LECTURE - CHRONIQUE 

 

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ARCHIVES:  LECTURE CHRONIQUE

 


 

 

LECTURES –CHRONIQUES

 

Regards sur Henri Michaux (suite) :

 

Peintures et Dessins (1946),

Critiques, hommages, conférences (1927-1946)

 

par Dominique Zinenberg

 

Peintures et Dessins (1946)

Éditions de la Pléiade, tome I, pp. 857-956

 

Cet ensemble paraît en 1946 aux Éditions du Point du Jour et comprend une Préface écrite par Henri Michaux appelée « En pensant au phénomène de la peinture » et une partie reproduisant des dessins et peintures du poète sur la page de droite, tandis que sur la page de gauche se trouvent en rouge et en italiques des extraits de poèmes de Henri Michaux, tirés de plusieurs écrits. Le choix des textes « illustrant » les dessins et peintures a été fait par René Bertelé avec l’accord du poète.

« L’importance de Peintures et dessins est double. D’un côté, Michaux y devient pleinement peintre […] D’autre part, dans sa forme même, ce livre tisse un lien subtil entre écriture et peinture » (Note sur le texte, p. 1369)

Deux infinis se croisent : l’infini du texte comme l’infini du dessin : deux arts qui interrogent en faisant rêver et réfléchir, deux manières poétiques qui se font écho, se complètent, mais pourraient tout aussi bien ne pas se rencontrer, l’idée de s’illustrer l’un par l’autre, paraissant réductrice, voire sans intérêt. Mais le rejet éventuel d’une telle association n’est jamais total chez Michaux. L’écrit prolonge l’image et inversement, comme c’est le cas pour Peintures et Dessins mais comme c’est aussi le cas quand Michaux commente les peintures de son ami Zao Wu Ki par exemple.

Les deux arts réunis ouvrent à des espaces oniriques ou réflexifs vastes et surprenants. Les quarante-trois peintures et dessins en noirs et blancs ou en couleurs, suggérant des monstres – visages, silhouettes, expressions, cris, - des volumes, des ombres, des alphabets-pictogrammes, tiennent du mythe, de l’originaire, de l’enfantin et du cauchemardesque. Quant aux courts extraits que l’on peut lire sur la page de gauche, à l’encre rouge, ils convoquent les œuvres elles-mêmes, si on les a lues, dans leur intégralité, comme si le simple fait d’en citer une phrase ou deux permettait de se réapproprier l’œuvre tout entière ou de ressentir le besoin de s’y replonger au plus vite.

 

« En pensant au phénomène de la peinture » est une courte réflexion sur le dessin. Dessinez sans intention particulière, griffonnez machinalement, il apparaît presque toujours sur le papier des visages. Ainsi débute la Préface de Peintures et Dessins. L’objet inconscient de cette autre écriture automatique qu’est le dessin, pour Michaux, serait le visage multiforme de soi. Tiré des profondeurs, le visage est une apparition démasquant un autre visage supérieurement mobile [qui] bouillonne, se contracte, mijote dans un insupportable paroxysme. Ce qui se libère dans le dessin machinal ce sont des monstres psychiques prenant forme : Faces de perdus, de criminels parfois, ni connues ni absolument étrangères non plus (étrange, lointaine correspondance !) … Visages des personnalités sacrifiées, des « moi » que la vie, la volonté, l’ambition, le goût de la rectitude et de la cohérence étouffa, tua. Visages qui reparaîtront jusqu’à la fin (c’est si dur d’étouffer, de noyer définitivement). Le mot « visages » dans le texte est répété, anaphorisé comme si sous nos yeux naissaient ces figures de l’inconscient, agglutinés à une page imaginaire qui se remplirait fébrilement, hydre fascinante et repoussante de soi, dessin cathartique dans lequel il faudrait se lire comme la phrase-slogan-injonctive de Michaux le dit de façon amusante : Hommes, regardez-vous dans le papier.

