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Quelques mots sur et par les membres de l'équipe de francopolis :

tous ceux qui ont déjà participé à ce site. (2002-2015)

Laurence de Sainte-Maréville, (France)
(auteur, illustratrice, graphiste, artiste peintre)

Se frictionner de couleurs et de mots, bouffée tonique ; ou bien encore les laisser filer, partage en tous sens, alors que ceux-ci n'ont pas la même signification, la même résonance pour tout un chacun ; quelle étrange activité !
Serait-ce procéder à un émiettement ou à un remodelage de soi ?
Aucune certitude. Le choix ne m'est pas laissé. J'achoppe sur les mémoires, ces tégénaires. Je ne sais que les guillochures mises à nue, le vertige incongru, l'exil, le tumulte des phrases et des formes.
Certains jambages ou tracés de pinceaux, singulièrement, me laissent démantelée, me dessillent - l'un ou les deux à la fois - spirales du dos étirées, me projettent hors du temps et de l'espace, en eau vive. Quels sont les buts de l'expression? de cet ensemencement sur les saisons...
Faudra-t-il parler toutes les langues ?
...Apprendre probablement à ne plus toujours s'empaler sur les lignes, sortir les barbelés de la toile et faire rêver aussi dans l'embrasure - l'espace d'un souffle - en eau profonde.



http://dart.fine-art.com/dGallery...
.

 



Laurence de Sainte-Maréville





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créatrice du logo de Francopolis

Joë Ferami...  

Un homme sans voix ....
ou, La présentation de soi

(Dialogue entre Le même & L'autre)

L’autre
Peux-tu dire qui tu es ?

Le même
Moi ?

L’autre
Toi.

Le même
Toi ?

L’autre
Peux-tu dire qui je suis alors ?

Le même
Tu es celui que je suis puisque nous sommes deux. Mais, toi comme moi nous ne sommes pas les mêmes. Si nous sommes deux, c’est qu’un troisième inconnu nous a séparé pour nous permettre de converser.

L’autre
Je te répondrai que tu es aussi celui que je ne suis pas sinon nous ne pourrions être deux. Mais, toi comme moi nous sommes les mêmes. Si nous sommes un, c’est que nous sommes ce troisième inconnu qui nous empêche de nous perdre et nous relie.

Le même
Et si un quatrième conversait ainsi avec notre troisième comme nous conversons ensembles qu’en serait-il ?

L’autre
Il en résulterait une multiplicité infinie de dialogues entre d’infinis personnages qui se relient et se délient les uns aux autres dans un dénouement de soi qui n’a pas de fin et que seul la mort ou la folie figent.

Le même
Et de temps en temps dans cette polyphonie de soi une voix émergerait…

L’autre
Comment savoir ?

Quelques textes au Salon de lecture

Joë Ferami ( France)
joe_ferami@yahoo.fr
  
http://www.francopolis.net/salon/pepitesdor.html 

Stéphane Méliade (France)


"Je n'ai pas appris grand-chose. J'ai simplement acquis une certaine souplesse d'esprit"
(Maître Dogen, vers 1230)

Je ne sais pas ce qu'est la poésie, ni ce qu'est l'écriture. Cela ressemble pour moi à une transmission "I shin den shin"(d'esprit à esprit) telle que la conçoit la tradition zen. C'est elle qui -parfois- sait ce que je suis, ce sont les textes qui -parfois- m'écrivent. Ceux que je crée, mais aussi ceux que je lis.
Je ne peux pas vivre sans l'écriture mais l'écriture peut très bien vivre sans moi. Ce rapport d'inégalité vitale est mon biotope. Son écologie m'amène à passer de texte en texte, comme avec un trapèze. Je tombe et je m'èlève en un même mouvement. Peut-être l'écriture est t-elle un road-movie suspendu ?

"Profondément éveillée. Je ne me souviens pas m'être jamais sentie si éveillée. Tout semble différent. Comme si tu avais quelque chose à espérer"
(dialogue du film "Thelma et Louise")

quelques  textes sur francopolis

ou encore au Salon de lecture

melimeliade@wanadoo.fr

http://www.membres.lycos.fr/steliade 

http://users.skynet.be/amedefond/invite1.htm

 

Florence Noël...

Plus j'avance, plus je m'émerveille; on peut penser que c'est une belle façon d'avancer. On est jamais à court. Bien-sûr, le monde est parfois si grave ou si blessé, mais l'homme et la nature compose toujours la plus troublante des partitions de beauté. Cela, avant toute chose, me passionne. La poésie n'est qu'une conséquence de cet amour. Lire, écrire, chercher. Je crois toujours qu'on peut augmenter le monde. Y apporter un supplément d'âme. Inverser les pôles. Etre adepte d'un mieux. Vivre et donner à vivre.

Présente au Salon de lecture

Florence Noël ( Belgique)
florence_noel@yahoo.fr

http://users.skynet.be/amedefond/

Hélène Soris (France près de la frontière suisse)
membre non-actif

Partager la poésie francophone, la découvrir, vivre ma reconnaissance envers tous ceux qui caressent et font chanter la langue française. :
Philippe Jaccottet le Vaudois , Guy Goffette le Lorrain Belge , Gaston Miron le Québécois et aussi René Depestre ou Léopold Sendar Senghor , sans
compter Gherasim Luca le Roumain , Joyce Mansour l'Anglaise, etc...
Il serait bien long de citer les poètes de tant de pays différents et qui pourtant se sont exprimés en français . Nous allons découvrir maintenant ceux qui sont le futur de la francophonie comme déjà ici Xavière, Florence ou Gert . Quel beau projet et comme je me réjouis de participer àce site . La mondialisation de la poésie de langue française va voguer sur Francopolis;

adelline34@wanadoo.fr

VISITER son noubeau blog: ombres contre vents

quelques textes et haïkus d'Hélène
 
au Salon de lecture

invité sur le site l'âme de fond de Florence Noël

et lire sa poésie sur:
la grande bibliothèque poétique
poésie Web Net
Hélice Poésie
Espace poétique
Temps Libre
Ecrits-vains (Ailen)
Blocos
La poésie que j'aime
Poésie et Aquarelles


 

Aaron de Najran...

