enchaîne si bien son émotion qu’elle devient aussi
palpable pour nous.
** Commentaires : T 2. sans titre - (court poème) Michel : Oui, malgré un petit côté d’inachevé. Gerty : Petit oui… vraiment trop court… pour orienter le lecteur. *** Commentaires : T 3. sans titre - (encore toi) Michel : Oui. Douce
interrogation ! «
Aux bras lents et vides **** Commentaires
: T 4. sans titre - (ce visage) Gerty : Oui, même délicatesse d’écriture… dès les premiers mots, je reste sous le charme de cette triste tendresse. « Souviens-toi, la traversée grise nous avait lentement retiré notre peau, l’air, tout autour, s’endormait. » ***** Gerty : Oui… mais je reste un peu sur ma faim, il me manque une finale et pourtant je sais, tout est dit si tendrement mais on ne veut pas l’entendre. « L’espace que libère l’ombre quand elle écarte l’été au berceau de ta main. » *
*
Auteur 2. Jacques Gautrand cinq textes retenus. Première publication chez Francopolis T1. Sur la grève - T2. Ghardaïa - T3. Chot T4. Cot-liure (Collioure) - T5. Barcelone Éliette
: Oui texte 2, 3 , 4 , 5 .
Peintre avec des mots qui ressuscitent l’atmosphère de ces lieux, je les connais tous, et je les retrouve tels que je les ai ressentis. Si mon avis semble orienté, c’est que l’auteur a saisi en poésie l’essence même de ces lieux : bravo pour Ghardaïa ! Gerty : Une toute autre poésie, ici l’auteur baigne dans le concret… tout passe dans l’observation, j’entends parfois plus un guide touristique qu’une poésie… et pourtant on y rencontre le poète dans un face-à-face.
Gerty : Petit
oui… un texte d’observation… il lui manque tout de même un
peu de couleur poétique, ** Gerty : Oui… pour la fin car le reste est vraiment trop descriptif de Revue touristique. *** Michel : Oui. Par la force des mots,
cet auteur exprime des moments vécus et
intériorisés puis transmis au plan de la poésie.
Gerty : Oui, voilà, le tableau prend forme, on y arrive lentement à cette émotion, cette solitude on la ressent… on se sent ailleurs, on y respire cet air d’ailleurs et son silence nous habite. Et j’aime bien cette forte définition de l’échange en toute complicité : « les gens ici sont économes de paroles comme on préserve l’eau on apprend à converser d’un regard d’un froncement de sourcil. » **** Commentaires : T 4. Cot-liure (Collioure) Michel : Oui. Grande poésie.
J’ai envie de déclarer ce poème comme le meilleur de
toute la fournée. Tout y est : poésie pure, description
et émotion dans l’expression. Bravo !
Gerty : Oui… mon préféré je crois,
j’aime le
coloré vif de son vocabulaire, le dépaysement… la
poésie du vécu… riche en expression, une
simplicité pas si simple qu’elle à l’air et j’aime
beaucoup ces petites trouvailles :
« La patine des quais de lauzes aimante toujours les pas des marins désœuvrés ils ont remisé leur trogne de forbans contre ces visages tristes de retraités dociles roulant méticuleusement leur linceul dans du papier à cigarettes » et « l’air du large ronge patiemment une ancre échouée et dissout les aiguilles de l’horloge au clocher de pierres » « brise de mer m’a capturé dans ses filets… et la fin… même tout en douceur, je ne veux pas l’entendre… mais je comprends… ! ***** Commentaires : T 5. Barcelone Michel
: OUI. Cela
sent le vécu ! Le problème est de mixer description et
poésie. Un savant dosage est nécessaire sinon on risque
d’être en déséquilibre.