Les traits du visage et du dessin, confondus, recouvrent les biffures de la vie, la tentative (vaine) d’effacement, gommage, polissage des soi incohérents, superposés, étranges et bizarres qui nous constituent. Il faut là encore déchiffrer, faire acte de reconnaissance, de décryptage quasi analytique et devenir « le témoin » de soi, à moins que le dessin ne serve en définitive de témoin pour le dessinateur.

Mieux même, les traits du visage peuvent ne plus être des traits, car ce que le dessin donne à voir, c’est l’autre du visage, sa face fantomale qui peut ne pas être faite de traits, peut se représenter tout autrement, c’est ce double intime qu’il convient de cerner, de multiplier, de pointer du doigt : le visage a des traits. Je m’en fiche. Je peins les traits du double (qui n’a pas nécessairement besoin de narines et peut avoir une trame d’yeux). Et il en va de la couleur comme des traits qui doit rendre compte (témoigner) de l’âme de l’individu. Ainsi Michaux peut-il écrire avec humour et sérieux Je mets donc aussi, je mets du bleu au front s’il le mérite (car j’oubliais de dire que je pratique le psychologisme depuis quelque temps).

Il s’agit pour Michaux d’approcher au plus près du double qu’est le tempérament et ces parcours bizarres appelés sentiments. Il pense en visionnaire qu’un jour j’en suis persuadé et pas si loin et heureux les gaillards qui les contempleront, un jour on les verra. On verra, grâce à quelque nouveau rayon, les sentiments, les émotions se former, se nouer, et leurs embrayages de proche en proche jusqu’à intéresser tout individu.

On verra l’amour. Hors du visage périphérique, du bafouillage littéraire ou de l’obscène, on pourra le faire voir.

Dans le dessin le hasard des ratés (bavure, trait erroné, salissure involontaire) crée l’affolement qui lui-même crée la nécessité d’achever le dessin quitte à ce que ces aléas détournent le dessein initial.

Ce que projette Michaux dans le dessin, c’est le dehors, le contour de l’humain, plutôt que l’humain, les effluves qui circulent entre les personnes, l’être hors de lui.

Le dessin libère le poète du carcan des mots et des maux que la guerre a engendrés. Le dessin est pure joie, pur élan vital, pur essor et lyrisme. Il est frénésie, prolifération. Il fait battre le cœur, en rêve comme en veille.

 

Ô monde que je ne sentais plus qu’à peine et fuyant, tu reparais à nouveau, jaillissant ! Et moi, tel un infirme désemparé suis traversé par Ta Présence.

 

 

***

 

Critiques, hommages, conférences (1927-1946)

Éditions de la Pléiade, tome I, pp. 959 à 987

 

  1°) Hommage à Léon-Paul Fargue : Un simple dessin en noir et blanc.

 

  2°) Compte rendu paru dans « Les Cahiers du Sud » : Absence, Alfredo Gangotena, 1932, chez l’auteur à Quito, Équateur. Un ravissement amoureux le prend dans un jardin, une communion extatique (il n’y a pas d’autre mot), spectacle où l’on assistait, pénétré d’on ne sait quoi et gêné de ne pas mieux saisir. La fleur, troisième sexe, le sexe angélique du monde. Tout ce qui est positif dans l’univers gangoténien est angélique et floral. Ce qui est négatif est maudit et minéral.

 

  3°) Compte rendu paru dans « La Nouvelle Revue Française : Mœurs et coutumes des basses classes de l’Inde, par le général George Mac Munn (Payot)

 

  4°) Supervielle : Admirablement faits pour exprimer cette chose étrange, la vie, veilleuse de miracle qui fait voir d’autres miracles, sont ses poèmes lents mais à grandes enjambées, colorés mais gris aussi d’un grand passage d’ombres, musicaux mais étouffés, d’une houle profonde, naissants et chavirés, tâtonnant dans l’ombre du Savoir avec les images de la Poésie.