J'ai toujours été heureux jusqu'au jour où, en lisant "Le désert des déserts" de Thiesinger, un abominable doute souffla mon bonheur. Le nom de "Najran" était mentionné plusieurs fois dans ce livre, prétendue oasis quelque part au fond du redoutable désert d'Arabie.
Le même Najran, mon nom, qu'on peut lire sur mon passeport d'âme !
Imaginez ma surprise.
C'est alors que je pris conscience de mon ignorance accablante. Je ne savais qui j'étais, de quelle source, de quelle trame. J'avais donc jusque là été heureux sans savoir qui j'étais ! C'était accablant. Je n'avais été heureux que d'un ersatz de bonheur et non pas d'un vrai bonheur.
Alors, je pris une décision; combler mon ignorance et élucider mon existence . Fébrile, je me mis à lire tout ce qui avait été écrit au sujet de Najran, depuis la bibliothèque d'Alexandrie jusqu'aux
robots de recherche les plus puissants de la web...
J'eus la confirmation, il n'existe qu'un seul Najran: "Oasis d'Arabie de la grosseur d'une mouche de pisée, située entre ciel et sable, à l'aplomb de la croix du sud. Autrefois, sentait la myrrhe et l'encens des caravanes, aujourd'hui goudron et diesel."
Voilà tous les renseignements que je trouvai. Mais rien sur mon existence à moi et pourquoi je portais ce nom.
Alors je décidai de partir, tout de go, à la découverte de la source de mon existence. Un tricot de laine, des chaussures de toile, une carte de Ptolémée et je partis, ma 2CV et moi.
Arrivé à Najran, personne ne put me renseigner sur mon existence.
Pas le moindre indice, pas le moindre fétu.
Alors je me mis à parcourir le désert alentour et ses immenses châteaux de corail, fouillant chaque rocher, chaque page de sable (en essayant de ne pas déranger les renards).
Et un beau jour, dans le secret d'un rocher, je découvris un manuscrit. Un vrai. Ou plutôt un tas de parchemins mal ficelés par des fils d'araignées, avec des bords grignotés par les gerbilles.
L'écriture, quoique fanée, était parfaitement lisible, safran pourpre.
J'effeuillais ces pages avec dévotion jusqu'au moment où la stupeur me figea...
Le manuscrit été signé : Aaron de Najran , année 1183 !!!! (quel calendrier ? il n'y avait pas de mention)
Donc, quelqu'un d'autre avait été moi il y a plusieurs siècles, ou bien j'étais déjà moi-même à ce temps-là.
Aussitôt je me plongeais, ardent, dans la lecture de ma vie antérieure, remontant le cours de mon histoire, à rebrousse-temps, méandre après méandre, jusqu'a la source...
...jusqu'au temps où la Reine de Saba faisait le pluie et le mauvais temps sur le monde (et versait de l'or fondu dans les yeux de ses prisonniers pour se divertir). En ce temps-là, un orfèvre hébreu,
mais habile, de passage un jour à Najran, se brûla le coeur pour une princesse najranne aux yeux d'ambre verte mouchetée rouille. Ce fut fatal. Il resta à Najran, et se mit aussitôt au travail pour devenir mon ancêtre.
Je lus le manuscrit d'un trait, contournant chaque mot, chaque ligne. Enfin mon destin était élucidé ! Je me sentis léger, libéré du terrible poids des souvenirs oubliés.
Bien sûr quelques imprécisions ont pu se glisser dans ces notes biographiques, d'autres ont pu être effacées par le sable ou le passage d'une caravane.
Mais toujours est-il que mon lointain grand-père de Najran, orfèvre au coeur tendre, avait écrit un jour mon destin sur le Livre.
En effet, quelques millénaires plus tard , pérennisant la tradition familiale, je devenais moi orfèvre…en coeurs brûlés.
Et ma lointaine grand-mère, princesse najranne et incorrigible rêveuse, me coloria les yeux en rêvant à la mer... dans une petite maison de bois rouge-terre, sous un ciel d'orage boréal
.

Aaron de Najran (Finlande)

présent au Salon de lecture

greesate@yahoo.fr



Yves Heurté (France)


Un ami m'a dit: " Au fond, tu es un manuel qui a mal tourné " C'est vrai. J'ai tout de l'artisan qui fait des chaises quand il en a besoin.

Adolescent sous le nazisme, je ne pouvais confier mes " grosses bêtises de guerre" qu'à mon Journal de Nuit qui aura attendu soixante ans avant d'être enfin publié par un éditeur anglais.

Jeune homme, la fille dont j'étais amoureux avait décidé de sauver mon âme en péril en faisant de moi un comédien dans une troupe d'évangélisation. (oui oui !:) Hélas, j'étais si mauvais sur scène que j'aurais fait marrer le Christ en croix. On me relégua donc à rédiger des bouts de dialogues et mon incapacité de comédien donna un tâcheron dramaturge.

Enfin, petit bourgeois épris de bougeotte, devenu un travailleur manuel des pieds si j'ose dire, j'allais traîner mes pénates et mes écrits dans les déserts, quitte à en ramener des sacs de mots brûlants, difficiles à traîner chez les éditeurs. Médecin et homme de village jamais achevé, j'ai pu finalement pallier à cette rusticité en me bricolant une prothèse littéraire d'une quarantaine de bouquins et d'une trentaine de textes de théâtre ou livrets d'opéra.

