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Quelques mots sur et par les membres de l'équipe de francopolis :
ceux qui sont présents et la plupart des membres qui ont
participé à ce site.
Laurence de Sainte-Maréville, (France)
(auteur, illustratrice, graphiste, artiste peintre)
Se frictionner de couleurs et de mots, bouffée
tonique ; ou bien encore les laisser filer, partage en tous sens, alors
que ceux-ci n'ont pas la même signification, la même
résonance pour tout un chacun ; quelle étrange
activité !
Serait-ce procéder à un émiettement ou à un
remodelage de soi ?
Aucune certitude. Le choix ne m'est pas laissé. J'achoppe sur
les mémoires, ces tégénaires. Je ne sais que les
guillochures mises à nue, le vertige incongru, l'exil, le
tumulte des phrases et des formes.
Certains jambages ou tracés de pinceaux, singulièrement,
me laissent démantelée, me dessillent - l'un ou les deux
à la fois - spirales du dos étirées, me projettent
hors du temps et de l'espace, en eau vive. Quels sont les buts de
l'expression? de cet ensemencement sur les saisons...
Faudra-t-il parler toutes les langues ?
...Apprendre probablement à ne plus toujours s'empaler sur les
lignes, sortir les barbelés de la toile et faire rêver
aussi dans l'embrasure - l'espace d'un souffle - en eau profonde.
http://laurencedsm.pageslibres.net/
http://dart.fine-art.com/dGallery...
http://www.abs-gallery.com/ARTISTS/...
http://membres.lycos.fr/artslesignet/index.htm
http://users.skynet.be/amedefond/invite4.htm
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Gertrude Millaire, (Québec)
Le silence,
lui donne à entendre la musique des mots. Le jeu des ombres et
de la lumière éveille son déclic. Son pays de
neige et de grands espaces lui donne des rêves à l’infini.
Il lui faut de l’air, beaucoup d’air; elle ne supporte pas les murs
même invisibles. « Libre et vulnérable », sa
conscience sociale prend des airs de guerres parfois. Elle aime la
poésie sous toutes ses formes et ne pourrait vivre sans
poésie : la poésie l’habite.
quelques textes au Salon de
lecture
gmillair@lino.com
http://www.lino.com/~millaire/
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Ici ou ailleurs, toujours en mouvance, elle est rarement
là où son ombre la dessine.
Elle s’éparpille et
ça ne s’arrange
pas avec le temps: tout la passionne.
Tout pour la distraire :
une
feuille virevolte et la voilà flottant dans l’espace, un poisson
baille au soleil et elle plonge, le vent lui fait tendre la voile, le
ciel bleu lui fait dévaler les kilomètres.
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Joë Ferami...
Un homme sans
voix ....
ou, La présentation de soi
(Dialogue entre Le même & L'autre)
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L’autre
Peux-tu dire qui tu es ?
Le même
Moi ?
L’autre
Toi.
Le même
Toi ?
L’autre
Peux-tu dire qui je suis alors ?
Le même
Tu es celui que je suis puisque nous sommes deux. Mais, toi comme moi
nous ne sommes pas les mêmes. Si nous sommes deux, c’est qu’un
troisième inconnu nous a séparé pour nous
permettre de converser.
L’autre
Je te répondrai que tu es aussi celui que je ne suis pas sinon
nous ne pourrions être deux. Mais, toi comme moi nous sommes les
mêmes. Si nous sommes un, c’est que
nous sommes ce troisième inconnu qui nous empêche de nous
perdre et nous relie.
Le même
Et si un quatrième conversait ainsi avec notre troisième
comme nous
conversons ensembles qu’en serait-il ?
L’autre
Il en résulterait une multiplicité infinie de dialogues
entre d’infinis personnages qui se relient et se délient les uns
aux autres dans un dénouement de soi qui n’a pas de fin et que
seul la mort ou la folie figent.
Le même
Et de temps en temps dans cette polyphonie de soi une voix
émergerait…
L’autre
Comment savoir ?
Quelques textes au Salon de
lecture
Joë Ferami ( France)
joe_ferami@yahoo.fr
http://www.francopolis.net/salon/pepitesdor.html
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Juliette Schweisguth, (France)
juliette en respir*
perdue dans une forêt
cherche l'oiseau-vie !