 

 5°) L’avenir de la poésie : Le poète n’est pas un excellent homme, qui prépare à son gré des mets parfaits pour le genre humain.

  Non, le poète ne fait pas passer ce qu’il veut dans la poésie. Ce n’est ni une question de volonté, ni de bonne volonté. Poète n’est pas maître chez lui.

 En poésie, il vaut mieux avoir senti le frisson à propos d’une goutte d’eau qui tombe à terre et le communiquer, ce frisson, que d’exposer le meilleur programme d’entraide sociale.

[…] C’est aussi à cela que tient surtout le poète, à un départ nouveau, à une victoire sur l’inertie, sur la sienne, sur celle de l’époque, sur l’éternel engourdissement des réactionnaires.

… Où va la Poésie ? Elle va à nous rendre habitable l’inhabitable, respirable, l’irrespirable.

 Car la vraie Poésie se fait contre la Poésie, contre la Poésie de l’époque précédente, non par haine sans doute, quoiqu’elle en prenne naïvement parfois l’apparence, mais appelée qu’elle est à montrer sa double tendance, qui est premièrement d’apporter le feu, le nouvel élan, la prise de conscience nouvelle de l’époque, deuxièmement, de libérer l’homme d’une atmosphère vieille, usée, devenue mauvaise.

 

6°) Recherche dans la poésie contemporaine :  La poésie n’est plus l’art de faire des vers, c’est une modalité du sacré, et l’on en fait une religion.

Ouvrez une de ces revues de poésie comme il s’en crée une nouvelle tous les six mois en France, petite, mais enragée, présomptueuse, exaspérée. Si on ne se souvenait en permanence du thème, si on ne retenait que le ton, on croirait qu’il s’agit de l’activité d’une secte religieuse. Car on y parle de la poésie comme d’un sacerdoce, de l’homme qui l’exerce comme d’un prêtre. Il n’y est question que de sa mission, qui est de régénérer et de racheter, et on parle ex cathedra.

[…] Ils ne rêvent que de convertir. (En particulier les Surréalistes)

 « Mais il y a mieux encore. La revue Le Grand Jeu, … regroupait un certain nombre de jeunes gens … lesquels, liés par un credo secret, une véritable initiation, formaient une maçonnerie, une cellule aux fins mi-magiques, mi-poétiques. Par son atmosphère, le très modeste local du groupe ressemblait à une sacristie. Les décisions et les excommunications lancées par la revue étaient sans appel. […] Mais qu’il s’agisse d’eux ou d’autres critiques de poésie actuels, on considère à l’unanimité la poésie avec un sérieux inégalé jusque-là. On croit qu’elle a des mystères équivalents à ceux de la science et de la philosophie, et qu’elle n’est ni un divertissement, ni une branche de la littérature, ni « la maison d’en face », la prose.

Qu’est-ce donc que la poésie ? Nous ne le savons pas.

Prenons momentanément la poésie d’une façon moins ingénue. C’est un élément disséminé dans la nature, dans l’humain, l’inhumain, la beauté, la laideur, les maisons, les échafaudages, les ruines, les vieux, les jeunes, les bateaux, les restes de naufrages, les voiliers, c’est-à-dire n’importe où et parfois dans les poèmes.

 […] D’autres recherches poétiques se sont occupées de la langue. Il semblerait que ces auteurs accusent la langue d’être un mauvais véhicule de la poésie et de la complexité du monde intérieur. Les mots seraient porteurs des ulcères de la prose, habitués qu’ils sont à ces petites servitudes, je veux dire, aux nécessités sociales.

Joyce, Fargue, Péret, Michaux, Eugène Jolas, et le groupe franco-américain dit de rébellion contre le mot.

[ …] En France, Fargue et Michaux forgent des mots directs et évocateurs, intuitifs, sans souvenirs étymologiques.