Je suis bon pour mourir dans les draps des mêmes mots dans ce même village avec la même femme. En attendant, je fais ce soir mon devoir de Francopolis devant mon pré où des pouliches se poursuivent en un train d'enfer en se souciant comme Colin tampon de mon petit galop littéraire. YV


Jean-Pierre Clémençon... 


Journal d’un fou…..
Je dois avouer que c’est là que tout a commencé!
Ne ricanez pas, (ou du moins, pas encore !)
Bien sur que j’ai consulté,
mais rien,
rien! (génétiquement parlant)
Rien, au niveau des structures.
Légère angoisse peut-être ?
Sensibilité exacerbée ?
La belle affaire, je n’ai qu’une confiance limitée dans la médecine.
Je suis fou, j'en suis persuadé!
fou allié des mot et des musiques.
Il y avait bien la raison du plus fort, mais là, je ne faisais pas le poids ;
la raison d’état………. inacceptable pour un apatride,
celle du cœur …. les raisonnables l’ignorent,
en dernier recours, l’ordre divin...
……..Ah! des dieux, j’en ai rencontré, des plaqués or, décorés de l’ordre du grand chazlik ;
des dieux portant à gauche sans la moindre conviction, des dieux faits main, sur mesure.
Aucun ne m’a convaincu
Il y avait, il y avait ………..
Il n’y avait rien !
A lors ils ont décidé que j’étais poète ou artiste...
mais, le moment est mal choisi:
Ce soir la lune s’éclipse sans crier gare !

Jean-Pierre Clémençon (Belgique)

clemencon@pandora.be

http://www.geocities.com/clemenconjp


quelques textes de Jean-Pierre
sur Francopolis

ou encore au Salon de lecture

 Karl Létourneau... 

Bonjour vous tous,

Je suis professeur de musique au primaire.
J’ai fait mes études en percussions classiques, puis
en enseignement par la suite.
Je joue le piano, j’arrange et je chante (autant que
faire se peut) j’essaie d’écrire des chansons mais
rien ne sort depuis 4 ans.

Je viens de Matapédia en Gaspésie (Région du Québec).

Pour le reste, je vis proche des miens et j’essaie
d’aimer ce qui passe.

 

Karl Létourneau (Québec)

Quelques texte de Karl sur francopolis

 ou encore au Salon de lecture

letkarl@yahoo.fr

http://perso.wanadoo.fr/insoluble/page_de_karl

Philippe Landreau... (France)

Je suis né le 27 septembre 1953 à Cholet (Maine et Loire) France 3 enfants, 1 petite fille,  bibliothécaire au Conseil général des Deux-Sèvres (Ouest de la France) responsable du réseau d'informatique documentaire
J'avais cessé d'écrire depuis près de 15 années et j'ai recommencé en 2002 pour des raisons n'ayant rien à voir avec l'écriture.

 Finalement ce n'était pas une mauvaise idée, puisque cela permet de lier de véritables relations. Je suis à la recherche d'un emploi de bibliothécaire à l'étranger.
Publications : deux recueils oubliés, des textes dans de nombreuses revues jusqu'en 1985 , puis le silence
(un peu mallarméen) que j'ai cultivé jusque là. Je ne sais pas si quelque chose m'inspire peut-être une colère fusionnelle avec les mots et le désir de ne pas mourir d'ennui, ni mourir tout simplement, avant d'avoir réalisé une forme d'accomplissement que certains appellent la plénitude et que je nommerais l'action.

Quelques textes de Philippe sur francopolis
ou encore au Salon de lecture

Catrine Godin...(Québec)

en attendant sa présentation, vous pouvez toujours cligner de l'oeil vers ce  champ de neige :
"Je suis née au petit matin dans une tempête de neige comme sur une page blanche...

Quelques textes de Catrine sur francopolis

ou encore au Salon de lecture

Cécile Guivarch (France)

Née de la fusion d’une étoile espagnole et d’un soleil français, j’ai grandi entre mes jeux d’enfant et la passion des livres.
Dès que j’ai su lire, j’ai dévoré des pages pendant des journées et des nuits entières.

Et pourtant, la carrière littéraire ne m’a pas tendu la main mais j’ai sauté au cou des finances. Bidouiller les chiffres entre eux à longueurs de journée, puis plonger dans les mots le soir venu. Passionnée de poésie, je sillonne le monde à la recherche des voix qui le peuplent. La nature et les voyages coulent parfois du robinet et dans mon évier je les mélange à ma langue, à ma poésie.


http://fr.groups.yahoo.com/group/voixdumonde/

Des articles sur francopolis Poésie Palestinienne et Incas

Invitée au Salon de lecture en octobre 2004

Son blog  et son nouveau blog

et son site web. Terre à ciel

Cécile Guivarch



Teri Alves..(France/Portugal)

Je suis né pendant le crépuscule du 26 janvier 1976, d'un père ayant fui la dictature salazariste à l'âge de 14 ans, et d'une mère ayant quitté l'Algérie pendant la guerre. D'eux vient certainement ce sentiment de n'être nulle part à ma place, un errant d'entre lisières.

J'écris depuis 2000 et ma découverte des poètes "beat", sans savoir où cela me mène. Je poétise à tâtons, faute de mieux.

J'ai crée deux sites pour partager mes textes :

Lune Amère (blog)
et
Le Fané des Brumes

Jean-Marc La Frenière (Québec)
non-actif

Salut à tous je ne suis pas présentable paraît-il. J'habite avec un loup, c'est vous dire. Chez moi il y a des vaches qui volent, des pierres qui pondent, des oiseaux que l’on trait et les montagnes de roches voyagent en camion.