* à lire : "le grand respir" de Mathieu Boily
oui, je pique toujours des grands petits mots aux amis...
pour dire que je marche dans les livres et les êtres, et parfois
suis trop prisonnière dans mes arbres de mots. y'a-t-il une
branche où s'accrocher ?
quelques textes sur francopolis
ou encore au Salon de
lecture
Visiter son blog:
luciole_totoro@yahoo.fr
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Isabelle
Servant (France)
s.v.p Isa...
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Stéphane Méliade (France)
"Je n'ai pas appris grand-chose. J'ai simplement
acquis une certaine souplesse d'esprit"
(Maître Dogen, vers 1230)
Je ne sais pas ce qu'est la poésie, ni ce qu'est
l'écriture. Cela ressemble pour moi à une transmission "I
shin den shin"(d'esprit à esprit) telle que la conçoit la
tradition zen. C'est elle qui -parfois- sait ce que je suis, ce sont
les textes qui -parfois- m'écrivent. Ceux que je crée,
mais aussi ceux que je lis.
Je ne peux pas vivre sans l'écriture mais
l'écriture peut très bien
vivre sans moi. Ce rapport d'inégalité vitale est mon
biotope. Son écologie m'amène à passer de texte en
texte, comme avec un trapèze. Je tombe et je
m'èlève en un même mouvement. Peut-être
l'écriture est t-elle un road-movie suspendu ?
"Profondément éveillée. Je ne
me souviens pas m'être jamais sentie si éveillée.
Tout semble différent. Comme si tu avais quelque chose à
espérer"
(dialogue du film "Thelma et Louise")
quelques textes sur francopolis
ou encore au Salon de
lecture
melimeliade@wanadoo.fr
http://www.membres.lycos.fr/steliade
http://users.skynet.be/amedefond/invite1.htm
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Florence Noël...
Plus j'avance, plus je m'émerveille; on peut
penser que c'est une belle façon d'avancer. On est jamais
à court. Bien-sûr, le monde est parfois si grave ou si
blessé, mais l'homme et la nature compose toujours la plus
troublante des partitions de beauté. Cela, avant toute chose, me
passionne. La poésie n'est qu'une conséquence de cet
amour. Lire, écrire, chercher. Je
crois toujours qu'on peut augmenter le monde. Y
apporter un supplément d'âme. Inverser
les pôles. Etre adepte d'un mieux. Vivre et donner à vivre.
Présente au Salon de lecture
Florence Noël ( Belgique)
florence_noel@yahoo.fr
http://users.skynet.be/amedefond/
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Hélène Soris (France près de
la frontière suisse)
Partager la poésie francophone, la
découvrir, vivre ma reconnaissance envers tous ceux qui
caressent et font chanter la langue française. :
Philippe Jaccottet le Vaudois , Guy Goffette le Lorrain Belge , Gaston
Miron le Québécois et aussi René Depestre ou
Léopold Sendar Senghor , sans
compter Gherasim Luca le Roumain ,
Joyce Mansour l'Anglaise, etc...
Il serait bien long de citer les poètes de tant de pays
différents et qui pourtant se sont exprimés en
français .
Nous allons découvrir maintenant ceux qui
sont le futur de la francophonie comme déjà ici
Xavière, Florence ou Gert . Quel beau projet et comme je me
réjouis de participer àce site . La mondialisation de la
poésie de langue française va voguer sur Francopolis;
quelques textes et haïkus d'Hélène
au Salon
de lecture
invité sur le
site l'âme de fond de Florence
Noël
et lire sa poésie sur:
la
grande bibliothèque poétique
poésie
Web Net
Hélice
Poésie
Espace
poétique
Temps Libre
Ecrits-vains
(Ailen)
Blocos
La
poésie que j'aime
Poésie
et Aquarelles
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Aaron de Najran...
J'ai toujours été heureux jusqu'au jour où, en
lisant "Le désert des déserts" de Thiesinger, un
abominable doute souffla mon bonheur. Le nom de "Najran" était
mentionné plusieurs fois dans ce livre, prétendue oasis
quelque part au fond du redoutable désert d'Arabie.
Le même Najran, mon nom, qu'on peut lire sur mon passeport
d'âme !
Imaginez ma surprise.