[…] … il est bien vrai qu’aidés par les études actuelles sur la psychopathologie, les poètes sont tentés par la recherche et l’introspection et ce que j’appelle le maniement de l’âme ou plutôt du monde intérieur : états seconds, dépersonnalisation, pseudo-hallucination ou hallucination proprement dite, troubles infinis de la synesthésie, tout cela des poètes ont essayé de le connaître de l’intérieur, par leur expérience personnelle.

Il ne faut pas perdre de vue qu’un certain humour … résiste au vertige de ces états, et que si l’on commence, pour ainsi dire, par « faire le fou », c’est pour entrer en contact avec son for intérieur (on n’apprend qu’en prenant des risques), et connaître le maniement de soi-même. C’est ainsi que l’on va vers l’hygiène de l’âme et non vers la folie, et c’est pourquoi le Dr Allendy, psychanalyste, nomme le poète le grand psychothérapeute.

 

La poésie ne donne pas la grandeur, elle l’accompagne, c’est sa marque. Sans poésie, il n’y a pas de grandeur parfaite.

 

Il reste des poètes qui n’utilisent qu’indirectement les recherches actuelles. Ils ont (au moins par moments) un don d’innocence, un abandon à la vie, à la situation, à l’étrange situation de l’homme sur Terre. Si vous ne devenez comme les petits enfants vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. Cette parole des Évangiles est tout à fait à sa place dans le domaine poétique.

Pour les poètes c’est toujours la naissance du monde : l’émotion rend le monde si « flambant neuf » ou si étrangement éternel. Le poète aime toujours pour la première fois, retrouve le miracle de voir l’arbre pour la première fois. Il confond émerveillé sa vie d’homme et cette vie de l’arbre, et se perd dans l’espace. Rien n’est clair et tout est translucide et il faut tout connaître tout de suite.

Tout vrai poète, même s’il est expérimentateur et analyste par moments, tout poète connaît cette impression rare : tout d’un coup et totalement se détacher de l’humanité et entrer dans un monde qui ne doit rien à personne.

 

***

 

Ce sont les derniers textes du premier tome de La Pléiade. J’ai opté pour le recours aux citations. Je ne voulais pas commenter des commentaires, ni critiquer des critiques ou des conférences. J’ai préféré choisir tout un florilège de phrases lapidaires et percutantes de Henri Michaux sur les poètes et la poésie.

 

Depuis 1936, les tendances poétiques ont bien changé. Qui se revendique encore du Surréalisme ? Il y a sans doute toujours des chapelles ardentes, des clans, des fanatismes poétiques, mais tout semble désormais épars, anarchique et plus individualisé. Des mosaïques de poésies dans de minuscules revues, de fécondes maisons d’édition, jetant des faisceaux lumineux sur tout le territoire, sur tous les continents, dans les réseaux en ligne, une pléthore poétique insaisissable, incontrôlable qui crée un effet de foisonnement : tantôt la poésie s’apparente au rap, aux chansons assonancées, à quelque chose de syncopé ; tantôt, elle est érudite, absconse, recherchée. Elle ressemble, dans sa diversité, son métissage, sa propension à se mêler à tout, aux dégaines contrastées de la rue, haillons et haute couture se frôlant presque, quoique.

 

Chacun paraît avoir une idée assez précise de la poésie, mais chacun la sienne et de fortes étanchéités sont à l’œuvre qui sont des clivages sociaux, voire politiques.

 

La largesse d’esprit, l’indulgence pour la créativité font que l’on se veut tolérant à toutes sortes d’entreprises poétiques, les plus extravagantes, comme les plus exotiques ; les plus sages comme les plus risquées, expérimentales ; les plus proches du roman aux plus proches du théâtre ; les plus loufoques, fantaisistes comme les plus ésotériques, érotiques ou classiques. Les plus tours d’ivoire, ou les plus engagés. Les plus humbles et quotidiennes aux plus érudites, abstraites, philosophiques et mentales.