Je n'ai qu'un bac en rues, en trottoirs, en tavernes, un doctorat d'espoir. J'ai pris les mots où ils étaient, dans la bouche et la rue, loin des grammaires, des dictionnaires et des académies. J'ai appris à écrire dans les tavernes et les restaurants cheap, sur le skaï des minounes et les toilettes de gare.

J’élève des poules pour pondre des poèmes. Je mange les pépins pour renaître en pommier. Je trace l'étoile du Berger dans la laine encore fraîche. J'arrache les larmes au cimetière, les minutes à l'horloge. Je promène un jardin au bout d'un baluchon.

Ce matin je me suis posté pour aller vous rejoindre. Je serai dans l'enveloppe. La boîte à malle s'est perdue. Le facteur s'est pendu. La postière est enceinte et ce n'est pas de moi.

J’ai toujours écrit sans savoir comment ni pourquoi. Je continue pour les mêmes raisons.

Son blog

On peut aussi lire sa poésie sur:

http://lapoesiequejaime.net/laf.htm

http://pleutil.net/auteurs/jeanmarclafreniere

http://francais.agonia.net/index.php/author/11087/index.html

http://lafreniere.free.fr/

Bibliographie:

Pour en finir avec la mort, Éditions Légitime Démence, Montréal, 1990

L’Autre versant, Éditions Chemins de plume, Nice, 2005

La Nuit des gueux, collectif, Éditions La Plume libre, Trois-Rivières, 2006

Photomaton, collectif, En ligne édition, Villeurbanne, 2006

Parce que, Éditions Chemins de plume, Nice, 2007


À l’école du vent














Gilles Bizien  (France)

Auteur, artiste peintre, né le 27 octobre 1970 à Harfleur, (76), France
Son blog

Publication d'un livret : Rouge Totem aux éditions Poiêtês

Poèmes publiés dans la librairie francopolis
Invité au Salon de lecture (2006)
Invité dans Créaphonie: Peinture et Poésie

Sabine Chagnaud  (France)
non-actif

Un peu de nulle part. Cherche un lieu pour m'établir, pas sûr qu'il existe, que j'y ait droit.
Ecris depuis l'âge de douze ans, pour moi seule. Ecriture étouffée.
Des auteurs ouvrent des portes contre mes murs. Sylvie Germain, Henri Bauchau, Michel Jourdan et Christian Bobin sont traces plus pénétrantes. Puis Charles Juliet, au plus intime, jusqu'à ne plus se reconnaître
.
J'apprends à descendre "Il n'est de force véritable que par une vulnérabilité extrême, lorsqu'il n'y a plus de barrières, de peur, de remparts, et que tout est vécu" (Charles Juliet, Journal II)
Pas encore fini avec la peur, mais trouvé ce renversement d'écriture qui m'ouvre un possible.

Aujourd'hui médiatrice du livre, un métier que j'aime profondément : être le lien, l'intermédiaire, pour que d'autres se penchent sur cette eau claire des livres, qu'ils y trouvent un visage où l'amour est possible.

Article publié dans francosemailles: Christian Bobin, rencontrer l'ange

 Kelig Nicolas, breton
membre non-actif



Breton, de Bretagne (Breizh-Izel (ar vro vigouden) hag/et Haute-Bretagne (Pays de Vitré)),
Français (au parcours de tour de France), et humain terrien, je me sens d'un peu partout, en vrai... Système solaire ; troisième planète sur neuf en partant du soleil, amie de la lune ; Galaxie : la Voie Lactée... Je vis à Marseille.

A part ma vie ordinaire, ou non selon les jours, il y a la vie des écrits, et la vie de ceux qui les écrivent. La poésie, les livres, l'écriture et ma-la vie sont devenus pour moi indissociables, mélangés... Comme un couple d'inséparables. A l'origine, je suis ouvert, un élan naturel me pousse - m'attire vers ... avec les mots d'intérieur, pour dire. Vers ceux qui les aiment, vers ceux qui m'ont donné à lire, vers l'autre, avec une curiosité, une envie de découvrir, de partager, avec des rêves aussi... Les liens se sont tissés au fil des lectures, au fil des poèmes, au fil des rencontres, au fil des échanges, au cours des ans et je ne souhaite pas les couper ni m'en séparer. A la vie, à la mor.
Peut-être pour ça que j'aime souvent autant, même souvent mieux, lire les poètes et les écrivains que je connais ou que j'ai connus, ou avec qui je parle, ou aussi quand j'ai le sentiment qu'ils me parlent, qu'ils parlent à tout ce que je suis... A part moi, et même avec, je ne suis pas l'objet des mots, je suis les mots sujets.

J'aime la mer (ar mor) et la terre (an douar) et tous ses habitants (sauf les méchants.)
Voilà pour ma petite musique...
Ah oui ! J'aime bien rire aussi, en croquant dans les pommes.

Aujourd'hui, j'a dit quelques-uns des mins.
Au plijadur,

Kelig

On retrouve ses écrits dans Francopolis:

auteurs dans notre librairie

invité au Salon de lecture

présentation des auteurs dans la Revue Octobre 08

hommage à Ludo

et dans L'Arbre de Noël

On retrouve de ses poèmes sur le web:

silamots
bonnes nouvelles
un endroit
et sur son blog
Entendre son poème : Poids chiche


Serge Maisonnier  ( septembre 2009-janvier 2010)
membre en étroite collaboration avec la revue belge Traversées.

Du plus loin que je me souvienne une étoffe de brume a toujours enroulé ma vie rapiécée.

Après des études erratiques, trente six métiers et un peu de militantisme syndical je me suis embarqué sur une vieille gabarre rafistolée vers des contrées poétiques parsemées de brouillards incertains.



Parfaitement autodidacte, donc, l’écriture s’est d’abord forgée dans les fêlures de l’existence plutôt que dans les fictions et abstractions littéraires des bibliothèques.