C'est alors que je pris conscience
de mon ignorance accablante. Je ne savais qui
j'étais, de quelle source, de quelle trame.
J'avais donc jusque là été heureux sans savoir qui
j'étais ! C'était accablant. Je n'avais été
heureux que d'un ersatz
de bonheur et non pas d'un vrai bonheur.
Alors, je pris une décision; combler mon ignorance et
élucider mon existence . Fébrile, je me mis à lire
tout ce qui avait été écrit au sujet de Najran,
depuis la bibliothèque d'Alexandrie jusqu'aux
robots de recherche les plus puissants de la web...
J'eus la confirmation, il n'existe
qu'un seul Najran: "Oasis d'Arabie de la grosseur
d'une mouche de pisée, située entre ciel et sable,
à l'aplomb de la croix du sud. Autrefois, sentait la myrrhe et
l'encens des caravanes,
aujourd'hui goudron et diesel."
Voilà tous les renseignements que je trouvai. Mais rien sur mon
existence
à moi et pourquoi je portais ce nom.
Alors je décidai de partir,
tout de go, à la découverte de
la source de mon existence. Un tricot de laine,
des chaussures de toile, une carte de Ptolémée et je
partis, ma 2CV et moi.
Arrivé à Najran, personne ne put me renseigner sur mon
existence.
Pas le moindre indice, pas le moindre fétu.
Alors je me mis à parcourir
le désert alentour et ses immenses châteaux de corail,
fouillant chaque rocher, chaque page de sable (en essayant de ne pas
déranger les renards).
Et un beau jour, dans le secret d'un rocher, je découvris un
manuscrit. Un
vrai. Ou plutôt un tas de parchemins mal
ficelés par des fils d'araignées, avec des bords
grignotés par les gerbilles.
L'écriture, quoique fanée, était parfaitement
lisible, safran pourpre.
J'effeuillais ces pages avec dévotion jusqu'au moment où
la stupeur me figea...
Le manuscrit été signé : Aaron de Najran ,
année 1183 !!!! (quel calendrier ? il n'y avait pas de mention)
Donc, quelqu'un d'autre avait été moi il y a plusieurs
siècles, ou bien j'étais déjà
moi-même à ce temps-là.
Aussitôt je me plongeais, ardent, dans la lecture de ma vie
antérieure, remontant le cours de mon histoire, à
rebrousse-temps, méandre après méandre, jusqu'a la
source...
...jusqu'au temps où la Reine de Saba faisait le pluie et le
mauvais temps
sur le monde (et versait de l'or fondu dans les
yeux de ses prisonniers pour se divertir). En ce temps-là, un
orfèvre hébreu,
mais habile, de passage un jour à Najran, se brûla le
coeur pour une princesse najranne aux yeux d'ambre verte
mouchetée rouille. Ce fut fatal. Il resta à Najran, et se
mit aussitôt au travail pour devenir mon ancêtre.
Je lus le manuscrit d'un trait, contournant chaque mot, chaque ligne.
Enfin mon destin était élucidé ! Je me sentis
léger, libéré du terrible poids des souvenirs
oubliés.
Bien sûr quelques imprécisions ont pu se glisser dans ces
notes biographiques, d'autres ont pu être effacées par le
sable ou le passage d'une caravane.
Mais toujours est-il que mon lointain grand-père de Najran,
orfèvre au coeur tendre, avait écrit un jour mon destin
sur le Livre.
En effet, quelques millénaires plus tard , pérennisant la
tradition familiale, je devenais moi orfèvre…en coeurs
brûlés.
Et ma lointaine grand-mère,
princesse najranne et incorrigible rêveuse,
me coloria les yeux en rêvant à la mer... dans une petite
maison de bois rouge-terre, sous un ciel d'orage boréal.
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Yves Heurté (France)
Un ami m'a dit: " Au fond, tu es un manuel qui a mal
tourné " C'est vrai. J'ai tout de l'artisan qui fait des chaises
quand il en a besoin.
Adolescent sous le nazisme, je ne pouvais confier mes
" grosses bêtises de guerre" qu'à mon Journal de Nuit qui
aura attendu soixante ans avant d'être enfin publié par un
éditeur anglais.