Gerty : Oui… même si c’est plus descriptif que poétique, j’aime son rythme, sa fougue, sa course… sa simplicité bien travaillé, bien enroulée… on entend l’homme mais on suit le poète ! « Où l’ivresse nous saisit Comme des papillons épinglés Sur une aurore à la Dali. »
Auteur
3. Dominique
Zinenberg
cinq textes sont retenus première publication chez Francopolis Fukushima. Cinq poèmes extraits du recueil inédit « Les Feuillets d’obsidienne » Commentaires sur l'ensemble de ces textes. Éliette : Oui aux Texte 1, 2, 3, 4 et 5 Je pense que c’est un long texte en cinq parties, les mots disent bien l’horreur que suggère le titre « Fukushima » On croirait du Rimbaud (et pourquoi pas ?) : « Remous tohu-bohu cymbales tout tangue Et tient dans les lézardes mêmes » Ou encore :« elle a été la vague L’alpha et l’oméga D’un peuple » Mots très forts, violents, tout suggère un anéantissement « les serres de l’air Sont stylets » Et j’aime la chute :« l’ordalie du poème » Bien sûr il y a des inégalités, mais l’ensemble est fort. Gerty : Oh là là…. Des mots, des mots, des mots… sans trame sonore… souvent loin de l’émotion. Le rythme du scientifique… à trop vouloir chercher le mot juste en poésie on y perd son latin… Faut dire que le sujet complique la création de poème… *
Commentaires : T 1. Fukushina Michel : Oui, pour la tentative. Sujet terrible à traiter. Comment transmettre l’émotion ressentie. Gerty : Oui. par respect, plus pour le sujet que le style… j’entends le drame mais je ne ressens pas son émotion… sa douleur, sa rage… comme si tout était vu de l’extérieur. ** Commentaires : T 2. suite Michel : Descriptif. Je ne vois pas la poésie. Je préfère ne pas voter et me rallier à la majorité des votes. Gerty : Oui… plus direct… descriptif de fait… la dramatique est là mais matière à poésie ? J’en cherche l’odeur… l’âme du poème… le sujet est touchant et dramatique mais encore faut-il que l’auteur soit prêt à enfourner sa poésie. *** Commentaires : T3. suite Michel : Oui. très beau poème : « des pans de vie s’effacent les pierres aussi se fanent et l’inscription poncée n’est qu’un miroir sans tain. » Gerty : Oui… il s’approche de ses émotions pour embrasser le style plus poétique, moins descriptif… on sent enfin sa sensibilité… sa voix plus chancelante. **** Michel : Oui. Subtile, recherche d’images, un peu trop intellectuel tout de même ! Gerty : Oui… regard qui retourne une fois de plus se cacher dans les mots… camouflant l’émotion de la scène qu’il dénonce… trop cérébral. ***** Commentaires : T5. suite Michel : Grande qualité du choix des mots qui désorientent le lecteur. Les mots s’enchainent : « Aimer à l’agonie des hêtres les passants et les bêtes Fouir et sans taire terrer terrer... » mais mon émotion de lecteur s’épuise. Quand même Oui. Gerty : Petit Oui… Je reste sans voix…. Je n’arrive pas à vraiment entrer dans ce genre de poésie… vocabulaire trop recherché, ça manque de fluidité… et d’émotions…. Un style différend quoi ! * * * *
Ensemble de haïkus Première publication chez Francopolis
Commentaires sur l'ensemble de ses textes. Éliette : Série de haïkus, difficile de juger quand on ne
connaît pas vraiment les règles ; l’ensemble est confus je
n’arrive pas à discerner un fil directeur, certains me semblent
boiteux, et j’en distingue quelques uns plus musicaux et suggestifs :
le 1, le 9 et le 13 méritent OUI. Michel : J’ai du mal
à classer les haïkus suivant leur qualité que je ne
discerne pas. J’accepte de noter OUI pour ces treize
haïkus avec des nuances toutefois. Mes
préférés sont : le 3/ 4/ 8/ 10/ 11 mais
sans les placer loin au-dessus des autres.
Gerty : Une
série de haïkus. Jamais facile
à voter… et je n’y ai pas trouvé cet esprit
haïku… mais des poèmes courts qui ne m’ont pas tous
séduit.
Au fait je ne retiendrais
que ceux-ci qui à ma connaissance possède le rythme
haïkus : le 5 : un haïku bien rendu, le 8,
pour sa fluidité, le 10 pour sa construction
humoristique et le 13, humour bien rendu en si peu de mot...
mais je publierais l'ensemble pour que le lecteur en fasse sa propre
opinion.