Puis des yeux aux parfums amers, un peu de désespoir, beaucoup d’oubli et une grande absence ont dessiné des arabesques dans ma mémoire pour nourrir le poème. Mais, au bout du compte, c’est toujours d’amitié dont j’ai eu faim.

Il participe toujours  à la Revue Francopolis.


Son blog

Quelques textes au Salon de lecture

Sur La Toile de l’Un

Chez écrits…vains ?

  Xavier Bordes
membre non actif : Aussitôt arrivé, aussitôt reparti...


 
 

est  arrivé ici à l'automne avec ses propres couleurs :  "Pour ma part, j'arrive avec l'esprit ouvert, une intention de prendre du temps, dans la mesure du raisonnable évidemment, pour collaborer. Je m'attends à ce que, dans le sens inverse, on veuille bien m'accueillir de la même façon.. "

 


Il prend son temps mais ne traîne pas trop les pieds.
À peine arrivé, il participe déjà à la Revue et nous présente ce mois-ci  le recueil de Joël Bastard : Bakofé.

C'est un arbre bien enraciné dans le sol poétique... et qui n'aime pas parler de lui !!!
Bof ! on le dépouillera au fil du temps puisqu'il refuse de se présenter et  me dirige vers ce site pour y cueillir ces fruits mûris au soleil du web.  Allez faire votre auto-cueillette... et remplissez  votre panier, pourvu qu''il ne soit pas percé. Oui, on déroule le rebord

Aussitôt arrivé, aussitôt reparti...

Visiter son blog

Julieta Guerreiro :
 
membre non actif ( octobre- mai 2010)


Je suis depuis cinq ans présente sur différents forums et ai pris, tout ce début d'année, le recul nécessaire pour me consacrer à l'écriture et la réécriture d'une dizaine de textes qui seront publiés en décembre 2009 aus Editions Géhess dans le cadre d'un ouvrage regroupant douze auteurs.

Sensible aux voix multiples qui s'exercent en chacun, à la polyphonie de l'Etre, ma poétique trouve échos dans le travail de Mémoire à l'oeuvre chez Celan, Tsvetaeva, Roubaud et Juarroz, plus récemment Quignard.

Je suis impatiente de collaborer avec vous, d'ouvrir mon champs de perspective, de la confrontation de nos regards.


Quelques textes au
Salon de lecture

son blog

La poésie de Julieta

 Dom Corrieras   (octobre - avril 2010)
 
membre non actif



visiter son site
http://domcorrieras.fr/dotclear2/
Durant de nombreuses années,
 il a co-dirigé les éditions Z' à Nice.

Il est poète, scènographe, designer
et dirige actuellement la collection de poésie
"disait le poète disait l'ouvrier" aux éditions Oxybia 
à Magagnosc (près de Grasse)
lesquelles viennent de publier le premier recueil
en français (édition bilingue) de l'importante poète
italienne Alda Merini, récement décèdée.

Il vient de sortir son premier ouvrage
"Mes Moires" que vous pouvez commader ici



Mes Moires (livre un / poèmes
et chansons)de Dom Corrieras, est édité par l’association
La Java compagnie”, sous le label “Les éditions du Gendarme”.

Mes Moires est un livre de débauche de rires et de larmes sous la brillance quelquefois excessivement effrayante d'un ciel cristallin:

"... Ici/Nul ne peut tenir debout/Car nous sommes les anges/du désespoir à la folie/Nous n'irons nulle part..."
André Chenet

 X.MATINAUX alias Christian Facomprez  - (août 2010- 2011)
  Une atroce maladie a épuisé son cerveau et l'a finalement ravi de ce monde, le 12 décembre 2013, laissant derrière lui une oeuvre poétiique en friche. Spécial Salon 2014

Bienvenue chez un Ch’ti … qui, par l’intermédiaire du Latin et du Grec, s’est reconverti au Français : eh ! Oui ! Ce sont les trois seules langues admises pour devenir prof de Lettres Classiques. Notez que j’étais plutôt reconnu comme un fort en Maths…jusqu’au jour, où, l’amour de la poésie,( surtout française , malgré « Dors, min p’tit Quinquin ») m’a poussé à écrire des poèmes ‘’lumineux’’ pendant ces cours de maths dont la langue était devenue pour moi absconse.

Normale sup. etc.…autant de manuscrits qui ont été lus (bien ?)…Alors que tous mes poèmes traînaient dans des fonds de tiroirs, entrevus seulement par quelques personnes. Devenu prof de lettres en HK, ou Lettres Sup., l’idée me vint de regrouper mes trois auteurs préférés, à la fois romanciers et poètes : Proust, Céline,  Duras…Mais, encore une fois, des cours, même approfondis, ne trouvèrent pas d’éditeurs.

L’âge de la retraite vient d’arriver : privé de correction de copies, je me sens disponible pour émettre de modestes jugements sur de nouvelles œuvres poétiques…et peut- être, qui sait ?, soumettre un jour  quelques uns de mes brouillons…

Au Salon de lecture2011.



 Juliette Clochelune, (France) 2002-2011
     partie mais toujours présente parmi nous.

juliette en respir*
perdue dans une forêt
cherche l'oiseau-vie !

* à lire : "le grand respir" de Mathieu Boily
oui, je pique toujours des grands petits mots aux amis...
pour dire que je marche dans les livres et les êtres, et parfois suis trop prisonnière dans mes arbres de mots. y'a-t-il une branche où s'accrocher ?

quelques textes sur francopolis

ou encore au Salon de lecture

son courriel: clochelune@gmail.com

son blog :  Les reflets de Clochelune

et vous trouverez ses textes poétiques et plus en suivant les liens sur Libre parole à...