Jeune homme, la fille dont j'étais amoureux
avait décidé de sauver mon âme en péril en
faisant de moi un comédien dans une troupe
d'évangélisation. (oui oui !:) Hélas,
j'étais si mauvais sur scène que j'aurais fait marrer le
Christ en croix. On me relégua donc à rédiger des
bouts de dialogues et mon incapacité de comédien donna un
tâcheron dramaturge.
Enfin, petit bourgeois épris de bougeotte,
devenu un travailleur manuel des pieds si j'ose dire, j'allais
traîner mes pénates et mes écrits dans les
déserts, quitte à en ramener des sacs de mots
brûlants, difficiles à traîner chez les
éditeurs. Médecin et homme de village jamais
achevé, j'ai pu finalement pallier à cette
rusticité en me bricolant une prothèse littéraire
d'une quarantaine de bouquins et d'une trentaine de textes de
théâtre ou livrets d'opéra.
Je suis bon pour mourir dans les draps des
mêmes mots dans ce même village avec la même femme.
En attendant, je fais ce soir mon devoir de Francopolis devant mon
pré où des pouliches se poursuivent en un train d'enfer
en se souciant comme Colin tampon de mon petit galop littéraire.
YV
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Jean-Pierre Clémençon...
Journal d’un fou…..
Je dois avouer que c’est là
que tout a commencé!
Ne ricanez pas, (ou du moins, pas encore !)
Bien sur que j’ai consulté,
mais rien,
rien! (génétiquement
parlant)
Rien, au niveau des structures.
Légère angoisse peut-être ?
Sensibilité exacerbée ?
La belle affaire, je n’ai qu’une confiance limitée dans la
médecine.
Je suis fou, j'en suis persuadé!
fou allié des mot et des musiques.
Il y avait bien la raison du plus fort, mais là, je ne faisais
pas le poids ;
la raison d’état………. inacceptable pour un apatride,
celle du cœur …. les raisonnables l’ignorent,
en dernier recours, l’ordre divin...
……..Ah! des dieux, j’en ai rencontré, des plaqués or,
décorés de
l’ordre du grand chazlik ;
des dieux portant à gauche sans la moindre conviction, des dieux
faits main,
sur mesure.
Aucun ne m’a convaincu
Il y avait, il y avait ………..
Il n’y avait rien !
A lors ils ont décidé que j’étais poète ou
artiste...
mais, le moment est mal choisi:
Ce soir la lune s’éclipse sans crier gare !
Jean-Pierre Clémençon (Belgique)
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clemencon@pandora.be
http://www.geocities.com/clemenconjp
quelques textes de Jean-Pierre
sur Francopolis
ou encore au Salon de lecture
|
Karl Létourneau...
Bonjour vous tous,
Je suis professeur de musique au primaire.
J’ai fait mes études en percussions classiques, puis
en enseignement par la suite.
Je joue le piano, j’arrange et je chante
(autant que
faire se peut) j’essaie d’écrire des chansons mais
rien ne sort depuis 4 ans.
Je viens de Matapédia en Gaspésie (Région du
Québec).
Pour le reste, je vis proche des miens et j’essaie
d’aimer ce qui passe.
Karl Létourneau (Québec)
Quelques texte de Karl sur
francopolis
ou encore au Salon de lecture
letkarl@yahoo.fr
http://perso.wanadoo.fr/insoluble/page_de_karl
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Philippe Vallet (France)
Aujourd’hui j’habite les Vosges, petites montagnes rondouillardes de
l’Est de La France.
L’écriture ? J’en suis une victime.
Et j’écris comme on respire sans me poser de question, ni
supposer de raison.
Tout ça fait partie du monde, un langage où s’agitent les
mots prisonniers,
nos occupations quotidiennes, nos vies d’amours, leurs enfants,
nos partages tendres,
nos incestes à la réalité.
J’habite sur les rives d'une rivière qui change de lit tous les
jours.
Et vous ? Avons-nous le choix ?
Quelques textes de Philippe sur francopolis
ou encore au Salon
de Lecture
Philippe
Vallet
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Philippe Landreau... (France)
Je suis né le 27 septembre 1953 à Cholet (Maine et
Loire) France 3 enfants, 1 petite fille,
bibliothécaire au Conseil général des
Deux-Sèvres (Ouest de la France) responsable du réseau
d'informatique documentaire
J'avais cessé d'écrire depuis près de 15
années et j'ai recommencé en 2002 pour des raisons
n'ayant rien à voir avec l'écriture.