 

C’est un vaste fourre-tout, un grenier inépuisable, un fatras de fausses et vraies perles, mais il faut une véritable initiation pour ne pas s’embourber dans ces foires et marchés de la Poésie qui donnent bien souvent le vertige et où l’on se perd assez souvent car ce dédale est plein de faux-semblants, de tromperies, de leurres dans lesquels un non-initié ne peut que s’égarer.

 

On peut suivre un poète qui de fil en aiguille nous conduira à d’autres poètes ayant certaines affinités.

On peut suivre des revues grâce auxquelles on découvre des voix que l’on va pouvoir rechercher et suivre.

On peut suivre une maison d’édition et faire son chemin dans la forêt des poètes (masculins et féminins) de notre temps.

 

Ce qui saute aux yeux, c’est qu’à présent les femmes, dans la poésie, ont une place équivalente à celle des hommes. Mais, si les voix féminines ont une place de choix dans la poésie et pour les poètes entre eux, elles sont encore amplement ignorées du grand public qui ne pensent qu’aux hommes poètes et n’invitent ou ne citent la plupart du temps que la poésie écrite par les hommes, à de rares exceptions près.

 

Qui lit la poésie, cependant ? Je dirais principalement les poètes ! Un monde à part, en vase clos. Il est extrêmement difficile d’élargir le public. On peut miser sur les amis des poètes qui ne le sont pas eux-mêmes et quelques passionnés lecteurs de poésie, mais cela ne va pas très loin.

 

Le paradoxe de la poésie c’est que vue de l’intérieur, elle est très vivante et variée, exubérante comme une forêt primaire ou un fond marin préservé, mais depuis l’extérieur, elle reste un parent pauvre, peu ou mal distribuée et perçue soit comme quelque chose d’inaccessible, soit de futile. Beaucoup d’adultes la perdent de vue et ne la retrouvent partiellement qu’en devenant parents, grâce aux livres pour enfants.

 

Je resterai sur cette idée d’enfance, car c’est la part d’enfance sauvegardée qui fait de certains humains, des poètes ! Et c’est d’ailleurs par des phrases reliant la poésie à l’enfance et à la naissance que Henri Michaux termine sa deuxième conférence sur la poésie contemporaine.

 

 ©Dominique Zinenberg

 

Pierre Zinenberg, Vacanciers (huile sur toile, exposition juin 2018)

 

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Voir la série d’études de Dominique ZInenberg sur Les Œuvres complètes d’Henri Michaux (Éditions de La Pléiade) :

1.    Fables des origines d’Henri Michaux (janvier 2015)

2.    Regards sur Henri Michaux – Volet 1 La Pléiade sept.2015

3.    Regards sur Henri Michaux – Volet 2 - Écuador oct.2015

4.    Regards sur Henri Michaux - Un Barbare en Inde. (1933-1967, 1989) nov.2015

5.    Regards sur Henri Michaux - Un Barbare en Chine, déc. 2015

6.    Regards sur Henri Michaux - Un Barbare en Chine... suite, janv.2016

7.    Regards sur Henri Michaux - Un barbare au Japon (février 2016

8.    Regards sur Henri Michaux - Un barbare chez le Malais (mars 2016)

9.    Regards sur Henri Michaux - Regard sur "La Nuit remue" (septembre 2016)

10. Regards sur Henri Michaux - Petite étude sur « Mes Propriétés » dans La Nuit remue (octobre/novembre 2016)

11. Regards sur Henri Michaux - Petite étude sur Lointain intérieur (Éditions de La Pléiade, tome 1 ; février 2017).

12. Regards sur Henri Michaux - Un certain Plume : Éditions de La Pléiade, tome 1 (avril 2017)

13. Regards sur Henri Michaux - Épreuves, exorcismes 1940-1944 (Éditions de la Pléiade, Tome 1) (janvier-février 2018)

 

 

 

 

Regards sur Henri Michaux
par Dominique Zinenberg

 

Francopolis mai-juin 2018

Créé le 1 mars 2002

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