Juillet 2011,
Francopolis perd sa fidèle et grande collaboratrice depuis le début de la Revue en 2002 et grande poète et amie Juliette.
À sa famille, ses amis, ses collaborateurs,
nos plus sincères condoléances.
La Revue francopolis en deuil.


 Philippe Vallet (France) 2004 - 2011
membre non actif

Aujourd’hui j’habite les Vosges, petites montagnes rondouillardes de l’Est de La France.

L’écriture ? J’en suis une victime.
Et j’écris comme on respire sans me poser de question, ni supposer de raison.

Tout ça fait partie du monde, un langage où s’agitent les mots prisonniers,
nos occupations quotidiennes, nos vies d’amours, leurs enfants, nos partages tendres,
nos incestes à la réalité.

J’habite sur les rives d'une rivière qui change de lit tous les jours.
Et vous ? Avons-nous le choix ?

Quelques textes de Philippe sur francopolis

ou encore au Salon de Lecture

Philippe Vallet

Toujours fidèle pour les votes des fournée -
participe de temps en temps aux rubriques - langue - Une vie, un poète - Lecture chronique -


 Lilas ( France)
      
membre non actif  (2008- 2012)

Bonjour, je m’appelle Lilas. Pourquoi ?  Parce que je voudrais pouvoir donner à chacun des brassées de fleurs contre les horreurs du monde. Pieux souhait ! Plus est facile de dire ou de dénoncer les fêlures, cassures, catastrophes de notre quotidien désormais international. Alors je me censure -sauf entre amis-, pour ne pas ajouter à la laideur et à l’inquiétude ambiante. A la tristesse. Au désespoir. Et je chante.

             Ma constellation poétique est vaste et bigarrée : de Baudelaire et Rimbaud à Bobin, de Perse à Goffette, de Jaccottet à René Char et Dupin,  de Genet à Vian, de Rilke à Pavese , de Lautréamont à Verlaine, etc.  … J’aime ceux qui cherchent et ouvrent de nouvelles portes ,  mes goûts en toute matière littéraire sont éclectiques, mais il me faut toujours une musique –fût-elle spatiale-, bien audible.

            Je ne saurais évoquer ici tous ceux qui habitent mon cœur ou ma tête, mais, si je devais partir sur la notoire île déserte, je laisserais aussi à grande tristesse Reverdy,  Rimbaud, Aragon, Bérimont, , Bertin, Bobin, Néruda, Lorca, Milosz, Pavese, Whitman, Couté, Campana et …( comment tous les nommer ? …) les  autres, et j’emporterais, aujourd’hui, sans hésiter, René Guy Cadou et  Léo Ferré.

Et une anthologie de poésie très contemporaine ! *

          * Qui veut bien aider à  la composer ?

Articles publiés dans Francopolis:  Invitée au Salon de lecture en février 08
et sa participation à l'arbre de Noël, et le partage de ses flâneries et humeur : Coupable ou non coupable (2010)


participe à certaines Rubriques: Conte et Chanson - franco-semailles - Humeur et Apohrismes - lecture chronique -
Salon de lecture -


AURORE DELRIEU -
juillet 2010 - février 2013


Née au milieu des livres, j'en ai fait mon métier.
Bibliothécaire spécialisée en littérature jeunesse et adolescente, je poursuis mes lectures inlassablement.

Plutôt portée sur la littérature contemporaine, lorsque je suis devenue la femme et la muse d' un poète pendant de belles années, je me suis retrouvée immergée dans le monde de la poésie. Je me suis alors appliquée à lire, corriger, me plonger pleinement dans les méandres touchants, pudiques, violents ou parfois terriblement enveloppants de cette écriture... pour pouvoir par la suite faire œuvre de critique auprès de mon poète de mari !

J'aime découvrir les mots, les faire miens sans pour autant me dévoiler entièrement... Les lire est une chose, les manier de façon plus personnelle en est une autre... quant à les donner à lire... qui sait ? ...
Suivre un auteur :
une correspondance entre Aurore Delrieu et François Bonnard - Elle et Lui.

participation aux articles :
Lecture chronique - Coup de coeur - Responsable fournée
2011-09


André Chenet : (septembre 2010 - 2014)

Je ne sais pas la conduite à tenir pour « vivre en société », je n’ai pas de règles ni de morale définitive. Je laisse le temps se dénouer lorsque la douleur s’avive. J’'écoute le grand et beau silence de l’'amour guérisseur.
 
Je ne sais quoi répondre si on me demande de rendre des comptes, moi qui ne possède que quelques livres et des souvenirs de voyages dans des mondes disparus. Je n’ai pas de curriculum vitae, Subsistent bien quelques poèmes non datés, des mots qui tressent la moins compréhensible mais aussi la plus vertueuse des vérités possibles en ces temps d’obsolescence et de décadence.
 
Je ne suis que prélude d’humanité. Une hybridation monstrueuse de folie et de sagesse. « Qui-suis-je » n’est qu' un absurde accident de parcours sur ce chemin de Compostelle entre la naissance et la mort. Je vais sans dieu ni maître, depuis que les sources m'aimantent.
 