Finalement ce n'était pas une mauvaise idée,
puisque cela permet de lier de véritables relations. Je suis
à la recherche d'un emploi de bibliothécaire à
l'étranger.
Publications : deux recueils oubliés, des
textes dans de nombreuses revues jusqu'en 1985 , puis le silence
(un peu mallarméen) que j'ai cultivé jusque là. Je
ne sais pas si quelque chose m'inspire peut-être une
colère fusionnelle avec les mots et le désir de ne pas
mourir d'ennui,
ni mourir tout simplement, avant d'avoir réalisé une
forme
d'accomplissement que certains appellent la plénitude et que je
nommerais l'action.
Quelques textes de Philippe sur francopolis
ou encore au Salon
de lecture
|
Cécile Guivarch (France)
Née de la fusion d’une étoile espagnole et d’un soleil
français, j’ai grandi entre mes jeux d’enfant et la passion des
livres.
Dès que j’ai su lire, j’ai dévoré des pages
pendant des journées et des nuits entières.
Et pourtant, la carrière littéraire ne m’a pas tendu la
main mais j’ai sauté au cou des finances. Bidouiller les
chiffres entre eux à longueurs de journée, puis plonger
dans les mots le soir venu. Passionnée de poésie, je
sillonne le monde à la recherche des voix qui le peuplent. La
nature et les voyages coulent
parfois du robinet et dans mon évier je les mélange
à
ma langue, à ma poésie.
http://fr.groups.yahoo.com/group/voixdumonde/
Des articles sur francopolis Poésie Palestinienne
et Incas
Invitée au Salon
de lecture en octobre 2004
Son blog et
son nouveau blog
Cécile
Guivarch
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Teri Alves..(France/Portugal)
Je suis né pendant le crépuscule du 26 janvier 1976, d'un
père ayant fui la dictature salazariste à l'âge de
14 ans, et d'une mère ayant quitté l'Algérie
pendant la guerre. D'eux vient certainement ce sentiment de
n'être nulle part à ma place, un errant d'entre
lisières.
J'écris depuis 2000 et ma découverte des
poètes "beat", sans savoir où cela me mène. Je
poétise à tâtons, faute de mieux.
J'ai crée deux sites pour partager mes textes :
Lune Amère
(blog)
et
Le Fané des Brumes
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Jean-Marc
La Frenière (Québec)
Salut à tous je ne suis pas présentable paraît-il.
J'habite
avec un loup, c'est vous dire. Chez moi il y a des vaches qui volent,
des
pierres qui pondent, des oiseaux que l’on trait et les montagnes de
roches
voyagent en camion.
Je n'ai qu'un bac en rues, en trottoirs, en tavernes, un doctorat
d'espoir.
J'ai pris les mots où ils étaient, dans la bouche et la
rue,
loin des grammaires, des dictionnaires et des académies. J'ai
appris
à écrire dans les tavernes et les restaurants cheap, sur
le
skaï des minounes et les toilettes de gare.
J’élève des poules pour pondre des poèmes. Je
mange
les pépins pour renaître en pommier. Je trace
l'étoile
du Berger dans la laine encore fraîche. J'arrache les larmes au
cimetière,
les minutes à l'horloge. Je promène un jardin au bout
d'un
baluchon.
Ce matin je me suis posté pour aller vous rejoindre. Je serai
dans
l'enveloppe. La boîte à malle s'est perdue. Le facteur
s'est
pendu. La postière est enceinte et ce n'est pas de moi.
J’ai toujours écrit sans savoir comment ni pourquoi. Je continue
pour les mêmes raisons.
Son site
On peut aussi lire sa poésie sur:
http://lapoesiequejaime.net/laf.htm
http://pleutil.net/auteurs/jeanmarclafreniere
http://francais.agonia.net/index.php/author/11087/index.html
http://lafreniere.free.fr/
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À l’école du
vent
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Vous voulez nous contacter?
sitefrancopcom@yahoo.fr
ou envoyer vos textes pour la sélection
à
sitefrancopolis@yahoo.fr
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