Auteur
5. Codohue T1. ( réveillon) - T2. (araignée d'or) T3. ( hier) - T4. ( toi et moi ) Commentaires sur l'ensemble de ces textes.
Gerty : L’ensemble des textes de cet auteur, semblent plus venir du style conte… roman… que poésie… une certaine naïveté d’écriture qui me fascine par cette fraîcheur de jeunesse… cet élan de dire tout simplement. *
Commentaires : T1. ( réveillon) Michel : Non. La part d’une petite nostalgie ne peut remplacer l’absence de poésie. Éliette :2 OUI /non
Un tableau d’hiver je ne saisis pas, on passe du descriptif au sentimental puis à la nostalgie. Gerty : Petit oui… pour la légèreté de
son
style qui m’amuse, mais je me pose la question… ou classer cet
écrit : réflexion… conte… narration, journal intime ?
** Michel : Petit oui, pour la naïveté qui se dégage de ce texte. Éliette : Oui. Araignée qui devient symbole et entraine à la
réflexion.
Gerty : Léger oui… texte tout, sauf poétique mais d’une si belle naïveté qui me fait sourire que je ne peux le refuser. *** Commentaires
: T3. (hier) Michel : Petit oui. Journal intime avec une teinte
poétique. Un côté adolescent qui me touche. Éliette : Oui. Sentiment partagé quelle que soit la civilisation. Gerty : Petit oui… je
suis toujours en déséquilibre avec cet auteur… il m’agace
et me séduit à la fois… journal intime naïf,
style adolescent…
**** Michel
: Un Oui tout petit ! Tellement galvaudé, ce sujet demande tellement
d’originalité, ici, trop de « déjà lu
». Éliette : Oui. Chant d’amour, bien écrit, des
clichés, mais ensemble musical. Gerty : Oui… mais c’est un peu comme si chaque strophe
était fermée… une simple observation de chaque instant
sans lien réel, sans progression.
****** Auteur 6. Fabienne Alliot tous les textes sont retenus, Première
publication chez Francopolis
T1. La pluie - T2. L'arbre blanc dort T3. L’arbre détache la feuille - T4. Longer le mur de béton - T5. L'ouverture de la cage
*
Commentaires : T1. La pluie Michel
: OUI. Un amoureux de la nature qui la voit dans sa
légèreté. Un contemplatif poète. C’est
touchant.
Gerty : Oui… quelques images poétiques sont là je dirais le style manque vraiment de finition mais au fait, non… il a prit une tangente différente… je n’accroche pas vraiment mais n’arrive pas non plus à l’ignorer… une certaine fascination dans cette légèreté. ** Commentaires : T2. L'arbre blanc dort Michel : Oui. Léger et simple tout à la fois. Éliette : Petit oui. Texte épuré on dirait un haïku , une contrefaçon. Gerty : Oui… pour le rythme et la légèreté du texte, d’une simplicité joyeuse. *** Commentaires : T3. L’arbre détache la feuille Michel : OUI. Pour moi, cette poésie relève du haïku Éliette : Petit oui. Mêmes remarques que le précédent. Gerty : Oui… le poème pourrait être retravaillé mais du coup il perdrait cette légèreté et ce regard rieur qui semble dire… voilà **** Commentaires : T4. Longer le mur de béton Michel : Oui. Je retrouve ici, toute la poésie que j’aime. Cela me rajeunit. Bravo le poète ! Éliette : Oui. Plus travaillé, idée intéressante. Gerty : Oui… une belle légèreté… dans sa démarche nonchalance… il a le rythme. ***** Commentaires : T5. L'ouverture de la cage Michel : Oui. Grande pureté de style. Les images suggérées sont belles et poétiques à souhait. Éliette : Oui. On s’habitue aux images délicates et surprenantes. Les deux derniers textes paraissent meilleurs. Gerty : Oui… ce dernier poème court dans la même légèreté que les précédents… mais mon préféré… peut-être à cause du rythme et la fin différente. « Plonger ses doigts Dans les pétales De mots d’eau Et prendre son envol » ********
Nous
vous
invitons à
présent au Salon de lecture nous
recevons Maggy De Coster
qui nous offre des poèmes inédits pour Francopolis et visiter notre Revue Février 2014 ***
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Créé le 1 mars 2002