Je sais encore moins ce qui m’attend à la croisée des horizons. A travers le delta de la Grande Nuit, je ne vois qu’une aube peuplée d’oiseaux migrateurs et de fleurs sauvages qui ne vont pas tarder à s’épanouir sous les caresses compatissantes su soleil levant."  In "Exil de la poésie", recueil en cours

Qu'il ne subsiste plus l'épaisseur d'un cheveu entre le poète et son dire tel serait mon idéal. Il va de soi que je subisse des limites vertigineuses, comme vous autres, comme nous tous. Si le temps ne nous est pas compté, il n'en reste pas moins suffisamment volatile pour effacer dans sa fuite les plus beaux poèmes. Chacun de nos instant est un de ces poèmes. De notre sang nous faisons encre. Quelquefois des bribes d'avenir s'infiltrent le long des lignes et le poète lui-même en perd le don de la parole. Un poème est plus dur que tous les miroirs, et ne se donne qu'aux plus offerts. Au rendez-vous des passeurs de signes, nos émotions retrouvent de vrais visages. Il y a des poèmes tocsins qui naissent dans les tempête. Il y a des poèmes muets qui laissent à entendre ce que jamais nous ne serions capables d'exprimer autrement. Il y a des poèmes d'amour qui vont jouer avec les poèmes d'enfants. J'écris pour retrouver l'aube à n'importe quel moment du jour et de la nuit, quelle que soit la saison. Si des tristesses décolorent les joues des poètes, elles font la joie de leurs lecteurs qui ont trouvé une juste expression face à leur désarroi. Sans crainte du ridicule, j'affirme que le "coeur mis à nu" , selon Charles Baudelaire, à ouvert une voie poétique qui a fondé la modernité. Lui-même en était précisément conscient. Le poète ne fait que transmettre un secret que nous partageons tous. La beauté ne saurait être exempte de révolte, ou, en d'autres termes:  la poésie n'a rien à voir avec la société des loisirs.




« Quelle poésie faite île
surplombe les horizons
entre l’œil et la parole
entre le cœur et la main
le geste et la pensée ? »

    André Chenet, in « Secret poème » (2009)


CV en Poésie
André Chenet, né le 22/02/1954 à Châteaudun, d’une mère bretonne et d’un père d’ascendance anglaise et irlandaise. Enfance dans la nature, au bord des rivières, dans les bois et les champs. 1970 - S’initie à la poésie avec Baudelaire, Rimbaud et Léo Ferré. Interrompt ses études dès l’âge de 17 ans. Exerce mille et uns métiers souvent très mal rémunérés. 1973 – Premières lectures publiques. Lit énormément. De 1979 à 1985, voyage au Maroc, en Grèce, en Turquie et en Angleterre. Vagabondage en Espagne.1986 - Entreprend des études de paysagisme et d’horticulture à Lyon. En 1991 s’installe à Nice pour créer des jardins de reflets et de parfums. Etudie les plantes médicinales. 2001, vagabonde, à ses risques et périls, dans la Tunisie du régime totalitaire de Ben Ali, vit plusieurs mois dans un village au Luxembourg, découvre la Belgique et l’Allemagne. Remporte à son insu un prix international de Haïku. 2002, retour à Nice. Travaille dans un Centre d’apprentissage pour handicapés mentaux (Jardins). En 2003, fonde la revue d’art et de poésie « La Voix des Autres » où furent publiés une centaine de poètes français (Jean Joubert, Tristan Cabral, Elsa Berg, Ile Eniger, Brigitte Broc, André Laude, Joyce Mansour, Mario Mercier…) et étrangers (Pedro Lyra, Pablo Poblette, Ruth Fainlight…). jusqu’en 2005. Commence à publier dans diverses revues (Hors Jeu, La Voie du Dojo (Haïku), Les Citadelles, Nouveaux délits, Décharge, Comme en poésie…), et dans plusieurs sites consacrés à la poésie (pour lire des poèmes de lui, taper son nom sur google). Anime régulièrement des Rencontres Poésie dans le sud de la France. A imaginé « Dans le corps du poème », un non-spectacle de poésie à géométrie variable qu’il interprète lui-même, et, parfois, avec des poètes, des musiciens ou des acteurs qu’il invite à se joindre à lui, selon l’inspiration et les affinités du moment. . Se produit dans des théâtres et des festivals de poésie.
Fin 2006, crée la revue en ligne DANGER POESIE, « un lieu de poésie gratuite dans un monde où tout est à vendre » . En 2007, il a été invité à Bratislava (Slovaquie) au festival international de poésie Arspoetica.
Publications :
Dans le corps du poème, anthologie provisoire (Éd. Alta Terra, 2007)
Au Cœur du Cri (Les Voleurs de Feu éd.)
A paraître:  « Secret poème », « Les replis de l’Écrit », « Zen et Haïku »
Ses ouvrages en préparation :
Erostasie, une anthologie de poèmes d'amour fou, et Conscience des Poètes, Poésie de combat, une anthologie de poètes du monde entier.
« Secret poème » de André Chenet
et Le chant des sirènes/El canto de las sirenas » de Cristina Castello (2012)-
parution simultanée.

Invité au Salon de lecture

Laurent  Philibert-Caillat - juillet 2010 - 2013

Traducteur de métier, ce qui me permet de vivre (un peu) de mon amour des mots,
je fréquente assidument ces derniers depuis ma plus tendre enfance, comme le veut le cliché..
.

Deux recueils autopubliés, une revue jamais vraiment lancée, des éditeurs récalcitrants et laconiques; et tous les autres errements habituels du jeune écrivain! Tout cela pour arriver ici, par chance, et avoir enfin l'occasion d'être un peu plus concret dans ma passion.
De formation et par goût, je suis plutôt porté sur la poésie anglo-saxonne, avec un amour immodéré pour TS Eliot, mais aussi Dylan Thomas, Jim Morrison, Allen Ginsberg, sans toutefois oublier nos propres auteurs francophones, Lautréamont en tête, Jean Genêt, Léo Ferré, Christian Bobin, et bien d'autres...
J'aime trouver la poésie hors de ses sentiers battus, au sein d'un roman, un film, une chanson... partout où elle peut toucher un public innocent sans qu'il s'en rende compte!


Responsable fournée (2011-09) -  Coup de coeur

KADER RABIA - Janvier 2013
membre non actif depuis 2014

est né en 1955 dans un village de Kabylie, la Crête Rouge. Après un DEA en littérature comparée à la Sorbonne et un passage furtif comme enseignant à l’Université d’Alger, il laisse tout derrière lui pour devenir barman, puis ouvrier polyvalent dans le Bâtiment en France. 
Tout en passant d’un métier à un autre, il n’a jamais cessé d’écrire, de traduire et de faire le Nègre. 
Il déclare devoir son retour à l’édition et la publication à Internet et, surtout, à l’insistance de ses amis.

Il se dit être Né dans un espace où, dès la naissance, on vous indique le chemin de l'exil, celui des prophètes et des poètes. (Mot de l'éditeur)

Publication
D'amour de vin et de mots

Visiter son Blog : Baz'Art Poétique

- 
La montagne de Matoub, par Kader Rabia 
- Les chaises par Kader Rabia.. et plus

Présentation et Poésie dans Librairie Francopolis

Invité au Salon de lecture, février 2013

KHALID EL MORABETHI  2013 - 2014

 MEMBRE NON ACTIF

Je suis Khalid EL Morabethi, né le 10 juillet 1994 à Oujda au Maroc. J’ai commencé à écrire dès l'age de 12 ans. Après avoir obtenu le baccalauréat, j’ai décidé de continuer mes études à la Faculté de Lettres Mohamed1 de Oujda, en littérature française.

J’aime écrire, l’écriture c’est ma vie. Parfois j’écris les mêmes phrases, les mêmes mots mais surtout pas les mêmes sentiments.
Je veux juste écrire un message mais il me faut juste cette chose, ce stylo d’or, cette force, cette voix, cette muse du ciel.
J’ai pris plaisir à inventer des vies et à les raconter. Au début, je n’avais pas assez confiance en ce que j’écrivais pour le faire lire. Je balançais tout sur du papier et j'y trouvais une passion. Il m'arrivait de lire à mes parents quelques passages dont j'étais personnellement fier, mais je n'allais pas plus loin.

Publication Francopolis : Salon de lectureVue de Francophonie
- Publication sur Capital des mots
- Son livre " Juste que " publié sur le web
- Présent sur Facebook
- Visiter son site Le salut

JAMILA ABITAR  (2014 -05 - 2014 - 09)
         membre non-actif


Née à Marrakech en 1969, Jamila Abitar a fait ses études en France. Licenciée en droit, elle a travaillé dans des services administratifs universitaires, à l’UNESCO, et travaille actuellement  pour un réseau de bibliothèques municipales.

Après de longues années d’écriture, pour «elle-même», depuis le primaire, elle partage ses textes dans les cercles amicaux, des lectures sur les campus de la fac, jusqu’à ce que sur l’incitation des amis elle décide de les montrer à un éditeur.
C’est ainsi qu’en 2001 paraît aux éditions L’Harmattan son premier recueil, L’Aube sous les dunes.

Dès lors, la poésie prend le dessus sur toutes les autres dimensions de la vie. L’écriture, la vie littéraire, orientent ses occupations.

Recueils :
L'aube sous les dunes, Editions L’Harmattan, Paris 2000 (Poètes des cinq continents)
L'oracle des fellahs, Editions L’Harmattan, Paris 2002 (Poètes des cinq continents)
Le bleu infini, Editions L’Harmattan, Paris 2009 (Poètes des cinq continents)
A Marrakech, derrière la Koutoubia, Editions alfAbarre – 2012 (Paroles nomades)

Publications dans des anthologies :
Festival de Lodève Voix de la Méditerranée – Juillet 2012.
Anthologie poétique francophone de voix féminines contemporaines, Voix d’Encre, septembre 2012.

Parutions dans plusieurs  revues .

Chroniques : Patrice Angibaud, dans Texture, 2013.
Présentation et textes : Limag, Littérature du Maghreb.

Voir / écouter Jamila lire dans le cadre du Festival International de la Poésie Safi, à Khénifra :
https://www.youtube.com/watch?v=WPJ4Rh-hBQI&feature=youtu.be

Lui écrire : jamila.abitar@gmail.com


KARIM CORNALI  - 2014-03 à 2014 fin

Karim Cornali
est né en 1979 à Saint-Lô (Normandie). A vingt ans, il obtient deux prix de poésie aux 59èmes Jeux Littéraires de la Compagnie des Écrivains Méditerranéens. Il étudie la philosophie à Montpellier et prend la fuite. Participation à des lectures de poésie sur divergence fm et à des récitals poétiques sur des scènes montpelliéraines et parisiennes.
En 2008, il part à l’aventure en Afrique (Mali et Sénégal) pour longer le fleuve Sénégal à vélo sur 1000 kilomètres. Publication de son récit initiatique Les génies du fleuve Sénégal aux Éditions Artisans-Voyageurs (en sélection finale du Prix Littéraire Pierre Loti 2012 et du Prix Littéraire Terres d'Ailleurs 2012).

2014- déménagement au Sénégal où il enseigne.


Présences dans La Revue Francopolis : 2013 -2014
- Pieds des mots
- Coup de coeur
- Lecture Chronique
- Salon de lecture 2013
- Gueule de mots - Libre Parole à... Marie-Josée Christien 2014
- Salon de lecture 2014 - accueil nouveau membre



En 2013, il créé et anime la revue littéraire de voyage Kahel (poèmes, extraits de récits de voyages, nouvelles courtes, essais, etc.)






Réalisation d’un film documentaire sur son périple qui est projeté pour la première fois sur grand écran au Festival 360° à l’Ouest, biennale de l’aventure et des récits de voyage.

L’été 2012, il remonte le fleuve Maroni en stop, voyageant sur des pirogues de marchandises au cœur de l'Amazonie, jusqu'à entrer en fraude en pays amérindien. Il y découvre un magnifique peuple (les indiens Wayanas) en train de disparaitre et rencontre l’écrivain -aventurier André Cognat qui défend leur cause.


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Créé le 1 mars 2002

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